CHAIGNON - Le Pretre A L'autel
CHAIGNON - Le Pretre A L'autel
CHAIGNON - Le Pretre A L'autel
dVof OTTAWA
39003011781712
LE PHETRE A L'AUTEL
ou
le
SAIM
SACRIFICE
DE
De quelques
indulgences
rflexions
et
sur
l'importante
matire des
du mois,
la
avant
aprs
clbration
PAR LE
R. p.
CHAIGMON,
S.
JT.
sibi domuni et nidum sibi Altaiia la Domine virtulum Rex leus., et Deus meus. Ps. 83.
,
:
\i^^^^'0^
QUATRIME DltlON,
Augmente d'un Prcis
des Crmonies de
le
^^,..^,
la n]esse
rit
romain.
ANGKRS
l.limAtRIE
DK
T.AINK KnK(tKS
ClIAP.r.KS lU.RlOT
LlBRViaK.
9. Rii stiu-i.un.
LIKCiK. spF.-zi.is
%)
Saint-Pau!.
IMl
u Ottawa
1859.
ANGERS.
-U'
Uiii^in.i
^^m %
H
/*59
AVANT
"
PROPOS.
La
comme
le
de toutes les
:
du bon chrtien
et
du bon prtre
ronne en
mme
temps
et ses
et la fidlit
valoir, les
milieu entre la
montagne sur
laquelle Jsus-Christ
les associe
que l'me
de
l'infinie
s'enrichit
de
tous
les
trsors
misricorde.
Toute l'esprance de
du monde
le
est
dans
la
IV
Un
un
moyens
re-
connut
le
sens profond
prtres
ce
Faites en
l'office
sorte divin
que
vos
rcitent
messe ^
ici
)>
Le
sacrifice
de louanges est
joint
au sacrifice Eucharistique,
de prparation
comme
devant
lui servir
,
et d'action
par l'un
et l'autre
s'exerce principalement
la puissante
lique. Est-il
le
prtre,
un plus beau
sacrifice
sujet de mditation
?
que
le
de nos autels
De
sans succs
pour
initier les
,
simples fidles,
la connaissance
Joseph de Copertino
de l'ordre
canonis
de Saint-Franois
le
mort
le
18 septembre 1663,
et
16
juillet
1767.
VII
Dvou de cur
et d'affection
fois
un
clerg
l'occasion
si
indulgente dans
pastorales,
nous aimerions
lui
offrir ce
reconnaissance.
Mais,
le
temps nous
manque. Ce
valles, pris
n'est pas
prsentons nos frres de la famille sacerdotale, n'est qu'un faible essai, qui
don-
la
pense de
dsir.
Si
mieux;
c'est
notre ardent
peut
les
intresser
et
les
mettre sur
salutaires;
la
s'il
un peu de bien
,
leur
me, nous
les
prierons
On trouve du
reste
de
VIII
Souvent
la
fin
de nos Retraites
de
intact le
nous ne pensons
infaillible,
la
y en
ait
un plus
que de
s'attacher fortement
dire
messe avec
saint Augustin,
que
'.
La messe
tant la prire
par excellence,
la
pense du
sait
que ce prtre
ce seul
moyen de persvrance
donnera
dsirs,
renfermera tous
une puissante
fruits
efficacit.
Nos bons
dment au
de l'oraison et
arross
le
et
consolants,
seront
un jour nos
Trente en
fait
pasloribiis... ut fr-
in
miss leguntur
hitjus sacrificil
dclarent K
MM. Badoire
et
grand
et
savant
ouvrage du
De nos
jours, M. Lecourtier et
des
instructions
dtailles
que
conseiller.
et la
mains un grand
,
nombre
d'excellents
ouvrages
pour
les
'
Sess. 22. 8.
VI
estis salis
periculosa
tendus,
not XIV,
que
les
trois
livres
;
de Be-
De miss
sacrificw
,
le
Trait du
Sacrifice de Jsus-Christ
en 3
vol.
in-12,
De
Sacrificio
intitul
s'il
volume anonyme
totius
Triplex
s'agit
expositio
miss. Mais
comme un rsum
ecclsiastique
la brivet
subsla
de
;
l'tude
sur
messe
et
dans lequel
,
ne nuise
point la clart
ni la science l'onction
Que ne pouvons-nous
ce vide regrettable
!
nous-mme
Pontifie.
l'office
em-
IX
fidles
.
Posui
et
fruclus
-'^^55^5fc-=!>'=i9--
AVERTISSEMENT
MM.
les
Sminaires
mystres
et dsirant voir
,
Le Prtre
l'autel
chainement au sacerdoce
quer
qu'il
nous ont
fait
remarsi
on
y joignait
la
Romain. De
cette
ma-
nire
pendant qu'on
les exercerait
la plus
ils
trouve-
mme volume
l'esprit et la lettre
,
nos
symbolisme
les
le
dispocl-
animer
brant et
doivent
le diriger l'ex-
Xl
grand poids
et
nous remercions
les Ecclsiasti;
mais
ne
suffit
pas d'apprendre,
Si les
faut aussi
ne pas oublier.
nouveaux
accompagnent
soin de
le divin
sacrifice,
s'en rafrachir la
tre
mmoire de temps en
les
en
tat
de
observer toujours
mme
exactitude.
,
bons prtres
qui
offrir ici
la substance.
partie
Romain de
Ms""
de Conny.
LE PRTRE A L'AUTEL.
Si le sacerdoce catholique
qu'on l'envisage,
de l'homme de
foi
brille
;
s'il
est,
Ignace
le
martyr
le
grandeurs cres,
omnium apex\
, ,
pendant que le comble de sa gloire son premier titre la vnration universelle est le pouvoir qu'il nous
donne de consacrer
et le
et d'offrir
en sacrifice
le
corps
ciel
sang de Jsus-Christ.
les
a-t-il,
mme
les
au
parmi
esprits
bienheureux
lui soit
Saint Bernard ne
pense pas.
trs, lisons-nous
trs prrogatives
de votreordresacre. Dieu ne
s'est
et
il
il
vous
de sa
vobis
les princes
cleste cour
Deiisf
iulil
Kpisl. ad
Sm\ rncnses.
sed
non angeltx
K
serf
hominibus soU^que
sui coinmlsit
sardotibus corpons
co use rai lonem
d ^angmnis
le
mme
temps dans
;
la
sanctuaires
une
fois
dans
le
dans
nos mains
sang sur
la croix
pour
le salut
du monde
chaque matin
sance
et
la divine oblation
dhonneur
plusloquentsdocteurs de l'Eglise,
ils
devant laquelle
sont demeurs
comme
qu
en extase
elle esi
ne pouvant en
,
grande immense
;
la
dignit
du prtre
sacrificateur
qu'elle
est
lui
un prodige capable de
qui le contemple
:
jeter
dans
et
la
stupeur ce,
Magna
muUa
immensa
stu-
et infinlta
pendiiin.
Oqum uiagnam
in se contmei digniialeni
* /
frniidabtle et
saiaido-i
admtrabde sacerdoiium
alltor cs
SI
pulciirior es ; si DoniluOi
es,
sabliintialem, subliiaior
in/tuor'".
synod.
* 3
Ephr. de sacerdot.
mund,
-^
in
quorum ma-
La messe
prtre en ce
Ce mot dit toutes les joies du bon monde, ou du moins ce qui en est la
!
source intarissable.
explique
le secret
Il
il
de
de
la
sagesse humaine.
La messe
voil
compensation de tout ce
fait.
comme
le
prires, pratiques,
la
dvotions.
Pour remplir
raient
un ministre que
qu'imparfaitement
Connatre l'exet le
du divin
la
sacrifice,
pour l'estimer
res-
pecter
saintet el le caractre
,
particulier
de
avec
le
l'offrir
avec toule
s.
Aug.
,
Le mot do messe missa ne signifie rien autre chose littralement que cong renvoi on a dit missa pour mi.s.sio. comme remissa pour remiifsin, oblnia pour oblatio Lorsqu'on arrivait l'oblation, on renvoyait les calhocumnes. les pnitents et les nergumnes, et la fin tout le peuple par une proclamation solennelle. Cette exclusion qui do inait une si haute ide des saints mystres, et ce
'
, , : , ,
renvoi aprs
sant.
Il
la
solennit accomplie
est certain qu'il n'y avait rien dans le sacrifice qui frappt
.
davantage les yeu\ du peuple. C'est lui qui donne les noms et il les donne par ce qui le frappe davantage. Bo-;-:''^t. Erplimiinn de queliiups (1i(]^rHlt.o .t'ir In meKse.
nous donne
qui
la
et
de nous sanctifier
,
de nous rendre
commande
le
cur.
naturellement
la
l'action
si
de grces
adorable sacri-
Renfermant sous
les
le
nom
le
gnral de Prparation
connaissances que
et les
prcautions
moyens
prendre pour se
le
plus saint de
nous en ferons
de grces.
le sujet
d'une
premire partie
tion
la
seconde contiendra
la clbra-
elle-mme
et l'action
--*^^<fiy^y-*^
PREMIRE PARTIE.
Comment
le
les saints
ou sa prparation.
0? se dispose de loin
au ministre de l'autel en
,
la
TotTrir
dignement
impose au prtre
sources qu'elle
lui
prsente pour
s
nente saintet.
On
dans l'me des sentiments conformes cette anget dans lesquels consiste la prpalique fonction
,
CHAPITRE
I".
Dire que
le
le sacrifice
de
la
messe
est essentiel-
lement
par
les
mme
que
monde
de l'ancien culte,
unique,
dit saint
de Jrusalem, sur
le Calvaire,
dont loblation
pour consommer
ficuWs
',
la
sempiiemum
la
sancti-
avec toute
tradition
:
habeat Ecclesia cutholica 7nfiU^ ; que la fonction de sacrificateur, sous la loi de grce
est la plus
Cmaugmtiua
qii
nulla 7najorexcogitari
tor
,
parlant de ce
,
gnitas
mira
potei^tas
excelsum
et
expavendum
of/i-
cium
*.
En
effet
si
ce sacrifice est le
la croix,
il
doit avoir le
victime
les
et
,
mmes
alors
fins
valeur
glorieux
de plus agrable
Dieu qui
le reoit
le
de
mi-
De
ne
quelles consola-
monde
entier un
tel sacrifice
pas tre
source inpuisable
la
:
Jrmie
l'avait
sans doute
prsent
pense
lorsqu'il disait
au
nom du
^.
Seigneur
Or,
dans
le
dernier de ses
qu'un
et qu'il
de Encharist.sacrosanct.
sacrament.
'
Tom^3. Spec
Ecclesiae
cap. 5.
* 31.
H.
la
manire de
les oirir
vers^.
Dieu
un Dieu
1
y
>>
comme
sur la croix.
Mme prtre.
Ce
homme,
foi
dit saint
Jean-Chrysostme
qui peut
la
M
>
virtuiis
Ires,
que
instruments
,
et les
table sacrificateur
uos
i)
mus
lo(um.
,
C'est le
))
sanctifie
et
pour nous,
immutat. Alors
donc
le
continue
le saint
frande
que
cet
homme
,
soit le
prtre vritable
la
main de Jsus-Christ invisiblement tendue c'est par lui que tout est fait Chm sacerdotnn xideris
,
mawun
inxinihilit^r
exieimam
Les paroles de
:
saint
est
Ambroise ne sont pas moins formelles Idem hoc nnatrum sacrificlnm cum eoquodChrisius ob-
tulit ; Pontif^x
cnim noster
^.
ille est
qui ha^iiam
mun,
dantem nos
obUilit
Cunc.
Tritl.
Sess. 22.
c. 2.
riomil. GO,
ad popul. Antiooh.
Inter opras S.
Ambr.
in Epist.
ad Hebr.
10,
mine
offerena
criice le
qui
,
se
ipsum tune in
ob
iilfi
Mais qu'olre-t-il
nffprens ?
,
Sans doute
don
moins prcieux en lui-mme prsent de sa serait toujours infinimieni agrable divine main son Pre. Quand il n'offrirait qu'un faible agneau
le
,
comme
sdech
,
Abel, ou du pain
la dignit
et
du vin
comme
Melchi-
et
de celui qui
le fait et
sacrifie
Dieu
un un Homme-Dieu
si
grand sa-
critice
c'est
Christ immole.
2
premire de toutes
doce pour toute
la
messes,
et instituant le sacer,
nous donna
le
,
pouvoir de faire ce
de faire lui-mme
tenait
mettait dans
mon
corps,
dit-il, le
mme
qui
quodpro
est mon sang, le mme qui sera rpandu pour vous, qui pro TobU fundetur. Ce n'est donc pas un autre corps un autre sang sur le Calvaire et un autre sur
,
l'autel
c'est
le
mme.
Or,
le
nous a rconcilis avec Dieu ? concile de Trente nous enseigne que c'est enqui est immole tous les jours par
le
core
elle
il
prtre;
fixer
doi
tire
mdium.
l'oi'U-
vre
la
plus sainte et
la
accomplie par
les chrtiens
lum alhtd
mystnriym
oviif^
fideiSislractari passe
,
qnm
quo
vivt'ficfi illa
imwolatvr^.
est ho^tia.
Il
Unaeademque
idem vu ne
mvndnnfi vc^
dit saint
Ambroise
:
ho^tia vi-
de Trente
^.
orciims jacet
la
O
la
est
donc
messe et
celui
du Calvaire? Elle
fait
uniquement dans
Calvaire,
le
manire dnn se
Jsus
Sur
le
sang
coula
s'offrit
la sparation
tel,
de son
me d'avec son
et
Jsus, impassible
mort mystique et non sanglante. Il offrit sur la croix sa mort prsente; il offre sur l'autel sa mort passe et consomme. Il s'oirit sur la croix en sacrifice de rdemption par lequel il mrita toutes les grces
,
qu'il voulait
accorder aux
hommes dans
toute la du-
'
croix
'
S. Chrvs.
re des sicles
;
10
sacrifice
;
il
s'olTre
d'apjilicaliGn et
de co
mm mor ai^on
nous y ap-
plique les mrites de sa mort et nous en met sous les yeux une reprsentation vive et touchante. L'autel ne s'enrichit que des mrites de la croix la croix est
;
Tes-
le prtre
et la
victime.
On
doit en dire
au-
IL La messe tant
le sacrifice
moins nobles
les
ni
moins
d'efflcacit
pour
remplir; in q)iltbel
mm
crifice
quem
Chrislus opiva-
de
la croix
de
la
gloire
pour accomplir les divers desseins du Seigneur, et subvenir tous les be-
soins de l'humanit ?
Oh
qu'il
y
,
avait de vertu
dans
la
qui coulait de
pour les pcheurs qu'il y avait de puissance pour nous sauver dans la mdiation d'un Dieu mourant, et acceptant pour nous procurer le bonheur un
!
qu'il
la
clbration de
la
sainte
quantum
-
valet
mors Chrisii
in
cruce.
La messe
*
c'est l'action
s.
"
Tbom.
Assister au sacrifice
du vrai Dieu
le
culte en esprit et eu
Toutes les
que
la
Religion se propose,
messe
les remplit.
On y
la crt'aturc
au crateur,
et unit le ciel
avec
la
terre
VadoraHnn, Vacionde
,
grces
la
demavde
et
VexpiaUon
quatre devoirs
,
et
dont
autels
sont re-
prsents
fait
de
la
maire
et le
Les
sacrifices
et
Paul infirma
et d'efficacit
celui dont
ils
du Cal-
vaire continu
ou
sacrifice d'ailoration
ma-
est
vraiment
eucharisUqut^ ;
lui seul a
pour dterminer Dieu verser sur nous l'abondance de ^es biens et pour l'apaiser, quelle que soit sa
colre
;
nous avons en
lui la
Sacrifice d'Iwlocauste.
>
plus sainte et
la
plus auguste de
la religion.
r>
"
>
puisque suivant l'observation d un savant cardinal de notre sicle, infra actionem, ne signifient rien autre
,
')
l'Eglise avait voulu nous ; comme si grande action de notre vie est le sacrifice. Mourdaloue. Serm. pour le lundi de la \' semaine du Carme.
-~
tion
u
le
le
est
la fin
Ego sum qui sum Ego sum alpha et ompqa, principium et finis ; Ego Dominus ; mea sunt omnia L'aveu formel que nous
dernire
de tonte crature;
mi-
sre profonde
infinie
,
sa puissance
suprme
et
la
plnitude de
moyen de nous acquitter dignement de Quels hommages offrirons-nous Dieu qui ne soient au-dessous des hommages qui lui sont dus? Quand j'entasserais tous les bois du mont LiMais
le
ce devoir
ban,
en holocauste sur
im-
menses
ciet
*.
forts, ce
ne
serait
la
Ajoutons dans
pense du prophte
la poussire,
Quand
j'a-
j'abaisserais avec
moi dans
quand
quelle
digne de
lui
en
effet
devant
lui,
substantia
mea lanqum
moi toutes
quasi non sinl.
de l'univers, oumes
gente^:
par Jsus-Christ
'
M). 16.
Ps. 38. 0.
Is.40. i:
_
lument
est libi
l;j
--
per Ipsum,
et
cum
*.
ipso,
et
in ipso,
omnis hondr
gloria
Conroit-on, en
effet,
que
la divine
?
majest puisse
les anciens
Dans
tremblante aux
,
[)ieds
de Tautel
sous
le
couteau du sacrificateur
exprimait vive,
ment
peut
la
l'tat
de l'homme sous
lui ter la vie
la
,
main de Dieu
qui
son gr
qui tient
le glaive
de
tte
deur
c'tait
Quand, dans
c'tait
reconnatre que sa
suffit
pleinement lui-mme
,
Deus meus
es lu
eges'^.
Mais
lui
im-
c'est vt^ritablcment
;
rendre
la plus
et
que
d'honneur ne
s'efface-t-il pas.
quand on
le
compare
,
se reconnat
comme indigne de
Miss.
Ps.
^^.
14
abm de respect la vue de vos ineffables perfeccomprendra toute la soumission qui vous Seigneur suprme, aux pieds duquel tous est due les jours et sur d'innombrables autels, une personne
et
tions! Qui
,
pendance
et
ce qui existe
Il
une source
tre ,'qui
bon prla
messe
pit dont
il
est capable.
,
On
dlire
raconte d'une
me
fervente que
dans
le saint le
de son amour,
elle
,
exprimait Dieu
re-
ou de ses respirations
des milliers de
mondes
peupls de Sraphins, n'ayant d'autre occupation que de le louer et le bnir ternellement. S'il tait
possible de raliser
rment
et
un pareil vu ce serait assubeaucoup pour la gloire du Seigneur; cependant il est hors de doute qu'un prtre fait
,
faire
heur
les
d'otrir:
car
enfin,
,
quelque
parfaites
que
et
suppose,
il
y aura toujours
,
distance incommensurable
hom-
tandis qu' la
messe
en tout genre
que
la
Quand nous
reproche
:
qu'il
son peuple
il
Si Pater ego
sum,
meus \ car
ne tiendrait qu'
M.ilaob. 1.6.
nous de
fiance
:
15
^
respectueuse con-
lui
rpondre avec
,
la plus
Votre honneur
cet autel
;
mon
Dieu
Regardez
Par que nous
donc sur
notre sauveur et
le sacrifice qu'il
le
rparateur de votre
offre
j^rloire.
vous
lui,
pour nous,
et
tuum,
la
sic et lans
lui
lorsque nous
voit entre
prsentons
hostie et qu'il
dise
nos mains,
:
qu'il
nous
ce
mme
peuple
de
comme manu
les
vesir
^ Entendons-le
grand
et
un
nom
,
na-
tions, depuis
lieu
de son
et in
nom magnum
:
est
nomen meum
in gentibua
omni
nomini meo
oblatio
munda
Cette ohlation
Seijneur semble
si
mme
eu gard aux
la
cir-
lui
,
rende plus
bien que
comme nous
y
il
est
en quelque
n'tait pas
un
homme, mais un
mis
et
sum
.
rer-
non homo */
,
sur l'autel
il
'
Ps. *7.
H.
Maiach. 1.10.
Malach.
Ps. 21
'
MO.
^-
IG
ressemble notre
il
ne
humanit. Sur
tel.
tait passible et
mor-
Que dans
il
cet tat
il
glorifier
son Pre,
;
telle tait
pour
ainsi dire sa
destine
lui
lui devait
une
de
que pour
si
lui
en faire
le sacrifice.
Mais qu'aprs
avoir
chrement
Thonneur de
s'asseoir sa droite
tat glorieux
;
dans lequel
se cache de
est entr
par sa rsurrection
viles
qu'il
nouveau sous de
l'autel
;
espces
qu'il
que pour y renouveler la mmoire de sa mort que ce divin agneau s'y laisse encore gorger mystiquement par la vertu des paroles sacramentelles, comme par un glaive
ne se rende prsent sur
tranchant; ah
!
si
tranges
Potrem ^
Le
lui
sacrifice
de
qu'une fois,
ce-
offert
Dieu ne voit nos crimes, sans voir quelque part celte grande rparation faite sa gloire outrage
:
le sacrifice
de
la croix
ne fut
offert
qu' Jrusalem;
celui-ci l'est
en tout
lieu.
La
tendue, n'est, pour ainsi dire, qu'un vaste temple, oi l'agneau toujours vivant est toujours
immol
croix
la
'
Joari. 8.
W.
17
s'est
celui
que
et
nous offrons
il
ans de dure,
la
consommation des
1
srcles.
Sur
la croix,
Jsussouf-
homme
sur l'autel
est
sible. Il
se partage sans
se diviser
il
est
consum sans
tre dtruit.
Parmi
le ciel
nous,
il
est
t<jl
qu'il
rgne dans
mourut sur
mais sans
le Calvaire. 11 est
comme
dans
clat;
comme
la
sur
le Calvaire,
mais sans
?
Le cur de Jsus en est 1 autel son amour flamme, son humanit la victime; Dieu en est terme; son royaume, qu'il nous i)romet en est
,
la
le le
Votre saintet,
misricorde y paraissent dans tout leur clat. 2 Sacrifice Eucharistique , ou d'action de grces.
faire
remise de
la dette
nous
de
:
devons indispensablement
Jn omnibus grattas agite
lui
renvoyer
la gloire
hc
est
in Christo
Jesi
*.
comme
la
anima
inyrala^.
'
Thess.
5. 18.
De spirilu
et
Utteni,
r.
Il
La messe
nos mes
le
18
la
a le
beau sentiment de
et
du Seigneur,
ter
dignement
l'obliiiation.
les intensi
amour,
les-
et principale-
ment nous
heureuse pour
qu'elle a t
pour
lui
remplie d'opprobres et
Comment
n'tre pas
mu
lui
par
le
langage dont
il
il
se sert pour
nous apprendre
dsire
sa
aux miracles de
in met
bont? Hc quotiescumque
facietis.
feceritis
memnriam
,
Faites ceci en
mmoire de moi
rappelez-vous
mes
,
soutTrances
ne m'oubliez pas.
Un
lils
l'excs
et
fils
pour
lui
pargner
coupable
avait mrit,
s'y
dvoue lui-mme
et obtient
de
mourir sa place. Mais avant de le quitter, avant de passer de ses bras entre les mains des bourreaux
pour
lui laisser
et
lui faire
il
se
nergique dans sa
fils
au cur d'un
dans
les circonstances
elle est
prononce? Ce
n'est l
19
le
il
nous r-
du grand jour o
:
il
pour sauver
monde
Fattes ceci en
me
suis
j'ai
attendu avec
moment o
il
mo
,
serait
permis de
me
dans ce baptme de
que
je
vous
en-
mort que
j'ai
si
voyez
demander
dles,et
crifier
vous m'aimerez
le faut,
vous
me
serez
fi-
))
s'il
sa-
pour moi.
moment
si
cet
une recommandation
attendrissante ?
tion
,
l'instant
mme
de
la
conscra-
En prononant sparment
vin
,
sur
le
pain et sur le
le
oprent
mystre de
la Transsubstantiation
comme
le glaive
,
nous pas
pouvons-nous oublier
son Pre
et les iniquits
quons bien
la
20
immdiatement
noi^
double lvation
Und
et
mcmorcs, Domine,
serti Uii.
Tous doivent
les prtres
comme partout,
la
puisque
c'est ici
comme
moyen de
cir-
Au
dans cette
la
clbra-
que
ou occups
lui
On y entend
gratias
;
Deo
glo-
gra'ias a<)imus
prnpfer
mannam
rlam tnam. Gratias a!jamus Domino Deo noxtro ; ver dignam e<t... nos tibi semper et ubiqne grat'as agere. Oui, toujours et partout, car il n'est pas un instant dans notre vie, un lieu dans l'univers, o nous ne soyons tout investis des bonts de notre Dieu, mais dans le sanctuaire, et fheure du sacrifice,
i)lus
nom
priv que le
prtre
fait
l'autel visible
de
la terre
ciel. Il est
charg par
comme
son ambassadeur, de
poids de
payer
qu'il
le tribut
de
la
reconnaissance universelle. Et
le
sa mission
qu'il
qu'il
pourrarendreauSeigneur qui
proportionn
nom
de laquelle
il
n
se prsente, quid relrlbuam Dom/r<o ^Puisqu'il a le
calice
est
du
salut et Ja victime
du Calvaire
offrir,
il
en mesure de
infinie.
quoi-
que
la
bont de Dieu
il
Tout ce qui est ou sera jamais d pour lus grces et les bndictions
,
qu
ble
a verses d'une
main
si
prodigue sur
humanit
ou
Mre
qu'il versera
pendant
cette dette
immense
acquitte
messe. Admirable conomie de nos mystres! Par l'Incarnation, Dieu nous a donn son Fils. Dieu
comme
l'autel,
que
lui
fait le
prtre
en son
nom
et
au
nom
lui.
Dieu reroit de nous autant que nous avons reu de Si nous ne pouvons lui offrir un plus magnifique
,
tmoignage de notre gratitude c'est qu'il n'a pu lui-mme nous faire un plus riche prsent. Il nous a tout donn en Jsus-Christ nous lui rendons tout en Jsus-Christ, cum illn nnnm nobis donavil *. Toutes les grces nous viennent de Dieu par
;
Jsus-Christ
saint
dit
Thomas, par
mme
sacrifice
et les
le
hommes
et
dans
fait
l'eiusion
la
grce
et
dans
par
reconnaissance.
^Si la libralit
bliations dont
il
nous
Rom.
8. :V3,
2^i
rtendue
sa justice;
Mais
ici
nous ne sommes pas moins redevables pouvons-nous y penser sans frayeur? encore rassurons-nous nous avons dans la
,
;
messe un
le cleste
sdciifice de pi opitiation
capable d'apaiser
les
crimes par
Le sang de Jsus-Cbrist
il
comme
,
fut
rpandu sur
la
La vertu de pu-
consciences
lui
et
reconnat
Sanguis Ckrisli...
^, il
ne
l'a
,
point per-
due parce que aujourd'hui comme alors Jsus fait pour nous l'office de rconciliateur, et qu'il est lui-
mme
notre rconciliation
Il
:
peccatisnoUris'^.
notre rdemption
tur
*.
tation
La messe n est donc pas une simple reprsendu mystre de la croix notre rdemption
; ,
elle
est oprt^e
l'office
de rdempteur y
et c'est le
encore exerc,
le prtre
opus... exercetar ;
,
ce
,
qu'indique
lorsqu'il dit
dans
canon
que
les fidles
avec
lui offrent
Dieu ce sacrifice
ch
Voila pourquoi
anathme
'
Kcbr.
I.
9.
U.
Jofin. 2. 2.
^ n
quiconque oserait nier que
est vraiijiont
-^'
le sacrifice
:
de
la
messe
propitiatoire
esse
sacrifcinm tantxim
rtim
aclioni)^,
sacrificlum laudis
,
gratla-
ajiathema
y a toujours dans le sang de la victime que nous offrons une voix, un cri de grce qui pntre jusqu'au cur de Dieu et l'incline nous traiter
sit *. Il
le
nombre
s
et l'-
Comment
le
en ton-
versrent Jru-
salem
attentats,
d'amour: en
moins quand
et
il
lui est
son autorit
mme?
mystre de patience divine, dont nous serions tout autrement touchs si nous y tions plus attentifs.
,
Nous sommes-nous demand quelquefois comment le torrent d'iniquits, qui, depuis la journe du Cnacle, a dj travers tant de sicles, et qui dans le
notre ne connat
le
()lus
Dieu
genre hu-
main eut
plus favoris du
ciel,'
ont
Vk
caractre de malice et d'ingratitude que n'avaient
tin
pas au
mme
degr
les
crimes de l'ancien
monde
r'
? C'est qu'au
milieu des
hommes pervers
,
nos dsordres
et
du Seigneur,
irrit
et
y mit un
si
puissant
au rle de suppliant
*,
Dimitte me ut irascatur
furor meus
et
Mose
n'tait
qu'un
homme
juste;
un Dieu outrag;
,
lui offre
pour
les
son sang
et sa
mort. L
est le secret
point encore lasse tant de forfaits. Jsus se reproduit continuellement sur des milhers d'autels,
comme
la
les lieux
menacs de
il
En
et
entrant dans le
monde
avait dit
son Pre
Ecce venio,
;
me
voici, je viens
dsarmer
lui
votre justice
hommes
;
coupables
:
il
rpte
Me
voici,
mon
Pre
vaire
me
;
voici
j'ai
me
voyez toujours en
et
de victime
immole pour
les
Sag. 11.24.
Exod.
32, 10.
'25
^
me
suis plong
,
les
soulerts, la
ils
mort que
j'ai
en-
ma
les
dou-
je les ai
engendrs sur
mon Pre,
consi-
ou ne
^>
mais je
je
Ils rsistent
me
que
fais
si
obissant jusqu'
ce sont des
,
la
mort. Oublierez-vous
qui vous outragent
hommes
))
c'est
un Dieu
vous honore?
,
se perdre
que
je
ne
La
que
la
voix
de mes
je
no
le
villes et
Semblable un
la socit,
difice
fois
malgr tant
de secousses,
elle est
appui
suivant la
est
la le
colonne qui^soutient
poids de ses crimes
nens ^
Le
enseigne
comment
'
Homil.
'.\
ex fditis
cum
Theodoro-Studit.
s'applique aux
-26
messe
,
mes par
:
la
ce fruit principal
de
la
gratiatn
et
donum
Le
sacrifice de la
messe
est
de justification, non
comme
le
baptme
la
et l'absolu-
immdiatement
grce
dans
les
mme
qui
les justifie
tuelles
em-
ploye' les
moyens de rconcihation
:
que
la divine
bont a tablis
cdons.
Gratiam
et
donum
pnilenti con-
De
tant
souvent on mconnat
cit
Un
auteur italien
sanctifi
dans l'ouvrage
intitul
Le prHre
par
la
sacrifice
Il
du
la confession
le point
de mourir
dtestaient leurs
les signes
uvres
rpondu
criminelle,
ils
avaient
s'tait laiss
toucher
jusqu'oii
pro-
'
Sess. 22.
c, 2.
substitu
i7
Pourquoi Jsus,
la
comme
victime
pour
les dlivrer
de
la
dcharger aussi de
mme
Satisfactions, auxquelles
,
ou qu'on y
ou moins de
cacit.
abaissant
Dieu, dont
elle
que nous solHcitons nous rappellent ceux que nous avons dj reus, et ce souvenir anime notre reconnaissance
;
elle expie
et
des
messe
est la
et
cette prire,
tions ne soient
est
toujours
Parmi
nous disposent
oH'i ir le
la
<!es
pchs
le
la
ainsi
pour
la
la
justice de Dieu.
'
p. 80.
^-
qu'on
la
considre
et
soit
en Jsus-Christ
soit
qui prie
avec nous
pour nous,
Du
ct de Jsus-Christ,
et c'est
nous savons
Il le
qu'il
est
toujours exauc,
de lui-mme son
*,
prn
ma
rererenti
il
ne
m-
pas moins de
l'tre sur
Tautel, o
il
continue
cette oblation,quoiqued'unemanire
non sanglante.
Ce
n'est plus,
il
est vrai
comme
un grand cri et avec des larmes qu'il intercde pour nous, cum clamm^e ralido et lacrymis offerens mais c'est par un tat
autrefois sur le Calvaire, par
'',
d'humiliation
cur de Dieu. Dans nos sanctuaires il c'est est sans action apparente, sans mouvement une victime qui a reu le coup de la mort et qui ne donne plus aucun signe de vie. Il fait j)rier pour.fious
toucher
le
;
son sang
ses
larmes
ses
il
blessures
et
l'abme
silence
est
plong.
la
Son
mme
parle plus
loquemment que
voix du sang
d'AbeP.
Cm in alUni ChrU-us immolatur, clamai idem Redempior ad Patrem , corpoiallter suas cicatrices ostendens
*.
Considre en nous,
la prire
pendant
maine
messe n'est plus une prire purement huelle est pour ainsi dire toute pntre, toute
la
remplie de
Heb. Heb.
la saintet
de Jsus-Christ
elle
devient
o. 7.
y.
7.
12. ?V.
i\)
mme
Il
de-
mande
maux
passs, pr-
sents, venir
la
Rsumons-nous
et
En
lui-mme et dans ses effets, le sacrifice de la messe est donc bien tout ce qu'on peut imaginer de plus
auguste, de plus
utile
aux yeux de
la
divine majest
et
quand
le
sacer,
sang
trsor
de Jsus-Christ,
il
le
du
ciel et
de
la terre.
Rappelons
les belles
paroles
de saint Laurent-.Tustinion.
niiliov.
est
,
gratior
qu Deo
,
clam mnndn, crcdi'nlibiiif uaii'livm .. ririvti rohur. hnmmibus pacem conciliai.. Offtrtitr UrnoPalri jiaU a^sumpta hnmanitas; quaiens aunoscal une qunn f^nuit
angflia rontiihf viuni
exalibus
Teliginnl
cuUum..
honimun
misit in ierram
ut
xcnmm
Za/wis
manum,
tioni'i
etjustificaUs prbeat
vitam; in
ciipia nbla-
laudant
t-xiUiant.
,
justi,
comped/ti solnintur
ihftrnuK
*.
luget,
mnc'aqne
fait
Que
donc un prtre
ibid
L'auteur de
Serm. de Euchar.
rimitalion va rpondre
oU
Deum
Dieu dans
la
cure dans ce
et
le
monde
;
et
dans
l'autre,
dans
le
temps
l'ternit
il
demandent
il
cat;
rjouit tout le
royaume
dit saint
les saints
triomphent,
Jean-Chrysostme,
de ces ineffables
digne
d'tre
nomms dans
la clbration
de voir que
la terre s'associe
,
d'une manire
et leur
si
leurs louanges
leur
amour
reconnais-
pour
la
pour conserver
et
animer
le zle
de ses
pontifes,
augmenter
et
il
pour
les
les justes.
sang de Jsus-Christ
tomber sur
ves par
mes
de
affliges
du purgatoire, prou?
le feu
la justice
du Seigneur
Oh que
!
faire
un
Sese
omnium, spirituels et temporels; c'est l que nous sommes remplis de toute bndiction, de toute
grce cleste,
oinni henedictione clesli
tt
grati
repleamur.
De
ainsi
que
-->
ai
-^^
comme
rcompense des dispositions saintes avec lesquelles nous l'offrons, ou nous y assistons. Quelle perte, par consquent pour le ciel pour la terre, pour le
, ,
purgatoire
lorsque
loign
fois
pour
le
monde
et
entier,
pour moi-mme,
ma
du
ngligence
saint autel,
ma
tideur
me
tiennent
CHAPITRE
Saintet qu'exige
la
II.
clbration quotidienne
du
sacrifice
de nos autels.
et
du Lvitique,
oi
sont d-
mme dit Mose Sncirdnie^ qui accedunt ad Dominvm sanctifcentur, ne percuttat eus *. Sanctificabor in Us qui ajqiiopinquont mihi
-
Sancli eriint
Deo suo
et
ejus
incensum enim
Domini et paries Dei sut nfferunf, et ideo sancU eriint ^. Le texte hbreux semble encore [>lus nergique, on
pourrait le traduire
:
bien autrement
que
celle
mais
que:
ici ils
le
remarad
Exod.
19. 22.
Lvit. 10. 3.
'
Lvit. 2l.j.
6'Z
Dnmhnim
Ws
lui
offrent l'encens et
,
mettent les
et
incensum
H
si
pnnes offervnt;
divin
,
et
ideo ; et
pour le remplir avec la dif^nit qu'il demande, pour ne pas dshonorer Dieu dans des fonctions qui n'ont
que sa
gloire
pour
objet, et
la
ejtis
mort dans le sanctuaire, en manquant de respect au Dieu du sanctuaire, 7ie percutiat eos, on exige d'eux qu'ils soient saints sanctl
pour ne pas trouver
,
erunt.
Il
sort de l
ne peut luder
cupe dans
la
si
s'il
est vrai
que
maison de Dieu
dans l'glise de
aux ministresqu'on
exerce:
la terre,
comme
dans
celle
du
ciel,
appeler un feu
comumant
prtre,
!
*,
du
sacrifica-
teur vanglique
que vous
tes prs de
Dieu au saint autel que vos relations avec le divin Sauveur sont intimes et sacres, soit qu'on Ty considre
victime.
I.
En
de
le reprsenter.
la ralit
lui
mains,
lui
dit
un
saint docteur
le
conjointement avec
Deut.
Pre
l'Esprit saint
i. 2>.
33
Pater
cerdos
et
Filim
et
sa-
que
les
laction principale
lui
appar-
aqmtin
*.
Sncrdns
quidemmiriister
est
opt^i
ter
dignement Jsus-Christ
ne
un
homme
!
sans vertu
ou
Saml des
saints
fonction du ponle
por-
trait
e^xei pontiffx,
gutua peccatttribus
et
le prtre,
dans
nature humaine
une noble
:
et
subHme
stut
Mdius
Deum
11
et
plac que
fait -il ?
verse sur
grces et
,
les bndictions
le seir^de
qu'il
au
ciel
dans
Dieu
la
mme;
prsente au
les
ciel et
met
aux pieds de
majest suprme
nouvelles de-
mandes
tia
dnna ad nos deferens et 7ios la^ petit iones illuc referons *. Il faut bien que sa charit soit immense
;
s.
Thom.
I.
*
=
Imit.
4. c. 5.
Heb.
7. 26.
o. in
Hom,
Joan,
se dilatant,
grand que
les
monde,
,
puisqu'il
en contenir tous
hommages
que
le
monde, puisque l'ghsc du purgatoire, qui n'est plus de ce monde, doit y trouver sa place; plus lev que les cieux, puisque tous les membres de
l'glise triomphante le chargent de leur gratitude
si
ma-
Ce
les
il
l'esprit
qu'il
en saisisse
fms diverses pour y conformer ses sentiments. Il offre le sacrifice d'holocauste ; quel zle ne doitil donc pas avoir pour l'honneur et la gloire de Dieu? Quel respect pour sa grandeur infinie Quelle sou!
Quel dsir de
pouvait
!
s'il
le
Oh
qu'il doit
si
bon pre
super
ccciderunt
si
me ^
,
peu connu
peu ador
.
si
peu aim
Paier junte,
mundus
l'offre,
te
non cognoml"^ Le
le sacrifice
comme
doit
le
nom
de toute cra-
ture
il
envers
tion
souverain bienfaiteur
le sacrifice d'expia-
; il
est
donc juste
qu'il fasse
pnitence avec
le
6j
Sauveur pour tant d'ames coupables et endurcies qui ne songent pas munie pleurer leurs crimes
precibus
tre
et
ne
doit-il
,
pas lui-mme
exempt de toute souillure puisqu'il demande grce pour ses frres pcheurs ? Enfin avec Jsus, il offre Dieu la grande prire, le sacrifice (Vinip,
il
faut
donc
qu'il soit
,
homme d'oraison,
sensible
aux maux
,
de l'glise
prendre sur
lui
nos infirmits
nos langueurs
Cette
communaut de vues
d'intentions, d'adora-
tions, d'actions
tion de la
que nous
vie,
lui
sommes
unis
en tout
1
et
partout
N'exige-t-elle pas
que dans
ensemble de notre
fidles,
pour qu on
vu qu'en
Cliristi in
Luceat imago
et
eipri-
mafur
par
le point de se livrer notre amour communion, l'ghse veut que nous lui adressions cette demande Fac me tai^i semper inhrere mandatts, et te nunqum separari pennit:
tos.
Voil pourquoi
dans tous
les
temps
les
bons
Corn, lapide.
Is. 53.
't.
'
Lib.
rie
Isaao et
Anim,
c. 8. V
36
prtres se sont appliqus ne, plus vivre que de la
vie de Jsus-Christ,
ou plutt
laisser Jsus-Christ
i/Hum
Oh!
de quelle saintet nous aurions besoin pour reprsenter convenablement le Verbe incarn en sa qualit
de prtre
II.
En
nous
le
louchons,
une sorte
d'autorit,
nous pre-
nons son corps en nourriture et son sang en breuvage, trois nouveaux abmes de sa charit notre
gard, trois nouveaux motifs* de nous purifier de
plus en plus, de nous sanctifier
,
de nous lever
:
une perfection toujours plus minente qui justus est, jusli/cetur adfiuc ; et sanctm, sanctificetur
adhuc
i
'.
Nous
le
touchons
un grand
ce
mme
dignes de
le sein
la divinit
le sein
dans
de sa
de son Pre
dans
Mre
rdtas, aut in
peuples
se
ce Dieu
mes
portons,
le
monde;
sedet,
mtracutum
Dei benignitalem
;
s'crie saint
Jean-Chrysoslume
qui
cum
Ptre nursm
in
Apoc. 22.
11.
37
illo ipso
temporis articulo
il
hominum manibus
per-
traclatur^/Ei
ajoute
O'Jclle intgrit
de murs,
tendre d'un
homme
une
des
si
prodigieuse faveur
membres honors de
les
en puret
iegritatem
rayons du
soleil ?
Qaantam ab
religionem
eo in!
exlgimu^ ? quant am
Quo
solarl radio
non
manun
os
quod ign
spirituali
lingua
prtre
,
Anselme Os tmim,
:
os Christi
Consacre tous
mme
uniquement
,
un lanse rmones
quasi
ses transports
quand
Filius
il
sa,
crum et
cleste
mysierium
et
dit-il
aux prtres
quod
!
et
in
clis
mnerabUis sanctUudo manuum I felix exercilium ! ver muiidi gaudium! Clinstus tractt Christum, id est, sacerdos Dei Filium... Super hoc
lam insigni
veretur
privilegi') stupet
,
ciuin
miralur terra,
et
reneratur
nous faut
c. i.
tant d'iimocence
pour tou-
Lib. 3.
de Sacerd.
4. 11.
I.Petr.
In Psal.
ex Molin. Tract.
c. o.
de quelle humilit
n' avonssi
Tous
les jours
il
obit
et
({uelle
constance?
ce n'est plus
macule, qui
tait sa
mre, mais
des
hommes
p-
la
voix de ces
hommes,
11
il
descend sur
de
lui
moler pour
du
elle droit
de mort
et ce
que Jsus-
mme ? Ego pono animam meam... nemo toieam me std ego pono eam me ip<o *. Tout mcommunicable que parat ce droit, JsusChrist l'a communiqu a ses prtres et leur a fait un commandement formel de l'exercer Hoc facile
Christ
Ut
in mearacommemorationem.
.)
daloue
il
n'est
pour rpondre
si
relev.
rcs mirabilis ! toucher que l'immoler ? manducat Dominum pauper servun et humilis ! sacrum conrivium in quo Cfiristussumilurl Tous les jours nous participons ce banquet cleste
que
Les
fidles la
tel
et
est l'ordre
Sauveur
Ut sumant
dent cteris.
Mais de
l
39
le
prtre
qum mund debent esse qum sanctum corpus, qum immnculatum cor erit sacerdotis, ad quem lot/^ Ingredllur luicior puri'ati^^ / Un saint docteur
voies do la perfection
!
maiius,
qum purum
os,
comi^are
le
temps en temps,
faisant
que passer,
saire, sans
y chercher de
splendeur;
et le
cur
de ce prince
donne aux simples fidles dans le sacrement de son amour, il ferme les yeux, pour ainsi dire, sur ce
qui leur
manque de grandes
s'est recueiUi
le
et
excellentes vertus.
;
Cet
rifi
homme
dans
en lui-mme
il
s'est
pu-
geant dans
piscine sacre
il
s'est
prpar de
le vi-
le
Seigneur
i)lus
lui
pardonne de ne pas
lui offrir
un cur
pour
celle
me
;
n'est
le divin roi
mais
du prtre
il
est
son palais
sa
demeure
habituelle;
de l'tendue dans
lable
dans l'esprance
et
dcorent
"*.
La clbration de
,
la
messe
quelque chose de
en soi demande plus de saintet que la simple communion. Lauteur du livre Ide du Sacerdoce, que l'on attribue
plus grand
et qui
:
40
la raison
veille,
l'autel
et
trai-
le
docteurs
la
elle
comme cet astre resplendit de lumire: snlaribus radlispuriorem easeoportet animum sacerdir
de justice
dotis
..
splendescere dbet
qu'il
lui
faut
une
telle
innotait
cence, une
telle perfection
,
de vertus, que
s'il
transport au ciel
reux,
il
nece^ine est
sacerdotem
um ut in
doit
mener une
gnralement au P. de Condren, le prouve solidement; saint Grgoire le suppose dans une lettre saint Augustin aptre de l'Angleterre ou il dcide que dans tel cas on peut communier, et que
. ,
dans
le
mme
souvent
Les thologiens permettent cependant un prtre de clbrer plus qu'ils ne permettent un fidle de communier dispositions gales. Ils donnent pour raison que le fidle s'approche de la sainte table en son nom priv et pour lui-mme tandis que le prtre monte l'autel pour les intrts du monde entier et au nom de
, , ; ,
l'Eglise
qui
le
dpute.
,
Comme
elle
elle
du
agrable Dieu. Cm tpsius Ecrlesix nomine pro populis oraturi deputanlur, cerlatn ab Ecclesi ipsd recipiunt puntalem, vi cvjus Dca
(ircepliores efficiunlur. Collet,
'
de Euch.
c. 7.
.
S.
Chrys de sacerd.
;{.
lib. G.
Ibid. lih.
vie plus
ariglique
qu'humaine
potis angelicam
qiim
son
humanam
et
nom
en sa tonte-puissance
il
doit s'approlui-
cher de l'autel
comme
s'il
tait Jsus-Christ
mme,
accdt... ut Ckristus,
^
.
Tantt
gage
le
mme
l'anime
elle dclare
au prtre sacrificateur,
doit porter
le soin,
toute
la diligence,
il
trieure dont
est
satis
apparet
esse,
omnem
et
operam
riiate,
et
ddigpntiam
eoponendam
deiotiunis
et
uf quanta
mariin
fieri potest,
mundiil
pu-
atque exleriori
-.
pietatis specie
peraqaur
Au langage
des i)aroles
elle
ajoute
le
langage des
le vestiaire
d'ambassadeur au
nom
de
toute crature.
ciel
,
comme
dans un vestibule du
elle le
dispose
foncer
comme
Mose dans
le
le
nuage mystrieux,
pour
traiter
avec
ple ? Oublie-t-il
que
eux-mmes ne sont
'
s. Laur.-Just.
Serm. de
"J?.
Eurli.
Slo attonitus
et
mundl
in conspeclu
,
\ Quis ascendet
in rno)item
Domin
aut quis
fait
trouver
mains
mystrieux qu'elle a bnits, et les prires qa' elle lui commande de rciter pendant qu'il s'en revt sont
,
l'homme ancien
et
pour prendre l'esprit de Jsus, cet homme nouveau, dont les penses sont si nobles et les affections si
saintes. Elle se plat faire de lui la vivante
image de
il
quand
les
se livra
pour
sang.
elle
elle
Dans
met sur
paules,
la face
titre
de pro-
phte
dans
dont on se servit
et l'tole,
dans
le
manipule
chanes dont
la
il
fut
charg
le
et les liens
qui l'atta-
chrent
colonne. Elle
en est
est le
la figure;
de charit, par
la
symbole
^.
Imit.l..3. I'k
*
'
Ps. 23. 3.
per
quam
charitas intelligitur.
Pontifie,
hors
et lui
elle lui
anges l'accompagnent
le ciel le
contemple. Mais
la sainte
montagne
elle
que
qu'il
l'Eglise l'arrte
pour
lui
rappeler de nouveau la
prsence du Dieu
c[ui est la
saintet
mme
veut
fois
En
prosterne, qui
flchit
pour ainsi
alarmes
son
il
la
vue de
ce qu'il va faire
elle est triste et
il
Il
demande
bien
;
me pourquoi
Saule
le sait le
supplie son
veur
et
son juge de
faire entrer
dans
la socit
sujet de pleurs
l'autel
!
Il fait
frappe sa poitrine.
la
Ce
invoqu Marie,
Vierge par
excellence et qui
le
mme
Dieu
;
pas eu horreur
d'habiter
de saint Jean-Baptiste
,
des
Paul
mme
car
il
circonstance
glise se
si
ce n'est
Seigneur de
lui
montrer
mUericw-
44.
bls,
repentir
en demandant pardon
Auftr nobis
Il
>
qusumus
faudra
se rappelle sa vocation
l'a
et
,
qu'il
ho-
nor du sacerdoce
action qu'il
de
le
commence, par
,
mme
lumire
et la
mme
tuaire
vrit
:
veritatem
in
me deduxerunt
tuumet
avec
le
adduxerunt
in
comme
:
disait,
mme auteur
:
de l'Imitation
'
Msi
tu juheres,
raison d'ajouter
Cum
^
.
tremore
reverenti ad hoc
opus
est
accedendum
Oninia
dit
Abelly, in
illo
mysterio inteniemus
ss dixina,
'\
nore dignissima
CHAPITRE
Vertus
III.
la
clbration des
l'glise veut
sont des
la
ils
vent remplir
mystrieuse signification, et do
L.4.C.
L. 4.
1.
'
c. 5.
Sacerd. Christ,
c. 7.
pit,
la
io
la
la justice,
qui
runit en elle toute periection et qui est la vritable livre de notre sacerdoce
:
Sacr-rdotes tui
in-
eis
,
cependant
paraissent encore
une
vive.
foi
vive,
minente puret.
I.
Foi
La
foi est
ce
que l'me
celle
est
dans l'homme;
suivant l'expres-
que rpter
^.
d'un
lumires
la
vrit
y met la vie de son co^ur par la charit qu'elle y fait natre; la vie de ses uvres elle sanctifie les plus communes, en mme temps qu'elle le
:
>.
et
Sans
le
Je m'imagine, crivait
le
contempler
paraissent
de
me
comme
leve c'est la
vive. Elle
vous dcouvre
mou
Dieu! autant
une
intelli-
Ps. 13t.
J.
Pontifie'
Roni.
1.
Habac.
i.
3.
4{]
geiice
mou
fl-
sauveur
de
Dieu
qu'elle
me
parat belle en ce
moment
la
prire
que
en montant
votre autel
Emitte lucem tuam et Teritalem tuam; ipsa me dednxerunt et adduxenint in montem sanctum tuum. Oui c'est cette montagne
.
)^
de
la foi,
nelles,
suis, ce
o j'apprends ce que vous tes, ce que je que je dois tre ce que je ne puis tre
,
sans vous.
Du sommet
mes regards
se brisent
se
d-
Ce sentiment profond des grandeurs de Dieu et du nant de toute crature devant lui ce vif souvenir des mystres du Sauveur qui nous les rend comme prsents, et produit sur nous presque la mme impression que s'ils s'opraient actuellement
, ,
La
foi
nous
fait
croire ce
fait
et la foi vive
nous
nous croyons. La
Aule
perce
nuage
'
s'il
dcouvre Dieu
4. p. 32.
Klle\. spirit. T.
si
la
messe un
si
juste et
magniGqiio
hommage
s'il
aperoit Jsus-Christ
,
et ses ineffables
misricordes
notre
cur
sera touch.
s'
Le P. del Colombire,
emparant de
la
clbre
nos devoirs ama et fac quod vis, changeait le premier mot en celui de crede , et par cette maxime tracer aux fidles une il pensait ainsi modifie
,
, ,
bonne rgle de conduite pour participer dignement la table du Sauveur. Croyez, leur disait-il, mais d'une foi vive, tout ce que la religion vous apprend
sur celui que vous allez recevoir
,
vous
allez faire, et
il
que de
de
,
la diriger.
On
me
semble
foi
du prtre qui
Le degr de sa
sera celui de sa
Avant
voyant
qui
qu'il
le
charge l'Eglise,
l'autel
mission qu'elle
lui confie
en l'en-
de celui
le ciel, la terre et le
hommages de
;
louange
bien
et les supplica-
tions de la prire
convaincu des consquences que peut avoir une seule messe pour le monde entier et pour lui-mme il sondera ses
qu'il
soit
;
gnes de
dplaces dans
;
une
sacristie et
il
est troj)
proccup do
de commencer.
48
sur
le point
Pendant
la
tre quittant
c'est
Mose qui va
comme
le
un ami qui
quand
il
entre dans
quel recueillement
il
Avec
!
en monte
les
degrs
On
de l'Esprit saint
:
et qu'il a t
exauc quand
il
a dit
lui
Emilie lucem
l'intelli-
donne
gence de tout ce
clart de ce
qu'il dit,
de tout ce
lui
qu'il fait.
A la
flambeau qui
dcouvre
les
choses
caches,
il
mys-
cur.
Aprs
lui
la
messe
la foi lui
montre
des
le trsor qu'il
met
;
profit
moments
qui
et
On
le
don d'une
foi
vive
l'autel,
on
dpourvu.
Il
ose se je-
au milieu des flammes qui environnent le trne de Dieu et son autel, sans songer qu'il peut en tre
dvor. Sa hardiesse s'accrotavec son aveuglement.
Il
et
il
ne
sait
pas qu'il y
le
mites indiscrets.
11
49
il
a des yeux et
ne
voit point
si
si
fantmes
est
occupe son imagination en dsordre, dans des moments o les pieux fidles le croient tout abm en
Dieu
charg de remplir au
nom
; ;
du
ciel lui
sont ouverts
le prix
monde
dans
est
l'attente
va
ou dans l'admifait
;
froid
comme
marbre
vient
il
laisse
va
il
il
circule autour
la
du taberinditT-
nacle
il
l'ouvre,
s'il
le
ferme avec
mme
la
rence que
n'tait
prsence de
fait
et
;
toujours immol ne
il
lui
n'y pense
il
mme
pas.
regarde,
il
touche,
il
lve,
,
monde comme s'il faisait la chose la plus commune; on dirait que c'est du pain qu'il va manger et du vin qu'il va boire. Plong
trois doigts porte le
dit saint
Augustin
il
n'a
moindre sentiment d'amour, iminersus amori amorem non sentit. Et o mne cet aveuglement ?
De
la
;
chir
nos saints
La premire
que
en-
50
nacle rig dans le dsert,
le seul
aspect de ce
moma,
nument de
gnificence
colonne de nue
de feu qui
le
prcdait
la
et l'appareil
la
,
hommes
,
appels un
si
honorable ministre;
dire
:
il
de leur
Dominus \
ils
se familiaris-
Le
si
mmes
mentables progrs
nations
:
Fdi hominis, fod': parietem ^. N'y a-t-il point l un tableau trop fidle de ce qui est arriv plus d'un prtre du Testament nouveau?
Reportons-nous l'poque de notre conscration
moins utile le bonheur qu'il nous rappelle. L'imposition des mains, en nous mettant au rang des prophtes, avait opr en nous
sacerdotale; ce souvenir ne nous est pas
fait,
que par
une admirable transformation Insilktin tespirilus Domini, et prophelabis cum eis, et mutaberis in vi:
rum
al'iuin ^.
de
celle
en
Lvit. 26.
2.
*
5
Ezech.
I.
8. 8.
Ree.
10.
fi.
M ~
particulier qui
Nous ne trouvions rien de comparable la messe. La joie et la frayeur se mlaient dans notre me la seule vue des ornements sacrs. Dans les apprts
du
sacrifice,
comme
,
dans
les
circonstances qui
.l'ac-
compagnent
Oh
attentifs
que nous consacrmes l'hostie sainte Que nous gotions de dlices en la contemplant dans nos mains en l'oipntrs,
les
fois
,
monde
!
et
pour
le
ntre
Quelle
nous donnait pour nous soutenir dans nos preuves Aujourd'hui si nous interrogeons notre conscience, si nous lui demandons
force, quel courage elle
avec
le
prophte
comment
s'e^t
obscurci
un or
si
pur \-
et jusqu'oii nous sommes tombs; que nousrpondra-t-ellc? Nous avons nghg d'en-
heurs, pourquoi
cur- En
.
celte sage
s'est ralenla
tie, les
vie de l'esiprit a t
des sens, et
d(?
disproportion norme
qui
'
.leitMii.
Thren.
>.
I.
(>.
'
l'jufs iv altari
12.
Oise
trouve maintenant
saintet qu'exige
une fonction
redoutable
peut-
tre
mme
Ah
si
nous percions
la
plants snr
le
fontaines
porter de
du Sauveur
si
fixer les
dans
de Dieu
et le salut
arbres desschs
compltement
Ecce ego
lignum aridum
jour de
IL Heligion profonde. Quand on marche au grand la foi vive on ne peut rien estimer en dehors du tout ternel de Dieu pour me servir de l'expression du P. Berthier. On ne se borne pas dire Dieu seul est grand; on dit hardiment Dieu
,
que lu monde trouve le plus digne d'admiration dans les cratures. Cette connaissance des perfections divines
apjielle
,
que l'auteur du
livre
de
la
Sagesse
une
justice
justitiaest\
Ps. 1.3.4.
56. 3.
'.i'2.
- Is.
31).
Sap.
15. 3.
Dieu
et
53
son culte
elle
l'anantissement
rer
si
nous
le
une grandeur
le
;
et
l'infini.
On
Dieu
remarque dans tous les vrais serviteurs de mesure qu'ils sont plus favoriss des cils
lestes lumires,
avec laquelle
ils
monde
et tout
ce
qu'il offre
ce
plaisir
incroyable qu'ils
prouvent, lorsqu'aprs
lentes
que
et
nombreuses
un
clin
et si parfaites
qui
est
les voient
,
se retirer en
le
qui est
De
abor-
les
les
df/minations
qui
ments
-.
Le
t rts
de sa glo ire,
'
cequeTangelait au
bienheureux
,
De mme que
les esprits
le
trne du
Quem laudaut
0*
monarque
louanges
sarjc/ws-,-
M.
nor des
hommes
ici-bas par
a tabli le sacerdoce
pour
respect de la divi-
Mais
eu-
principalement l'gard de
la trs-sainte
charistie
que
sa religion se
montre
,
attentive et d-
comme nous
l'avons
pour nous;
cela
la
l'y
et
en
nous suivons un
l'glise et
illustre
exemple,
celui
que
nous donne
mystres o
s'est livr
elle
ainsi, elle
ne parle de son
elle
prodigue
peut imaginer.
rifier
De son
pour
s'oublie davantage
les
son Pre.
De
les
concerts angliques
nore par
ciel
les
Mages,
,
le
qui s'ouvre
1
pro-
clame
par l'Esprit
forme de colombe.
De nombre
lui
rendant tous
;
les
homde
mages de
la terre,
et l'Eglise
pour imiter
celle
du
ciel,
mme
sanrtuaires
l'a
rduit
un
,
tat
si
indigne de sa grandeur
Les prtres
les officiers
disait
la
de
mais de
lui
lui faire
honneurs
sous l'emla foi vive
qui
sont dus.
est
que
il
un
Dieu un premier hommage, et pour ceux qui en sont tmoins une utile [)rdication. Le peuple croit
rexem|)lc phis qu'aux paroles. Qui ne
sait
que
la
bernacle immobile et comme ananti en prsence du Seigneur, a t souvent le moyen dont une mi,
mme,
Un
'
en provocjuant
la
rliexion, l'tude et la
fervent religieux
de
la
compagnie de Jsus
*,
Le
P.
Emerir de Bonis,
0()
avait quille
aller
Rome
le
prcher
de
la Fouille.
Les habitants
voyage;
qu'ils
avait eu tort de se
dplacer
de
faire
im long
que tous
monde,
prtre
se
,
et
l'entendre.
la
Le
saint
,
sans laisser
chapper
de
moindre plainte
pour y clbrer les divins mystres avant de se remettre en route. Il dit la messe avec tant de
la ville,
pit
de recueillement
et
de dvotion
qu'il
parut
aux assistants moins un prtre envoy de Rome qu'un ange descendu du ciel. Au mme instant les dispositions changrent son gard; on le pria de
remplir sa mission
digieux.
,
et
il
le
lit
la
manire
si
distincte et
si
Vincent-de-Paul prononait
gie sacre,
il
les paroles
de
la litur-
tait
cur
lui
tait d'ac-
la srnit
de
au dehors
qui
propre
le
faire
mmes
moins susceptibles. On dcouvrait dans toute sa personne, je ne sais quoi de si grand et en mme temps de si humble qu'on a plusieurs fois entendu les assistants se dire tout bas les uns aux
en taient
,
autres
On ne
que font
vue ga-
la
i-avalier
,
dmarche prci^te
les
(lemi-gnuflexions, accordes
comme
57
signes de croix, les inclinations, toutes les crmonies
si
si
c'est
un
hommage
j)Our
an insultt
Supposons
un
instant
que
au
lieu
sible
en quelque sorte
,
sanctuaires
eussent clbr
divin la faon
les
ennuie;
auraient-ils
fait
l'empereur
Va-
h3ns
s'approchant pour
recevoir ?
Un
un
con,
vertir;
et
y
,
il
en
fut telle-
Tert.
la
Dans
(le
pravit dans
pense du Concile de Trente cette absence de respect et un ministre si divin ne peut que difTicilement tre
, ,
:
exruse d'impit Quxnb impielalecix sejuncia essepntest. Sess.22. Le P. Jean d'Avila, assistant un jour lune de ces tristes messes, fut pntr d'une si oi'j l'adoration prend les formes de la drision
,
il
doucement de
l'autel
comme
,
pour y arranger quelque chose^ il se tourna vers le clbrant qui de toucher la sainte hostie et lui dit d'une voix basse Ne truitez pas si mal celui qut est entre vos mains; il iie le
tait sur le point
:
fut
11 fit
ecclsi^ique irrflchi, qui aussitt aprs Jeter aux pieds de celui qui le lui avait donn et le pour son directeur,
messe
par
Qlla se
prit
la
suite
ment
la
^8
scandalis
qu'il
ne vou-
lut plus
Un
moyens
et les
d'viter la familiarit
oi elle
abmes
conduit
est
de
haute importance.
M. Tronson, dans un entretien sur ce sujet, fait remarquer avec quel soin et quelle force d'expression, Dieu lui-mme avait ordonn et rgl sous l'ancienne loi, dans le plus grand dtail, tout ce qui regardait son culte pubUc et extrieur '; avec quelle
effravante svrit
il
moindres fautes
:
en ce genre. lien rappelle trois terribles exemples Nabad et Abiu dvors les deux enfants d'Aaron
,
,
par la flamme
un autre feu
que
celui
du sanctuaire;
le
de mort pour avoir touch l'arche sainte sans en avoir le droit, mais dans un moment o la ncessit
semblait lui en faire un devoir
;
Ophni
et
Phins
complice par sa faiblesse de leur tmrit enfreindre les divines ordonnances. Qui croira que Dieu
exige moins de respect pour nos adorables mystres
quap
manda
tibi
hodi ut fa-
das. Deut.
lui
,
1.
Observa
et
Jhmini Dei
8.
1 ,
et
ut ben tibi
ait.
Deut.
10. 13.
qu'il n'en exigeait
59
faibles
reprsentations
ples
'?
s'acconq)lit
au milieu de nous
,
concile de Trente
recepio^
et
et
raisonnons
Si quis dixerit
in
approbatns
aut
L'anatbme
contre qui
est
la
le
pro-
contre ceux
changer, qu'on
dit
qu'on
rites sacrs,
a
font?
et
On
beau cher-
prtendre qu'on ne
si
on n'apporte pas
les
observer rehgieuse-
organe de
lant de la
,
l'Esprit saint.
, ;
Dans ce canon il s'agit des sacrements en parmesse il est dit Si quis dixerit cremonias textes et extenta signa , quibus in missanun
:
non
cs>ic
officia
,
Un
concile romain
sous
:
Benot XIII
en 1725
'
Can.
7.
omilli tel mutari
60
non
diligenti serteutur.
Tout ce qui regarde l'ordre de la messe, depuis que le prtre est au bas de l'autel jusqu' ce qu'il
en
soit
les signes
>
de croix
de pr-
cepte
Communis sententia
loges prceptitas,
suo
*.
:
et
les
les faire
dans
le
temps voulu
comme
prescrites.
Faisons-les toutes
;
commandes
quel droit
nous de mriter
Npotien
:
l'loge
faisait
,
de
Erat sollicitus
si
pa-
pavimmta
tersa
si
janilor
sacrarium
munium,
et inomnes cremonias non minus , non majns negligebat officium ^ Observons aussi le temps et la manire, qui ne sont pas moins rgls que les cr-
si
vasa luculenta,
,
Supplment des
et Suarez entre autres, ne trouvent point de pch dans l'omission des prires que fait le prtre en prenant les ornements sacrs. D autres y trouvent un pch mortel. Le sentiment commun, dit saint Liguori, est que cette omission est coupable, mais qu'elle ne va pas au-del du pch vniel. Tho), mor.
Plusieurs thologiens
lib. 6.
'
n.4l0. dub.
3.
Kpist. ad lloliodor.
f>i
les faire
accorder avec les paroles auxquelles elles se rapportent, elles deviennent un non-sens, et on manque la fm pour laquelle TEglise les avait institues. Donnons des exemples. L'glise veut que j'incline la tte au nom de Jsus, pour marquer la vnration que
nom;
,
si
ou trop
tt
ou trop tard
en prononant quelque
De mme
il
est or-
donn qu'en
j'aie cette
offrant
Dieu
le
yeux au
ciel, et
qu'
ces mots
je
regarde
je
ou par prcipitation
en disant
fixe
commence rciter la
o
je
prire Suscipe, ds le
si
:
moment
dcouvre
le calice:
,
hanc im-
maculalam
l'hostie
je sors
,
ho<itiam
je
ne
je n'atteins plus le
du dessein que
est
l'Eglise a
eu en
les tablis-
sant.
Le temps
Ne faisons pas l'inchnation mdiocre, quand elle est commande profonde, ni profonde, lorsqu'elle doit
tre
mdiocre; ainsi du
;
reste. Enfin
donnons
esprit et la vie
il
de ce que Dieu
pour
les fidles.
Pour
ils
de
les pret
;
])arer, dit
divines auxquelles
afin d'exciter
r,^
-remplir de res,
en eux
ce qu'ils touchent
ce
pour
leur
vnration
me
et
la
considration
:
Quo
tatia
et
mentes fidellum
signa, ad
,
crificio latent
contemptationem excltarentur
particulier
L'habitude de prvoir ce qu'il peut y avoir de pour le jour o l'on clbre de consulter
,
YOrdo, de
pour
rituel
la
chaque anne les rubriques du missel messe, du brviaire pour l'office divin ^ du
lire
nombre de
fautes et allge-
III
quente
et
quement parce qu
rehgion
de
l'esprit
de
foi et
de
de comprendre
sable.
de plus indispen-
Nous avons vu ce que les docteurs de l'Eglise elle-mme demandent de saintet et de perfection dans l'homme qui doit offrir l'adorable
et l'Eglise
sacrifice
ou l'exemption
ngative
;
la saintet
5.
c'est
(J3
-^
nous
et
par
l qu'il faut
commencer. L'hostio
pure,
est la puret
(|ue
immolons
sible
est infiniment
le sacrificateur invi-
mme
elle
si
ne sera jamais en
divine.
,
Une grande
dlicatesse de conscience
est offense
une vive
,
de Dieu
une at-
de monter
gard
comme un
la vritable ferveur
dans
les prtres.
Et d'o leur
De
leur
doute
mais aussi de
la
ont de passer
,
insensiblement de
la tideur
riles,
,
ngligence la tideur
et
de
st-
Ne
disons rien de
nous-mmes dans un
il
sujet
si
grave.
se fait
si
que
peu
les jours,
communion
Cur tanta
il
produire
Cur
tum von
canna
elidit ?
compescit...? Ei
e>ii
rpond
Hc prima
comedimns panrni
malium
lectatioiiibus carnis et
lii
siliquas esurimvs...
sensuum,
fait
Saint Grgoire-le-Grand
aller
abme peuvent
un
vniel
etsi
Qui
minima
repletur,
sintpeccata
qu
et
congeric, paiilatim
anima
atque mrit
^^Pro-
ipsum homn...
,
Quid enim
est
bare se ipsum
se
nisi
purum
exhi-
bere ?
manducat et biQui erg quodidi delinquimus , quotidi ad pnitenfi lamenta curramus -. Saint Bonaventure est du mme sentiment. Voici Probetse ipce qu'il dit sur ces mots de Taplre sum : 7(0}) sola mortalh^ vilanda sant, sed venialia
cat et bibit indignh,
bit.
judicium
sibi
et
mal
consuetudinis ;
enim non occidant animam, reddunt tamen hominem tepidum, gratem ac obnubila-
tum,
renialium
per
afflatum Spirii^ef
flammam
cariiaiis ventilentur et
tep/dus
et
inordi-
'
De
In
sacrif.
I.
miss.
c. 6.
ii.
7.
Reg.
lib. 2. c. 1. in
vers.
-i.
(;:>
bibil,
Und Aposlobis : Judicmm sihi nranducat et quod apertis iriHinuat cnt subdit, dicem:
,
scilicet
per
fid^i
Inconsiantiam,
SQuciati,
et
infirmi
n id est,
,
fjravi pcccato
dormiunt muUi
*.
scilicet
per torpo-
rem
quer
et
desidiam
Ainsi,
le terrible oracle
manducat, qui
([ue des
A des
mauvaise habitude.
fait
Jsus-Christ
grande
est l'obligation
Si je
tie
zous lace
parce que
>)
Jsus-Christ
et
et
mme, dans un
-.
certain
damnation
Outre rpreuve pour ne pas manger sa conil y a encore une preuve et une pr,
manger avec
fruit ce
la
humeurs qui doivent nous faire craindre une rechute. Le frquent usage de l'eucharistie est
donc redouter pour ceux
qu'il
ne conduit pas
De praepar. ad miss.
Mt'dit. sur la
c. 5.
Cme.
10' jour.
4.
(){]
un
certain tat do
rembonpoint
*
.
spirituel et
force
'
Les paroles du P. Berthier ne sont pas moins propres nous inspirer cette salutaire frayeur, qui
Ji'exclut
pas
la
:
confiance
mais bannit
la
ngligence
et la tideur
qui est
si
qu'elle
ne mette
le
sceau
ma
to-
pour cela de
de donner
de s'carter
,
un scandale public
tide
.
l'glise de Dieu.
Une
vie
molle
humaines
dans
le dtail
de
mes
actions
,
un cur dsoccup
train d'affaires pro-
de Dieu dans
la prire
un
,
mortification chrtienne
hommes,
coup d'amour-propre
de l'abme...
et
charistie, dtournez de
moi
le
la
comme
le
;
mpris
mne au mortel
cri-
Mdit, sur
la
Cne
i8 jour.
KQex.
spir. c. 10.
ture
(lui
:
07
*.
!>...
in nio-
spernis, nonne
est, et
et
ip^e sperneris^ ?
Qui
'*.
dico iniquus
in majori iniquns et il
De
droit de
de
,
la
et
pnitence
presque
ne
l'tait
plac l'entre
du tabernacle,
le
et
il
se lavait
De
pieux
pour com-
tous les jours en mettant un ou plusieurs mois d'intervalle entre leurs confessions. Rflchit-on suffi-
samment sur
et frquent
les
le saint
?
usage du sacrement de
pnitence
Omnibua
fer piis
,
persuasum
icL
esi
pore sanctitatis
pietoAis et religionis in
,
conservatum
'*.
e&t
nmgn
')
foi du saint quand nous nous faisons une loi d'en approcher souvent, nous nous sentons bien mieux arms contre nos penchants corrompus, contre nos habitudes vicieuses; nous avons bien plus de forces pour rsister aux tentations extrieures nous nous dtachons avec bien plus de facilit de l'amour des biens sensibles; nous nous
tribunal, et surtout
Rocl.
19.
t.
1.
h. Xi. Luc.
'
16. 10.
08
et
de got vers
parle l'aptre
et
grand
liment
trait
*.^
La
crainte
filiale,
si
beatus
est
pavidus
expies, et
de
le croire,
pardonnes, de propiEst
tlato peccaio
qudam
et
efficax
la
maleria
re-
spei */ la foi
confiance
le
en sa misricorde
la dtestation
du pch,
l'humilit, qui
prtre, pour
orgueil
s'ils
quodquibus
d'autres,
libet
xentorum
fatibiis committitur^.
et
de tant
comment
I.
o. p. 201
Prov. 28. U.
5 Eccli. 5. 5. * S.
^ S. Basil, orat.
que Ton
tait
1)1)
les huit
jours
Quoi
il
me
serait
facile
de renjplacer
cha([ue matin
du
ciel; de procurer Dieu la joie de couronner un ou plusieurs lus d'acqurir pour moi-mme de nouveaux droits la misricorde du Seigneur et
;
la
le crdit
va
devenir
ma
conscience,
mon
crucifix,
popr m'exciter
la
contrition; d'u:i
drangement de quelques instants ou de quelques heures, pour aller trouver un confesseur Oli que la tideur met un voile pais sur les yeux On craint, dit-on, que la rception trop rpte de ce sacrement ne dgnre en habitude, et ne change en poison un si excellent remde. Il est certain que la routine peut souiller nos consciences par
! ! !
l'acte
mme
qu'il faut
viter
briser contre
les
mmes prcautions
contre
'
(|ues,
On trouvera la fin du \olutnc une indication de pieuses pratiau moyen depquelles un bon prtre peut facilement gajiner
une indulgence plnirctous les jours du mois, s'il est dans l'usage de se confesser chaque semaine. Dans plusieurs diocses, en vertu
d'un Induit particulier,
il
sulTit
de se confesser deux
fois
par mois,
tence
')
70
la pni-
Soyez persuad
dit le
P. Nouet
qu'il vaut
y a danger de
si
le
>)
Surmontez courageusement la peine que vous donne la confession s'il arrive que vous y sentiez de la rpugnance... C'est souvent une illusion
,
))
de
l'esprit
de tnbres
souvent
l'effet
d'un or-
une punition du relchede mais ment souvent c'est pusillanimit quelque part que cela vienne c'est toujours un
gueil secret, souvent
,
; , ,
grand mal
et
un grand obstacle au
salut.
Au
si la foi
vive
en-
comme
effort
naturellement
la
on arrive sans
ment.
Finissons cet article
et ce
nous
Le cardinal Bona,
et
aprs
lui
Fauteur du Triplex
par distinguer la
commence
simplement
utile.
71
Fonnidabilis
est
et
Quicumque mandu-
carerit paneni
hune,
mini
a
sanguinis Domini.
est in
:
v<
memoriam
et sic
de pane
illo
edal
))
manducat
et hibit.
manducat
est,
vd
in
mortem
quod
et
condem-
nationem
accipiet.
,
sanctis ani-
mabus
mens abundan-
tis reficialur
venialibus culpis
expurgare npoitet,
grati su
et
ab onuii
ierrei,o a/ftcta
eam
et
dnms implendam
in
exornandam. Hc de
\ xd
,
alternis
ver
diebus,
contrilo
hebdomad
animo
malonnn
leciss
omnemxel
mam maculam
manire de
Nous
lisons
dans
la vie
reoient
le
matin et
le soir.
Les premiers religieux.de saint Dominique et souvent plus d'une fois; et cepen,
.
dant
la
y\-
vaient
comme
des anges,
et
cence et de puret.
/2
n ips
aiUem
coiifessio.ne
titanda proUxitas
et
nimia
cordis
(diligentla
satins est
per devbtum
,
ad Deum conversionem
,
eas erjjiare
qum
in
iis
ad inslar histori
sicut
sine proposlto
emenda-
tionis
vt pliirimvbm
contingit
enarrandis
muUorum
,
error, qui se
,
ut de
passi'mibus
et
de circumstantils
,
imper tinentibu^
qud
sint supcrbi
iracundi
.., et
m ait a ;
de quibus
,
et aliis cul
Mais
le
sans lequel
aucun pch
n'est pardonn.
,
Le pieux
que chacun
essentialis
attrait.
,
est
dolor
et
contritio ob
,
admissa
brexi
huic
maxime
1
insistes
prmiss
qualia hc sunt
offevditur Deus
,
cnjus
nec levi-
foret
mundi.
ti
Atrociss/ina
damva, quce tm
qum
3. Inscrutabilita'i
et
tejjidos
Brecitas
et
quo
Memnria ternitatis
6.
Ineslimabilis
te
est,
ut
peccatis
Magnilndo benefictoriun
tibi
Domino
collattjrum
73
est
pioquibus turplfishmun
non
te
yratum
et
prmii
medlonun ad
est
summum bonum
qui
le
auiore
incoinpreliensibUi prosequUur.
Hc
summam
in
te
contrUionem
ad lavacrum Duos
ibi sa-
te
ab omnibus inqui-
namenlis
tuis
dealbandum
,
fore confides.
visibilem
unum, alterum
hu,
millim , quasi
tionem petes
et
filius
piodtyus resipiscens
benedic-
geneiali confessione
Tum magn
quanla
nud,
confiieb'ir/s
et
liumiliier,
non tx habitu
t
consuttudiue...
Dm
actum conlritionis elictes , teque Cfiristo sicut filium prodlgum, osculu exctpi, noc stol oniari ampltxu omstringi puiabis... Qua/ graiios ei a<jes
diciius cuin Iropittta
ill
:
Aw/tc cpi,
el
iucipi^s
ab
P. Nouet
un frquent
et saint
usaj^e
de ce sacre-
Avant
la
nable pour vous y prparer. Mettez-vous en la prsence de Dieu avec un protond respect ; et
voyant
le
cur
lo
amour,
et d'y exciter
des paroles
le
humbles
Demandez au Pre
,
don de force pour faire pnitence geance de l'injure que vous lui avez
l'aide
et tirer
ven-
faite. Implorez
de
la
bienheureuse Vierge
et
de votre ange
me
Dieu en vrit
dplaire,
est si sensible la
douleur de
lu*
qu
elle n'a
pu blesser
le
cur
et les
yeux de son
cleste poux.
Son
principal
un acte de
contrition
%""
En vous
accusant
;
nettes et claires
connues
le tond des
curs et qui est votre premier juge. La confusion que vous soulrirez vous servira de satisfaction, et attirera sur vous la bndiction du ciel. Dans l'accusation des fautes vnielles vitez
l'embarras, la longueur et
la
le
si
vous en ngligiez
de l'obissance, de
la charit fraternelle
))
et
prires mentales
3<*
vocales.
Quand
))
en esprit dans
y recevoir
ver
la
gurison des vtres, et pour y trouforce qui vous est ncessaire, afin de vous
la
vous-mme
si
et
de vos
succomber
souvent..
coutez
les avis
pni-
et
pour
du
profit
que
et
l'on retire
de ce sacrement est
la
la
con-
produit son
effet
quand
l'occasion se
prsente.
Le P. Judde signale plusieurs dfauts qui ont cou tume de se glisser dans les confessions qu'on peut appeler de dvotion parce qu'on est moralement
,
des occupations
dissii)ant(!s,
ou des conversations
que de Dieu.
2*'
On manque de
que
l'on
nielles
et
une contrition
on
le
peut. Si elles
que
'>
/fi
-^
ie
mmes
moins
mais sur
la
du
diminuer
nombre.
On s'accoutume
))
com-
munment on na
mieux
point de regret;
celles
il
vaudrait
s'arrter
davantage
dont on se
on rentre trop
petite grce
vite
)^
ou dans
Ce
n'est pas
une
que
la
celle
per-
mieux
faire.
CHAPITRE
Grand moyen de
la
IV.
aux prtres dans
sanctification oHert
La
deux
points
mourir
et vivre, se dpouiller
de l'homme
,
ancien
se revtir de
l'homme nouveau
indiientes
exjjolianies
vos vtiteretn
hominem,
doit de plus
car
il
comme
il
doit l'ire,
s'il
n'est
en
mme
temps
sanctiiicateur.
Pour
lui
se sancti-
fier c'est
mourir, vivre
et vivifier ;
trois
degrs de
Coloss.
3. 9.
perfection sacerdotale
rir, si
,
77
nous
est ais
qu'il
d'acqu-
Sauveur
les
l'autel
et
des puis-
Nous ne sommes
ol
charistie, qu'autant
teurs;
et plus aimal)le ?
l'^
monde
et
nos inclinations
La messe est le mmorial de la passion de JsusLe corps et le sang de l'Homme-Dieu consacrs sparment consomms par une mort mysChrist.
,
tique
les
la
croix
les
(iguriB
dans toutes
bndictions
la
mais surtout
le
silence, la douceur,
l'autel
scnes
si
ignominieuses
et si
doulou,
les
indi-
gnes
lui taient
!
tiques. Hlas
Mme
de son cur,
vue de tant de
,
pendant
trage
mme
la
mme
indiffrence,
mme
abandon de
devait
il
Qnrt de ceux
([ui
le
plus compter.
Mmes opprobres
:
sur
la
il
'Toix,
en
sur l'autel,
78
eu
t*sl
coiiime
iiL'cabl
par
It'S
hrtiques
et les
im-
pies.
mort
mais prolonge
sion au
et
milieu des
hommes
la
pratique
il
Quand
s'enchana
les
les
connues que
cahce
celles
le
double
cette pense,
comment un
ma
En
ins-
me
choisissant
,
vous sa-
combien de
tribulations
il
moi
vous au-
votre route
tiplis,
combien de Judas vous rencontreriez sur combien de fois, sur ces calvaires mul,
fiel et
de vinaigre
une perspective si effrayante n'a pu refroidir votre amour, ni vous empcher d'accomplir mon gard
ce prodige de charit
lchet dans
:
et
moi
je
ne trouverais que
il^st question de
mes
dlicatesses
mes
susceptibilits
!
79
tre
mf'connu
insult,
mme
consommation
et je
me
mon
moment
geant
!
et je
continuerais tre
impatient
sensuel
exi-
Ce contraste ne peut
tre support.
est fidle
souffrances
,
donne, wl ne de quelque
des
martyrs nourris
,
de ce pain cleste
Il
apprendra mourir
lui-mme
suivant l'avertissement que lui en a donn l'Eglise dans la crmonie de sa conscration Jmilamini qnod traclafis quatpnm morli^ domini,
:
<
disait
<<
II
comme le
ma
qu'il s
y est dcom-
'
pos
feu
jet
,
qu'il a t
broy sous
pierre
ptri dans
.
leau et cuit au
"
>
pour devenir
dans
la
moi-mme
poussire
que
je pourrisse
>
sois
broy et
rdu*?! rien
par
la
rti
pour devenir
le
pain de Jsus-Christ
comme
il
est le rnien.
vitiis et
80
*.
Heu-
reuse mort
et la plus sacerdotale
Sacrement ?
C'est
cache
la
souveraine majest
ce silence
cette
solitude, ce
mlange
ineffable de contemplation et
fait
tout; de cet
le
rside,
il
gouverne
sauver
les
hommes
de ftsus-Christ dans
C'est
le
une
que
Quelle patience
toucher, insulter
tits
Comme
!
il
se laisse afiprocher
Il
comme
les
comme
Il
les sa-
comme
auprs de
loigne
;
Quelle humilit!
de
lui tout ce
il
mme
,
son huil
ne parat point ce
il
qu'il est
ou plutt
et
ne parat rien,
obissance
se
!
est
comme
n'tant pas.
Quelle
,
Il
est le
il
soumet, hlas! qui? en quoi? combien de temps? S'coule-t-il une seule heure o il ne soit
Pontif.
ses ministres
,
81
les
mains de
comme
!
il
des cratures
prire
!
Quellf
un
seul instant
et
c'est
cette prire
bonheur. Voil
tale.
le
vrai
modle de
et
la vie
sacerdo-
Pour
beau
le
vivre en prtre
,
porter dignement
un
si
nom
il
est ncessaire
que
l'esprit
de Dieu
le
soit
mobile de
maximes de
la
foi,
mort
l'ennemie de Dieu,
f)arce qu'elle
quoniam... inimica
,
Deo
source de toute
vie,
nous
;
au
,
crateur
d'industrie
que pour conduire ce que, dans le langage du monde, on appelle sa fortune comme s'il y avait encore une
,
Ecce
7ios
reliquimus omnia
et
sumus
te-.
,
une
En nous apprenant cette sublime sagesse qui est folie pour le monde, l'exemple du Sauveur dans
Rom.
8. 6.
19. 11.
'
'-
Matth.
H'i
Je Irs-saiiit
ne
travaille
,
que
pour Dieu
qui s'lve
cune
et
difficult
n'tonne
le
bon
plaisir
de
mme
temps
et
nous guide
dans
les voies
Le
ta-
du
le
Seigneur ne se
au ser-
ciel et
du prochain,
il
mme.
Je suppose un prtre docile aux leons qu'il reoit
tous les jours l'autel
habituel et son
,
Il
ne sera pas
si
inulec~
tibi...
aUende
te est...
qu
in
hc
lui
Il
comme
que
ouvrent
les
quand
voudra vaquer
la prire.
il
Il
en prsence du Seigneur;
tentif tous les
1.
Tim,
fiiissiori
oo
aux ordres de
la
les
vertus
*,
et l'-
parfaits
dans
la foi et
et
dans
uvres
opre df^bere
le
esse perfectos
^ Nous
le
serons en imitant
le
modle
sanctuaire.
nous ddans
le
pouiller de
nous-nu'mes
Jsus-Clirist
et alors
il
mes en
leur
communiquant son
serait
esprit.
3"
que
le
quibus
tiludof Le plus grand malheur du prtre serait d'tre dpourvu d'une vertu qui tient l'essencedu sacerdoce Curam frairum nostrorum gerere summa
: ,
vil nostr
^.
aliorum salutem
pour moi,
tifex...
lucrum annn tu
pour
les autres:
'.
*.
Chrtien
je suis prtre
Omnis pon-
Rien ne
me
mo-
ment de
quels je
la
mort, que
me
que
j'aurai
'
I.
Tira. 3. 2.
Pontifie.
S. Chrys. serin. 9. in
'
Gnes.
* S.
Hebr.o.
84
comme au
contraire
tf)mber entre
lui
mains du Dieu tirant^, sans avoir prsenter des uvres de zle suffisantes pour
les
^.
Il
n'y a ni
amour de Dieu,
ni
royaume
charit
? Il
puisqu'il ne d-
sanctification et au
qu'il
puis-
rang de ses
le sel
,
de la terre,
le
mes?
Il
triste tat
d'un
si
qui tranent
,
crime
le
et la souffrance
ignorant ce
importe
et plus
malheureux
et
ta-
videmus
^.
Il
y a donc pour
le
prtre
une
Petr. 4. 8.
Greir.
= S.
zle, et
83
du vritable
zle.
pas
si
et si
nous nous
efle
Sauveur Tautel. Nous y trouverons et le stimulant le plus actif de notre dvouement au salut de
nos frres,
la
et la rgle la plus
pratique.
En premier
lieu cet
ce qu'il
fait
encore
La messe
mort;
salut
or,
est le
mmorial de tous
les
mystres de
t dirig vers
chercher sur
la terre
bonheur qui
goisses
le consolait et le
du Calvaire.
grand zla-
Dans
[)ar
il
est toujours le
En
s'offrant
ministre sacerdotal
il
continue avec
la
mme ardeur
a
qu'il
c'est
commence en
de notre chair
premire
pour y offrir son premier sacrifice, dans le sein virginal de Marie. L'emploi de sa vie eucharistique
est le
mme
que
il
travaille
redresser nos
il
si
justement appel
le
la
80
et la vie.
il
il
les
poids de
leurs remords.
il
et
datur
les
Il
pour
il
ajoute la
immolation mystique
car
,
il
comme vic-
de ne pas oublier
feceritis
,
le
Calvaire
sommes Hc quotiesNous
cumque
fert
in
met memoriam
si
facielis.
rappeler dans un
moment
pour
les
vivement
dire la
le soin
possible de
messe avec
si
recueillement que
demande
une action
entrailles
fortement les
les
et
qui
fit
dans tous
temps
les
vous? m'aimez-vous plus que les autres? Paissez donc mes agneaux, paissez mes brebis, prenez
mes. Laisserez-vous prir vos frres,
soin des
Luc.
12. 49.
87
~
je suis
mort? Conunenl
mo
parler de votre
le
amour
si
vous ne
dsirez
que faiblement
cher? Et
:
cot
si
Cyrille d'Alexandrie
Exhncloro agnnscimt
fidei
ma-
fore,
qum si
JSihil
tm Deo gratum
U\e
acptumque
npnd Denm
est,
qum
ejus
amorem
:
SUmsi
efficies
cou-
animam... hoc
maximum
amiciti erg
Christum argumentum.
Un
i)rtre fervent
extrme
la sanctification
j)
et
ne pouvait s'expliquer
il
lui crivit
un jour
je fais,
de ce que je
et soutTrir
pour votre
me
Vous
oubliez,
que tous
lice, je vois
mes mains
le
sang
En provoquant en excitant
,
ple qu'il
dirip:e.
t-il
nous donne
l'autel
Jsus
!
le rgle et le
Se cherchelui-mme en cherchant la gloire de son Pre ? Y a-t-il quelque mlange d'intrM propre, de vue
personnelle, dans tout ce qu'il entreprend pour le
faire connatre,
aimer
et glorifier ?
La chair
et le
88
les distinctions
les
mes?
moyens
qu'il pi
end pour
!
les retirer
il
du pch
et les assujettir
la grce
!
bonheur!
ne
les
teint-il la
et les plus
grands pcheurs
les souffre
admet pas encore sa table, du moins il en sa prsence. Combien sont venus Tou-
fois
ddai-
dans
le vtre.
les
Ego
avtem libeniUsim impendam et s^tperimpendar ipse pro animabus vestris : Ucet plus vos dil/q''ns minus
,
dillgar
'.
Aucun
travail
pugnance
vaincre
mes;
et
sur
la
n. Cor.
!2. lo.
industries d'un
b'J
joindrez
la
que
les
la
mori^fortisut morfi
Persuads que
frances de Taptre
ts
con-
Tout en attendant
le
moment de
et
la grce,
vous
le
repousss
:
iriez
au besoin chercher
les
la brebis
pcheurs
-.
C'est ainsi
les jours et
que
le Fils
de Dieu
renouvelant tous
aplanit
la
voie de la sanctifi-
ne tiendra qu'
nous
offre
notre plainte,
Gant.
8. 6.
S. Chrysos,
m
jam non dicam
que
faisait
...
le
reproche
il
au sien
est
Homo
es... toi lis qw^d non pomisti et mtis quod non seminusti^. Non, Dieu ne prtend point cueillir o il n'a rien sem. S'il nous impose l'obligation
austerus
commune,
l'efficacit
il
nous
la
rend
facile
la
messe. Oh!
par la
bis... foi
,
Det vo-
Christum
in cordibus
le divin
veslris ; si
charit
du Sauveur
et
notre
gard
sanctis
las et
Ijl
possitis
sil
cnmprehendere
cum omnibus
sublimi-
qu
lalitudo, et longitudo,
me
le
serait remplie en
les
immenses res!
Jamais Dieu
n'est avare
nous
dont nous
sommes
dans notre
lui-mme,
dbordant
et
Joan.
1.0. 1!).
'
Eph.3. 1H.
de luuto pari,
gllaiam
tel ?
et
supereffluentem^.
et
coa-
Tau-
sacrifice.
Nous recevons un sacrement nous oiTrons un Nos louanges prolonges pendant toute
,
l'ternit
a de grces
;
prises sparment
comment donc
elles
possible d'exprimer ce
?
que runies
_
,
l'autel
mais
lequel ?
les
Le plus
,
le
sacrements
substance l'auteur
mme
de toute saintet.
et
Mon
les
communier tous
la
source
mme
de beau dans
un
cur
le
si
nous ne trouvons
pas dans
germe
de l'innocence
rons-nous
ejus, nisi
virgincs
?
c'est tout
;
Une communion,
car en se donnant
;
ses largesses
lui
Luc.
6. 3K.
Zach.O. r,.
amour! Quand
ciel,
mang
,
le
tout
moi
sa divinit aussi
1
couter lors-
mon ame,
me
dire
comme
l'aveu:
voulez-vous que je
de
ma
Parlez
Lorsque
en m'incarnant
le
monde entier,
:
me donne Quid
magurison de tous
disposition
faciam
* .?
prtre, resterez-vous
offre la
il
lade,
met votre
comprhensible charit
Jsus-Christ, tout est
vous par
la divine
commu-
nion
plufi
f^apieniissimu^, plus
,
dare ne^cimt
habuif^.
cm
sit
ditiss'mus
ineffabills
diqnitns Conditoris
stupor
? quis
non contremiscat
^
Vous avez
crements
et
vous possdez
S.Luc. 18.35.
S.
*
"^
Aug. Tract.
8i. in Joan.
S. Laur. Just.
de Euchar.
\):\
soul'cc ilUarissable
et
dans tous
nelle.
les
temps,
Lumire qui
claire
enchane
les passions,
formes di-
qu'un seul
et
et
mme
principe, le
et
de
la
terre,
vous
est
donn dans
IcT
sainte
ses mrites.
il
ne
entre
Fils de
Dieu
et
l'me qui
le reoit
,
cette
heureuse
communaut de biens et de vie compare par Jsus lui-mme celle que la foi nous dcouvre entre le Verbe ternel et la premire personne de la Trinit Vkopropler Patron, et qui manducal me et sacre
:
ipse vivet
propter
me
*.
de
mme
dans
l'eucharistie le
et sa divinit
,
Verbe incarn
et toutefois les
retient son
humanit
l'une et
communique
:
me fordit a
son
Pre
oinnia tua
!
mea
dernier
moment
de
la
journe
le salaire
Joan. 6.
."iS.
Joan.
17. 1C.
fail
04
j'ai
j'ai fait
peu
(Je
comvie
!
ment
Tai-je fait ?
O y
ciel ?
mes
?
droits au
royaume
vous
:
des lus
Sur quoi
mon me
Rassurez-
munier,
proprier.
et qu'il
ne
tient qu'
le
moment o
en
lui,
comme
ils
ego in eiset
tuinme *;o
vous communi-
que les divines clarts que son Pre lui a donnes lui-mme ego claritatem quam dedisti mihi dedi
,
ne craignez point de paratre en prsence du Dieu trois fois saint vous voil si je puis m'expri- ,
;
mer de
son
la
Fils.
Levez
le
front avec
:
un
saint orgueil,
soit
et
ma
petitesse et
mon
bre
sur
je
moi
con-
et tel
!
que vous
dsirez?
La
Ah voyez donc
brille
de quelle justice
de quelle saintet
mon
me
unie
la
,
l'me de Jsus-Christ.
le zle
I^'inno-
cence,
gloire
douceur, l'humilit,
,
de votre
la charit
voil ce
'
Joan.'IT. 23,
))
dans un cur,
ot voil co
que vous
Oui
,
ofrc le
mien
et le
ces vertus
je
moi, puisque
possde
cur inOniment
Je ne
parfait
de votre adorable
Fils.
me
jours nouvelle
le
cur de l'Homme-Dieu. Je ne
,
me
ni assez
n
>/
ni assez
de re-
ni assez de sa-
))
offenses
la
puisque je vous
,
gratitude
la
pnitence
plat
souverainement en
moi
y a plus encore
,
tants
ni
comme
la
communion, vous parer devant Dieu du manteau royal des vertus de Jsus-Christ.
pouvez, aprs*
Ne mettez
amour,
tude
et ces divines
il
elles feront
et
Pourquoi nous effrayer l'excs au souvenir de ? Dieu nous a trouv un appui qui nous rendra inbranlables si nous le voulons
;
et c'est
l'autel qu'il
nous
le
montre
dans
le fro-
ment des
etvino stabilivieum
Gen.
27. 37.
--
96
^~
cults
Sans doute notre ministre est rempli de diffinous rencontrons tout instant des circons, ; ;
tances embarrassantes
Mais quand
salut,
le
Seigneur se
sains
notre lumire
et
notre
il-
mea, quem tlmebo F Quand il veut bien tre lui-mme le protecteur de notre vie qu'est-ce qui peut nous causer des alarmes ?
et
*
,
luminatio mea
Dominus
Dieu
protector vit
n'est-il
la
?
que
chair, le
monde
perdre
occupations
Il
nous
faut
une alimentation
,
pour r-
gueur apostolique ncessaire l'accomplissement de nos devoirs les aigles et les lions ne se nourris;
et
nos preuves
?
si
ce
de Jsus-Christ
pas
,
y mangeons
des forts
?
n'est-il
en toute vrit
le
pain
leurs
bourreaux?
:
Laurent
Hl came saginatas,
sensit,
ebrius
tormenta non
Ps. 26.
1.
Ibid. V. 2.
Sans doute enfin
,
91'
-^
mertumes
tions
;
et
de dgots, d'ennuis
,
de contradicn'a-t-il
?
Jsus
pas
A sa table,
!
que de saints
pas
l
pour une
me pure
N'est-ce
le
Sei-
gneur
elle
doux,
le
et,
perd
souvenir
cle la
terre?
inere sufficit
fonte guslatur
Qu'il y a
participation quotidienne au
!
Si
que
le
tain
qvm
leones
lerribiles^,
sumenle
^.
tendres panchements du
rien ne contrarie en
nous sa
et
nous aurons
phte
:
lieu
pro-
qam
prclarus
est * /
Quant au
dit
sacrifice
nous
avons dj
le
avec
le
mme
'
que
celui de la croix.
Sa valeur
est infinie
s.
Thom. opus
'.
57.
Bona.
c. 6. n. 7.
Ps. 2. 5.
'6
08
son
toute-puissante
,
el'ticacit
pour
notre
seule
messe
que suffisante pour sanctifier et sauver des milliers de mondes, s'ils existaient Nullus profect valet hiwiano explicare eloquw , qum
serait plus
:
locuples fructuH,
lia
quanta ex
cjusoblatioiie... spiritua-
ltificantur
cuniulantur mrita
-clrtutes,
facinora remittuntur
augentur
Ce sont
ciale
l les effets
gnraux du saint
,
sacrifice
mais
la part
ses fruits
Chose tonnante
le
nom de l'glise universelle pour y porter les hommages et y plaider la cause de toute crature nous montons l'autel comme
trne de Dieu
,
au
envoys du
ciel
de la terre
et
de ce
monde
in-
pour
la terre et le ciel, le
purgatoire;
si
semble qu'tant
d'un intrt
si
tendue
et
il
s. Laur.-Just.
serm. de Euchar.
ne pas s'oublier
(Je
\)\)
qu'il fait
le
lui-iiiiiic
dans ce
au
nom
tous.
11
prtre dans
la
premire,
plus noble,
la
fonctions.
lui
Non-seulement on
penser
lui
permet
mais on
commande de
lui, ses
propres besoins,
pour
le
monde
entier
l'est
donc
,
pour
la
de
multiplies, que
la justice
de Dieu les
:
satis-
Sauveur immol
les
pre-
mes tout
mme aprs
purifies
pro innumerabiiibus
meis.
Quand
j'aurai flchi en
ma
faveur la
et
de tous
morts
Sed
et
pro omnibus
fidelibus christianis
illisprofciat
m-
tem, in
illifi.
Le
pour moi
voil ce
que
le
sang
tous
ceux qui
appartiennent par
la foi participeront
au
son glise.
Nous
crifice
;
le
toujours
,
premier dans
les
hommages
rendus Dieu
le
reus en change de
ces
la trs-sainte Trinit
oculis
tabile,
sit, le
:
100
la
hommages. En terminant
Prsta ut sacrificium,quod
tibi
sU accepet
mihi
omni-
bus propiiiabile
de
la
;
mme
mihi
et illis proficiat.
Mais
nous tonner
et
nous
foi
a peut-tre de plus
prs
le
le
commandement de
la
miracle de
sang.
Le prtre
fit
dans ce grand
moment
ce
que
dit et
le
Sauveur dans
l'institution
du divin
sacrifice. Reportons-nous par la pense cette premire de toutes les messes, et reprsentons- nous
les
aptres table
;
Matre
c'est
eux
et
un prtre peut- il
les rpter
?
de
la plus vive
reconnaissance
,
Prenez
et
buvez,
ceci est
mon sang
,
pro muUis
effundetur
in remissionem peccatorum.
Nous
bien
,
l'entendons
pro wbis
et
pro muliis
voil
distinctes
que Jsus-Christ
pour qui
pro
il
avait en vue
dans sa passion,
et
:
vnbis. C'est
mon
mes
ministres de tous
j'ai
les lieux et
de tous
les
dessein
d'amener
les
hommes
la connaissance de
je
mon
en-
nom
c'est
m'immole
c'est
101
')
suite
les
travaux de votre
>)
zle,
moi
et
deviendront
membres
glise. Je
;
de
mon
mon
n'exclus personne de
mon abondante rdemption mais vous, mes prtres, vous en tes le premier
,
objet
comme
pro mallh
et
'.
Ce
n'est
gnreux Sau-
ait pri
spcialement, et,
je puis
m'exprimer
,
ainsi,
nomeis
en qualit de ses
eos...
Pater sancte,serim
,
non pro
tauim
sed
^
et
pro
eis,
qui credituri
il
le salutaire etet
de ce grand
la
croix
fait
dans
avec
clbration quotidienne
de
la
messe,
la
saintet
nous
nous
est indis-
pensable.
CHAPITRE
y.
ressort assez
Nous n'avons point en prouver la ncessit; elle videmment de toutes nos rflexions
Voyez P. Lebrun,
p. 383.
1.
p. 114.
-
Joan. 17.
Il
et
-20.
6.
la
nous entraner.
plus
grand soin nous y prparer, en ravivant cette foi qui perce le nuage et nous donne en quelque sorte,
comme
in-
tisibilem
anqum videns
sustinuit
,
*,
avec l'empire
sans
la
action
comme une
autre.
Nous porterons la
faire
tideur
l'autel, et
on pourra nous
etinlulisfis
une
triste
mais trop
:
Semiet
muUum
parm;
comedis'is
non
saUati ;
et
bibii^tis et
von
e-^tisinfibriati;
operuistls
vos,
et
non estU
calefacti
de
en avez-vous retirs?
,
et
il
n'a pas
il
vous a
fallu d'autres
dhces.
Vous avez bu au
lupts
,
vous
Vous
et
temps, a embras
le
sam, dicit Domimis exercilunm P Ce prodige est-il du ciel ou de l'enfer? Quelle en est la cause? La
llcbr. 11.27.
103
nous la lait coiiiiaitre: ^ La maison du Seigneur est dserte; votre me, o il daigne habiter, ouverte tous est comme une terre abandonne
voici; l'Esprit saint lui-inme
eut
ni purifie, ni
la
orne convenablement
pour tre
demeure du
vous rempcliez de
gard
les
desseins de son
amour
ideo
miilti
infirml
(.lj
et
imbecllltfi et
dormlunt
muUi
2.
Nous avons
dit
que
saint
Bonaventure
plication.
Le cardinal Bona en fait peu prs la mme apRapportons ses remarquables paroles Perxulgatum apnd sn)ictos Patres axioma est, qubd
:
lalcm se
anim
exhibet
Deus
qualem
se
illa
pr-
aliis
qwdeni
abscon,
manna
et
qu
non Ucethomini
omni carens dulcedine et vitali operatione, et iiauseat anima eorum super cibo isto ; quia nimirim mors est
nialis, vita bonis ; et sicut
est,
quisque erga
Deum
affectus
I.
<:or.
II. 30.
104
ne
ad sancta sanctorum
acc-
ad altare Dei, ad Deum ipsum. Ided muUi infrmi suntet imbecilles ; et dormiunl multi. Mortem
fuisset
nium virtutum
varietate c'rcumamictas.
legis
Quam
ergo
pnam
arcani
merebitur noc
sacerdos
qui non ad
typkam
lium ejas
et
sit
Deo?
ut in ar cordis ignem divini amoris succendaf, actusque eliciat diversarum virtutum, qui heroici sint,
et
tante
sacrificio
quantum
fieri
poterit,
conte-
nientes^.
Il
faut
Toute
du Sauveur n'a
le
qu'une prpara;
tion son
immolation sur
Calvaire
il
n'a jamais
vue que ds
,
le
croix.
Toute
frir
la vie
du bon prtre
le sacrifice
le
dignement
de
l'autel.
croit avec
poser un ministre
l'exercer est venu.
si
auguste, quand
le
temps de
o.
Xon-seulement
relation avec la
le
103
saint brviaire
commence;
,
diri:e tout
bien dire
messe. Tout
est
en
ou
ne laisse ja-
esprit cette
,
pense
J'ai cUbr
aujourd'hui
je dois cf^lbrer
Il y trouve le motif dune vigilance sur lui-mme toujours i)lus active, d'une intention de
demain.
l)Iaire
Il fait
en sorte
([ue
vers l'autel
l'instinct
cesse
choisi
le
passereau
et la tourterelle
:
au
domum et
nous ne
tnrlur
nidnm
!
sibi... aliaria
Pensons, oh
pensons
la
messe;
fin
nous
livrer au
:
sommeil;
il
fait si
cette pense
rai la table
du grand
et
roi
EUam
notre
cur vers
la
grande
de
importante action du
sacrifice.
la multiplicit
il
s'-
affaires ext-
Ps. 83.
Esth. o,
i'2.
'
10b
les divins
mystres.
ou
la
ncessit nous oblipje de nous prter dans cet intervalle quelques soins trangers cette fonction cleste,
du moins ne la perdons jamais de vue; et mnageons-nous autant qu'il nous sera possible
, ,
quelques prcieux
l'autel
sit
pour rflchir, avec admiration sur l'immendu pouvoir que nous allons exercer sur la di-
nous allons
traiter.
compli de cette
comme
il
l'tait, la veille
du grand jour o il mourut sur la croix pour le salut du monde. coutons l'aptre saint Jean et entrons bien dans sa pense Scierifi Jfsus quia omnia ddit
:
ei
Pater in
manus
et
qw'a Deo
exivif et
ad Deum
lorum
*.
son
immo-
lui a
donn
tout a t
il
le sait, sciens
Pat^r in manus.
'
Joan. 13, 3.
107
comprenez, quand
,
de sacrifier
de quel tonnant
est autoris
On
vous en ce moment
que
Omnla
ciel et
dbdit ei Paler in
7nanus.Tous
;
les biens
de
la terre
vous voil
du mis
porter
l'Eglise souffrante.
Dans
tel
un
une victime
la
pour le monde entier, du crdit sans bornes que vous donne auprs de Dieu hostie sans tache
confies,
1
que vous
dsirer
,
allez lui
prsenter.
Ne craignez que de
;
que d'esprer trop peu le ciel va v'ous donner un gage plus prcieux que tous les biens que vous pourriez demander.
Deuxima ijrparalion de Jsus-Christ
naissance de son minunte dignit
exicit.
,
la
cona Deo
sciens
qu a
Pre
de vrai Dieu
est gal
il
est sorti
du
sein de son
;
il
lui
en tout. Jsus
sait
ce qu'il est
il
sera digne
(le
108
la-
quelle
voulez-vous
Pntrez-vous vivement
reprsen:
de cette pense
je serai tout--l'heure le
tant, l'instrument
du Rdempteur universel je vais prter ma voix, mes mains, mon ministre ce grand et unique sacrificateur dans un instant je
;
cette vrit
il
vous sera
,
facile
sage
votre maintien
ma-
dehors
soit
inspire le respect
tout en vous soit
a de
si
si
saints mystres.
si
Que
que
Hic
donc
pur,
religieux
si
digne
,
la place
dcouvre ce
qu'il
y a de
plus cach
:
Sachez
bien Fesprit et
la
lettre
de toutes vos c-
rmonies
de
apphquez-vous
les
les faire
avec tant de
d'un
tel
dcence,
prit
foi
,
animer,
les soutenir
es-
en
soit
honor,
la
Sauveur
reconnu dans
Matth.
?. 18.
109
sauce des intrts
si
graves dont
il
est
charg, ad
Dewn
pler
vadit.
Aucun
de
Une tend
qu'a Dieu
:
c'est la gloire
lui se dirige
paroles, actions,
vie,
ad
Deum
d
sait qu'il
va se prsenter
lui
comme
qu
il
chef de
chef humili
immol
ananti
va adorer
pour
elle
remercier en son
nom
,
expier sa d-
charge
mme
grand
Dieu que
tueux
si
,
la
foi
nous montre
,
si
si
majes-
si
puissant
si
si
rcompenses
ce Dieu
,
si
terrible
c'est
mrite de
et
l'tre
s'il
n'avait
pour victime
de l'glise universelle
offrir le
pour
les
mmes
si
,
fins.
Ne
faut- il pas
releves,
tentions
me?
Un
entrera sans peine dans les sentiments de JesusChrist, qui, pour mettre en quelque sorte la dernire
main
ble
ses prparations et
se lve de ta
surgit
cn
et
^
ser devant son Pre
,
110
ccR-pii
lui-mme,
!
lavare pe!
Quelle le(;on
;
de puret et d'innocence
en aurons-nous jamais
fait
Ah
si
les prtres
de l'ancienne
eux qui
de
vils
animaux
un Dieu
vic-
time
les
quod an-
n que
libre
-.
audent mtueri
rit
Mais de quelle admirable humiht, de quelle chatouchante ne trouvons-nous pas ici le modle
!
Modle d'humiht
des
hommes
se
fait le
serviteur
et leur
,
rend
les
,
ce semble
de sa souveraine majest
tous les soins dont nous
Eussions-nous apport
capables pour nous
,
sommes
supplons encore
sommes
aussi
pou-
'
P. 42.
s. rhrv:*.
de
Suf onl.
votis
m
:
-^
suivons
es,
le
Quanta mngmis
humi-
lia le in omnibus, et airm Den inreiiiea graliom : qiwniam magna pot^ntia Dti solius et ab humilibas fmrun-atur *. Modle de charit. Jsus lavant
,
les pieds
de ses aptres
et
donner
du
le livrer
non susmais
le
sacrifice,
tout sentiment d'aigreur l'gard de ceux qui auraient pu nous donner quelque sujet de plainte ?
Indpendamment de
que
l'on peut faire
elle
prcde immdiatement
particulires
messe,
il
en
est
de
que chacun
se prescrire
lui-
mme
qu'il
me
et le
got
quelquefois de
mme
profit et
Nous ne dirons
messe, qui
recourir
et
qu'au
lieu d'attirer
en
soi l'esprit et la
composes pour leur usage, on perd souvent un temps prcieux en penqui n'ont la vertu ni de purifier ni ses vagues d'chauffer le cur; mais nous rai>pellerons ce que
, ,
eccl-
Kcrli.a.
2(1.
nire
la
11^
Il tait lie
de la mahommes de
Dieu, qui
commune
rornement du sanctuaire
et
et
un
le
d'immoler
ami de
lui
il
connatre
en toute simplicit
comment
avait
coutume de
Nous
Il
que
je suistel-
"
lement
que
cette application
ne m'ennuiera jamais
l'exprience
m'a dj
ji
messe,
et
l'heureux
,
avec Dieu
mour pour
d-
comme le
fondement de
)>
ma
prparation,
Je la
commence
ds
le
matin en faisant
mon
fl
j)
et
remercier Dieu
lui
.je
corn-
dresser sa
n
))
misricorde pour
du monde
entier,
,
puisque
le
teur universel
je n'ai
aucun moyen de
rendre
propice et moi et aux autres pcheurs, comparable Toblation que je lui fais du sang de sou
113
in remissionem peccatorum.
De
diverses grces
pour
lui
reprsenter
il
vident que
puissante,
si
ma
je
ne
par
le
centre de
ferme appui de
ma
contlance.
journe
,
et
cette
je
con-
))
serve
ma
la
avec
grce de Dieu
en gardant
le
silence,
mon
selon
,
M
>;
l'esprit
de l'glise
et si
avant de
la
clbrer
il
me faut
>'
m'en acquitter de
telle
m'y prparer.
si
dsirable et
"
si
formidable tout
la fois
de monter au saint
mes
notre Seigneur, pour y porter trois dispositions qui me paraissent indispensables un esprit
:
recueilli
un cur touch
un extrieur bien
doit-elle
rgl.
1 Recueillement.
Toute notre me ne
la
contemplation de cet
sacrs?
abrg de tous
sacrifie peui-il
les uivslres
Un
prtre qui
donner entre dans son esprit une pense trangre? Quelle vigilance ne doit-il
lU
2 Drntion.
O en
aurai-je
si
j'en suis
dpourvu
l'autel ?
Dans
la crainte
,
couronns au sjour de
les
anges
d'offrir
pour
moi
l'Esprit saint
de m'associera Jsus-Christ
notre
embras d'amour
ne respirant que
3 Extrieur.
:
trois choses
dcence
et dignit les
dans
le
maintien
('.harles
et
notre attention
sa
donne
les
six
ca^wn
parte gravis, in
cmone qravior
in consecratione
gravi^simus
cant.
est,
2^ Ut
anfequm
,
clbrent, s recnlliqant
Quelques
minutes suffisent
quand on
fait
sa mditation et
s.
Hier.(JeS.Joan.B,
H
ble
115
-^
pr^iarataf^
et
voiafas hnbennt
ut
clbrantes
neque
Rien
pour
que de voir
les
embarrass, tournant
feuillets
sans pouvoir
5"
parnchifiint,
metumjusqunm
,
fjrafince.mt-
sf^d
Hlam hor
sed maqyi
qn'dl
,
cum
attentione
leniter.
le
Ainsi prpar et
encore par
les prires
;
avant
la
de
la foi
messe tout retir dans les hautes penses et pour me servir de l'expression de saint
,
et
Nous avons
,
dit qu'il
dont
la signifi-
prires qui
si
commune
Rsouvenir
en apparence.
dempteur mourant
l'autel. l'esprit
,
dont
il
emporte
le
Puisse-t-il l'avoir
pendant
qu'il clbrera la
le
Abslractus
et
lit
qum Deum, De
prep. ad miss.
un
si
116
~
la
tion de la croix
appuy sur
,
en dcoule
tend
avancez
ministre de Jsus
avancez
le
sanctuaire
le
peuple at-
com-
mencer.
SECONDE
Ferveur qui duit accompafjner
,
PARTIE.
action de grces qui doit
On
Magnas
ignis dewVoriis
dilectionis exigitur,
quia
:
nnstra sains.
est
Le pieux auteur
antf,
ajoute
Cert indetotlssimus
sa-
hune crucifixurn
,
Entrer dans
rcite
,
le
sens
soit
soit
suivre pas
combiner ensemble ces deux mthodes, donnant plus ou moins l'une ou l'autre, suivant le mou-
vement de
retire
:
la
dvotion et
le profit spirituel
qu'on en
telle est la
au jugement
plus fervents.
et d'aprs la pratique
Nous supposons
toutefois
que
l'at-
mier rang
la
56.
un
soin
si
118
Nous
tielles
que nous
essen
pourrons
du
sacrifice,
pements pins tendus que nous donnons certaines prires on verra facilement comment on peut d,
et
entrer dans
CHAPITRE
^^
Ils
l'autel
,
commencent
se terminent l'offertoire
et
renferment
le
'
veiller
en nous
le
sentiment de
la
dans la clbration des saints mystres, que de mditer successivement suivant la seconde manire de prier de saint Ignace les principales prires du sacrifice celles par exemple qui accompit
.
du pain et du vin, Suscipe,.., Ojfedu canon Te i^fitur, communicantes etc., celles qui prparent prochainement la communion. Le fondateur de la Compagnie de Jsus indique trois diffrentes manires de prier, comme on peut le voir dans son livre des Exercices spirituels. La seconde consiste rciter quelque prire vocale en s'arrtant sur chaque mot aussi longtemps qu'on y trouve got et dvotion. Nos rflexions dans cette seconde partie ne seront souvent que la mise en pratique de cette mthode.
pagnent
les diffrentes offrandes
:
rimus..., celles
11!
du
sacrifice
la
psalmodie
Thumble aveu de
sa
ses
les
gmissements de
mi-
nom
de Collecte, qui
la
met en com,
qu'elle
en esprit de charit au
nom
de toute l'-
glise
l'clairent et l'animent.
I.
pour
La messe s'ouvre pour nous comme s'ou\Tit le Sauveur la carrire d'opprobres et de souf.
,
frances
qui
commena au
le
sortir
du Cnacle
Oliviers.
et se
termina sur
tel
,
Calvaire
le
c'est Jsus-Christ
au jardin des
monde
et
Non
eut species ei
et
neque
pwavinnis eum
,
prosnm
tions
'.
Humili, confondu
le
accabl en quelque
sorte sous
a bien voulu se
la
charger
il
les pleure
il
en porte
si
honte
il
en
prouve
la
douleur
Il
comme
lui-mme
le
s'en tait
rendu coupable.
le
point de re;
il
demption.
trois fois
ftirent
demande
Il
il
l'accepte par la
compassion que
lui ins,
nos mallunirs.
s'olTre
gnreusement
pu
Is
n.3.
que
d'a-
et
de souffrances.
Dieu saint
Dieu juste
inondez
mon me
les
mertume
rendez-la
triste
,
mais pargnez
le cri
boni-
mes
pcbeurs...
,
Tel est
de ses larmes et
de son sang
cruelle agonie.
Voyez
le prtre. Il est
il
va renouveler
le sacrifice
du Calvaire,
qu'il se trouble,
comme
Jsus l'end'entendre
la
tre du jardin.
On
mont
sancta
Horeb
est^.
Il
Ne approp'es hc
,
solve
calceamentum de
stas terra
pedtbus cuis
locus
enim in qun
pures
rjouit les
curs
pour
fervents, autant
les tides et
que sa sainIntroibo ad
altare Dei.
Il
main
il
de
le
est si indispensable
de
l'tre
ment la divine fonction laquelle il se prpare! Il lui demande justice contre lui-mme, contre cette
foule de penses trangres ou criminelles et de
penchants drgls
portune.
Il
si
imvieil
homme, trompeur
le
iniquo
doloso eriie
me.
mon Dieu,
n'tes-
Exod.
3. 5.
))
lil
vous pas
quoi
la force
voire ministre ?
le
Tu
ropousseriez-vous? Pourquoi
le deuil et
vous dans
son ennemi
la
tristesse
pendant que
le
poursuit et l'opprime?
psaume, admirable expression de crainte et de confiance, le bon prtre fait pntrer ces deux sentiments jusqu'au fond de son me. Les anges du sanctuaire applaudissent, et leurs ttes
rcitant ce
s'inclinent avec la sienne, lorsqu'en le terminant
il
En
commence-
ment de
,
messe son application la plus parfaite. Oui gloire au Pre au Fils et au Saint-Esprit. C'est
la
,
du Pre de recevoir les adorations de son Verbe incarn et immol c'est la gloire du Fils d'tre lui-mme la victime de son Pre et le salut du monde; c'est la gloire du Saint-Esprit d'tre le
la gloire
;
immole cette victime le feu qui la consume en holocauste; c'est la gloire de la trs-sainte Trinit que tous les efforts du dmon pour perdre
glaive qui
, ,
l'homme, en
qu'
le faire
le
Jsus-Christ.
Le
habituelle
le
de
la prire,
par
sou-
lui
rappellent encore
;
ornements sacrs dont il s'est revtu mais il faut de plus une prparation |)ublique, laquelle
prennent part
les fidles, puisqu'ils
vont exercer
offrant par
lui la
122
elle.
Tel est
,
le
but
l'Eglise tablit
au bas
de
la
Le sentiment qui domine alors dans tous les curs est celui de la componction, de la religieuse
son.
esprance.
On
les
dirait
que
le
Seigneur a
fait retentir
dans toutes
la
mes
et
*
l'oracle qu'il a
:
prononc par
nisi
ad paupercuhim
contritum spiritu,
et
tremen-
Tous s'humilient
et
tous frap-
pcheurs sans
en prsence de Dieu
grandeur en pargnant
la
la faiblesse et
en pre-
nant pilt de
et
en
fait
mier
du biende sa
heureux Jean-Baptiste
sanctifi
dans
le sein
Mre,
et
particulier de Jsus
des
de tous
qu'
la victoire qu'ils
'
is.
m.
-2.
verselle
las! et
123
ont pch
,
du
ciel et
de
la terre, qu'ils
h-
et
de toutes manires,
de toutes leurs fa-
et
npere.
Le prtre implore
mUereatur
et
pour
tui ;
des soupirs,
,
laquelle
demanderons unir nos voix. Alors nous chanterons la gloire du Dieu trois fois saint maintenant nous pleurons nos ingratitudes et l'audace avec laquelle nous avons {)ort atteinte cette
:
divine gloire*.
un mot pas un signe l mais surtout songez, en ce premier moment, que, vous aussi, vous tes un pnitent public, rpondant pour
prtre, ne ngligez pas
,
Dieu par
les
la
Majest
peuple
Confileor.
Unissez votre
nutrition la contrition de
le
courb sous
curs
inipnitents,
;
Dieu de
toucher
demandez
Sacfrdos
et et
et
orationem misereatur,
'luia
mrerdos
mule-
vium peccMtorum remissionem quo puriori mente Deo sarrificium olfentut. Ben. XIV. dc miss, sacrif. 1. 2. c. ,i. n. 6.
grand besoin
!
124
purifie dans le
la
me
la
sang
blancheur de
neige,
l ce
qui doit
mon
Dieu
nous vous en
conjurons
donner accs auprs de vous. Aufer nnbis, qucpy , Domine, iniquitates iioatras ut ad sancta sanctorum puris mereamnr mentibus intrnire. Et
sumus
mrites
et
invoquez prin-
tombeau
Oramua te, Domine, per mrita saiwtorum tuorum quorum rdiqul hic sunt et omnium sanctorum, ut indulyere digneris omnia peccata mea II. Vous avez gmi sur votre indignit au pied de la sainte montagne; vous vous tes dvou avec
qui les contient
:
'
Jsus-Christ pnitent
*
le
Seigneur
oremus gradua altaris conscendens rcitt orationes : aufer oramus te, et tune primm osmlatur altare, quod aliquoties in missx cursu itidem osculalur Hoc osculum salulatio quxdum est, ut nott Pouget, qui propositam quxstionem cur sacerdos accedens ad altare hoc osculalur idemque faciat quotis ab eo recedicens
nohis, et
: :
est.
qui lypus est Christi, eoque osculo profitetur adhaerere se Christo, oui,
sicut
membra
quorum
123
demand
comme
le
voil
mont
l'autel.
ntro'it^
honorez
Christ dans le monde, venant racheter le genre humain et remettre ce pauvre gar^ sur le chemin du bonheur que Dieu lui avait destin en le crant n'oubliez pas que le genre humain tout entier vous charge de sa reconnaissance pour un si grand bienfait. Ap[)elez de nouveau le librateur de nos mes, le rparateurde nos maux, et imitez dans vos dsirs
,
les saintes et
des Prophtes
et
que
les
juste*.
Vous
il
yeux, dans vos mains. Mais hlas tant de fois dj il est venu, et malgr l'inclination de son cur
la
l'a
ou de nous
les
Huit
prtre
fois
pendant
la
messe
le
mme
il
souhait pour
les
trs-bon
moyen de renouveler
,
l'attention
,
de tous, en
cur
:
tre
rempli de son
amour.
Qtiolis ea dices
animabus
,
id
mundo omnem Dei betiedictionem, per qiiam singuquo maxime indigent, conferatur. Bona de sacrifie,
missa
c
"tb.
i.
Is.
8.
gnons-en
pi^nba est
tir
1^26
-.
les suites
se
re-
Pour nous garanpour nous gurir d'une infirmit qui nous conduirait la mort rappelons-nous ce que nous dit l'glise du penchant
*.
maled'Cio proxima
,
de ce malheur extrme
et
le
propre de
est
cui
proprium
Invoquons
sa tendre
compassion
et adres-
touchante,
si
simple,
si
respectueuse, et d'au-
uniquement sur
piti
Seigneur
ayez
de nous
En
ce
moment,
dit
reprsenter
toute la nature
la
humaine prosterne
qui ne vient
faire misricorde.
Neuf
fois
de
monter au ciel ce cri de dtresse et de souffrance ne reconnat-on pas dans cette rptition le langage
;
Aussi
Heb.
6. 8.
'
Kyrie eleison
ter
sond Patris,
et ter
aulempro person
cm
,
subditur Kyrie
eleisori;
con-
ad
signifi-
clum
ereclns dite et
ipsorum
telle
confiance, qu'elle a
le
beau cantique
dont
les
concerts.
III.
la terre
le
m-
lez
pour clbrer
grand
mystre de
rconciliation et de la paix,
com-
menc dans
lethlem
l'autel.
,
le sein virginal
le
de Marie
Calvaire
,
manifest
accompli sur
est rentr
renouvel sur
la
Dieu
le
en possession de toute
Il est
gloire
que
mme
plus
a re-
et
l'homme
.\dam.
Gloire Dieu, paix a^ix
sacrifice qui
hommes!
que
C'est dans le
va tre
offert
cette alHance de la
que
le
pch
fait
la majest
du
Seigneur,
et
dans l'obissance
;
de son Fils
miliations volontaires et
notre
terra
orgueil.
L'homme y
:
;
et
in
,
pax Jiommibm
que ce
que ce
passions
sacrifice rtablit
,
sur ses
l'ter-
sacrifice lui
ciel,
:
procure
dans
nelle possession
du
que ce
c'est qu'il
le
prsentera cette
moins avec
commencement
rocibus
inigs.. c.
tuam
.'.
ronjunfjfis
et
cor nd
illos elevahis.
Bona, de sacrif,
art.
d'une bonne volont,
le
128
dsir de se rapprocher de
Dieu
par sa corres-
vritablement et
la
viter
la
rparer le pch;
l'homme
trs-sainte volont
mon
Dieu
:
qui
notre bouche
Laudamm
Oui,
majest suet
de vos
si
ancienne
et si
nouvelle
,
cette
cette justice
cette misricorde
Benedicimus te. Nous vous bnissons, et en mme temps nous bnissons Celui qui vient en votre nom pour tre notre prtre et notre victime. Nous vous
bnissons de tout
,
de l'adversit
comme
de
la
amour; des
nous
prouvez,
comme
Adoramus le. Nous vous adorons avec les esprits bienheureux dont nous empruntons le langage et bientt nous vous adorerons avec votre Verbe in,
carn
et sacrifi, votre seul digne adorateur; et nos adorations s'adressent vous, Pre tendre, qui avez aim le monde jusqu' lui donner votre Fils ;
1^29
amour
te.
feu sacr
notre victime.
Glorifcamiis
Nous vous
glorifions en ce
moment
rifier
nous es-
prons vous
un jour de
propter
la gloire
que vous
gloriam
magnam
c'est
flicit.
lui et
votre
de vos splendeurs,
et
nos misres
Qui
sedes
ad dexteram Patris
Il
miserere nobis.
cleste
y a quelque chose de
de ce cantique
,
plicit
On
grande misricorde
glorieuse
mais
l'glise
l'a
pe en ce moment de
la
gloire
nous lui disions, par un lan de charit pure et gnreuse Nous vous remercions de votre gloire de votre grande gloire qui brille d'un clat si doux, dans le mystre de notre rdemption. La gloire de celui que nous aimons est pour ainsi dire notre gloire son bonheur nous appartient.
;
,
glisc.
130
~-
Tout y respire
et le plus
:
la joie,
l'admiration, l'esp-
rance
principalement Tu
sanctus
tu solaa Dofninus,
pas sortir de
tincelles
la
comme des
embras*?
du
cur
est
En payant
et
demandons pour eux et pour nous mais au prtre, en sa qualit de mdiateur de ru-
vux
la collecte ei
de
les prsenter
,
au Seigneur. C'est
,
mer de vivifier la
la ferveur
se trou-
que
Debout entre le
ministre
ciel et la terre,
les bras
tendus
du monde
entier, parlez
du Seigneur
suppliez au
nom
Ad
quomod peccator in
,
terrd alina
canticum Angclorum canere prsurnas, lum alios affectus adjimges (audis, adorationis, gralinrum actionis fidei spei amoris, zeli
,
,
glori Dei
autem verba Tu solus sanctus, tu solus Dominus, tu solus allissimus, JesuChriste, (ensiori affecta caritalis et reverentiic erg Chrislum Dorninum pronundabis desideraus ut nb omnibus ametur, ho,
^
vers
et
131
vous-mme
aux
un nom puissant
vous
faites parler
au cur de Dieu
tuum
'.
V. La
du Seigneur.
lisons
c'est
si
Il
la faire
Augustin
quand nous
ou entendons
lire les
critures sacres,
comme
nous qui
lui
parlons
qu'il
dans
la prire;
coutons-le,
nous voulons
leur
la rgle
Un
tume de
deux
excellents sermons.
Dans
l'ptre
il
entendait la voix
el
tit
recogitet
Expendat sacerdos verba oralionum, qux magni ponderis sxint quai per illa specinUm misericordiam seu heneficium pe Deo Ptre, per mrita Jesu Christi et pr intercessionem illius
,
sancti
hei
Quanc dicit Per Dominum fercentHis et majorem quasi vim facere Deo Patri
, ,
illa
verba recitaredf-
ut postulala concdt
per
Dominum
,
7ioslrum
quasi diceret
(iat, fit,
Pater clemenlis-
.fime
per
in cujus
nomine petentibus
Tripl. Exposit.
)
,
Ad solum Patrem omnes fer roUect direct sunt pauc ad Filium nuUa ad Spirilum sanrtum. Xon quia h donum est, et donn donum non petitur, ul nounullicum Durando in sua Rationali phi,
losopUantur
13-2
~
utile
l'cole
de
si
bons ma-
Mais
le
Dieu
comme les
loi
;
simples Odles
il
est son
,
ambassaprdica-
le
ennemie de toute
souillure, lex
s'il
Domini im-i
tremble au souvenir
il
il
de remplir ce
lui dise
:
craint
que
Seigneur ne
Puisque
de
audace
mon
testament
?
en
bouche impure
Quare
tu enarras justitias
meas au
comme
l'tait Isae
Il
moment o
voudrait parler et
n'ose
mon Dieu,
de l'autel
n n
vous-mme, soyez dans mon cur et sur mes lvres afin que j'annonce votre vangile d'une manire digne et
;
le feu
et
convenable
mundacormeum...
* Sequitur iiutructio populi in fide, per doctrinam prophetarum et epistold per verba Christi in Erongelio per articuapostolorum los fid^i in symbolo; quse omnia... ut nos purgent et prparent, praC"
c. 5. n. 6,
' Is. 6. 5. *
Vetustiasima consuetudo
est
ut
cm Ecangelium
legitur, pojnh-
:V6
Avant de publier
le
nous traons
le saint livre,
ce signe auguste
la croix est la
doit
tre crucifi.
afin
front,
que par
mrites de
clair
bouche,
la
qui
le
corps
mme
du
Fils
de
Dieu
avec
le
burin de
pour y
faire entrer le
sentiment
;
le
got,
la
pratique des
maximes vangliques*
et
aprs
paratum
se esse
ad ea Domini
perficierida
man'
vel
manum
etiam ipsum
vagin educunt
n"
14.
Bona.
Herum
*
liturgicarum.
1.
2. c. 7. n. 3.
fnnocentius
crucis
esti
dicunt sacerdotem sign' III, et post eum Garantus Eravgelorum librum signare^ quasi dicat Hic1?rucifixi liber
,
Usque ade de cruce non erubesco, ut non in ocoulto habcam crucem Christi sed in froiite portem tum in ore et pectore juxt illud Apostoli ad Rom. c. 10 Corde creditur ad juslitiam ore dutem confessio fit ad salutem. Ben. XIV, de miss, sacrif. 1. 2. c. 7.
, ;
Psalm. 141
n"l2.
lecture
,
134
attirer
de
la
pour
en nous les
l'esprit et
grces dont
est plein
,
pour en respirer
en savourer l'onction
mour
les
Per
Aprs l'vangile
et le
il
rement
l'explication,
convient que
prtre et les
fidles fassent
la rcitation
en
le
de
foi
par
ou
mine
nir le
c'est
En
le
rcitant
don
prcieux d'une
foi
vive et pntrante;
par
elle
aux
fruits
Nous n'avons
partie.
crifice; l'Offertoire,
ou Toblation
en est la premire
CHAPITRE
Le commencement du
sacrifice
II.
,
ou
l'oblation.
Cette premire
fraude Dieu de
la
,
partie de la
matire du sacrifice,
le
de l'eau
prires
:
et
du vin
human
;
;
subslanti; Offerimus
,
In spirita humilitalia
Suscipe,
135
T.
Dans les
les
toires dont
mouvements
divers,
qui tantt
passait l'une
parcourant successivement
les
salem
allant de chez
toire de Pilate
au palais d'Hrode
et
ne recueilchange
oit
Au moment
faire
nous dcouvrons
notre
si
le
calice
pour
l'offrande
Ame
Sauveur
laisse
magnanime
tout la fois et
si
doux, qui se
membres
Il
se d-
les rigueurs
de la justice
mme
tum
nous-mmes
et
Quam
pure
C'est
offero libi,-hose
,
* In hdc oratione hostiam quse est super patenam etsi nondm consecratam vocat immaculatam.... quod quidem nemo miretur ; neque enim ea verba ad panem referenda sed ad corpus Christi, quod
,
XIV.
Dans le missel mozaralvbique dont on se servait anciennement dans une grande partie de l'Espagne et qu'on garde encore dans quelques glises de Tolde nous lisons ces paroles, qui ressentent l'esprit des premiers sicles Nous vos indignes serviteurs et vos
,
, ,
humbles prtres otrons votre redoutable majest cette hostie sans tache que le sein d'une mre a produite par sa virginit inviolable que la pudeur a enfante, que la sanctification a conue
, , ,
quc
de
la
messe.
au
vie
136
grand Dieu
la
mme
l'offrons; ce
dont
la saintet
la
toute-puissance, l'ternit,
et
ne sont pleinement
suffisamment honores
elle les
mmes
perfections infinies: Suscipe, sancte Pater, oninipotens, ierne Deus. Recevez-la, Pre saint, car
c'est ainsi
le
Sauveur dans
la prire
qu'il
vous
tient le
du Calvaire; Dieu tout-puissant^ qui seul apparpouvoir et de nous remettre nos pchs et
,
cratures
vous
vous-mme
le
de reprsenter
,
mon Dieu
,
rivant
et
vcrilable, source
,
la vie
ne refusez
pure,
le
pardon de
et
mes innombrables
pcchs
offenses
ou ngligences
et
l'offre
,
pour mes
et pour la tideur m'a empch de l'accomplir dignement pour le mal que j'ai fait, pour le bien que j'ai d faire, pour
qui
les imperfections
sans
nombre qui
et
se sont glisses
pro iniiumerabilibus
peccatis
offensionibus etnegli-
Dans l'une des prcieuses notes qui enrichissent la dernire dide saint Ignace due aux soins du R. P. Boothan on lit cette explication des trois mots jtchs offenses ngligences ;
' , ,
.
tionn sa faiblesse,
et
si
137
si
peu propor,
fardeau dj
le
morts.
Que
le
soit point
mais
et
qu'il
de
salut
cette
qu'il soit
pour tous
le
principe et le ga^e de
et
profciat
ad salulem
poral, nous
d'offrir, et
in titam
ternam.
le
signe de
le
la
y dposons
un
instant
,
le
corps de
si
petite
en appaqui a
rence
et qui passe
inaperue pour
est capable
le prtre
de toucher jus-
dsirait
si
vivement
s'-
ses disciples*.
agneau
2.
Offonsioiies.
culp
minits propri diclx seu involuutari, in quas scilicet offendere fragilitatem noslram in
est,
tt
impingere vel nolenti accidit. 3. Xegligentiae ea, qu ad rationem quidem peccati omissionis non pertinrjunt sed in acliones nostras irrepcre easque si minus viliare omnivb tamen imperfectas minusque accptns Deo reddtire soient ; suntque profect innumer sive intonlionispiiriM/em fl inlensionem spectes sive modos omnes qui, , , , ,
.
pro
mensurn Inminis
spirit. p. 40.
*
et
ocuhs cordis
8.
Ey)h.
17.
138
tendre sur l'autel de son immolation, Jsus se livrer
ses bourreaux pour tre sacrifi
*
.
Le beau moment
nous apparnotre
Sauveur, nous,
et
tout
ce qui
me
son esprit,
comme
il
va changer
pain et le
^.
et laissons-le
dis-
comme
il
de son Pre,
glise.
Il
le salut
des
mes
;
et le bien
de son
lui
la
va tre
ma
victime
n'est-il
me donne
pour tre
sur lui
la sienne, afin
qu'il
moi,
me permet d'exercer m'abandonnant lui comme il s'abandonne me mettant entre ses mains comme il va se
les
mettre entre
fero tibi
miennes
? Sanctissinie
Pater
..
of-
Filii lui
nzerten-
dam, atque
meum
in lui
anwrem transformann'ait
dum
IL
'\
II
n'est rien
'
lllud
signum
critcis signijcat
Ben. XIV.
1.
2. c. 10.
n 2.
hostin in
'
manibus
tuum
Deo
fidelium, ut ea quoque
offers
offeras,
mox
con-
omnium
fidelium in
ipsum
Christumper amorem
'
et
c. 5. n. 7.
Tripl.
Exp.
un sens
trs-relev
;
m
la fin
tout
Per Do-
en rendant
Gloria Palri.
Dieu, G/o/m in
excelsis Deo...
La croix
de
haute manifestation
la gloire
du Seigneur
et la
cause de toute
l'effi-
paix qu'il
soit
pour
pour leur
communiquer
dans
les
les
trsors de Dieu
et
ces tmoignages de
en
le baisant.
le
vin qui
pense un
sang divin;
,
il
et quoi-
il
il
le
prpare encore.
mle un peu
d'eau ce vin,
avec
la
personne du Verbe
excite en lui
se plonger, de se perdre
infini
il
des perfections
et
veur;
de
mme
que
l'eau, dont
il
va verser quel-
le calice,
est
comme
absorbe
il
du vin demande
sonme,
toute divine, de
telle
sorte
que,
comme
le
~
nous sa divinit Ml a
6
140
pris
mon
a pris
notre faiblesse
et
faites
que nous
:
personne divine
et
Le mlange de
que,
si
Dieu a
human
il
condidHi,
mirabiliiis reformasti
la divinit
union de l'humanit
nation, union de
la participation
et
de
dans l'Incarunion de
au banquet eucharistique
la gloire
,
ut sint conswn -
unum
^.
M. Cochin paraphrase
Deus
human substanfi
si
manire
un corps
>;
me
simple, im.-
nature la ntre
*
c'est--dire
de
la saintet et
Cm
misces
aquam desiderium
Christi
,
excitabis
te
totum immergendi in
abyssum meritorum
atque ad intimami
))
141
et
de
la justice
la
faiblesse
l'apparence du
le droit,
par
demander un plus
consolant encore
? C'est
nom
est le
annonce lui-mme
Jsus,
le
cette
union ineffable
))
le
il
Christ,
est votre
l'image de
Fils
et
tuus,
Dominus
*
;
On comprend
petite quantit
pourquoi
,
comme
un
concile, afin
soit
plus
abondamment que
par l'eau;
le vin.
'i"
la fragilit
le
du peuple
le
reprsente
pourquoi
non
peu-
tet
mme et
le
Le prtre
le
fait
pour
le calice
ce qu'il avait
fait
pour
pain.
-.
Il
l'lve
pour
le
prsenter Dieu,
Offerimus
Il
n'avait parl
qu'en son
le
nom
dans
il
l'oraison Suscipe,
lorsqu'il offrait
pain;
dit
l'oblation du pain aprs avoir lev les yeux il les avait immdiatement abaisss, ccuUs ad Deum elevalis , et stalim demissis Rub.: il tait confondu par le sentiment de son indignit, qunm ego indiyiius famulus tuus o'Jero >\ olFraiit le calice, son reirard est constamment tourn vers Dieu, intent ad Deum orulis, Rub.; c'est que l'union du peuple avec Jsus-Christ et la communication des mrites d'un Dieu lui ont donn de la confiance et l'autorisent A re'
, ,
garder
le ciel.
nlaiutenant
le
:
14i
au
Nous
dans
offrons, parlant
il
nom
de tous;
et reprsent
le calice
cette
du
sang de Jsus-Christ
le le calice
plleest
du
salut.
Une
si
sainte offrande,
pas sous ce rapport que nous avons besoin de recourir votre clmence, pour qu'elle soit reue de
mais
si le
don vous
plat
dplaire dans ceux qui vous le prsentent De plus, nous nous offrons nous-mmes , et que sommesnous? mritons-nous de paratre en prsence de
!
et.
tolius
mundi
<
Bellarmin
fait
id est
calicem Christi
Il
ajoute que
quand on
,
dirait ca-
puisqu'il faudrait
l'of-
prsent des
conscration
substances sur
l'autel
la
va
les mettre.
sit,
duabus tamen partibus conejusque sanguine 8ub spe'ciebus vini. Idt pane jam oblato seorslm procedis ad vini oblationem. Ulramque ver extendes ad onines fines propter quos hoc sacrificium instilvtum fuit, qui ciim sint mh'iimi momenti cum
stat
,
summo
devotionis fercore
h
,
ac
si tu solus
esses in toto
mundo
sacerdos
,
c. 5.
La dernire
du pieux
et savant
143
(le
salut con-
tinuel de l'Eglise.
IV'.
le sacrificateur
il
ministre, plus
saintet
sent combien
est loigne
si
de
la
qu'exigerait
une fonction
redoutable.
jointes
Aussi voyez-le
mams
cur contrit et humili In spiritu humianimo conirito suscifamar te, Domine. L'Eglise emprunte cette prire aux trois jeunes capcelui d'un
litatis et
:
in
tifs
de Babylone, qui,
ils
la
vue de
,
la fournaise ar-
dente o
Suscipiamur
c'est
offrons,
sommes pcheurs,
regards de la
nous ne pouvons
la
attirer sur
un
A
qu'il
peine
le
prtre
acte d'humilit
:
prouve
se
la vrit
de cet oracle
et
Oralio
humi-
liantis
nubes penetmbit...
11
non
discedet donec
Altissimas a^pwiatK
croit
yeux
ses
,
mains
d'o
il
ilication
(in'il
le.
Dieu tout-puissant
et
ternel, pour
nom
et
Yeyii
Deus
prpa-
'
ratum
rale
*.
lU
; ;
Mais
il
y
,
l'une matrielle
,
l'autre
mo-
c'est tout le
le
Dieu par
frentes
Nous demandif-
pour
la
miracle de la transsubstan-
Seigneur
et
consume en nous
tout ce qu'il
faire ces
a d'op-
de
son saint
nom
meas...
signifient
nos actions
purifier
laver nos
*.
'
mains
que
nos uvres
* Tout est prpar devant Dieu le pain et le vin qui doivent tre changs au corps et au sang de Jsus-Christ; nos esprits humilis et nos curs contrits , qui doivent tre transforms en la gloire et
;
en
la
sur l'autel
de lEsprit sanctificateur. C'est lui de preduire Jsus Christ comme il a form son divin corps dans le sein de Marie c'est lui de consumer la substance du pain et du vin par le feu de
, ;
,
de dtruire ce qu'il y a de terrestre et de coupable dans nos mes par le feu de son amour. M. Lecourtier. Juxt sacrarum Scripturarum idiolismum, duas tantm personos Filium et Spiritum sanclum invitt Erclesia ut delabaniur
sa puissance
,
suam
diriyit
sed
mitte Spiritum
tuum
oratiomm ad Palrtm^ non dicit veni rel mitte nobis Redemptorem. Mitti
:
j
agnum
Quamobrem
tificator
non
depiecatio, sequitur
c. iO. n, 21
Cette action
du prtre lavant
I P
Nous trouvons
tail
au reste
de
dans ce psaume
un d-
nous devons
dignement
et
frquemment
mystres d:
licatesse de conscience et
pour
la
(le
Faiitel,
aprs
jugement de
Jean-Chrysostme
soleil
;
rayons du
par un double
,
fiance et d'humilit
et ls abaisse
il
lve les
la croix,
immdiatement.
s'inchne de
,
nouvm,
veau devant
la
majest du Seigneur
:
et
runissant
le
le
pain et
et
au sang de Jsus,
lui-mme
et
il
non consuerimus nisi manibus ablulis; und indead tantum sarrumentum aliifui.s accdai manibus
!:>t'rund
,
propter significatiouem
13
Qui
et talis
emendolio requiri3. p.
Thom.
q. 83,
140
du Christ tout entier-, compos du chef et de ses membres et il l'otre en mmoire des mystres par lesquels il a daign accomplir son sacrifice dans son corps naturel, voulant que les effets s'en rpandissent sur tous les
sainte Trinit cette oblation
;
comme
dans une
fait les
les intrts
du
ciel et
,
les saints
:
y trouprnji-
et
Ut
illis
ad honnrem, nnbis autem ad salutem. Par un heureux change d'hommages et de bienfaits ils
,
et
en intercessions l'insigne
la
honneur
grande
qu'ils reoivent
et
adorable victime
immole dans
la
Pas-
sion, glorifie
dans
la
hanc oblationem
Passionis, Besur-
quam
*
tibi
offerlmus ob
memoriam
,
'
En mmoire
,
de la Passio7i
de la Rsurrection
et
de l'Ascension
qui
taient
la
:
choses
le
la
choses profanes: par ce choix elle tait dj comme sanctifie; l'ablalion faite Dieu de cette victime; son immolation; elle tait ensuite consume ou clarilice par le feu qui dtruisait en elle tout ce
,
de corruptible; tout se terminait par la communion qui renfermait l'acceptation de Dieu et la participation
qu'il
y avait d'imparfait
^
et
des hommes.
On retrouve
dlgnentur in clis
terris.
\i1
in
Son Incarnation a t la sanctifila nature humaine a t rendue digne par son union avec le Verbe d'tre offerte Dieu. 2. La naissance et la prsentation de Jsus-Christ au temple ont t i'oblation. Voyez S. Paul. Hbr. 10. o. lugrediens mundum... 3. L'immolation est dans toute la vie du Sauveur, mais principalement sur le Calvaire. 4. Cette victime adonible a t consume en quelque sorte ou clarifie dans sa rsurrection qui a dtruit en notre Seigneur tout ce qu'il y avait de mortel et de corruptible et a revtu son corps de gloire et d'immortalit. 5. Dans r.\scension cette victime a t accepte de Dieu; car c'est alors proprement qu'elle s'est
l'ensemble forme son sacrifice.
la
1.
cation de
victime
Seijneur a dit mon Seifpieur : Les hommes y ont par/jrjpe par l'elTusion des dons de l'Esprit saint le jour de la Pentecte, et voil une premire sorte de communion que compltera la participation la table du Sauveur. coutons Benoit XIV
et
que
le
Aaspyez-vons
ma
In
sacrificiis judaicis
mactanda victima
modi electionem quasi sanclificata censebatur et profana usu semota; in fncarnatione itidem victima selecta fuit et sanctifxcata; humana enim tlecta fuit Cfiristi natura eaque cum natur divind hyposlatic conjuncla, ac per eam unionem conflata fuit victima digna qux Deo sacrificaretur.
,
In iisdem Judseorum sacrificiis victimam sacerdos offerebat ante* itidem victimx oblationem, ante ejus im" ;
fecit
Christus in
:
momento
natiritatis
sux
ingrediens
enim
mundum
dicit
:
runt. Tuncdixi
Holocautomata pro peccato non tibi placueEcce venio, ut faciam, Deus, voluntatem tuam...
.
cum
allarespurgebatur; in lege nova noslr fuit virtima mactnla in cruce ubi se ipse Christus obtulit Patri in noslrorum expiationem
,
peccatonim
suumque snnguinem
cm sacrum
lorum, vt q'iidnuid in ea
vitii esset
fammis
absuireretur,
et
fumus
ad clum toUeretur ^n odorem suavitatis. ut sacra Scriptura /o./uitur in nova lege consumpta fuit victima in Christi Resurrertione et
,
Ascensione;
nam
in Besurrtclione
absorptum
fuit in Christo
quod
148
il
:
no s'agira
la trans-
immoforms
avec
peuple
,
qu'il a
pour
lui
lui a
donnes
dans
le
pntrer,
comme
il
prend en quelil
ne se
mme en
le
consomm
sacrifice
le
ministre qu'il va
et le s-
Dans un moment
si
redoutable
il
se souvient qu'il
,
l'homme
et qu'il
iiiesse
mortale est a vit, ut ait Apostolus; absumplumque fuit quidquid pnterat corruplibile; et in Ascensione victima accepta in odosunvitatis; et nd Palris dexteram fait collocata,
sarrificiis judnicis
rem
Deniqu in
et
in die Pentecosies populus covununicavit victim, ut svri^torea loquuntur ^ uam discipuli Christi Domtni tune cum eo sunt concor-'
,
pOTOti
runt.
eique
tanqum membra
sacrif
1.
De miss
2.
fi. n. o.
Ces cinq parties essentielles du sacrifice taient plus clairennent distingues dans cette prire telle qu'on la rcitait autrefois gnralement, et qu'on la rcite encore aujourd'hui dans l'glise grecque
:
Suscipe
sar.cta Trinitas
tibi
,
offerimus nb
,
memoriam
Incarnalionis
Aaticitatis
Pasaionis
Resurrectionis
sajicti,
7iostri et
advents Spiritus
Sacriilce de JsusV. catch. de Montp. part. 3. sect. 2. c. 7. n. 22. Ide du sacerdoce et du sacrifice de JsusChrist, tom. 3. p. 21 i.
Christ, p. 319.
ciel
Ml
si
qiHB
l'glise prie
pour tous,
elle
communes.
rveille
leur attention
saint devoir
:
il
unissons-nous au contraire
il
s'agit
,
vous
pensez moi
n'oubliez pas
charit.
vous-mmes les droits que j'ai votre Nous sommes frres en Jsus-Christ; le
ministre dont je suis revtu, enm'levant au-dessus de vous, ne m'affranchit pas de vos misres.
sacrifice
Le
que
mon
sacrifice
Il
et le
vtre,
meum
mon
ac restrum sacrificium.
j'ai
est le
mien,
meiim, puisque
le ministre,
malgr
il
est le vtre
vstrum
dans un sens moins tendu, mais trs-rel, puisque puisque la victime vous appartient comme moi
,
vous
l'offrez
de Dieu
le
Pre Tout-Puissant,
acceptabile
fit
ientem
A une
'
exhortation
salutaire,
une invitation
si
Memor
imbecillilatis lu:
el
tum
dis
,
orent. Maniis
ne
si
et
orandum horlalus
art. 7.
juste,
150
bacrificium de
que rpondra le peuple ? Susclpio.t Dominus manibus luis. Oui, nous prierons ^et ds maintenant nous conjurons le Seigneur de reprsentent
ces mains dj consacres par l'onC'
fois
tion
d'alliance
ces mains
si
bnir,
efficacement vers le
;
et
pour nous
celles
pour vous
comme
du lgislateur
d'Isral
la
vertu d'a-
paiser la colre
du Seigneur, d'assurer la victoire son peuple. Nous voulons que le premier effet du
sacrifice soit de rendre l'infinie Majest la gloire que nos iniquits lui ont ravie. Avec l'adorable vic-
allez
hommage
ad tandem
et
ijloriam nominis
soit
et
nom
lou et glole
nous
su sanct. Ainsi soit-il, Que nos vux comsoient exaucs; que cette oblation sainte procure Dieu la gloire qui lui est due nous la rmission de nos pchs, un accroissement de justice,
totiiisque Ecclesi
,
tram
Amen muns
reprend
le clbrant.
et l'Eglise
L'ofrande, ou
la
premire partie du
la
sacrifice, est
termine;
la
seconde, r-
pond l'immolation de
151
la
Pr^
grande action du
sacrifice,
la
partie
la suit
CHAPITRE
La Prface.
111
Aprs avoir exhort le peuple la prire le prpour prier lui-mme, s'est recueilli dans un ses communications avec Dieu silence profond
,
tre,
il
est entr
;
jusque dans
fait
de
la face
du Seigneur
Toraison qu'il
quand
les
il
sort de ce mystrieux
silence,
le
on
,
dirait
qu'il sort
temps
toutes
me
et
penses,
Per omnia secula seculonim. Le feu de l'amour dicur, cuncalu>t cor meum
intra
me;
il
voudrait en embraser
le
cur de tous
les assistants
il
De
l cette
les
provoque
dit et fait
au
nom
de
les
En
il
efet,
le
le
peuple
ratifie
haute voix
prires que
secrt:
s'associe ses
;
demandes,
est
le
ses louanges,
sa reconnaissance
tel
tre le
,
du Christianisme
o
tri
le
sang de Jsus-Christ
adhuc
calebat cruor et fervebat recens in credencette rponse tait faite par toutes les
;
tihus
Mes,
cet
amen
lestis
dans
les glises
comme
du tonnerre
ad similitudinem c-
tonitrui reboal
Amen
*.
alors
entre celui qui prside ou sacrifice et ceux qui y sont prsents et l'offrent par ses mains * En par!
lant
aux
,
fidles le clbrant
il
eux
*
comme
le faisait
auparavant
vous diriez
Praefat. in ep.
ad Gai.
,
* Secretis
orationibus absolutis
Per omet
ter'
,
qwa jam
tur, ad
Bona.
di-bes
ad eum pro more convertis terrenis abductus totus Deo intentus esse; jubs au,
non
tp
si dicfres
et
Deum
emergite
fce lerr,
qu sursm sunt
prfalinne prmiss
part fratrum
:
mentes dicendo
debtre. S. Cyp.
Sursm corda,
Hal^emus
cogitare
qum Dominum
i:i3
qu'il craint
de se distraire dans un
moment o
toute
l'attention dont
un
il
homme
les presse
suffisante.
Mais
vivement de quitter
la
terre,
et
leurs pensives
quelle est
notre faiblesse
Un nouvel
effort
pour arracher
notre
me
sa
langueur
clestes, exige
le prtre le
demande pour
le
peuple
Do,
minus vobiscam, le peuple le souhaite au prtre et cum spiritii luo. Mais dj il est obtenu En haut les curs s'crie le ministre de l'autel Siusim
:
corda;
de rpondre
:
Ce
est
fait
Hnbenms ad Dole
S'il
clbrant,
les
principe et leur
celui
Etant
il
Dieu dans
le
temps, en
la per-
sonne de ce
bien-aim
Fidles,
Grattas
agamus Dola
conforme
:
ntre
Digyium etjustmn
vux
de l'action de
reprenez
la
rptez les
mmes
154
Aux
montrer que cette multitude assemble n'a qu'un cur et qu'une me qunnd il s'agit de rendre Dieu
l'hommage de
convenance
et
la
reconnaissance.
motifs de
rien n'appuiera
et
d'eflicacit
qu'un affectueux
la va-
ne remonte vers
le ciel
:
que pour
Ver
diqnum
que
c'est
justum
est,
quum
et
salutnre. Dites
et
toujours
et
en tout
lieu,
semper
devons remercier
gnale sa misricorde
sont
comme
si elles
Mea
sunt omnia,
et
:
Il
est le
:
seul Seigneur
Ta
solus
Dominus,
il
^e
seul saint
Tu
daigne entrer en
enfants
socit avec
Domine
et qui
sancte
*.
Dieu tout-puissant, cause et tin de tout tre cr renferme en lui toute force et toute vertu
est
* On a remarqu que plusieurs prtres en prononant ces paroles de la prface ne suivent pas la ponctuation du Missel et s'en font une dfectueuse. On ne doit pas dire Domine, snncte Pater, mais Domine sancte, Pater omnipotens etc.
, , : : .
nous ira jamais pu
et
155
lui,
par ce Fils
,
digne
le
que
les
;
anges
louent,
que
les
dominations l'adorent
que
et
les
dmons
qui
si
grand,
lui olrent
profond
et
d'un
hommages mls d'un respect trs-ardent amour c'est par lui que
des
;
troupe bienles
snci exulta
et
le poiifs le
vous confondre
,
par
sou-
puissant
la terre les
:
cantiques
sacrs dont
Sanctus
rp-
mme
cantique devant le
met avec raison dans bouche de ses enfants, dans un moment o le lieu de leur assemble va devenir un ciel vritable
par
la
156
terveur
les
et
mmes
ardeurs dont
sont
emque Ce
brass.
La
n
y>
joie
ainsi
d'allgresse
le
sjour de
l'ternit
))
Nos
faibles voix
,
>'
celles des
amis de Dieu
et
>)
mm.e complaisance. Que la confiance pntre nos curs si nous ne sommes pas encore dans la patrie au moins nous
sont coutes avec
la
:
est-il
si
les
dhces
palme de
et
la vic-
>)
du Dieu qui a
la destine.
nous l'acqurir
qui nous
n'osait
prononcer
avec assurance
le
amis
et
son peuple
5)
nous mille
fois
coupables
mais
et
il
est plein
les
de misricorde,
et
ne saurait d-
daigner
reconnaissant^.
si
Ce cantique
honore
la
saintet
Ben. XIV.
ibid. c. fi.
n. l8.
Cochin. Prnes. T. 5. p
2C0.
1^7
et
nous
ai>pliquer les
m-
zenil
une excla-
mation de
la terre
hoaanua in
la
sont remplis de
gloire
du Seigneur,
qu'il
n'est-ce pas au
convient de s'crier
Bni
soit celui
qui
Dieu
lui-
mme
rient
nous
visiter
au
nom
!
de Dieu. Benedic-
nomine Dnniini
fait
L'glise nous
tires
du
psaume
hommages au
Fils de
comme
entier
la
Elle envisage
est
pour
le
monde
qu'il a
une source
la
si
abondante. La victoire
et
remporte sur
dans
le ciel
,
mort
sur
le
pch
la paix faite
la
rconcihation des
hommes
conclue,
le vritable roi
l'idoltrie
mis en possession de son royaume, bannie de toutes paris, l'injuste usurpaet le sacrifice
l'avnemcnt
un
si
doux ravissement
la voix
chanter
Benedictus
Oui
son
que sa louange
soit
dans toutes
curs. Qu'il
les
bouches
les
soit
jamais
bni, et bni de toute crature, celui qui vient briser nos chanes, consoler nos douleurs, gurir tous
nos
maux
les biens.
Qu'il reil
est le
.
plus jaloux
ses
leons
plaisir
158
soit
tience
dans
les
,
dans
les
succs
la chastet
et la mortification
pendant toute
la
dure de notre
exil
bni au
hosanna in
excelsis.
Trinit, le Bene-
Le premier est un acte d'adoration qui doit tre accompagn d'une attitude humilie le prtre s'incline il se le second est un chant de triomphe
:
relve; et
comme c'est
la terre
nous a ouvert
rpandre sur
les trsors
,
de grces
qu'il est
venu
lui le
le prtre
en trace sur
:
Bene-
CHAPITRE
Premire
partie
IV.
du Canon
pagne
la
conscration.
la
conscration
le
bon prtre se
'
croit avec le
Sauveur sur
le Calvaire.
La partie de
la
la prire Te igitur et
Il
150
-^
voit les
bourreaux prparer
et
la
,
croix
prsenter
le vin
mlo de myrrhe
de
fiel
dpouiller l'adoil
rable victime
accorder
le salut
;
du
il
p;enre
s'applique
,
avec toute
la
ferveur dont
il
est ca-
pable
qu'il rcite et
de
la signification
fait.
toujours touchante
est rentr
Dj
il
dans son
mystrieux silence.
I.
Te igitur.
,
De
tout
la
prface
et
en
s"
unissant lui et
Dieu
les actions
,
de grces
hommages
le
clbrant a eu
temps de commencer
Il
mystre de
ta Ir^-sauUe
action^
;
lve et abaisse
aussitt les
yeux
et les
mains
il
multiplie les t-
jusqu'au Pater est appele Canon ou rgle, parce quelle contient la rgle fixe, l'ordre invariable que l'on doit suivre dans la conscration
,
ce qui
la
prcde et ce qui
la suit.
,
Cm
sitque hoc
omniitm
seculis
sayu-tissimum sacrificium
instiluit
it ob
Ecclesia cathoUra
,
ut dUjn'e reverenter-
omni
errore
et
purum
pietalem
quamdam
,
redolenl
mentesque
Deum
erigat. Is
Flor.
]H(I
il
le
baise avec
amour
il
Ici
surtout pas un
mot qui
le
per-
truction
nous y avons dispos nos mes par l'insla prire et le chant des louanges du Dieu
;
igiiur,
de plus prs
vant
la
cur
le
et les
mains
vides. Dj
nous
lui
avons prsent
pain et
le vin
destins devenir
salut
;
du
cette
ma-
On
rogamus
et petimus
qu'il faut
mettre entre
\" Quand on n'a point droit ce qu'on souhaite, on prie, rogamus; quand on a droit, on demande, petimus. L'homme, par lui-mme, ne peut que prier Dieu et le supplier, car il n'a droit rien supplices rogamus ; mais le prtre, l'autol comme dput de l'Eglise qui appartiennent les mrites de Jsus-Christ comme reprsentant du Sauveur et agissant en son nom a des droits incontestables c'est pour cela qu'il joint la demande la prire rogamus et petimus.
, , ,
la crature du craun don; ce que les infrieurs offrent ceux qui sont leurs suprieurs ou qui ils ont obligation se nomme prsent. Le pain et le vin, sur l'autel, sont appels dons, dona par rapport Dieu qui nous les a donns prsents, munera, par rapport aux hommes qui les offrent sacrifices saints et sans tache, sancta sacrificia illibata, par anticipation, et en vue de ce qu'ils deviendront par les paroles de la conscration.
2"
tire extrieure
IHl
du
sacrifice
qu'il
aim(3 voir
dans
les
pcheurs
le
cur
contrit et
foi
,
humili
dj
mme
transports par la
nous
avons franchi les barrires de Tternit: nous nous sommes levs jusqu'au ciel et empruntant aux
,
anges leurs accents brlants d'amour, avec eux nous avons clbr la gloire d'un Dieu dont toutes les
perfections se rsument dans
une
comment chanter
revenus au sen-
le
cur au
ciel
oi
nous levons
terre,
les
yeux
et les
mains sur
et
l'autel
:
del
Cle-
o notre
fragilit doit
s'appuyer encore
le
ntre!
!
si
nous rassure;
plices
il
nous
,
est
elle
la vue de l'autel
au souvenir du Calvaire
sup-
vant vous
en union avec
:
la
profonde humilit de
nom
et
en quelque sorte
de vou-
notre offrande,
uU
accep'a habeas
telle qu'elle
sera
De
change
et
benedicas; c'est de
vous
possdons, hr dnna
et
M
donn,
c'est cela
mme
mimera;
elle
ce qui est dj
,
comme une
premire conscration
l'tat
elle
sera bientt
et
la place de ce pain
Fils, l'image
*.
de
la divine clmence,
les fruits ?
vous
l'of-
tibiofferimus pro
vous a cot
si
cher!
elle est
dans
le
afin qu'elle
;
appart vos
de votre nom.
maximum
illa
Ronaventure.
Docet
primum signum ad
haec
verba
primam
Altervm signum
ad verba,
munera, alteram invuere Iraditionem, qu Christus se Tertio deninu signo ad ea verba, haec
,
suum ab
corum
ejus ddit.
De
Donnez-lui
la pais,
1H3
la dlivrant
Seigneur, en
de ces
par
la
chute
et la perte
gnant
d'elle
les
en gouverla
compo-
ncessaires aux
conduisent
et
regere digneris.
cur
,
la
tranquiUit, le
l'glise
ment pour son chef visible une abondante effusion des dons clestes. Nous prions donc nommment
pour
le
Souverain-Pontife.
:
Il
est le centre
de l'unit
catholique
le
Nous nommons
et
pro
antistite iwsiro
K Nous
Xon
licet
missam
celebranti Epis-
la
croyance
foi
orthodoxe
et
catho-
une mention particulire de ceux pour qui nous avons des raisons
II.
particulires de prier.
c'est
et
comme
David
disait
Sou-
l'amour que
le
prions de penser
libert d'appliquer
fruits
du
sacrifice certaines
mandons
ou par quelque
ne dsigne
El
omnium circumHantium
le saint lieu
; ce qui
dans
au
moment du
sacrifice, et
q<ui
humain;
car, dit un
pieux
et
savant
tant
auteur, le
comme
au milieu du
copi sui
stituere.
nomen
qu clbrai sub-
Pouget. T.
Ps. 103. 4.
C'est avant la messe, et en s'y prparant,
que le prtre doit forpour n'avoir qu' les renouveler brivement l'gard des \nvants dans ce premier memenio. La rubrique en donne cette raison ne circumstautibus sit moTosus. S'il faut viter une prcipitation indcente, il faut se garder aussi dune longueur exfrr-mp qui ennuie et fati.aue les assistants,
*
mer
ses intentions
Ifl.S
monde
le
entier,
environn de tous
le
les
,
hommes
qui
dputent vers
trne de Dieu
pour y porter
leurs
hommages et leurs supplications*. Quorum tibi flden cognlia est et nota devotio. L'le saint lieu la
pendant
messe y
assistent d'une
prsence reliverra-t-il
comment Dieu
les
dans
tmoins du sacri-
sacrificateur
velle,
ne voit rien qui y ressemble dans Tme du lui-mme; si le [>rtre Tautel renou
la
merveUle du buis?
Pro quibus
Avant
runt
le
,
tibi
tel qui
tibi offerunt.
le X'^ sicle
on
disait. seulement
qui
tibi offe-
eux-mmes
,
:
pain et le
Dans
la suite,
plusieurs ayant
Pro quibus
tibi
tibi... afin
de renprire.
dans cette
mme
A mesure que
plaindre, o
la pit
compassion doit
s'accrotre. Ils
ne sont pas
les plus
le
mon Dieu,
poids
nous,
pour vous
avec nous
oflrir leurs
;
dons
et s'offrent
eux-mmes
piti
Quoi(jue
le
donner
une
signilicatioii
plus tendue,
il
si
on rflchit que
le
prtre n'omet
T. 3,
Pro
se
16G
entants,
Il
est juste
en premier
que
l'on prie
pour
soi
avant de prier
l'on
pour
que
pense
que
pro
redemptione
tion
rdemple
de leurs mes
rachetes, c'est,
purifies de
tout pch
uniquement par
et
les mrites
de la
Passion de Jsus-Christ
en est
faite.
,
La conservation de
et incotii-
milalis
tion
,
en tant qu'elle contribue notre sanctificasoit par la reconnaissance qu'elle excite dans
,
nos curs
prserve
,
soit
elle
nous
est aussi
un bien prcieux
Jsus-Christ.
Communicantes. Une sacrificature aussi divine que la ntre ne devrait tre exerce que par des hommes tout divins; redoutable aux anges,
comment ne
ferait-elle pas
trembler des
hommes
imparfaits? Ce sentiment de notre indignit, qui ne doit pas nous quitter un seul instant pendant toute la clbration de la messe, devient encore
plus profond dans le
qu'il
cur du bon
prtre,
mesure
grand
le
mystre.
lui
inspire do s'adjoindre
dans une
U\1
et
en puissance.
Com:
tous les
aprs avoir t
voyageurs
comme nous
;
sur
la
terre, arrivs au
terme du bonheur, ne font cependant toujours qu'un mr'me corps avec nous enfants de la mme famille,
il
a entre
eux
et
nous communaut
les plus
d'affections
et c'est
foi.
un des dogmes
consolants de notre
ils
prennent compassion
ils
nous
il
mme
les divers
;
les
*.
eaux de
la
mmes
sources du Sauveur
l'offrir
Comme
les invi-
avec eux
nous
avec nous.
!
Imprimis glorins semper Virginis Marice. Oh qu'il nous est doux d'unir d'abord nos prires
celles de Marie,
et
en
mme
Il
temps que
faites
tait juste
les
celui
qui
est
comme
partout, elle ft
nomme
avant tous
'
Is.
2. 3,
^
les saints
,
108
et qu'elle les
Dieu
et
Gloriosm semper
mr-
et
Domini
noslri Jcsu
trs-sainte Trinit
et quelle gloire
Fils de
Dieu
l'glise
ne pouvait en
faire
de Mario,
,
la dirige
en tout
ne
pouvait
manquer
dans
le
cours du sacrifice.
Ne
lui
devons-nous pas
l'offrir ? Si nous donnons Jsus au monde n'est-ce pas de Marie que nous l'avons reu ? Notre victime n'estH3lle pas l'os de ses os et la chair de sa chair? N'est-ce pas dans son cur virginal qu'a pris sa source le sang adorable que nous prsentons Dieu comme prix de et qu'il nous rend qu'il nous notre rdemption
en quelque sorte le
bonheur de
,
ordonne de boire
Aprs
l'glise,
comme
gage de
?
la
nouvelle al-
nous
premiers sacrificateurs de
la
loi
d'a^
mour,
et qu'ils
le
poutoir de
sacrifier. illustres,
Nous
fil
daodeciin
marhjrum, quorum
Et
omnium
sanclnruia
enfin
sons toulo
la
tant
,
de saints pontifes
tant
religieuse-
ment les mystres que nous clbrons, ou se sont consumes elles-mmes en holocauste dans les flammes de la charit, Commvnicante^.^ous asprons,
mon
quorum
{{n
mpritis iireabusque
en toutes choses,
et
s|)irituelles et
mme
temporelles,
en tout temps
en tout
lieu,
de votre protection
trable
,
comme
cedas
ut in omnibus protecttonis
C'est la grce
tu muniamur
auxilio.
par ce
mme Jsus-Christ
:
nous
s'est laiss
conduire
mort avec
Dieu
la
douceur
d'un agneau
trum. Qu'il en
mon
Amen; nous
vous
le
demandons par
la
Dieu
consommer son sacrifice. Hanc igiiur. On se sent appuy auprs de quand on a pour soi son incomparable mre
ceux dont
il
et tous
promis de
faire la volont
le servir,
tolun-
c. 13. n. 2.3.
P?.
1H.
19.
10
170
notre
me anime
,
notre confiance
Hanc
d'tre
igiUir oblatlonem...
qusumus, Domine, ut
placatufi
accipias. Puisque nous avons l'avantage en communion avec ceux que vous aimez
, ,
mon
Dieu
qui nous
rend moins indignes de votre bienveillance paternelle, puisqu'elle fait rejaillir sur
nous quelques
plus fidles que
rayons de
la saintet
de nos frres
nous
et dj
nous
fait
que vous
notre servitude
Nous, qui avons l'honneur d'tre vos ministres, nous la mettons sur votre autel en tmoignage de notre entire dpendance, et comme hommage rendu votre domaine universel car nous n'agissons point ici en notre nom priv nous sommes
;
:
les
mandataires
les agents
de
la
grande famille
le
Pre
Sed
et
En
tendues sur
sur le pain
le
vivement
lesquels la
D'abord
de
comme
,
de
si
l'glise
et
ses
j'ose m'exprinier
;
la sorte possession de Jsus-Christ nous nous emparons de ses mrites, afin d'avoir prsenter Dieu une offrande digne de lui. En second lieu comme prtres du Trs-Haut et agissant en son nom nous acceptons la victime
,
hommes
cou-
171
pables.
les iniquits
role d'Ise
nium nostrm S
l'ancien
notre
Po7iet
maman
et
accepta-
bilis erit
atqae in espiaiiunem
matire du sacri-
mme
victime.
si
favo-
comprenant que nous pouvons tout obtenir, nous osons tout demander Diesque nosi.ro^ in tu pace disponas ; la paix, mais non pas celle du
:
monde
qu'il
fait
un heureux
fruit
la paix
de
Dieu, in tu pace;
de ses bles-
sures
ciliation qu'il
cette
le.
cur
omnl
iribulatiorie twstr
Disposez,
mon Dieu
Jioslros in
tu pace
Is.
53. 6.
Levit. 1. 4.
Cor.
7.
i.
derons-nous pour
nos eripi ;
la vie
I7i
future?
ciel,
in
electorum luorumjubeas grege numerari. Per Chrislum... C'est--dire que nous conjurons Dieu par
de nous dfendre
de
mmes
faire
et
nous
qui
la voie
mne
,
suprme
ici
fhcit.
N'omettons pas
une
belle rflexion du
P.Lebrun.
:
Personne ne
peut dire
de ne craindre que
mort
ternelle, et de
demander vivement au
pour persvrer
Seigneur sa grce
jusqu' la
fin.
et sa protection
Quam oblatiomm tu, Beua... *. Arrive enfin le moment redoutable: Adh unum modicum est, et ego cnmmovebo cliim et terrain.. et implebo domum
V.
.
islam glori
^ Pour
la
Dans un
il
aura Jsusla le
comme
est
dans toute
en
mme
temps
Au
la
conscra-
tion et en
dtermine
2. 7.
le
sens.
Agg.
nom
de rglise
il
toutele
vin
afin
que
comme
ministre de Jsus-Christ,
il
ne parle
ce
nom.
ni
au
nom
de l'Eglise,
et
prononce
les paroles
mmes du Sauveur
et
Thomas
le
se
fait
lui-mme
il
celte
question
sait
pourquoi
rpond
com-
demand
ce qu'il
comme
tuum.
quand
il
dit
D'ailleurs, ajoute-t-il
le
demander
ses
le
heureux
effets
ui.
nobis
fit...
Non
videtur ibi
fructuosa.
le
prophte
qu'il est
Isae,
puer nat us
nobis,
nous entendons
ici
de
mme
nous demandons
le
mon
* Fit procul dubio corpus Domini in mensd aliarij semper, cm solemne illud celebraiur mysterium ritu dbita; sed non semper eis fit per quos fit. Serra, de excellenti sanctiss. sacram. inter opra
S. Bern.
sang sont
:
faits
pour nous
est
aa
mme
dans
Isaie
Un
pe'>t
enfant nous
n:
10.
soit
174
admise,
ratifie, spirile
corps
et le
gneur Jsus-Christ
ommbxiii,
Quam
nblationem, tu Deus, in
,
qusumus, benedictam
et
sangivs
Christi.
qu'il
a de sens
profond dans cette prire, en voici deux significations qui captivent toute l'attention
du bon prtre.
vin, qui
non point pour faire entendre, comme le prtendent les ministres que les symboles sacrs ne sont faits le corps et le sang que dans le temps o nous les prenons mais afin que nous concevions que c'est pour nous qu'ils sont faits dans ce mystre de mme que c'est pour nous qu'ils ont t conus et forms dans le sein de la sainte Vierge. Il faut donc entendre ici une espce de production
;
relle
du corps et du sang dans l'Eucharistie aussi vritable et aussi que celle qui fut faite dans le bienheureux sein de Marie au moment de la Conception et de l'Incarnation du Fils de Dieu production qui lui donne en quelque faon un nouvel tre, par lequel
, ;
il
sein
de
la
Vierge et
ici
qu'il est
quoi on se sert
du mot
faire
termine
le
faire,
mme qui
qu'ils n
que les Grecs expriment dans leur liturgie... lorsdemandent expressment que ce pain soit fait le propre corps et ce vin le propre sang de Jsus-Christ; et ils ajoutent par
,
:
le
Saint-Esprit...
fois
Comme
la
pre-
I)
de la sainte Vierge... C'est encore le Saint-Esprit qu'on invoque, pour les faire afin que nous entendions, non une action improici de nouveau
mire
par
le
mais une action physique, et aussi relle que celle par laquelle le corps du Sauveur a t form la premire fois. ExpUcat. de quelques difficults sur la messe.
>;
prement
dite
^
vont devenir
le.
173
-^
la
corps
et le
sang de Jsus-Christ;
adorable poux,
tous ses
cette of-
frande soit vraiment bnie, tant change substantiellement en ce fruit bni du sein de la Vierge
imman'est
reux changement
soit ratifie et
consomme,
saiji
comme un
et
om-
vivante
inanime qu'elle
la chair glorieuse
est
encore, tant
divin
transforme en
du Verbe
pour tre
la
rationabilem ; qu'elle devienne enfin Toblation seule digne d'tre reue et agre de vous, laquelle est
Jsus-Christ, votre
Fils
notre Seigneur, en
et
qui
par qui
Thomas et saint
Augustin,
le
exphquent
ainsi
Faites,
mon
,
que
celte
oldotion
I7r,
rntifje,spiriine}le et accepte,
,
nous
at-
et
que par
elle
nos
noms
de vie, adacriptam ; qu'elle soit stable etirrvocable, de sorte que jamais plus nous ne nous
le livre
le
spi-
et tout ce
le culte
que dsormais nous vous rendions que vous attendez de vos vritables adorateurs, un culte en esprit et en vrit , un culte par,
,
faitement raisonnable
et celle
rationabilem
que notre
vie
de tous les
Benedlctam
per
per
quam benedicamur ;
adscriptam,
quam
quam
in
quam
rationa-
sensu
bestiali
iabilem, per
'
quam
accepti et
Deo
gratfi
exuamur ; accepreddamur *.
Trip. Exp.
faut encore remarquer, qu'en
,
donnant i'hostie ces diverses veut videmment nous rendre attentifs aux cinq mystres de Jsus-Christ ((ui sont comme les cinq parties de son sacrifice ainsi que nous lavons expliqu prcdemment. Nou avons dit que dans tout sacrifice il y avait sanctification , ablation immolation, consomption et acceptation de la victime
11
qualifications
l'glise
Ijl
177
fit
nobis corpus
et
miujuis
dilectisaimi Filii
La
nous demandons
le
grand miracle de
Iranssubsi
la
puissance de Dieu
et
dans
l'acte
de
la
cration
fiat
lux
et la merveille
tion
du Verbe dans
de Marie
et
cuiidiim
verbum tuum...
qum
pafcretur.
et la
maintenant
raison doivent se
l.a
Sanctifiration
et profanes
qui
la
tirait la
munes
pour
,
ddier Dieu
omnibus benediciam
'2"
l'offrande
que Jsus-Christ a
faite
monde par
le
mot ratam
et se trouve
dans
elle est
accomplie dans
la
Rsurrection de
Jsus-Christ, par laquelle son corps est pass dans un tat glorieux.
.')"
Enfin
le
Vacrejitction de la victime,
(>'
Il
du Sauveur
par laquelle
a t
qum quidam
Ad
illa
rerba
Jesu Christi
et
sanguinem
stanliationem panis
n. 8.
et l'ini
^-
178
foi.
taire
il
tout est
ici
du domaine del
A elle
seule
mme
temps
si
qu'elle doit
le
prtre, dans
,
une fonction
trangement
surhumaine
comment ne
,
sorb en Jsus-Christ
comme
son sang
et
en
la veille
de sa mort
,
fable sacrifice
Il prit
vous
en ce
moment
*.
et vnrables;
conserver
;
larmes du repentir
de porter une
sainte victime
les
,
Accepit panem.
Comme
lui
vous levez
yeux au
ciel, vers
et qui
va signaler sa
,
pour
tait
fait
;
Verbe
qui
commencement
qu'il
l'hostie qui
naura
lieu
qu'aux
le la
nature
qu'il a tablies
:
et se substituer ce>
(Ions matriels
Et ekratis ociilis in
clum
*.
ad
te
Deum
Paireni
mium
le la
nm'iipo'entem
Il
remercie
hommes
leur
depuis
cration jusqu' ce
fils
moment o
,
il
pour ranon
ce
la
chair de
breuvage.
,
rend grces
humi ceux
;
il
lui
mnage
et
de ce que
la
dans
de ce que l'aiguillon de
la
dtruire,
ero
lui
rend
grces en un
mot de tous
:
du
^.
sacrifice
de
la
croix et de l'autel
Grotias agens
la
El vous
si
divins
'
Cette circonstance
,
que
l'on
trouve
ici
la
Evanglistes dans l'histoire de dernire cne. L'Fglise les a apprises par la tradiiion. Il eia:t orle
sur
tait
qu'il
mme
puissance.
Les crivains sacrs ne parlent des actions de grces de JsusChrist qu'en les joignant quelque grand miracle, comme la multiplication des pains^ la rsurrection de Lazare. Tandis que l'ingratitude est un vent brlant qui dessche les canaux de la grce, notre reconnaissance provoque la libralit du Seigneur et l'excite ver
bouches
de vertu, ni moins
d'efficacit que dans celle du Sauveur lui-mme. Mais pourquoi rompre ce pain sacr, fre(jil, sinon pour nous apprendre que la vo-
lont
du Pre
enfants de sa famille
le
et
gage de leur bienheureuse immortalit, deditque , voila donc ce qu'il fait de tout
avait
Pater in
m anus ;
,
et
de richesses
de perfections comment
et
en faveur de qui
va-t-il
disposer de ce trsor
immense ?
donne
:
Va-t-il le rendre
,
son Pre ?
Non
il
le
ses disciples
,
deditque.
aaipitt; prenez
leur dit-il
mon corps, c'est mon sang, c'est mon me, ma divinit; c'est moi-mme, tout ce que j'ai,
tout ce que je suis; prenez cependant, je vous le donne; tous mes biens sont vous. Ne vous contentez pas de me garder au milieu de vous dans un
sanctuaire, o je serai toujours prt vous exaucer
quand vous viendrez rclamer le secours de ma grce, vous consoler quand vous me parlerez
de vos peines; ne vous bornez pas m'exposer comme une victime immole aux regards de mon
Pre, pour flchir sa justice et vous assurer ses bienfaits; portez-moi votre bouche, nourrissezvous de
ma
substance
18^
veur
et votre
Dieu,
ma ndncate. Mais
et la ferveur
Il
Sei ^neur
nous
rinnocence
degr.
au
mme
est vrai,
,
disci[)les
la foi et
me
par
unissez-vous
parlici[)alion au sa-
crement de
mon amour
j'augmenterai
moi-mme
ce
consommerai
l'abandonne
!
mangez tous
que
je le
donne,
je le livre, je
tous
les
tel
hommes
d'imaginer un
excs de charit
prcieux et magnifiques
trsor,
table,
prtre, avec
!
que vous tes riche avec les dlices de cette que vous pouvez bien vous passer de tous les
!
monde Dans le grand et solennel moment o vous prononcez les paroles de la convains plaisirs du
'
N'tes-vous
[las ravi
ou
La rubrique
{[ui
sccrct, le
recommande
de nouveau
ment lever le ton de la voix, si on n'tait pas averti de le retenir. Quant la manire de prononcer les deux formules sacramentelles,
voici les sages avis
que
l'on
prim en 1522
inli"jri',
cum sumrn
reverenli
illa
et
veneraiione
qunninm
est
sarerJos quasi
spirilu
,
uun
ne
nec diriUenda
,
forma
illa,
cujus Iota
virlui dependel ub
uUimo
verbo
i:
les rieux
ne
sont-ils pas
te
terre?
esse?
An
!
pulas
mira;
culum
Flchissez le genou
homme, assis
le
la droite
de son Pre
et
en
mme
te
mains; soyez
lui avoir le
comme
:
ananti sous
hommages avec
,
les
prsentez-le
s. Chrjs. de sacerd.
1.
'
On
Exposer l'adoration des fidles Jsus-Chiist qui vient de se rende prsent au milieu d'eux 2 Reprsenter l'lvation du corps de Jsus-Christ sur la Croix, afin que tout nous rappelle ce grand mystre au moment o il se
1
;
renouvelle
3 Oflrir Dieu
en silence
comme
Dans
les prtres
de l'ancienne
jusqu'au
la fin
offraient,
en les levant,
prtres se contentaient,
ces mots
la
pandirent contre
la
une
la
pi ofession plus
on
Au
son de
petite cloche,
les-
la face
de
la
consciaiion du calice, ou
aussi
mme jusqu'
pour avertir
du Fater. Un sonnait
les
ioccasion des guerres txcues par les hrtiques mluiaris ordonn quon chanterait llvation la strophe hostia ce qu'on a toujours continii. Quelque louable que soit cet
En Fiance,
fut
,
il
U^a^i,
il
serait
ei;''!!' mif'',;\
dit !o
r;ii(.iii;;l
son Pre
comme
la
rniiron du f^oiiro
humain
et la
vous
fice
et toute r<;Use
lui.
pour devenir
avec
ments qu'une
d y produire
ct de la
si
le
Calvaire
mre inconsolable ou du
croix de Jsus
,
disciple
bienles
aim,
s'il
pieds ou
la
mourant
d'tre
tmoin
de sa cruelle agonie
rdempteur
Niisqum
devnins
et
in
attentus adesse,
riunlur cli
et
assistant Anyeli
et
miseri-
cordiam ejm
in
Virtntes, rAdentes
in
manus
Sancquasi
i:ui
incessanter
,
proclamant: Sanctus
mistri
Sanctus
ad xocem
sacerdotis
immnlandus. V ergo
sacerdotibus insipienUbm !
Simili modo.
chang
Cliri^t P!i
?ilenco
conformment
le
mme
sens.
le
184
le vin
en son sang.
Comme le Sauveur,
dans nos mains le calice (ixce\\en\,acciiiiensethnnc prclarum calicem, figur par celui qui causait une
si
br/'ans
douce ivresse au prophte royal Cal'xmeusineqiim prclarus e^l / Avec Jsus nous le
:
bnissons ce calice de
qui vient substituer
la vritable action
de grces-,
et
la ralit
aux images;
puis
nous entendons
le
comme
ex
Accipite et bibile
eoomnes
la
c'est le calice
de
le
sang de
que
je
contracte
avec vous.
celle qui
Oh que
!
fit
la gloire
de l'ancien peuple
qu'elle est
tendue
La premire ne
pour
fut
;
la
seconde est
le
l'ternit
,
du sang du
,
Fils de
il
nous
t>s.
22. 7,
:
marqu distinctement deux coupes Tune du commencement du repas lgal, qui na point t consa-cre l'autre de la fin du repas qui selon le rit des Juifs, s'appe* lait la coupe de l'action de grces, et dans laquelle le pre de famille, aprs avoir remerci Dieu de la dlivrance d'Isral sorti de l'Egypte, buvait le premier, et aprs lui tous ceux de l'assemble, C'est celte coupe que J.sus-Christ pour accomplir les figures par la ralit a change en son prcieux sang; il en a fait par l le vrai calice eucharistique ou d'action de grces.
*
dii-
premier c'est l'expression des dernires volonts qu'une personne manifeste avant sa mort. Dans le second c'est une alliance un trait. Ces deux significations se trouvent ici remplies (\o la manire la plus admirable.
le
, ,
dans
est consolant
185
pour
sur
la
le
l'autel
in remissionem peccatorum.
Ce
mystre de
ai^parences
foi,
des
les
Le plus grand
de toute
des mystres, et
la religion est,
ait
pour ainsi
dire, le secret
le
tre
d Atre vers pour le salut de l'homme de l'auque Dieu ait tant aim l'homme, qu'il ait consenti donner son sang pour le sauver. Nous avons l et l'abrg et tout l'enchanement de nos dogmes
,
l'incomprhensible
telle
le
victime
sagesse
si
du Seigneur dans
;
choix
d'un
moyen
vant
la
surprenant
prvarication de
la
mais surtout
l'ex-
change pour
cahce amer
nous en
Nous avons
toute
secret de notre
:
la
science du salut
la
crainte
un mlange incomprhensible de svrit qui pouvante, de l>ont(' ({ui attendrit: abme de justice par
186
Hc quofiescumqup
que vient de
faire
admi-
Jsus-Christ?
Que
sont devenues
yeux
Que
tienl-il
et
vnrables? Le prodige
tres l'opreront de la
mme
fois,
mmes
qu'il
paroles,
consommation des sicles. In met memoriam facietU K Nous avons remarqu ailleurs combien cette recommandation est touconviendra jusqu'
chante;
et ce
comme
un
infaillible
moyen de
,
lui
ne devrait-il pas nous tre faau moins dans cette partie du sacrifice o le
est reprsent
?
vive et
si
frappante
Cette investiture du
voirs, ce double
ses ministres
,
}.lus
tonnant de tous
Fils
les
pou-
commandement du
de faire ce
en
de Dieu
lui-
et
qu'il vient
lui,
de faire
mme
et
de
le faire
mmoire de
ils
seront pour
la
matire
dant la vie et, pour venir en aide leur pit nous croyons devoir reproduire de belles et soUdes rflexions ce sujet.
Ces paroles
faites ceci en
mmoire de moi,
ou aprs
la
hc quoliescumque..., pendant les dire immdiatement aprs conscration du vin tandis qu'on remet le calice sur l'autel. Mu'
C'est
les paroles
:
du
calice
on doit
g'i'i.
187
marqu.
prend
les
Il
Christ et de ce quil a
mystres de sa vie,
et
principalement
tout ce
>i
dont
la
pas
une
pareille
que
nous expirassions
comme
?
))
>
difficile et
commandela croix ?
la le
mort de
>>
quelle preuve le
Il
mour; mais lait-il ncessaire de nous les commander ? N'est-ce pas pour nous une gloire aussi bien qu'un devoir, de convertir, en un sacrifice
d'actions de grces
,
celui
ot'crl
pour nous
rf'concilicr
i\\('i-
ijucllc
188
si
temps que nous vous immolons et que nous remplissons de votre sang la coupe sacre, nous ne pensions pas l'etusion que vous en avez
le
dans
faite
sur
la
la
nous
fie
,
mme
du
sacri-
dont nous
sommes
les ministres
par votre
grce? Et
la vive
qui
et
met part votre corps et part votre sang, qui marque d'une manire si sensible la spade votre
ration violente
me
mme
O
si
les
yeux,
et qu'elle
continue ?
mmoire,
Esprit,
et
o votre divin
et
en votre sang,
vers
le
o nous
et l'autre
nous nous oubliions nous-mmes un tel excs que nous ne sussions pas mme ce que nous taisons?
tel oubli,
mon
Dieu,
si
droite, qui
grands mys,
tres, s'oublit
elle-mme,
et
qui
et
sans intelligence
te?'a
mea
faucibus meis, si
7wn memiripro
Ps. 136.
18)
Avec quelle
facilit,
grand silence
et
et
de
la charit
la souffrir
({ui
qui
))
tumultueux,
,
d'opprobres
vous vous
souvenu de nous. Vos cruelles douleurs, auxquelles on ajoutait l'insulte et le mpris, ne vous
moment
distrait
de nos becroix
,
dans
et
>>
je
rerusse
l'tre.
Comment
misricorde
Et comment, en recevant
la
victime
)i
par-
liciper les
yeux ferms
*
et
?
la recevoir
dans un
Au
le
qu'il
Sauveur semble rduire toute la reconnaissance nous demande, ne doit pas se borner de
,
simples penses
ni
de tendresse.
S'il est
curs,
il
y produira
les etets
Expliratidn
'>.
du mystre de
la
Clirist.T.
p.MiS.
n.
190
mmoire de moi, T Aptre que vous mangerez ce pain et que zou^ boirez ce calice, tous annoncerez la mort du Se^'gne^ir jusqu' ce qu'il vienne*.
ces paroles
:
Faites ceci en
:
ajoute celles-ci
Car
ici
d'estimables in-
a t de
nous
faire
nous
mort et enseveli pour nous et qui tant resmeurt plus, maisen tant qu'il vit, ne vit plus que pour Dieu et selon Dieu -.
Christ
;
suscit ne
CHAPITRE
Seconde partie du Canon
,
V.
jusqu'au Pater.
La victime est immole. Pour qui seront les fruits immenses de son immolation? lisse partagent entre Dieu, qui le sacrifice est offert et les homiues,
,
pour qui
et
par qui
il
est offert.
C'est
I.
Cor.
0.
n.
Rom.
I.
10.
I.}.
Cvor.
It.
me
VM
Nous
n'a-
que nous
ainsi dire,
qu'elle a t offerte
au Seigneur
le
et qu'il
y a
pour
la
communi
premier, en recevant
ses serviteurs,
sommes
,
7ios
serti
la
nation sainte
,
royal sacer-
doce,
serf
et plebs
si
iva sancfa
dociles la
recom-
mandation
faire
plie
:
In met
memoriam
,
facietis, et
et
Fme
toute
rem-
de son souvenir
la
und
pure
sentons
mojefsfati lii
l'hostie
tache
qu'elle-mme a bien voulu nous donner Hnsfiam pnram, hostie pure, puisqu'elle a t for*
me
tie
par
l'opration
de
l'Esfirit
;
la divinit,
mme
hosttam im-
mnciilatam, hostie sans tache de toute faon, puisqu'elle n'a jamais pu contracter
et
aucune souillure
que
par sa glorification
elle a
mme
t dli-
dans son
tat
nous d'une
Par ces
vie telle
que nous
la
dsirons, d'une
trois qualits
la
victime, non-seuoffrait
lement
sous
elle relve
la loi,
mais encore
sacrifice se
:
clbre prophtie
In
omni
I.
1
1.
vie sans vieillesse et
19i
sans dclin
panem sanclum
donne
le salut
vit fern
ternel
:
une mention
comme
son Fils
ainsi
si
Passion,
du sacrifice de que nous l'avons dj remarqu sa douloureuse pour lui, si heureuse pour
:
de tous les
maux
vritables, elle
,
nous
a mrit tous
les attri-
o tous
si
vif clat,
mais surtout
puissance,
la justice, la
dignement couronn
l'uvre de
la
Rsurrection
et la
consommation du
En
ressuscitant,
il
n'entre
le
monte au
,
de son Pre
prend
possession de son
royaume
et reoit la dernire r-
compense qui
tait
comme au
que pendant
la
messe nous ou du
,
moins que
et
,
1D3
depuis la Conscration
Jsus crucifi
mourant,
ne
prit et
Il
comme
que
les signes
de
une
pour
significa-
ou
faits
attirer la
que
le
mrites du
la
Sauveur
crucifi;
Communion
nos yeux, est
et
dans notre me
la
que
mme qui
immole sur
l'unit
*.
la croix,
du
sacri-
fice offert
sur l'autel
'
fil
adstantium id^m
cum
sncrificio crucis.
Et
consecrationem
Christum Jesum objirerent anima immohitum in rruce, ut ait Apostolus ad Gala tas, qui post ejii.s prdirationem Christum crucifixum
ob orulos semper habebant
:
Aiite
Cliristus prae,
sanquinem Domini cum signa crucis prnferri quo declaratur hostiam et quod continetur in calice idem esse corpus qnad cruci fuit afpxum, et ipsum sanguinem qui in cruce effusus est. Ben. XIV. 1. 2. c. 16. n. H. On dit (juclquefois, en parlant de la dignit du sacerdoce, que le
Depuis
la
Snrerdos post consecrntionem non utitur rruresignatione ad benedirendum, sed saliim ad commemnrandum virlutem crucis. S. Thom. 3 p. q 83. art. o.,-ou si nous les bnissons Bossuet va nous dire en
.
quel sens
hengticere.
En
II.
respicere
digneris
avec amour
infinie
l'avons dj remarqu,
oit
il
peut apercevoir,
il
aper,
en
effet
le sacrifice
parfait, et qui
Christ;
>
il n'y a nul doute qu'on ne puisse bnir ainsi Jsusmais ce n'est pas de cette bndiction qu'il sagit, c'est de la bndiction dont on bnit les fidles quand on prie sur eux et dont on bnit les sacrements, quand on les consacre... On l'ac-
louanges, et
c'est
compagne ordinaireanent du signe de la croix en tmoignage que par la croix de Jsus-Christ que toute bndiction spirituelle
,
descend sur nous. C'est ainsi qu'on bnit les fidles, et c'est ainsi qu'on bnit les sacrements. Mais il faut observer que la bndicdont on consacre les sacrements s'tend plus
, .
tion
loin
puisqu'on
"
"
"
que pour bnir consacrer et sanctifier l'homme qui y participe de sorte que cette bndiction a deux effets l'un envers le sacrement et l'autre envers l'homme. Cela tant, il n'y a plus de difficult; car lorsqu'on bnit les dons, c'est--dire, le pain et le %in avant la conscration cette bndiction a ses deux effets et envers le sacrement mme que l'on veut consacrer et envers l'homme qu'on veut sanctifier par le sacrement. Mais
ne
les bnit
:
aprs
la
conscration
la
bndiction
dj
faut sanctifier
par
la
participation
au mystre.
de
la
messe.
le
prtre trace en ce
moment
sur
2. c. 16. a. 6.
Notre indignit
;
et
le
regard propice du
la gloire
Seigneur
la
complaisance
.
prend dans
la
victime, et
le
trsor de ses
Nos dons vous sont agrables, mon Dieu, et que peut-on vous offrir de plus propre intresser vivement votre cur? Mais ce sont des hommes pcheurs qui vous les prsentent;
c'est
pourquoi nous
vous conjurons de ne point nous sparer de notre offrande. Vos yeux la contemplent avec amour en
;
fait
Dieu par
en ce
moment membres
l'oblation de son
,
malheur de
lui dplaire.
sa bont le re-
mde
ces
nous
le
conjurons de nous
et
comme
sa-
comme
nous rap-
ont procur
le
soit
par
le
minentes vertus,
lui offraient.
les
sentiments
Quelle innocence
est
la
mort sanglante
cause par
comme
Jsus est
immol parla
!
Quelle
foi
magnanime, quelle hroque obissance dans Abraham, devenu par son sacrifice le pre de tous les
croyants,
comme
Jsus -Christ
par
!
le
sien est
devenu
le
Quel dgage-
ment de
semblance avec
chisdeoh
offert
,
196
Lon, mais
les
et
en son sang
C'est ce qui
immacuJatam host'am
ont su vous plaire
,
Si
Tombre
,
et
la
figure
mon
Dieu
combien
doit
vous
quatre nnots
Les sentiments sont partags sur la question de savoir si ces sanctum sncrifwivm, immnculntam hnstiam, doivent
,
cits par
Pouget,
la
t.
2. Institut,
catho-
pens quil
de
les rapporter
au
que
le
l'on
clbre actuellement,
Il
mpsse. Le P. Lebrun
croit
que
loi,
relever
sacrifice
comme
fait
et
il
de
de
la
croix
comme
on
le fait
depuis
la
conscrs-
tion
f[u'il
est question
du corps
et
du sang de Jsus,
comme on l'a fait aux mots hnstiam puram hostiam sanctam, hostiam immarvlatam de la prire prcdente. Benot XIV ne sf prononce point sur cette question il se contente
Christ;
;
de dire Suarez iequ in utmm'fuc senteutlam se ostendit prnpensum cujus nos vestigia sectantes, dicimus utrumvis intelliges, boiium iis
:
verbis
11
sen^mm contineri.
,
1.
2. c. 16. n. 17.
est clair
le don...
dit
le
don
avec
mais
personnes avec
les
quoi on ne nomme que les plus saints de tous les hommes Abe, le premier des justes; Abraham, le pre commun de tous les croyants et on rserve en dernier lieu Melchisdech qui tait au-dessus de
;
,
lui
puisque lui-mme en
il
lui a offert la
le
a rcru
mme
temps, avec de
la
pain et
vin
les
et en prmices de l'Eu-
charistie. Explic.
messe.
jy?
--
ni. Supplices
la
du sa qui
premire
;
fin
la
gloire de Dieu
est offert
dans
celle-ci
nous considrons
les in-
trts de
avec nous.
Pendant
les huit
on ne chercha
mirable prire;
et
ceux qui
le
ne se
de
))
l'glise
de Lyon
crivait
au neuvime
si
sicle
,
profondes
si
tonnantes;
faire
et
dignement? Pour
entendre ce qu'elles
la
mieux que
la discussion.
:
Innocent
III dit
presque
Il
les divers
sentiments ex-
Thomas,
et avec lui
le
3.
de ses controverses
1.
G de miss.
24.
Suarez
in 3. part. t.
3. q. 83.
i<
ici
pour prsenter
fait
les prires
est de
mmo
L'explication
parat la plus autorise;
198
adopte par
substance.
saints,
qui sont
tre
chose que
peuvent tre dignement prsents que par JsusChrist lui-mme; nous exprimons le dsir qu'ils
soient, afin
le
soit agra-
main qui
les pr-
sente
nous vous en conjurons sujjplicefi te rogamuf^, jub. Mais qui commander ? Le respect nous empche de
mme
,
son Apocah'pse
de
il
parle
,
dans
ie
chapitre huit
o
,
qui
,
simplement un autre ange un ange comme les autres et qui n'a rien de plus relev... Mais pour entendre le fond de cette prire, et lever toutes les difficults qu'on y veut trouver, il faut toujours se souvenir que ces choses dont on y parle jub haec sont la vrit le corps et le sang de Jsus-Christ; mais qu'elles sont ce corps et ce sang avec nous tous et avec nos vux et nos prires et que tout cela ensemble compose une mme oblation que nous voulons rendre en tout point agrable Dieu, et du ct de Jsus-Christ qui est oiert et du ct de ceux qui l'offrent, et qui s'offrent avec lui. Dans ce dessein, que pouvait -on faire de mieux que de demander " de nouveau la socit du saint ange qui prside l'oraison et avec lui de tous les saints compagnons de sa batitude; afin que notre prsent monte promptement et plus agrablement jusqu' " l'autel cleste lorsqu'il sera prsent en cette bienheureuse compagnie? Il ne sera pas inutile ici de remarquer qu'au lieu que notre Canon ne parle que d'un seul ange on parle dans l'AmbroiX sien de tous les anges pour expliquer la sainte union de tous ces bienheureux esprits qui en elfet font tous par consentement ce qu'un d'eux fait par exercice et par une destination particulire. Explic. de la messe.
aussi, pour cette raison
est appel
, , , , ,
<)
'
>
>
>
>
dire
:
199
commandez
nous
di-
vous soit
f)r6sent('e
venu au milieu
nous sauver;
trne
au
ciel
comme le
cette explication, le
mol per-
ne peut y tre
dans lesquels
afin d'tre
la
au
ciel
par
la
fume qui
la vrit
de
l'autel
et
pour
nous rappeler
le
trne
doce de Jsus-Christ
n'est rien
moins que
lecjuel est
la
personne
mme du Verbe. Le
le
vrai
sein
du Pre
ou
comme
parle
saint Augustin
l'abme infini
,
et
lesecret
impntrable de
,
la divinit.
le
la figure
est le
.
Verbe
divin
qui soutient
vivifie et
;
sanctifie la victime
dnnum
la victime, c'est de lui qu'elle reoit sa sanctification son excellence. Nous pouvons prendre dans ce sens lev ce que
:
je m'approcherai
nous disons au commencement de la messe Introibo ad allare Dei, de l'autel de Dieu; ad Deum de cet autel qui est Dieu et Fils de Dieu, lequel en me renouvelant par sa grce remplit
,
mon cur de
la
joie
de son
flsprit.
saint Paul
,
200
devant la face de
Dmi
Ce
la
chair et
boiront
plis
le
san? de
cette
et
principalement
de
la
Ut quoqunt ex hc
et
l'glise distinguer
tique;
visible
ils
l'autel
de
terre
ils
du
ciel.
Quoique
le saint
serfs trs-
que ce mot hc
mystre,
"
ajoute que sans toucher aux sacrements secrets du cleste oracle, on peut entendre ces paroles plus simplement et plus srement de ces manire Jub hcec, commandez que ces
:
Hbr.
9.
2k
'
(jui
au
ciel
et lautel d'ici-bas
approchent de lautel qui est sur la terre, mais que les mchants sont invisiblement repousss de l'autel invisible et cleste tandis
,
que
dictions.
i)
vux des
,
fidles, leurs
soient portes
le
par
maim de
Tobie,
,
votre
ministre des
qu'il prsentait
ses larmes
divine majest.
le
mon
pure
et si
sainte,
ce corps
vous soient
par
que
les saints
vux, nos
comme
membres de son
communion,
nous soyons combls de vos bndictions clestes. IV. Mmento eliam, Domine^. L'glise pense
tout.
Sa maternelle
sollicitude s'tend
et
chacun de
ses enfants,
quelque part
r.omme Jcsus-Christ
le
.Uemento,
cueillir,
Prtre ne baisse pas seulement les yeux pour se reles tenir attachs sur le saint
mais pour
Sacrement
en
priant
demander
le
sou-
lagement et
la
dlivrance des
mes du purgatoire.
Nous prions
ce
monde dans
communion
eux dans
le saint et
redoutjblo sacrifice.
Wl
qu'ils soient.
mo-
ment o
elle
la
rose de
la
curs
et
rende
les
de
la terre s'otre
de tous
membres
dj
glorifis
dans
pour
faire
membres
,
du
eux-mmes
ni adoucir
ni abrger leurs
maux. Nous
il
mes, saintes
marques
*
du sceau de
dont
elles
uvres, et qu'elles dorment du sommeil de La paix ; mais qui ont besoin de se purifier encore avant d'tre o rien de admises dans ce royaume de gloire
,
souill
le feu.
aime ten-
drement;
ils
comment
si
agrables,
surtout quand
Dormiunl
la
ils
in
somno
justes sous
nous prsente la mort des parce qu'ils doivent se r* vie ternelle de l le nom de et
;
un
tat
livrer,
un sommeil de pair non qu'ils soient dans exempt de souffrances, puisque nous prions pour les en dmais parce qu'ils ont quitt la vie dans la paix et l'amiti du
Seigneur.
Fils
affliges ? Trois
m
:
genres de soutrances
cis.
Locum
Qu'on
se figure
excessive,
yeux ardents,
bouche ouverte,
il
s'approche avide-
quand
de s'y dsaltrer;
une image
me
prive de Dieu
un dsir inexpriil
mable.
Au
ciel, dit
un savant cardinal,
lus
se fait
dans
le
cur des
d'amour et de joie; l'amour produit la joie et la joie embrase l'amour. Dans le purgatoire, au contraire, l'amour produit et augmente continuellement la
peine. Plus l'me dsire, plus elle souffre; plus elle souffre
,
qu'ils sont
accompagns de
la
que
la
peine
du dam
celle
que
l'on
soutire en
purgatoire.
Ajoutons-y
feu qu'on
fer
*
y endure
la tristesse
et les
monde
violent
met un
et
tat si
elles ont
besoin de rafraichissemenl
de lumire
purgatur
de paix.
Aug.
et
electus. S.
l'objet spcial
-204
Si quelques-unes de ces
mes
il
suffit d'tre
mort dans
la paix
de Jsus-Christ
fruits
de participer aux
de son immolation
si le
ciel, la
si
prcieux
si
Dieu qui
de consolation
et
mmes, nous
riche talent
fire
,
qui avons
le
bonheur de
l'offrir?
Ce
Il
si
nous savons
suf-
vux
lgitimes.
semble en
comme
leur toute rtendue qu'il vous plaira, je vais les satisfaire, dilata os
les
Ipsis
Domine
id est
,
cipu oravit
et
omnibus
in Christo
quiescentibus
omlo-
locum
lucis
, ,
refrigerii
qaod
respicit
cum
pacis
m quibus
versanlur
locum
:
Quo
7/1
(ripliri
quod ad illam pertinet menlis anxielalem qu cotilliclanlur pxnarum gnre miser ill animx divin expianc. 17. n. 3.
:
lum pro
benefacloribus
pro
iis
,
qui
c. o.
Bona
*
Pi. 80
11.
^0;
souf-
du purgatoire
la fin
de tous leurs
maux
et leur
demander pour nous-mmes? Nobis quojue II est puisque nous vrai que nous en sommes indignes
,
sommes pcheurs
nous un
et
si
blicain de l'vangile.
mon
Dieu
multitude de
les
nous donne
dles
part,
il
a dj cou-
ronn
Avant
pour
fice
conscration
les
communication avec
offrir,
cmnmuiiicantea
le sacri-
au
nom
ici
de l'glise universelle,
universel;
demander avec instance les fruits que nous avons droit d'esprer pour nous-mmes de sa puissante
efficacit, c'est--dire finalement la participation
leur bonheur.
compose
tre: saint
:
nm
* ,
diacre
saint Mathias,
ap-
Barnabe,
vque;
saint Alexandre,
ptue
ries
;
et sainte Flicit,
de l'ordre des
le
vierges
-; afin
chemin du
ille non sit Daptisla sed Apossanctorum qui in oratione communicantes fuerunt nominati nec ipsa Virgo Maria in hc iteritm nominantur. Proptere gmuinus sensus illorum verborum est socieiatem donare digneris cum luis sanclis apostoUs et martyr ibus jam supr commemoralis. et insuper cum Joanne-Baplist, Slephano, etc. Tripl. Exp.
nomms dans cette mention dans le communicantes ont tous souffert Rome ou dans les lieux soumis au patriarparce que tout lOccident depuis Charlemagne a chat romam adopt le Canon de la messe tel quil tait alors en usage Rome. 11 faut se rappeler les trois catalogues ou diptyques dont on rcitait la nomenclature en tout ou en partie dans le Canon de la messe le catalogue des saints celui des fidles et des bienfaiteurs
prire
comme ceux
;
dont
il
est fait
dam
1res, it sibi
juncti ut cornplitari
et
passent
in
,
prcetertim B.
Virginie
Aposlolorum
JUartyrum
in alternm fidelium
,
nomina
tel de Ecclesi
copus
el
alii ex clero
inter eos Roinanus Ponlifex, patriarcha, episprimi jionebantur, deind imperator, viri prin-
nomina defunctorum qui in fidelium communione essent morlui. Ren. XIV, c. 13. n. 26. Anciennement on ajoutait dans chaque glise particulire les principaux saints dont les noms taient crits dans les diptyques du diocse et cet usage s'est conserv jusqu'au onzime sicle. C'est de l, tout le monde le sait, qu'est venu le mot canoniser.
cipes, etc. Tertius asser habebat
, ,
ciel est
207
le
ouvert tous
aussi bien
mmes
qui, par
la vrit
de Jsus-
mais tous
;
chacun
sanctis
et
mme
victime
et
omnibus
vous demander
et
mon
mar-
magnanimes de notre
exemples
le
foi,
;
dont nous
sommes
gloire
:
si
nous ne sol-
licitons point le
il
mme
rang dans
sjour de votre
mme bonheur
et socit
,
dans
le
comme nous
voulons nous y unir par la destruction du pch en nous et l'immolation de tout nous-mmes; car pour
tre assis dans votre
jilacc
,
royaume
sinon
mme
la
dernire
le
il
pre-
mier,
et
vous
offrir,
de sa vie, du
Kglise
on voulait dclarer
homme saint n'y avait point d'autre crmonie que d'inscrire son nom dans le Canon de la messe, c'est--dire dans les diptyques
un
.
il
des saints; de
elfaait
t.
son
nom du
288.
3. p.
moins une
heur de tous,
208
bon-
mon
nous n'a-
vons aucun mrite devant vous, mais en usant d'indulgence notre gard. Ce n'est pas une dette que
c'est
de votre misricorde
,
JSoi
stimn-
qusumus, largiior admitte. L'glise ne laisse chapper aucune occasion de graver profondment dans nos mes ce sentiment
tor meritl
sed xeni
qui
fait la
force
du chrtien
,
et
dont
le
prophte
,
lorsqu'il disait
:
Dieu
au
nom
noUru proslernimus
tuis multis
la cl-
bration de la messe
docilit
si
l'attention de l'esprit et la
nous inclinant
la
souvent, flchissant
le
genou
devant
lui
nos
hommages
le
et
nos sup,
plications
tantt
de charit pour
prochain
priant
comme
pour nous-mmes;
tantt d'humilit
trine
,
confiance et
le sein
quand nous frappons notre poides pcheurs ou de d'amour, lorsque nous nous jetons dans
;
de Dieu,
comme
les enfants
dans
le sein
de
misricorde, atten-
'
Dan.
9.
18.
(lant tout
2011
Que
tout
,
Comme
Dieu y
!
est
et
Comme
fait l'a-
l'homme
Comme
il
confesse qu'il
la
ni
dans Tordre de
ni
nature
ni
dans celui de
la gloire,
cure tous
lit
:
Per quem hc nmnia, Domine, semper bnna, panem scilicetet vinum, cras, qidaperipuim omnia
tiatione ; benedicis
>{uia per
hc sacrnmenta cop^o-
sam acquirimu^ rjt atinm ; e{ prcpstasnobis, iiiclbum et redemptionem ^ Les signes de croix que nous
multiplions alors, nous apprennent que c'est par
mort et par l'application des mrites de sa que le Sauveur sanctifie ces dons et par ces dons nous sanctifie nous-mmes sa?c//^m.s,- par les change en son corps sa mort qu'il les anime et en son sang, et les rend pour nous germes fsa
mort
conds d'immortelle
ce pain vivant
et
de
un
sacrifice
un
sacrifice
de louanges,
et
comme
,
nous
le
donne
comme
sacrement
pour
Bona
c.
5. n. 9.
12.
tas nobis.
ilO
mes,
et
prs-
Nous ne traons point le signe sacr en prononant le mot cras parce que toutes choses ont t cres par Jsus-Christ en tant qu'il est Verbe et non comme incarn et imet sagesse du Pre mol. Le bien de la cration est antrieur celui de
, ,
la
rdemption
mais
l'glise tient
nous inculquer
fortement que
fi,
c'est
que toute
des sicles.
Nous trouvons
notre frre,
les
le
ici
bien
marqus
les trois
degrs
sommes
/membres.
,
Per ipsum c'est par lui par sa mdiation que nous avons accs auprs de Dieu. Il nous prsente
, ,
son Pre
et
nous aime.
Cum
ipso;\\ a mis,
si
j'osais
commun
avec
dans
la socit
de
revtus de ses
m-
penses
tions
,
ses
mme
vie
du chef dans
les
membres.
ipso ;
Il
'm
sommes en
,
est
en nous, nous
lui, in
comme
ses grandeurs
de sa saintet souveraine
perfections infinies.
Per i-puim
clients
;
il
dont
comme
ipso,
il
des
nous
est
sommes
Tan
;
ses cots
,
comme
nous sommes en lui, nous ne formons qu'un mme corps, qu'un mme Christ avec
in ipso
lui.
En
disant ces
mots
le
omnis honor
et
gloria,
nous
pour
levons un peu
calice et l'hostie
% comme
nous tenons de sa
c'est
libralit
et
que
:
la reli2;ion
la
divine
:
majest
adoration, louange,
et
action de grces
Onin honor
gloria.
Oh
si
mme
temps, taient toujours accompagnes d'un lan de nos mes, d'un sentiment d'amour divin s'chappant de nos curs
([uel
comme la
non-seulement de
la
part de la
victime, qui
lui est
de
las
la i)art
!
du sacrificateur! Comment
qu'au
moment mme o
,
cette victime
aimable
la
Avant le XII' sicle il n'y avait point d'autre lvation messe que celle-ci. Elle tait faite assez haut pour que l'hostie le calice pussent tre vus et adors par le peuple.
et
se
iii
la
consume dans
les
flammes de
charit
ie
pr-
amor
et
,
desiderhim cordisf
cur non ffvn conversns Mus in tuum odorifera amorem? Cur eqo non sum illaqueatus el captua ? Undiqu me circumdut amor luus el uescio quid sit
,
amor^.
Ici finit le
fice
canon, ou
^.
de Jsus-Christ
les
la rgle immuable du sacriNous prononons haute voix terminent Per omnia scrcnla sculo:
lient avec
,
Oni-
honor
et
gloria
afin
que
les assistants
rpon-
nous avons dit et demand en leur nom, lorsque nous parhons voix basse. Nous allons entrer dans
'
2.
c.
2.
fait ici
'-
rflexions douloureuses ([ue Aprs ce que nous venons de dire sur le sens profond de cette dernire prire du Canon il est ais de voir ce qu'on doit penser de certains prtres qui tenant en main le corps de Jsus-Christ, et prononant des paroles si dignes
de signes de croix sur les dons sacrs ne que des tours de main qu'on ne saurait dfinir, el font voltiger la sainte Hostie au-dessus et au devant du calice dune manire si peu respectueuse, si prcipite si turbulente, qu'elle ressemble plutt (je le dis avec douleur) un jeu et un badinage qu' une action mystrieuse qui termine la plus sainte de toutes les prires de l'glise. Sacrifice de J.-C. t. de respect
.
au
lieu
laissent apercevoir
3 p. 415.
Orationem dominicalem surit qui putant parlem Canonis confitnmen contraria opinio, quse slatuil Canonem ad sextam orationem terminari... Canone iyitur expleto, in hc miss parte sacerdos propris se ad rommunioiiem part. Ben, XIV, c. l'J.
*
n.
1.
la
la
213
qui est
Communion.
CHAPITRE
Prparation prochaine
la
VI.
Communion,
sur l'autel
comme un magni-
que
hommage rendu
juitice, sa
de notre sacritice
est ofert.
et
par qui
il
Mais ce
tion
que Jsus-Christ
donn
nous.
,
Quand
a dit
il
:
son sang
il
nous
mme
en nous
:
meus
rer est
po'usK
Nous n'aurons
h;
les
sacrum
J 0.1 II.
B, o<>.
214
y prparer prochainement.
I.
C'est
haute voix
et
au
nom
le
clbrant la rcite.
Chacun
et personnelle
dans
le secret
de ses communications
qui
avec
gnait
le la
Seigneur, pendant
le silence
accompac'est
grande action du
sacrifice;
maintenant
la prire
curs;
c'est
donc
mot,
n'y a
Prions
s'il
dit le sacrificateur,
Oremus;
les
et ce
est
s'veille,
il
l'ardeur se ranime
dans toutes
mes
tre, par
Pour y disposer encore mieux les fidles le prune courte prface, les engagea considrer
,
il
une haute
et juste ide
de l'admirable supplique
qu'ils
un commerce
si
glorieux
elle
intime avec
si
la divinit,
Pater noster;
rensol-
ferme
liciter;
y respire une confiance si filiale, que pour oser nous en servir nous avons besoin de nous rappeler le salutaire commandement qui nous en a t fait, et le matre adorable par qui nous
,
la sorte
Prceptis sa-
demus
rit
dicere.
sublime requte
h'
Seigneur
lui-
mme La
!
foi
y dcouvre presque
:
toute la relifdon
en quelques mots
mais
un Dieu dont
le
le
nom
;
mais dont
nom
devient ai-
et le glorifie
un
en
mais qui
fait
nous
trouver
:
un
faibles
ont de
servir; et dsire
la
accomplissent sa sainte
lont.
Dans
les trois
dans
les
{uatre autres,
sres et ses
l'homme avec son indigence, ses midevoirs. Nous demandons notre pain
doit
celle
du corps
celle
mon
Dieu,
cette
dont
elle a
ne
la laissez
langueur, qui
la
triste,
elle
est
affame de saintet
et
de justice, rassasiez
la
(le
2.H\
--
et qui
vaut
lui
seul
|)nrce
que nous
vous
nous traitiez selon votre justice? mais vous avez promis de faire misricorde qui serait misricortlieux, de remettre qui remettrait; pardonnez donc
nos olTenses
,
Dieu clment
Que
si
nos dangers;
si
moment
,
pendamment du
une leon
qu
?
elle sollicite
pour nous
mme, ne
tire-t-elle
au
nous venons de prsenter Dieu une victime qui lui plat infiniment, une victime, qui en nous transportant ses mrites, nous donne droit d'tre toujours
exaucs.
la
aussi bien
et
dont
l'tat
de
l'autel est dj
une prire
la sanctifi-
louchante,
cation de son
nom
le
21
son
royaume
cleste,
Taccom-
la
la fuite et la dfaite
nemis, enfin
libra nos
la
malo ? IL Le prtre a d
tre
entendu des
fidles
pendant
organe
:
et leur
mdiateur, en rcitant
l'oraison Dominicale
cite
effet
il
et c'est
pour cela
qu'il l'a r-
la
der-
nire
demande
comme
la vive
:
de ses peines
Sed
,
nos malo.
et
Il
maux
il
en gmit
demande
,
qu'il
;
en soit ainsi
je
mon
reprend
et
le
clbrant
vous en conjure en
mon nom
au
nom
de tous
mes
tous les
du mal; dlivrez-nous de maux, Ubera nos, quaumns. Domine ab om^iibus malis On dirait que ce cri de douleur, qui
frres, delicrez-nous
,
malo
remu
s'en em()are
,
et la
dvelo[)pant par
:
Seigneur, continue-l-il, puisque vous tes un si bon pre, dlivrez-nous de tous les maux passs
prsents, venir. Tant de fautes que nous
certains d'avoir
sommes
commises et dont la pnitence est malheureusement si douteuse; les tristes suites qui
13
nous en restent
tent
,
218
les
le
voila
dans
tent
piti-iitia.
ce n'est encore
d'obstacles notre
ces
maux
le
pch
',
bles.
Dhvrez-nous du pch
nous jouissions de
la paix,
la libert
de
da propitlus pa-
guerres
si
tas, Oralio
Iii
oratione
Dominum
precatur ul nos
libc
,
ab omnibus ma!is praeteritis, quae sunl peccala ; praBsentibus qusc suit vari te italiones quibus ad peccatum impellimur; futuris,
ret
sive leriia,
I^en.XlV .ibid.n.7.
y
contre
219
Umr mre
:
et
ab
Dans
cette
prire
que
comme dans toutes nous n'envisageons que votre misricorde, nous pe nous appuyons que sur elle, ope misericornous vous adressons, Seigneur,
les autres,
di tu adjuti,
Christ,
et
Per eiimdem
cette double
nous prions
et la
la
mre de Jsus
les saints,
ntre
et
les saints
aplres et tous
de prsenter
et
et
partir de ce
moment
communion,
de-
mander
lorsque
sainte
,
la paix.
,
fidles,
l'hostie
qui a pacifi
fois
,
avec avec
la
terre et traant
par trois
sur
le calice,
le
corps
mme
de
Jesus-Christ
une image de
cette croix
\ instrument
On peut
si
trois
procure
la
paix.
Son me liienhoureuse en descendant dans les limbes va y porde la batitude ternelle tous les saints qui attendaient ?on avnement. 11 donne cette mme paix tous les lus qu'il glorifie et qu'il gloritiera dans les cieux.
ter la paix
2
Il
donne
la
la
vent dans
grce
de Dieu,
no
sacre de la vritable paix, nous leur disons
:
Fax
Domini sit semper vobiscum : Que la paix du Seigneur soit avx^c vous et qu'elle y soit toujours. De son ct le peuple dsire pour nous ce que nous
dsirons pour
fidles,
lui
:
Et
cum spirUu
les
tuo.
prtre,
demandez surtout
combats de
cette
la
et
*
consomms en Dieu
:
bienheureuse vie
corporis
et
Hc
in
convnixlio
et
consecratio
fit
accipient'bus
iwb
vHam ternam.
Cette partie
:
de
de mystres
arrtons-
nous-y un instant.
3
Il
l'offre
aux pcheurs en
les invitant
au repentir et au pardon.
la triple
paix
que nous a mrite sa mort Fax gratine cum Deo, pax interna in Corde cum se ipso, et pax frahrna cum proximis iwsiris. Trip. exp.
'
et
du sang ne
signifie ici
que
le
:
corps et
prouvez
la
communion.
D'autres interprtes entendent un peu diffremment ces paroles.
Ils
font
remarquer que
la
le
mlange dont
il
il
s'agit
en ce
;
moment
est
rapproch de
conscration dont
est
une suite
qu'il figure la
;
rsurrection du Sauveur, comme ia conscration figure sa mort et que ces deux mystres compltent l'uvre de notre rdemption
,
Truditus
est
Rom.
4. 25.
C'est, dans
que cette glorieuse rsurrection reprsen'e par le mlange que je fais et cette mort divine figure par la Conscration dj faite, soient pour nous qui allons participer au corps et au sang de Jsus-Christ, le principe et le gage de l'ternelle vie, et aprs nous avoir mrit les joies et les couronnes du ciel nous conduisent en effet leur bienheureuse
si le
comme
prtre disait
possession.
En proDonrant
etc., qui sont la
le
eumdem Dominum,
prire Libra nos^
conclusion de
la
prtre
rompt
l'hostie et reprsente,
qu'il
et
d'une manire
ne
l'a fait
jusqu' prsent,
sparation de
Tme
Donnez-nous
pch
l'efTet;
la paix,
Seigneur
prservez-nous du
les mrites
et
nous vous
qu'il a
le
demandons par
de
douleur
il
rendu
si la
dernier soupir.
Mais
mort du Sauveur
comme
la
elle l'a
dj
conscration s-
rien ne reprsente
mieux sa
mlange que
le
prtre
le
fait
de
la parcelle qu'il
tenait la
le calice.
main avec
la
messe
l'Eglise n'a
ex-
que
la
comme
et la
le sacrifice
renouvellement,
reprsentation jointe
tres par lesquels
il
la ralit,
tait n-
celle
222
la gloire divine
est
,
plena
Jesu
mors repnesentatur per coiiserratwnem corporis et sanguitiis separaDm faclam ri conse(rationis sub speciem pania corpore Christt. et sub vini speciem sanguine subeunte; et qunmtis
,
separatio haec
tantummodb mystica
sit
est
sme
et
tamen mystic
erat ut gloriosa
fier i
neque id conciiu^is
in alicem
,
po ter at
qum
si
atque it corpus
n. 17.
M. Lecourtier. en exposant la raison du mlange des deux espces, ne fait que dvelopper cette explication Il est certain comme dit le Concile de Trente que par la vertu
:
le
pain
le
que par
,
la
sur
le calice
le
foi
que mystique
sang sans
et
le
que rellement
corps
,
sang
ni le
puisque
corps de Jsus-Christ est vritablement un corps vivant et glorieux. Or, il est important qu'on reprsente, dans le sacrifice, la
')
mort de Jsus-Christ
le
et sa vie glorieuse
la
parce que
la
messe
le ciel.
est
renouvellement et
,
mouLe
dans
corps consacr sparment et le sang consacr sparment sont le signe de sa mort (la fraction de l'hostie en est un autre signe
bien expressif)
.
le
corps et
le
le
signe de la vie
qu'il
>
>
>
du vin pntrant l'espce du pain nous reprsente vivement que le corps et le sang rsident ensemble et sont runis comme dans un corps vivant et, bien que la liturgie ne rappelle la rsurrection qu' la prire de la Post-Communion et nous reprsente le cur du prtre et des fidles qui communient comme le tombeau o Jsus-Christ est dpos, il tait juste et convenable que ce signe d'un Dieu vi, , ; ,
>
la
communion, puisque
et la grce
les chrtiens
la fois
messe
qui leur
le
de
Jsus-Christ
communique
vie nouvelle
la
,
de mourii au pils
ch
et les fruits
dune
doivent vivre
la justice. Explic.
de
messe,
p. i81.
-^
223
^
semper roft/scum / rap-
mlange:
Vay:,
Bnmuii
sit
du tombeau. C'est en
assur notre paix
Il est
effet
et
Paul
il est
res-
suscit
il
a combattu pour
nous en mourant,
celui qui toire qui
celui qui
plus de vic,
ne
soit le
pour
Une
qu'il
exprime
va
l'homme
par
la
communion
la
de sa vie, de
mme
Rom.
4. 25.
"
les premiers sicles du Christianisme l'glise permettait aux prtres de rompre deux parcelles de l'hostie afin qu'ils pussent l'envoyer en siirne de communion ceux que la distance des lieux et le danger de la perscution retenaient loigns de la clbration des saints mystres .. Quel motif do confiance ne trouvaient-ils pas dans ce signe de communion et de charit Les
Dans
Jsus-Christ
mme
Que
la
paix
du
Seigneur
avec vous, et quelle y demeure toujours, fax Dosemjier vobisrum; qu'elle vous soutienne dans ces mosoit
menacs; que
"
)
une
sors
curs dans
la
soumission et
Cochin, prnes,
5. p. 361.
rospce du vin. Et
comme
cette
la
communion
jamais
,
une autre, encore plus excellente et qui ne finira ce mlange en troisime lieu reprsente
, ,
du corps
Dieu, par la
et
des
,
communion parfaite et ternelle du chef membres aprs laquelle Dieu sera tout en
,
tous
ut
sit Deiis
omnia
in
omnibus
Alors enfin
pleinement consacrs
et
et
consomms
et
l les effets
commu-
lorsqu'elle
demande que
ce
mlange du
du sang de
Jbiis-Christ devienne
pour nous
qui
le
III.
rcites depuis le
commencement du canon
le
jusqu'
ce
moment
,
Pre par
son Fils
comme
communion
de rsurrection,
espces sacramenlclles
communion
plus que
comme
a su allier
Humblement
*
inclins et les
yeux tendrement
fixs
I.
sur la sainte victime
,
2^25
lui
nous
le
du
et
en prononant
comme
le
immol
pour
les
pcheurs.
Dei. Oui
,
Agnus
les
donnons
qu'il a
Jsus l'aimable
nom
Etjo quasi
Agneau
et
sommes les
et le
dvorer: sau-
vez-nous de
la
Agnux redemit
ovea ;
Agneau
pascal, dont le
comme
sur
au
dedans de nous-mmes
sceau de
la
rdenqUion
;
et
vage ternel
prenez
vritnble
Agneau de Dieu,
seul digne
de nous.
Qui
tolUs peccala
'
Jerem. M. 19.
Joan.
\.
'
29.
13.
monde
entier.
Une de vos
de mille
larmes
suffirait
pour expier
les
crimes
mondes,
ma
;
de votre
,
nom,
pour assurer
l'efficacit
le
le fruit
de votre mort
pour prouver
nous, ni nous demander avec mpris o est le Dieu que nous servons o sonl les preuves qu'il nous a
,
.?
,
sommes
votre peuple
vos
membres vos
, ,
frres
les cohritiers
de votre royaume
les enfants
de
votre Eghse
moment
cette
dsirer
de vos humihations.
;
Dnna
le trsor
des
nous
la
la
Aprs l'avoir si souvent demande demandons avec une instance nouvelle dans
trois belles oraisons qui
,
premire des
prcdent
et
par lesquelles
na*; mais
le
calme
'
et la
Jll.
Reg.
19.
11.
Ps. 75.3.
le Sauveur et avec tous ses membres. Nous sollicitons vivement une si grande faveur, les mains jointes sur l'autel et les yeux toujours attachs sur l'adorable sacrement. Nous re-
un
mme esprit
avec
la veille
de sa mort
les
tmoignages
les plus
il
mme
et
pour l'-
glise. Ce n'est pas seulement la paix quil hisne, et que ses aptres avaient dj, puisqu'ils taient purs,
xosmundl
il
eniifi
qnil donne
',
la
sienne, pacpm
jouit
meam ;
lui-mme
{)ar
et qu'il destine
puisqu'il veut
nous runir
pour y parsi
me
comment puis-je l'obtenir pour mes frpuisque moi-mme je suis pcheur? Jsus,
je
ne considrez pas,
et la
vous en conjure,
:
la
multitude
peccata
A>
refipicias
Saint Augustin distingue cos deux fortes de paix la premire un comnienrement de tranquillit intrieure qui vient de la bonne conscience et de la joie quelle procure. C'est une paix qui ne nous dispense pas de combattre encore et de dire souvent Dieu Remettez-nous nos ollenses. La deuxime exclut tout trouble. C'est la paix ternelle, celle dont jouit le Sauveur lui-mme et qu'il appelle pour cela plus proprement sa pai.v.
*
:
est
mea; ou
si l'objet
i28
-^-
mme de
,
pelle ncessairement
venu expier sur la terre souvenez-vous que ces iniquits ne sont plus les ntres depuis que vous avez daign vous en charger Tniquitates eorum ipse portabit^. Souvenez-vous que vous nous avez donn le droit de dire votre Pre Ne re^pida^, dtournez vos yeux, Seigneur ne les arrtez pas sur nos d,
:
:
Voyez
justice
Ne
respicias peccata
mea
paclficare, lui
et
donner
la paix
en-
membres. V. Dans cette premire oraison, nous parlions encore pour l'glise et pour nous. Nous demandions la pour nous le pardon de nos pchs; pour elle paix avec Dieu et l'union des curs entre tous ses enfants dans les deux suivantes nous ne parlons que pour nous-mmes. Le moment de la commutretenir l'union entre tous ses
, ;
mense
une
si
prparation trs-prochaine.
inspires par l'esprit de Dieu
Is. 53.
11.
Dans
les
ici
aucune oraison
parti-
Premire Oraison. Domine Jeun ChrUte, FUI Dei Soigneur Jsus-Christ Fils du Dieu vivant vous avez donn la vie au monde par votre mort
,
et je
contemple en ce
moment
et je vais
m'incor-
je
vous
le
demande par
tuum
:
mme
et
corps divin
et ce
et
sang ado-
sauguinem
et
dlivrez-moi
de tous
mes pchs
et
de
universis
malts ;
fiance
,
et
ma
conle
qui mettra
culire
pour se prparer
la
toutes celles
;
mais
pu
voir approcher ce
moment redouta-
demander de nouveau la rmission de leurs fautes et les fruits que doit produire une communion fervente. Parmi les diffrentes prires que ce sentiment de dvotion introduisit ce moment de la messe, l'glise en a choisi deux qui depuis six ou sept cents
ont
fait
,
comme
Ce point n'est contest par aucun crivain liturgique. Scribit Minon ex antiqu summorum pnntiftcum instilulione 1res in miss recilari orathnes ante cormiiunionern s<'d piorum et reli'jiosorum hominum iraditione. Micrologo asseuliuntur Bellarminus
, ^
A-orius, Gavantus
etc.
t. 3.
Ben. XIV,
p.
c.
20. n. 20.
Lebrun,
de
p.
479.
semel
Le
sacrifice
de
J.-C.
477
catholique, p
test
3!)o.
Ex his
Origines
vel
et raison
la
liturgie
et
liquet
qud
lex de nihil
addenda
rum, non
PU
V.
Ex
t. 4.
ore re-
p. 329.
-230
comble toutes vos grces ternisez la sainte union que je vais contracter avec vous, en m' attachant si fortement votre loi que jamais rien ne
,
me
sparer de votre
peimiilaa. Mais
comme
cause du mo,
entrons
Et d'abord
>.
c'est l'admiration.
La premire
l'oi^jet
dis-
position d'un
est
cur
cela
que
l'on
aime dj par
Tout ce que
fait
adn^iiration est
de se laisser
,
de Jsus- Christ
par un certain
et
de ne rpondre
:
que
a/j,.'
d'admiration
Jsus-Christ!
SeUjneur Jsua-
Christ
fait
envisager
ici
le
en notre faveur
la plus
capable d'exciter en
,
nous
nel
le
gal
;
ter-
comme
le
temps de
prenant, en quelque
immense comme
l'hostie
son Pre
que nous
avons sous
les
231
comme
son Pre
,
yeux
glorieux
vies
apparences
qui
et rduit
pour nous
du Dieu
la
virant,
du Dieu qui
de
la vie,
commula
communiquer
ipso.
qui
il
Allons,
mon
me,
tancher
la soif
Ex
s'est fait
pour nous
le
plus
humble
la
et le
le lieu,
ses discours,
les jours
la
command
moment
le
genre
de ses humihations.
l'autel
,
L'oblation actuelle de
([u'il
lui-mme sur
n'est
le
don
pas moins
l'effet
et
comme
ntre, est
l'homme l'Esprit de charit l'Esprit ne pouvait manquer de prendre une part ac, ,
:
Cooprante
Spiritii sancto.
'
Jojiii.
.).
26. ot
'^.
![.
il
de
la
la reil
tlamme qui consume notre holocauste et le sacrifice que nous offrons sur l'autel continue celui de la croix o Jsus-Christ, par sa mort a donn la vie aa monde Per mnrte)ii (iiam niundam viv/ficasti. Quel est ce prodige Un Dieu meurtet legenre humain qui tait mort, sort, pour ainsi dire, de son tombeau, mort! oii est donc ta victoire? et do peur que tu n'oublies ta dfaite, tous les jours, mille
,
:
fois le jour, le
mme
effets.
duit les
mmes
victimes du pch et de
la
vertu de ce sacrifice.
La volont persvrante du
le
q^/d vve
cette volont
s'immole
l'Esprit toujours
les fruits
sanctifiant applique
aux hommes
de cette
comsalut
!
mande
le
l'autel, principalement
1
quand
je suis sur
point de m'incorporer
n'ai-je pas
auteur de
:
mon
Quel motif
iniquits;
les
de m' crier
Dlivrez-moi
pardonnez
j'ai
etacez
et prservez-moi du malheur d'y retomber jamais. Je vous en conjure, mon Dieu, par ces gages sacrs d'un amour pour moi port jusqu' f excs par ce corps et ce sang
pchs que
commis,
Ezech. :W. H.
que
tre
233
--
je conleniple et
les
violer
maux
pourront
me
milieu de
moi-mme mon
tout-puissant Sauveur
Ab omnibus
rendre
si
doux
Gravez-les d'une
faites
maj'y
:
nire ineie^able
dans
mon cur;
que
Fac me
tais
Tous vos
et c'est
commandements
je
un seul,
que
vous aime
mon
me commandez. Ne vais-je
la divine charit ?
pas puiser
la
source de
sacr dans un
hommes apostoliques? et ce cur moment va tre mon trsor. Donnezmoi de vous aimer comme vous m'avez aim le
,
premier, jusqu'
vous
et
d'aimer
je l'aime,
Celai qui
en
mange ma chair et
demeure en
ferait-elle
mon
la
sang, demeure
moi
et je
lui
douce parole
Comment ne
la joie
pas tressaillir
mon cur
de
la plus
vive!
,
Rendez-la ternelle
mon
Dieu! attachez-moi
la
vous par
les lions
Joan.
0. ;i7.
reurs,
le
234
et ses fu-
monde
,
et ses
amertumes
ce qu'il
a de plus
haut dans
les
honop-
et les
me
sparer de vous
Et
te
nunqum
corporis
,
separari
permutai.
etc.
En
c-
prparent
le
communion
on voit que
l'glise veut
ses dispositions
il
une sincre
que
peuple
Ne respias
elle a
,
peccata mea.
Dans
l'oraison
prcdente,
de sa faiblesse
il
demandt
mais spar de
penser.
lui;
maintenant
rappelle son
elle l'oblige
Que
et
va-t-il faire?
N'y
a-t-il
point de la prle
corps de son
Quod
prsumo. Ne
jugement
saint,
s'il
et sa
condamnation dans
ne
le fait
Vous ne
le
permettrez pas
et.
proreniat injiid'cium
candemnationem. Quand je
considre
la
mon
gard
j'espre tirer
moi, je me rassure je viens vous et un grand profit de la visite que vous daignez me faire Pro tupietixte prosit mihi /Vous
donner
,
,
:
serez le lieu de
235
Pre
:
mon
me
les
cause
la
juslice de votre
Ad lutamentum.
,
Vous
serez
mon
rempart
et
et
ma
ennemis intrieurs
extrieurs
de m'ottaqner. Si tous
tations m'branlent
,
les
vous
lan-
viendrez renouveler
mes
gurir
mes
,
gueurs
et
mes
pour
la
me compose un
mes
os
pr-
servatif et
un remde;
,
affermira
mon me
lis
et
il
humiest
qui ne disent
*
leur manire
Seigneur, qui
semblable roua
mon qui me
rendra vainqueur de
la concupiscence-: Ad tmamen' tum mentis et cnrporis, et ad medelam percipieudam. Si le commerce que je suis oblig d'avoir avec
le
monde me
miennes
j'irai
fait
si,
se rveillent;
si j'ai le
malheur de par,
j'irai,
mon
promptement me laver dans le sang de l'Agneau et dans mes larmes; et puis, vous-mme, charitable mdecin vous viendrez par le sacrement de votre amour, achever la gurison de mon
Dieu
!
me
Ad medelam.
si
lennui
me
perscute,
le
dcouragement
se tait
culture
quelles que soient
j'en trouverai
i'66
mes
peines
:
mes
souffrances et
le
en vous
remde
Ad medelam per-
cipiendam.
CHAPITRE
Communion
et dernires prires
VII.
de
sainte messe.
la
I.
Tout
est prt
pour
la
consommation du
sacrila
fice et
pour
l participation
au cleste banquet;
la table
Le
prtre
tombe
la
si
genoux
et
adore profondment
infinie d'un
lui
,
Encourag par
qui se penche
condescendance
tendrement vers
et,
Dieu
il
se relve
avec l'empressement
dit-il, le
;
homme
ciel
affam
Je prendrai,
pain qui
,
mes
et
dsirs
il
pain cleste
donne lui-mme le Panem clesgot du ciel ceux qui le mangent tem accipiam; et dans ia joie de mon me, j'mvoquerai le nom du Seigneur Et iwmen Domint
qui
le
donne,
i>uc.
n.
Va.
^37
d'aprs saint
Au-
comme une
et
notre vie?
vncaref
On
le
invoquer
Seigneur,
je
ne
le ferai
ne
serai
plus
qu'un
mme
Jsus-Christ
mme.
corps du Sauveur
est
Mais dj
le
au plus intime de
lui
comme le
dont
il
est le soutien.
cette
va-t-il taire?
Et pourquoi s'tonner
si la
crainte et
pidit,
((ui.
quand on
d'accomplir un acte
mort
trai
bonis. Je
comme une source dvie? Morseslmalis, vita me confondrai donc, Jsus! je reconnamon indignit profonde, et, empruntant les padu centenier, dont vous avez vous-mme admir
vous dirai en frappant
roles
la foi, je
ma poitrine
commun
? C'est
Domi-
ne,
nonsum
dans
ma maison
Qu'y
a-t-il de
et
entre
le
une
vile
crature, entre
un Dieu
lui
un
et la
terre
due
n'est
un Dieu,
ot
il
238
un Dieu ja;
me
;
loux
qu'il a
en abomination
que
les
yeux comme un
ne consultais que
dirais avec le
linge souill
lui ?
comment donc
,
di'jnus. Si je
mon
sum
*
mon
:
Dieu
je
vous
je
fait
Madeleme
le
qui a
si
vivement touch,
si
heureusement chang
douce parole
:
cur de Pierre;
dites-la cette
et toutes
mes
et
saiabitur
anima mea
*.
Enfin
et
le
le
entier un
ami
la
si
gnreux
le
et si fidle
il
se jette
dans
son
<
les bras et
dans
me
sous
Luc.
5. 8.
c. 21. n. 1, fait
mention de l'usag
;
la communion Quand sonctum cibum illwlque incorruplu?. accipis epulum, quart-' do ntpane et poculo frueris, manducas et bibis corpus et sanguinem Domini; tune Dominus sub tectum inyreditur. Et tu erg humiliani
ei
dicUo
di-
239
pour
oIIp cet
la
qu'il soit
sel
,
adoralil"
comme un
mystrieux qui
qui
la
:
prserve
toute corruption
l'immortalit bienheureuse
an'mam meani
vitam ter-
nam,Amen. Puis
de tendresse
se
et
*.
il
se plonge
d'amour; voila
union qui
consomme
le
Le bon prtre s'enferme aussitt avec Jsus dans sanctuaire de son me. Il entend les anges pros,
Exulta
,
Sauctm
Il
recueille
la divine hostie, et dj
:
Qaid retribuam
le
Domino
du
il
:
en augmente
Calicein
:
la
salut
salutarifi
cur de Dieu
et c'est le
il
aime
remercier de ceux
la
d'tendre
*
Alors
le
prtre
vux
s'unit
cur
cur
peu de temps ncessaire pour prendre les espces sacres il sablme dans la mditation et s'entretient intrieurement avec Dieu comme un ami avec son ami. Cependant ces
son Dieu, et, pendant
,
moments
aciion,
car
la
messe
n'est
,
(|ui
ou par ce
,
qu'une ou par ce
sort donc
il
comme malgr
lui
d'amour;
le
ouvre
les
yeux comme
la
terre, et son
cur exhale
/'.<
gneur
qu'il
'
pour tous
^'itns
U.
12.
6.
ca&o/ oui
,
240
et
f invoque
ai
Seigneur en chantant
connaissance
il
sera
de
mes ennemis; Et ab
quelle vivacit de
inimicis meis
foi,
Il
lui
il
le reoit
dans toutes
les parties
mon me
que vos
fruits
demeurent
la vie ternelle
Domini
animam meam
de grces ne
in vitam iernam.
IL Aprs un
peut ni
si
grand
bienfait, l'action
commencer
Le
descendu de l'auIl
prit
Sauveur
et
visite.
Quod
tants
si
ore
communion de
,
la
bouche
I
de l'me
Augustin
2n
est vritablement rnssasi la table
du Sauveur, qui
communie son esprit en Tirailant, comme il communie son corps en mangeant sa chair sacre Ille
:
il
est
malheureusement
oivent Jsus-Christ
com-
munient
par la
communion du
est
coi'ur,
que ce temps,
l'ter-
don
nit
cleste, qui
nous
accord dans
et
le
poiirra
:
pour
Et
munere temporali
fiai
nobls
remediam
sempiternum.
possder toujours, de
et,
pour ainsi
dans
les entrailles
:
de son me.
On
le
demande
par
la prire
mmpH, et
Festomac pour y
rpandent
la
tre digrs,
vigueur
et la sant
il
en
est
de
mme
qu'en
du corps
et
mes, pour y
Qui manducut
entretenir et
y augmenter
la
me,
*
et
me \
Joari.
58.
Aprs avoir essuy
Ul
et
le calice
,
couvert
le prtre,
cur
pelle
est la
demeure, va
lire
Communion^ parce qu'elle est ordinairement tire d'un psaume que l'on chantait autrefois pendant la communion des fidles*. Saint Cyrille de Jrusalem dit que de son temps l'glise retentissait alors du beau chant Gusfate et videte quoniam suavisest Dominus. Vient ensuite la dernire oraison par laquelle l'glise nous fait remercier Dieu publiquement avant que nous le fassions en particulier et quand nous l'avons finie nous fermons le missel, la
:
messe
missa
enl^ allez
en paix, disons,
nous aux
sacrifice
de Jsus-Christ,
Un grand
prire
si
courte, est en
si
mme
temps
si
pleine,
si
parfaite,
me
fait,
immense
bien-
qu'on ne peut
:
finir la
convenable
Hoc
ut observt Gavan-^
miss pars, in
c.
1.
2.
Cantus
quem Communionem
dicimus,
;
quem
S.
Aug.
-^
243
et
remerciant
le
Seigneur.
Dans
retirait
la pit
les
premiers sicles
quand
il
le
clbrant
baisait l'autel et se
le
im.mdiatement
mais, depuis
onzime,
ici
,
trois additions
la lecture
la prire
Placeat, la bndiction
*.
et
trs-
le
cur du bon
prtre,
dit
plir,
une espce de rcapitulation de tout ce qu'il a Dieu dans la grande action qu'il vient d'accom-
un rsum de toutes
un
il
conjure
il
la trs-sainte
vient de s'ac-
XVI^
sens
littral,
Il
met
fort
nombre des
l'glise,
prires ajoutes.
le
aurait
approuv qu'on
:
sortit
de
ds que
diacre ou le prtre
a dit
ris
dit-il
missa
est
sans se donner
!e
paremment une
plus que
le
non
Mais
>
Lebrun prouve trs-bien que cette rponse Deo grattas est est. Quoique les Chartreux n'aient pas encore admis dans leur messe la bndiction et l'Evangile de S. Jean
le P.
ils
ne s'avisent pas toutefois de partir prcisment de leurs places missa est; ils demeurent debout jusqu' ce qu'ils aient rpondu Deo gratias; et leur usaijtf, dit le savant Oratorien est sans doute
Ile
,
chur de
Paris. V. Lebi
un
p. o'20.
Ben. XIV.
c.
24. n. 3.
odeur de suavit
infinie
son
grandeur,
et d'en
rpandre les
il
Mlhique
et
omnibm pro
fait
sit, te
miseranie , propitiabile ; et
fait cette
demande,
comme
il
Cependant
les fidles,
quoique avertis
lieu;
qu'ils
,
peu-
de-
meurent dans
leurs dsirs
;
le saint
prtre,
comprenez
ils
vous
les
approchez vos
lvres de Fautel
comme pour
cur,
les
puiser la source
la
des grces
et le
mains,
bouche pleine
Dieu touttous
bnissez les
,
de bndictions, bnissez-les au
justes et les pcheurs
les
nom du
;
hommes,
et ils
Vous
o vous avez
le
fait
de
si
moment
et
Verbe ternel
Gotez
:
dans
le sein
:
de son Pre
dans
,
le vtre.
ces paroles
et ces
autres
Lux
in tenebris lucet;
Ad oralionem Placeat tibi, rursm offeres sacrificium purissim intentione, et Cum omni desiderio iriumitlianliK ac militaUis Ecclesi, prout ipsa verba sonnnt. Deind populo beiiedicens uberem
:
Deo omnibus fdelibus benedictionem omniumque clestium gratiarum abundantiam ex animo precaberis, ut nunc in via, poste in patri, sanclissimam Trinilatem omnes glorificent. Bona c. o.
,
245
vous
et
lieu
su
le
connatre
In
mundu
erat
..,
et
non
ds
cognor/'t. In
propria venit,
les
et fini
peruit.
le
Adorez
commencement, qui
et
Dieu,
fait
chair habite en
:
est plein
de grce
et
de vrit
de vrit
et
de vous
le sanctificateur
descendu del montagne tenez ferms aux objets de la terre, des yeux qui ont vu le Sauveur. N'ayez d'oreilles que pour l'entendre car c'est maintenant que, recueilli en vous-mme, il faut goter condjien le Seigneur est doux et [)ar votre reconnaissance
rez avec lui dans votre cur, et,
sainte
, , ,
CHAPITRE
VIII.
la
messe.
a dit
du perfide Judas
;
Cni
exivit contiinio
erat
aiUeni
woflc*.
246
-^
de
l'autel et rentrs
dans
la sacristie, se
dbarrassent
qu'ils jet-
ments profanes
quiconque veut leur parler, n'exceptant que JsusChrist, qui aurait tant de choses leur dire, tant de
comme
au miheu des
et l'oublient
tombeau
Ohlimoni
^.
qum
mortxius corde
!
aveuglement dplorable
cette triste nuit
bien-
aim
Eh
Christ vous
oit
donne
si
sa chair
manger,
et
il
nere!
))
Et pour un
lui
rendez
en quittant la table vous priez et quand vous avezreru, malgr votre indignit profonde, cette nourriture spirituelle qui surpasse en exceltient,
;
prenez pas
le
et
par
Joan.
13.
30.
247
outrager
'
le
Seigneur
et
mriter
dernier
supplice
? y
renferme tous
la
Avant que vous eussiez reu le don cleste qui les biens, vous invitiez dj les curs
reconnaissance
:
Gratias
qu'il
raisonnable
salutaire, de remercier
:
Dieu
en tout temps
et partout
Semper et,nbiqu,
et voil
que vous manquez ce devoir au moment prcis o il est devenu pour vous d'une obligation plus pressante Vous tes peine sorti du nuage mystrieux dont vous environnait la majest du Dieu
!
d'sral
le front
un rayon
Il
de sa gloire,
n'y
,
la conviction
plus pro-
silire,
Audiamus et sacerdotes et subditi ant graliarum actionem redomumque redire non mediocrem cotitemplum habet... Vultis
:
,
dicam cujustiam opus perfciant illi qui, cnd absolutd, graliarum actionis hymuos non offerunt? Durum fortasse videbitur quod sum dirturus, sed neresse est tamen ut ob plerorumque negli/jenliam dicalur. Quand ultim ra-nx communivavit Judas nocte ill postrein cteris omnibus recumbentibus ipse se proripieus eicessil ; illum imitantur et isti, qui ante g ratiarum actionem discedunt. Heec igilur mente versemur fuec apud nos cogitemus et huic propositam sreleri damnationem reforrnidemus. Ipse suam tibi carnem largitur; at lu, ne rerbis quidem eum remnneraris. neque pro iis quae accepisti gratias agis. Atqui diim hoc corporeo vesceris cibo, post mensam ad orationem te conveitis; diim ver spirilualis, et omncm creaturam
,
, , , ,
tiim visibilem
fis
parliceps
et
lametsi
verbis et
redrlere^
homo
sis et vilis
qum extremo
.
suppticio sese
obnoxium
in fine.
d'un Dieu
si
i48
la
demeure
et
cendance qui
stupeur
lui
;
:
jette l'Eglise
res mirabilis/
lui
vous
tournez
le
dos
lui
dire, point
ces lui
ger l'amour
le
lorsque vous
offensante
premire
?
et la plus
un pieux
et
savant Cardi-
nous croyons qu'on nous saura gr d'avoir Quia finis bonorum souvent emprunt le langage dbet esse graiiarum actio, ab altari post sacrum dis:
pueroram, quo ad omnes creaturas invitas. Tpmm ilaque recitabis diirn pergU in sacristiam, dwn te sacns vesUbus exuis, omni possi-
pw
bili devotione
atque ardentissimo
afft'Clu
Deum
bene-
dicendi
et
bonitatem.
illo
Quo
qu
ab omni strepilu
distractione reinotum
in quo
dixerit tibi...
Nullum
cette pietatis
sensum habere
te-
nvincitur
pidi excusant
liuni
utilius nego-
qum
de
anim
sainte
cum Deo
tractare P Vel
--
'249
libri
Si
le
mais on voit
il
la
faon dont
il
s'exprime
combien
Un quart-...
peu,
c'est
trop peu
est
prescrire
le
temps de
de grces.
On ne
doit
y recourir
que quand
l'esprit
de Dieu ne
lui
dit rien.
Contempler,
qu'on peut
couter Jsus-Christ, et
ujots, l'action
de grces prochaine;
souvenir de
moments,
nous rappeler
,
les sen-
les
promesses que
nous
lui
avons
faites.
La prsence relle de Jsus-Christ en nous, lorsque nous venons de consommer le sacrifice par
la
divine
communion
l'tat
il
d'anantissement et
si
pro|)re
surtout
si
Bona.
Selva.
c.
6.
-2.
part. Inst. 1.
mystres
sait,
le
temps
le
On
n'en est
point
notre
me de
la
nous puissions aussi facilement enrichir vertus, aussi rapidement nous lever
perfection.
;
jusqu'
Ici
du vin
si elles
miracle de
la
dans
le taber-
pendant
la
l'autel
vous
:
le
possdez maintenant au
dedans de vous-mmes In me manet et ego in eo. Le beau moment que celui o un prtre peut en
,
Jsus-Christ
de toutes consolations
heur.
que
les
la
immdiatement
aprs
communion,
valeur particulire,
comme tant produits par une me substantiellement unie au Fils de Dieu. Tout ce que vous faites dans ces heureux moments parl'inspiration de celui qui
devient
la vie
de votre vie
fait
il
l'me de votre
me
Jsus-Christ le
:
avec vous
vous adorez,
il
adore
vous remerciez,
,
remercie.
ils
Vos
actes
commue
les siens
avec lesquels
se
confondent
,
251
ou divinement humains
Seigneur.
et voil ce
la
qui attire
ce
complaisance du
Que
si
que tout
se taise
grande tout a
la fois et
:
aimable
Do min us
sileat
facie ejus
omnis terra
sanctuaire de votre
cur
restez aussi
longtemps
que vous pourrez dans un silence de respect et d'admiration, contemplant eu vous le roi de l'univers. Arrtez devant lui et suspendez tous les
mouado,
vements de votre me
laissant sa substance
et
substituer
humaine
Qui manducat
momentane de
et,
lui,
plus forte
;
c'est faire
hommage
et
sommes
son tre
semblable
TOUS
'
Habac.
2. 20.
Joan. 6. 58.
Ps. 3i. 10,
25i
lions de charit ? Adorez, remerciez, aimez, offrez,
priez.
I.
et
adorez -le
y
lui
est plus
humi-
sances de votre
et dites-leur
:
me
Venite,
adoremua
un
,
et
proredamus ante
qui recevant
Beum
'
comme
ferait
homme
un
ses proches pour le saluer et lui rendre leurs devoirs. Unissez vos adorations celles de
Marie lors-
qu'elle reut le
mme
comme
Fils de
virginal
autour de vous
ejus
^.
Remerciez-le
prcieuse.
Que
,
vous
reste-t-il dsirer ?
donn;
il
s'est
donn
lui-mme sans
manit
est
:
huOui,
sa divinit
et
tout ce qu'il a
tout ce qu'il
^.
Dilexit me,
tradidit
semeHpsum pro me
consolateur,
mon
mon
inira
mdecin,
,
mon
guide,
,
veur. Bf-nedic
anima mea
Dmn'nn;
.
ei
ciel! intra
!
omnia qn me!
Gratia^
Ps. 94. 6.
Ps. 96. 8.
Gai.
Ps.
2,
-20.
102.
1.
--
ii53
ejufi
'.
Dm
Te
Deum
lauda-
inus... Magnifrat
III.
anima
inea
Dominum.
si
vous
ne
le
moyens
l'a
d'une bont
amour
qui vous
Faites
lui.
un ami
et
pleine cession
mains
lui confiant
intrts, et
pour le temps
pour
l'ternit
n'ayant
agir
lui
le laissant
en vous
il
o tout
il
appartient, o
matre absolu, o
sera d-
que
saint
:
Voil
mon amour,
voil
mon
amour,
voil tout
:
mon amour.
les riches
Que
royaumes;
c'est
ma
richesse, moi, et
mon royaume,
vous seul,
mon
Jsus
-.
vous y ajoutez
Sii>icipe
xinirermm
lelleciiun
meam
liberuU-^m ; aceipe
aique volunlaiem
ommm
Quidquid
liabeo
'
11.
Cor. 8.
15.
Sibi
habeant
'livilias
mihi Chris-
cel pofisideo
titua),
mihi largitus
es ; id
tibi
totum
res-
mJn
doues, etdi-
quidqaam
et
,
ultra posco.
trs-doux domina-
recevez
le
don de
fait.
tout
moi-mme
c'est
Acceptez
ma mmoire,
gravez-y
le
souvenir
mon
soit
intelligence, et
de mditer votre
,
loi et
ma
volont
que
je sou-
mets pour toujours la vtre. Tout ce que j'ai, tout ce que je suis, biens intrieurs, biens du dehors, vous m'avez tout donn, je vous rends tout.
Dirigez
sentiments, rglez
mes penses, purifiez, attirez vous mes mes actions. Disposez de moi
il
comme
gloire
;
les
intrts de votre
et revers, joies et
sant et maladie
succs
X)
bon
je
je suis
vous toute
;
me
Cfiristtis...
Mihi vivere
f)
Donnez-moi seulement votre amour et votre grce; faites que je vous aime et que je sois aim de vous ; tez de mon me tout ce qui
peut vous y dplaire ; mettez-y ce qui vous plat. mon Dieu, ce qui vous plat en moi, je le sais
amour;
chose que je d;
n je
255
et
grandeurs
auriez lieu
de
satisfaction sa justice
(xtrme indigence
Il
mais avec
lui
manque. Qu'avez-vous
sance de vos
.
rien
et n'ont
de celui
le Fils
qui de votre part ne sont aucune proportion avec les perfections qui vous les rendez? Mais voyez en vous
et
hommages,
de Dieu, consubstantiel
il
Pre;
et
est rduit
en un point
et
comme ananti,
il
faitement
pour
lui
rend un honneur
est
infini,
un hon-
grand. Et voil ce
que Jsus-Christ
vous
ce
fait
Dieu adorateur
reli-
si
excellents, et Dieu
vous autant
({u'il
mrite de
l'tre.
Est-ce
le
effraie ?
faite
que Jsus-Christ a
le
le
moment de son
incarnation
o
la
il
rendu
croix. Offrez
do son
me
les
olfroz
la
saintet, la
nombrables de votre
les
/ oui
les
mains vides, le pch dans l'me; mais il nous sera doux d'y tomber avec Jsus-Christ unis de cur
,
Jsus-Christ
,'
couverts de l'innocence
riches des
haine que
contrit
lui
porte Jsus-Christ
joignant notre
,
cur
et
et
la
complaisance de
pass de son
le sacrifice
lui offre
encore
le
temps s'coule,
les
les
anges
que subissent
peu
espces du pain et du
tre sacramentel.
un
autel vivant
en particulier;
les esprits
et
continue de
de procurer au genre
humain
Hebr.
les fruits
10. .31.
ficateur et sacrii
;
2o7
victime. Louez, glorifiez, remerciez Dieu par JsusChrist et avec Jsus-Christ, la louange, la gloire,
les dlices
,
la joie ternelle
de son Pre.
la prire.
moment
:
avec quelque
du
mthode de
la
cne
Pater, venit
clarificet
hora
te
; clarifica
^ 0"6
la
bouche
Nous y trouvons et ce qui doit assurer le succs de nos demandes, et ce que nous avons demander.
Pater. Gotez d'abord, savourez cette dhcieuse
comme
joie
le
nom
de Jsus, un
un transport de une
tez-la avec
et
ne
!
mon
pre
comprends
si
cette heure
Qui oserait
me disputer le droit de
? C'<st le
nom
*
doux
Joan. 17.
I.
lS
ses enfants; et quel aliment divin venez-vous de
me
donner
veines
Pater
mon
mes Que
mien
en
et
me
voyant
vous
le
voyez en moi
In me manei
!
ego in co.
j'aime penser,
mon Dieu
d'un pre
!
moi
pour
les affections
le
et
sur les
Vous
sera-t-il possible
me
refuser
ou
elle
ne viendra jamais
,
Theure de m'accorder
de
me
les
prodiguer au-del
;
mme
mes esprances car votre Fils, qui est en moi, qui prie avec moi et pour moi, mrite encore infiniment plus que je ne demande que
et
de mes dsirs
de
je
ne dsire, que
je n'espre.
L'heure
est
venue
Venit hora,
ternels.
de m'attacher
liens
mon
Dieu
mon
fait,
Pre
n'entendez-vous pas
,
dans
moment,
de sa mort
nomine tuo
qiios dediati
mihi
lui
pour ses
Pre,
eux-mmes
11.
Sanctifiez-les,
mon
Joan.
17.
2S9
vous
disait-il;
celle
ma
vie
Voyez
le
besoin qu'ils
vaste
"
emla
,
que
je leur confie
Je leur
ai
promis d'tre
mon
concours jusqu'
des sicles
ma
elle
est la
vrit
mme Sermo
:
tiin^i
ver'taxefit.
Je
me sacrifie
et
pour
eux
afin d'obtenir
que
ma
eis
mon
et
sang: Pro
ego mncUficn
me ipsum,
ut sint
ipsi sanciificati
Par
l ils lu
ma
et
misricorde
dans
sanctification des
les
mes,
me
mettront
l'-
))
en tat de
mon Pre
dont je jouis
Pater,
sint
que
je suis, soient
:
m'avez donns
de
)>
et qu'elle rejaillisse
mon bonheur
et glorieux
de
ma
gloire
quosdedlfiii
snm
ego, et
illi
mecum, ut
mihi^.
quam dedisti
cette prire
;
Pre de Jsus
c'est
et le
mien exaucez
,
un Dieu
'
On
sait
Saiiclifica eos
etc.,
Ego
sanciifco
me ipsum
:
le
mot mnctificare
premire
il
est pris en
deux
significa-
tions diffrentes
la
dans
la
Joan. 17.
n.
ibU
l'autel
de
et
pour
celui qui
.donnante
avec
lui. N'est-il
quand
les
il
fait
prier
il il
blessures dont
est couvert
est
plong
Clarifica
Filium tuurn.
Il
Vous
l'avez glorifi
qu'il
tait
plus ananti
donnant
le
sanctuaire
le
et
le laisseriez-vous
le
humble de
y est
le plus
cach? Glorifiez-le,
les vertus, les
mon
,
Dieu, en
me
donnant
au moment de l'Incarnation
bite en
puisque l'Incarnation
Verbe
fait
chair ha-
moi
des ber-
gers adorateurs
puisque
mon cur
que retable de Bethlem; le courage, la fidlit des mages prosterns dans la poussire de sa crche puisque je suis moi-mme le berceau o il repose;
la joie et le
mon cur
lui
Cla-
Filium tuum.
donne-
rez-vous en co
le plus.
%1
dsire
La
celle d'un
Sauveur
est
de sauver donnez-lui
;
cette gloire.
que
lui
rendre
la sant,
l'clairer,
un pauvre
,
dnu de tout bien sans soulager sa misre un pcheur repentant qui s'est jet dans ses bras, sans
le sanctifier et le
,
mon
malheurs, orn
cerdotales, qui
mes vices rpar tous mes mon ame do toutes les vertus same rendront moins indigne de le re,
prsenter
(Jf
et
de
lui
Filim tuus
le
clarificet
mon
Pre,
si
vous
m'accordez ce que
que vous
votre Fils,
demande, et il est impossible refusiez aux mrites et la prire de vous serez glorifi: Tion par moi sans
je
doute, car de
moi-mme
?
vous procurer
dans dans
sera
mon cur pour l'chauffer de saints dsirs, dans mon esprit pour m'inspirer de saints projets,
ma
et
quel prix
n'ajoutera-t-il point
mes louanges ?
loi
sur
mes lvres,
mes discours?
sainte parole
Il
Quelle ne sera pas l'efficacit de votre annonce par Jsus, plus que par moi?
mon
mes tray
vaux
pour
:
les
versera
les
pcheurs se convertiront,
les tidesse
15.
Wi
ranimeront
,
les justes
votre amour, et
la gloire
Dieu, en
lui
;
lui
d'amour, d'offrande
aurez
,
et
si l'attrait
lance et
la
la
bienveil-
les diverses
montrant successivement
o sont runis plu-
salle
le
mdecin de l'un quand enfin vous lui aurez adress toutes vos demandes, pour vous pour tous ceux au bonsieurs malades, on
;
conduit
l'autre
heur desquels vous avez des raisons particulires de vous intresser, reposez-vous doucement dans son
adorable cur, vous unissant intimement tout ce
qu'il fait
en vous pour
la
cessez de
de
la
sienne
il
^
est utile, suivant
Comme
que
le conseille l'au-
teur de l'Imitation, de varier les mthodes dans les exercices de pit, pour viter la routine et rveiller
la
dvotion
la
Le propre
eiTet
de
la
communion
son obissance
le
sa charit infinie.
il
communion
,
iti3
du P. Bernardin de Picquigny.
il
Pour
la
comprendre,
remarquer
trois
ma-
la
nous permettent de
d.
lui
La premire
est
dans l'ordre de
souvent
la
na-
ainsi
l'ait
le roi
mme
grce
aux
de
sance.
La seconde
est
dans Tordre de
la
et
par
lui
offrant au souverain
Seigneur
la gloire
les saints, le
ciel
chef de l'glise
et
membres
est
lui
rendent au
sur la terre-
La troisime
de toute
;
de toute perfection
nous rjouissons de
cette
met
et
tant au-
aans cette
nous
possde ternel-
lement en lui-mme
Dieu est fini,
de lui-mme.
comme
le
le
louent et
la
le
bnissent.
Le second
du ct de
mais du ct de
sa nature
iG4
de tontes
cet
les cratures,
hommage
grantroi-
Le
mme
offert
Dieu
est parfai-
tement digne de
lui.
Dieu seul en
effet
;
peut se donner
et c'est
pour cela
psaumes et nos cantiques par la belle doxologie qui rsume et les complte Gloria Patrl... Sicut
:
erat, etc.
Que Dieu
soit glorifi
qu'il
de
ment indpendamment de
ainsi
que toutes
tre
les
et
des
hommes
et
il
grande majest
glorifie,
,
que pour
elle-mme sa louange
sa bn-
pratique
I.
fini
de
lire l'vangile
la
selon
que
dernire parole
d'un
homme
qui vient du
ciel,
qui a vu Dieu et
Ne permettez
aucun
comme n'en
les
^265
rtermt,si ce n'tait en ce
moment
Pendant que
vous retournez
la sacristie et
Dieu de
la
mer
et
ce
d-
hommes,
,
tres
mme
pourvus de
joie
,
vie et
de raison
tressaillir de votre
le
vous
fait
Seigneur. C'est
rciter le cantique
Benedicite,
si
omnia opra
mais touchant langage, vive expression d'un cur, qui, aprs la communion, gote le don de Dieu dans
une sainte ivresse de reconnaissance et d'amour. Si nous n'prouvons point ces gots clestes, humilions-nous, et n'oublions pas que les prires qui
nous sont commandes ou conseilles par l'glise ne tendent pas seulement exprimer, mais aussi
exciter nos sentiments.
seconde.
le lieu le
plus propre au
le Fils
recueillement
ternel
contemplez en vous-mme
et
de Dieu, rellement
;
substantiellement
prsent
ce qu'il
unissez-vous de cur
et d'affection tout
fait
dans
le
mais d'anantissemont,
atin (y
adorer son
,
anan-
s'abaisse
il
que vous
le
vos' adorations
:
26G
Adoro
te
demie
asp'cio.
Bernard,
toiits
que jamais, selon l'expression de saint in usus nnstros expenaus, mettez vo-
esprit et
dans son
penses et ses affections, son tat prsent d'immolation en vous, afin de pouvoir
,
en
lui et
par lui
et
louer, remercier,
vous
mon
Dieu, de vous
mon esprit, les extravagances de mon imagination ne me permettent pas d'avoir une
,
mais je vous
,
oiTre la divine
"
pense de Jsus-Christ
l'esprit
les
maintenant,
nit.
vous donnera au
est
ciel toute
Mon cur
;
qui m'afflige
mais
,
vous
offre le
cur si aimant
il
de Jsus-Christ
charit.
est
moi
vous
me
:
l'avez donn.
Ne me
faites
donc
))
de vosaptres
ayno
DUigis
77ie.^car je
vousrpondrais
:
Tu scis quia
Vous devez
tre content do
mon amour
267
lorsqu'il est,
comme
en ce
moment
le
produit
'2"
Fils.
bienfaits,
mandataire de l'univers,
la
reconnaissance
grces que
j'ai
reeues de vous
pour l'amour
>'
rprouvs eux-mmes.
doit galer le bienfait.
La gratitude
j'ai
En montant
genre liula
))
l'autel,
main
et
pa-
Que ne vous doivent-ils pas Dieu prodigue de vous-mme? Aptres, martyrs, contrie cleste.
et
vous surtout
la
plus privil-
tures, Marie
Vous m'invitez
avec vous
:
Magnifcale
Dnmimnn
vous
qii'il
rnec^im. Je le fais
je le
remercie pour
misricorde
et
l'ineffable
vient d'exercer
dette et la
Il
mon
ter votre
>)
qu'elle soit.
je lui offre,
loue
le
remercie en
il
))
moi, au
nom
est le chef
adorable.
>
."i"
Ma
mon
Dieu, n'a
))
268
ment je vous
Respicere
ad iniquile
*>
gloire.
nombre
et
toutes celles de
je
mes
frres, pcheurs
comme moi,
vous
offre la ri-
goureuse expiation du jardin des Oliviers, du prtoire,du Calvaire; elle doit suffire, Seigneur, quel-
que innombrables
mes crimes
et les
crimes du
monde
entier.
Ah
quand je me vois uni cette victime de propitiation, quand je puis joindre la voix de mes gmissementsla voix de son sang pour crier misricorde,
mon me
est
con-
aux larmes,
tice
mais
les
ma
avec
m'en donner; unissant donc ma prire la prire que vous fait en moi celui que vous exaucez toujours, je m'adresse vous
comme au
les
plus tendre,
;
pres
je viens
mon cur dans votre sein et solliciter de nouveaux dons. mon Dieu, vous savez les besoins de mon me vous savez aussi mes dsirs;
;
Domine
ai
anfe
te
au moins
auxquels je vous
/>
2G1)
ma
prire et
lui
lui et
sienne, que
mon
union avec
par
avec
vous
soit inaltrable,
ternelle, et devienne de
>>
mes penchants
mes dangers
si
graves
,
je
m'en
con-
et
me
demandes. Je vous
,
supplie seulement
mon
Dieu
d'tendre votre
misricorde
et
>
et
je
prie.
III.
,
les
Dieu;
c'est
trouvait
et
Lui-mme
,
tait
son paradis
gloire essentielle
absolue
immuable
insparable de
vous pratiquerez
l'amour de complaisance.
Il
pour cela
mme
le
Seigneur
lui
Pre
ni
et qu'ils
contribueront
mme
donner un nouvel
n'a besoin
clat.
Rjouissez-vous de ce qu'il
gloire extrieure
ii70
soit
non pas
mme
de
la
que
lui a
procure l'incarnation de
et
de
flicit
infinies
la
ferveur
Pre, au Fils, au Saint-Esprit: mais gloire indpendante de tout autre que de lui-mme, gloire qu'il
avait avant tous les
qu'il
sicles, qu'il a
les sicles
,
maintenant,
et
erat in principio
nunc etsemper
in scula
s-
culorum. Amen.
un grand
pour leur
me
de grces de
manire suivante.
s'enfermant
taux et rcit
le
cantique BenedicHe
ils
adorent en
,
avec
Marie
Verbe qui
s'est
il
s'immole
et s'a-
les
eux,
les
transformant en
;
communiquant
dit et
sa vie divine
qu'il dsire
ils
ce
amour. Ensuite
la
rcitent
toujours en mditant,
couronne
nomme couronne
,
de Notre Seigneur,
de sa rsur-
de sa mort
et
rection
'.
* Cette couronne se compose de trois dizaines de Pater, dont chacune est prcde d'un Ave Maria; de trois autres Pater pour complter les trente-trois annes de la vie de Jsus-Christ, prc,
271
Un bon
si
un
est impatient
prouver
le
sien en travaillant
et
avec
lui
la
gloire de son
la
Pre
au salut des
mes;
le zle.
TelTet
de
messe bien
dite est
d'enflammer
:
On
pour Dieu
tra-
inutilit
du ministre,
mourir pour
grand
et
celui dont
le
faut, le
suprme consnmmalum
est.
Une
vie d'orai-
mme,
aprs
le
divin sacrifice
,
VU
sic
Augustin
ut
nunqum
sUras.
Pour
faire
clbrant,
formules de
tamment
ds et suivis
nombre des
ms
les
mystres du Sauveur.
extrmement
le
riche en indulgences.
fois
On peut
pratique,
si
qu'on
la
on y a
Voyez
le
Recueil traduit de
les libraires
l'italien, 7'
dition
dclare authen-
ti(iue j)ar la
excellente petite
de Sez et Paris chez Bray, une mthode pour rciter le chapelet de Notre Seigneur, approuve et recommande par Ms^ de Sez.
On trouve chez
I.
Le bon prtre
s'a
INDULGENCES.
Notre
zle
et
le
soin
voici quelques;
que
les
expose
le
Pre Nouet
nous ne
ferons qu'abrger.
I
les
indulgences dipurgatoire
,
peines du
et
mme
veur?
Un
criminel
condamn au
profiter
feu, ou
mme seu,
ne chercherait-il pas
avait la
du purgatoire
de ce feu allum
,
et
en-
pour
l'viter
lence et la dure
i""
L'invitation
de
rpislise.
Cette
tendre mre
les indulgences
%1i
prsente
pour y subvenir;
en ouvre
abandonne, pour
*
ainsi dire.
n'est-ce
vitations ?
Le
dsir qu'a
dulgences sont
et
le fruit
de sa mort.
Un
immenses pour
ses enfants
mais
c'est
au prix des
la charit, et
ce motif
En
gences
lui,
on tmoigne
tat
pour
on exerce
la charit
on se
met en
de l'exercer envers
effet, purifient
Les in-
dulgences, en
notre
me
des restes
la justice
du pch
et acquittent a
du Seigneur. Or,
elle
augmente en ferveur, en amour, en zle en dsir de sa perfection peut-on mieux tmoigner Dieu
;
qu'on l'aime
et
lui ?
Peut-on en
mme
la charit
- m
f-nvers soi-iiinje
,
nous pr-
pare?
De
nous rendons
hommage
sa justice,
nous honorons
dire, en
tristes
nous la changeons, pour ainsi une grande misricorde. Nos dettes et les
de nos pchs arrtaient
,
r(?stes
les
grces
du
ciel;
rien ne peut
les reoit
plus en
empcher
,
le
cours
notre
me
en
abondance
pour
la
et
gloire de Dieu,
!
pour son
salut et celui de
son prochain...!
Oh que
et
spciale-
ment
d(;
5 Enfin
la
On
sollicitait a
Rome
les
des in-
dulgences,
et
pour lui-mme
et
pour
nouveaux
fait
gagner,
et l'un
peu
d'aller
Rome
ce serait
il
mme
peu
d'aller l'extrmit
:
du monde. D'o
tirait cette
consquence
celui-l serait
certainement
quldkinam hanc
fils,
misericnrdiam dbnlilerel S
Louis, roi de France,
la
Mon
disait
saint
fm de son testament,
mon
fiU,
soiivpHez-rousde gagner
lea
indulgences de
la sainte glUe.
si
exact, est
Nous avons,
dit-il,
mais
j'ose dire
>)
la foi
d'une indul-
le
moins nous
de misri-
effets
corde
si
un
point, qui
et
gloire et de sa justice,
comme
est le
Dieu des
par
chrtiens, s'engage en remettre toutes les prtentions, en cder tous les intrts
la voie la plus courte, la plus aise
, ,
et cela
la plus
gra-
de l'indulgence...?
serait capable d'exci-
La grandeur de ce bienfait
hommes
dmons; commis
l'enfer,
))
tourments de
))
la
Dieu
aux
yeux de
que
dans
s'il
sortait
la
mme
))
ll
du
ciel
La plupart des indulgences que nous allons indiquer sont applicables aux mes du purgatoire.
Est-il
et plus
sacer-
ces
Ngliger
c'est
dit-il
mes
justes, veut
nous,
un
ces
mmes mes,
qui,
nous
regardant
comme
flicit
dpend
cet
important
oftice;
mais surtout
renoncera
que nous
11
s'agit
de gloire,
soit
capable de recevoir...
Permettez-moi
de
faire ici
que
ces
je me suis senti pnir... Nous admirons hommes apostoliques qui, pousss de l'esprit
Serm. sur
rini]ulgc'iii:c
de
la
Poilioncule, S' p.
16
ils
de Dieu
et
>)
barbares pour y gagner Dieu des infidles aussi est-ce quelque chose d'hroque dans notre
religion.
))
>)
que
la
dvotion pour
le
est
une espce
le
cde
le
?
mme
les
en quelque sorte
pourquoi
Parce que
saintes et
>)
)>
aimes
et plus
une pense de l'abb Rupert encore plus touchante. On vous a dit cent fois que
J'ajoute ceci
les
mes qui
tat
y sont
dans un
prives de la
T)
mais peut-tre n'avez-vous jamais compris que le purgatoire ft un tat de violence pour Dieu
mme,
Que
et c'est ce
que
la
je
la privation
ou
tat violent
je
ne m'en
rciproque ce
n
n
c'est ce qui doit soit un lat violent pour Dieu nous surprendre, et ce que l'intrt de Dieu ne nous permet pas de regarder avec indiffrence.
279
c'est
que dans
et le
port
toire,
Dieu?
le voici
purga-
))
qu'il
sincre, d'un
amour tendre
quelles
)^
nanmoins il ne peut faire aucun bien des mes remplies de mrites, de saintet, de vertus, et qu'il ne peut toutefois encore rcompenser des mes qui sont ses lus et ses pouses
;
de frapper
et
de punir. Est-il
si
misricordieux
dit l'abb
et si
Rupert, de
et
comment? en
dlivrant ces
mes de
li
;
leur prile
ciel
mains,
s'est
mis
en
faire
,
du bien
lui
nous
moyen... Quand
,
il
voulait autrefois
il
opposer
meus
ma
ici
mes souf-
ments,
il
davantage tre
Au
lieu
de nous dire
comme
meus
;
Mose
Dimitte
me, ut
:
irascatvr furor
nous
dit
au contraire
et
Opposez -vous
pas
ma
vengeance,
n'abandonnez
ma
colre
i>
280
et
ces
ai-
mer
ne
soutirez
pas
que
ma
justice
exige
d'elles, sans
lui est
elle
uvres.
offert ces
rude preuve d'un zle pour ceux qui en sont l'objet Ils
la
!
la
sueur
et les
;
larmes,
ils
ne
la joie
mais voici un
;
champ ouvert
regards
vers les
mes du purgatoire
du moins aucun
mme
du
ciel
sur
a-t-elle
mes
le
affliges,
plus d'in-
missionnaire de
du P. Maunoir, clbre les curs paraissaient peu touchs de la parole qu'il annonait il indiquait une messe ou un service solennel pour les mes du purgatoire, et invitait les pieux fidles y communier pour leur soulagement et
lisons dans la vie
la
Nous
c'tait
partir de ce
et se
moment que
vertissaient.
les
pcheurs s'branlaient
con-
saint Franrois de Sales.
'm
disait
souvent
On aime
faire des
et
uvres
on ne
le
consoler des
visiter
des captifs
leur rendre
ou allger
le
poids
de leurs chanes
? N'est-ce
que d'introduire ces enfants de Dieu dans la maison de leur Pre cleste ? Vous donnez des vtements une personne qui en manque, vous faites bien mais
;
donner
autres
la gloire
membres
souffrants
du corps de Jsus-Christ,
?
n'est-ce pas
mieux encore
Dans
le
que nous
allons donner,
la vie
marquant d'une -j- celles qui sont apphcables aux mes du purgatoire et d'une * celles qu'on ne peut gagner sans visiter une glise ou oratoire public. Nous omettrons les indulgences partielles
attaches aux
mmes
pratiques
except les
plus considrables.
16.
%Si
On
t'ois
par mois
1
Par
est
quotidienne du Trimgiuvi
pltna
suivi de la doxolo-
6 janvier 1770.
2.
f En
,
(V. page 288, n" I) en l'honneur de la trs-sainte Trinit pour obtenir une bonne mort. Lon XII
,
21 octobre 1823.
3.
f En
;
d'esprance
15 janvier
et
1728
Benot
vier 1756.
l'article
la
XIV
Il
11
dcembre 1754
28 jan-
de
ans
et sept
En
l'hymne
Veni
Veni,sancte Spiritus;
soit.
f En
:
culatoire
Soit lou
et
remerci tout
l'autel.
moment
le
Le
Dieu
jours
trs-saint
sacrementde
le
jour de
la Fte-
dans l'octave
la.
quand on
6.
-m
f En rcitant
,
du Sacr-Cur la prire (V. page 289, n" II ). Dcrets du 9 juin 1807 et du 125 septembre 1817.
7.
y
*
:
En
Ignace
Pie IX
Anhiia Christi,
1834.
etc.
III).
les
,
messe
aux
8.
fidles aprs la
communion.
f En
en mmoire de
pour but
ont
si
d'aller
qui
gran^esoin de
*
misricorde du Seigneur
VU,
16 avril 1809.
En
mo-
ments
j)Our tous
les
vingt-
f En
etc.,
i-ar
Patri,
pour remercier
des
f En
Maria,
strophe;
plagas cordi
etc.
ou enjpanrais
1815.
Sainte Mre,
Pie
f En
rcitant YA}>gelus
ou
dans
le
temps
pascal
,
284
fois
le
Hegina
cli,
au moins une
par jour,
Ceux qui
che
,
au son de
la cloche.
ne peuvent entendre
son de
la clo,
en
on doit
le
sonner.
rcitant tous les jours le chapelet de
13.
En
sainte Brigitte, au
15 janvier 1743.
14.
-}-
En
Domina meaJ
-.
Ma-
En
rcitant
chaque jour
etc.
la
pri^J^:
Aw, au-
gusiissima Regina,
16.
*
-J-
(V. page
1^90, n**
VI).
En
En
en l'honneur de
,
saint Michel,
l'hymne
,
Te splendor
,
etc.
V. page
291, n VIT)
verset et oraison
En
en l'honneur
de l'ange gardien,
Quoique
'
le
le
cha-
mys-
Rec^l traduit
IX
de l'italien.
Hanc
{
et
fliciter
regnam
petenli A. R. P.
cessit.
Dec.
3.
S. J. in
perpeluum cvn-
285
V listes es
met,
,
me
iihi
il,
Inmina
dans
le
cnstodi<, rpge et
19.
f En
une demi-heure ou
20.
blic
,
f En
soit
,
enseignant frquemment
,
soH en pufaire la
en particulier
la
manire de
mpour
ditation
sept
ans
et
sept quarantaines
chaque
l'enseigne. Benot
XIV
16 d-
21.
f En
les
mes du purgatoire, avec les versets Te ergo, qusumus, fatnulis tuis siibneni, quos pretioso sanguine redemisti. Requiem ternam dona eis, Dopour
mine, ellnx perptua luceateis. Bequiescant in pace.
Amen.
Il
faut penser la
les
seconds venindulgence
De
plus
Mme indul-
gence
l'article
tablie
Bordeaux
se
toute la France.
On ne
derniers jours
rcit tous les
Je vous rvre,
etc.
286
n>
bre 1823.
24.
f Mme
indulgence
en otTrant Dieu
Pre ternel,
le
la prire:
,
etc.,
Gloria
en l'honneur de la
V.
25
et 26.
Sdke,
les
Regina,
versets
:
et le soir
Dignare me laudare
Virgo sacrata,- da
Benedictus Deus in
Amen.
l'article de la
hofites tuos.
les
27
nire
et 28.
f En
du
1 le
premier vendredi ou
le
premier dimanet 15
que mois. Rescritsdes7 mars 1801, 20 mars Pour appartenir novembre 1802, etc.
cette
Association,
il
suffit
le
son nom
Pnter
:
divin
Cur
de Jsus,
que
je
29
(le
287
et 30.
-|-
En
immacul de Marie. Point d'autre obligation que de se faire inscrire et de rciter tous les jours un Ave Maria, pour la conversion des pcheurs. Grgoire XVI, 4 fvrier 18U.
31 et 32.
la
En
pour
propagation de
rciter
On
que de
nous ;
un
Ave, avec
celte invocation
et
On
mort
bonne
la
couronne de Xotre
saint Gatan;
Seigneur
connue de
n"
X),
etc., laquelle
de chaque mois,
fasse, outre la
:
communion, une visite au saint Sacrement mais nous recommandons surtout l'admirable prire
:
En
ego, bune
etc.,
qu'on devrait
la sainte
conmuinion,
cause
voulu y attacher.
XI
).
288
PRCDENT
I.
Trois offrandes
et
trois
Pater
Ave
Glana
pour
obtenir
Premibe offrande.
Nous vous
mmes
offrons
trs-
le
et
nous
les
mrites, de nous
Deuxime offrande.
de grces de ce
la croix; et
qu'il a
trs-
endur
mmes
Troisime offrande.
de grces de
Nous vous
offrons
trs-
descendre
et
du
rir
ciel
sur
la terre,
mou-
la
par les
mmes
mes
la gloire cleste.]
^i89
II.
bienfaits; je
mon me
le
mes
infidlits passes, et je
,
me
propose, avec
III.
Anima
\
Corpus Chrisli
salm me.
me.
Aqua
hone Jesu
exaudi me.
me
tenire
ad
te. te.
cum
sam-.tis tuis
laudem
IV.
trs-misricordieux Jsus, vous qui brlez d'un
si
ardent
amour pour
les
mes
je
vous en conjure
et
|ar
les
'm
la terre
,
qui mairi'
m^me
mou-
doivent mourir
!...
Cur
rants.
V.
oratio.
Mater
tibi
mea
tibi
me
,
totum ofconsecro
cor
me
me
probem devotum
meum,
meum
me
,
plan
totum.
Quoniam
itaque tuus
sum
dfende
me
ut
rem
ac possessionem tuam.
VI.
ima
basilicfi
Libe-
riav.
Ave
sanctissima
Filii tui prin-
esse
auditum
quemquam
Ego
tali
animatus confiden-
ad
te venio. Noii,
(3
'ill
vu.
H y M
iN
Te, splendor
et virtus
Patris
,
Te
vjta, Jesu,
cordium
militt;
victor criicom
Ducemque cum
rebellibus
jngiter
gloria.
Amen.
mcmornostr:
hic et
1^.
292
tibi
,
Deus
meus.
B^.
et confi-
tebor iiominituo.
0RE3ILS.
ordine
:
Angelorum ministeria
propiliiis
,
hominumque
quibus
tibi
dispensas
concde
ut
ab his
num,
etc
VIII.
PRE3IIRE ORAISON.
Je VOUS
rvre du fond du
les
anges
de tous
les saints
,
du Paradis,
Pre Eternel
et je
vous consacre
,
Maria/...
Deuxime oraiso>\ Je vous rvre du fond du cur, Vierge trs-sainte, au-dessus de tous les anges et de tous les saints du Paradis, comme mre du Fils unique de Dieu et je vous consacre mon
,
Troisime oraison. Je vous rvre du fond du cur, Vierge trs-sainte, au-dessus de tous les anges et de tous les saints du Paradis, comme
cur avec
d'assurer
^21)3
vous consacre
,
pouse du Saint-Esprit,
m'obtenir de
et je
mon
en vous priant de
tous les
la trs-sainte Trinit
moyens
mon
IX.
Offrande du prcieux sang.
Pre ternel
le trs-prcieux
la plaie
de
la
main
nous
maafin
nous accorder
que par elle nous puissions tre protgs contre nos ennemis, et dlivrs de tous les maux.
Que
et
la
bndiction du
et
Dieu tout-puissant
du
Pre, du Fils
y demeure
X.
Respice
co.'lorum habitaculo
Hostiam, quam
tibi
Irum suorum
et esto placabilis
super multitudinem
fratris
militioe nostra?.
Ecce.vox sanguinis
te
nostri
Jesu clamt ad
care,
de cruce. Exaudi
et fac
:
Domine;
pla-
Domine, attende
ne moreris, propter
494
lemctipsum, Deusmeus, quia nomen tuum invocatum est super civitatem islam et super populum tuum et fac nobiscum secundim misericordiam tua m. Amen.
;
XI.
NOTRE-SEIGNEUR EN CROIX.
et
applicable
aux
les
par
et font ensuite
les
Dcret
du 17 septembre 1825.)
a
Me
voici,
bon
et
daignez
je
vous en prie
de
et
mon me,
,
mon cur
,
sentiments de
d'esprance et de
charit une vraie contrition de mes pchs et un ferme propos de ne les plus commettre, tandis
))
et
,
douleur, je considre
ayant prsent
mon
mes
)>
esprit ce
le
que
disait autrefois
:
prophte David
ils
Ils
mains
et
pieds f
PR
iE
PARAT
AD M
PRO
S S A
AiUphona.
Ne reminiscaris, Domine, delicta nostra vel parenlum nostrorum, neque vindictam sumas de peccalis nostris. Tempore Paschali, Allluia. Hc A71tiph. in [esta duplici duplicatur.
PSALMLS
83.
Qum
Cor
Domino virtutum!
in atria
mea
Domini.
meum
et
caro
mea
cxullaverunt in
Doum
vivum.
dum
sibi, ubi
296
sibi
domum
:
et lurtur ni-
Altaria tua,
et
Deus
meus.
Beati qui habitant in
domo
te.
tu,
Domine
te
in se-
est
auxilium abs
ascensio-
quem
posuit.
legislator
;
ibunt de
in
virtutem
videbitur
Deus deorum
Sion.
et respice in fa-
ciem Christi
tui.
Quia melior
millia.
est dies
una
in atriis tuis
super
domo
et
qum
:
Quia misericordiam
gratiam
et
veritatem
diligit
Deus
ti
Non privabit bonis eos qui ambulant in innocenDomine virtutum beatus homo qui sperat
:
in te.
297
PSALMUS 84.
Benedixisti
Domine
terram
tuam
avertisti
captivilatem Jacob.
peccata eorum.
Miligsli
omncm
iram luam
avertisti
ab ira in-
dignationis tua?.
et averte
Numquid
Deus
in
et
plebs tua
laetabitur in te.
et
tuum da
nobis.
:
Audiam quid loquatur in me Dominus Deus quoniam loquetur pacem in plebem suam.
Et super sanctos suos
:
et in eos qui
convertuntur
ad cor.
salutare ip-
justitia
et justitia
de clo pros-
pexit.
et
terra
17.
<21)8
Justitia ant
eum
ambulabit
etponetinvi gres-
sus suos.
Gloria Patri, etc.
PSALMUS 85.
et
exaudi
me
quo-
Custodi
salvum
in te.
fac
Miserere me
tof die
:
leetifica
Domine animam
servi tui,
Domine, animam
meam
levavi.
:
Quoniam
tu
misericordiae
Auribus percipe
et
quia exau-
me.
est similis tu in diis
,
Non
Domine
fecisli
et
non
est
secundm opra
tua.
,
Omnes
gentes
adorabunt coram
te
quascumque Domine
,
venient
et
et glorificabunt
no-
men tuum.
es
es tu
et faciens mirabilia
tu
vorilalo lu
:
29'J
laeletur cor
meuni
ut limeat nomoii
luum.
Confiiebor
libi,
meo
et glorificabo
super
me
et
animam meam
ex inferno inforiori.
meam
et
non pro-
conspectu suo.
et miscricors
:
i)a-
Respice in
me
:
et
miserere me
da imperium
tuum puero
Fac
runt
tuo
et
salvum
mecum signum et bonum ut videant qui ode me et confundantur quoniam tu, Domine
,
:
adjuvisti
me,
et consolatus es
,
me.
Gloria Patri
etc.
PSALMUS 115.
Credidi, propter
ego autem
humiliatus
sum
nimis.
Ego
dixi in excessu
meo
et
nomen Domini
300
ejus
ejus.
pretiosa in conspectu
ego servus
tibi
sacrificabo hostiam
invocabo.
in
conspectu omnis
,
doms Domini
in
medio
tu,
Jrusalem.
Gloria Patri
,
etc.
PSALMUS 129.
De profundis clamavi ad
exaudi vocem meani.
te
Domine
Domine
vocem depreca-
Si iniquitates observaveris
Domine
Domine
quis sustinebit ?
Quia apud
te
te.
propitiatio est
et
propter legem
tuam
sustinui
Domine.
in
Sustinuit
ma mea
A
Isral in
in
verbo ejus
speravit ani-
custodi matutin
usque ad noctem
speret
Domino.
:
et
copiosa
ejus.
301
ex omnibus iniquitalibus
Ant.
Ne
Pater noster.
f. Et ne nos, etc.
B/.
Sed
f.
B/.
Ego
Quemadmodiim speravimusin
f.
B/.
Ab
occultis
f.
B/.
f.
B/.
Dominus vobiscum.
Et
cum
spiritu tuo.
OBEMUS.
Aures tu
cibus nostris
pietatis, mitissime
,
nostrum
,
302
eetern charitale
diligeremereamur.
Deus.
cui
quitur, et
omne corpatet, et omnis voluntas loquem nullum latet secretum, purifica per
diligere
,
ut. le perfect
et
reamur.
Ure ign
trum, Domine, ut
mundo
corde placeamus.
et
inducat in
omnem,
Domine,
virtus Spirits
tione docuisti
,
Deus qui corda fidelium sancti Spirits illustrada nobis in eodem Spiritu recta sapere et de ejus semper consolatione gaudere.
, ,
Domine,
,
visi-
tando purifica
tuus,
niat
tate
Filius
Dominus noster, paratam sibi in nobis invemansionem. Qui tecum vivit et rgnt in uniejusdem Spirits sancti Deus, per omnia se-
cula seculorum.
Amen.
Gregorius XIII
Sacerdoti
,
303
Pontifex
Maximus
concessit
cuiiibet
,
qu sequuntur
Gt
Ego volo celebrare Missam et conficere Corpus Sanguinom Domini noslri Jesu Christi, juxta ritum sanctae Romance Ecclesi ad laudem omnipo, ,
ad
utilita-
tem
meam
et
qui se
nre,
et
pro
felici
manae
Ecclesife.
vit, spa-
gratiam
et
consolationem
operibus
perseverantiam
in bonis
tribual nobis
omnipotens
et misericors
Dominus.
Amen.
Offertur
cum
purissim intentione.
Domine Deus
*
ego intcndo
hoc
mane
qum
Ms' Boudans son
Manuel
Saint Sige
l' dition
etc., traduit de l'italien sur la formellement approuve par un dcret de la Sacre Congrgation des indulgences, pensent qu'au lieu de i)0 jours il faut lire 50 ans. Ce dernier sentiment ne peut plus
le Recueil
de Prires
et
de Pratiques,
et
publie
Rome,
S. J.
Le
304
maximo amoris,
soli
cui
jiixta
Ecclesiae
et ex
nunc
offero illud
,
un cum omnibus
omin
nium sanctorum
des
,
in
unione
illius sacrificii
quod Christus
ultim
cn
instituit
et in
cruce consummavit,
nomine ejusdem Domini nostri Jesu Christi totiusque Ecclesiae ex puro tu amore ac desiderio tui benefactus ipse sacerdos et victima, atTectu et
, ,
placiti
semper
2.
et in
omnibus
perficiendi.
et
sanclorum.
Offero
tibi illud in
turas
in
et nostrae subjectionis et
gratiarum actionem
omnium
beneficiorum
ulli
unqum
tibi
ab ullo
unqum
cultum
latriae tibi
cum omnibus adorationibus Christi omnium angelorum et sanctorum item in augmentum gaudii humanitatis Domini nostri Jesu Christi in memoriam vitae et passionis ejusdem et in augmentum gloriae ac beatitudinis immaculatissimae Virginis omniumque
debitum
,
beatae Virginis ac
,
Angelorum
et
sanctorum.
3.
Offerro
etiam
omnibus
pro peccatis raeis
,
303
in satisfaclionem
,
quam
,
tibi
irrogavi,
cum
et
pro omnibus
meis prsentibus
cessitatibus.
animae
et corporis
ne-
4.
Pro omnibus
aliis.
Offero
Virgo
Maria sciunt
bus
,
volunt ut sacrificem
pro parenti-
amicis
,
meis
et schis-
matum
extirpatione
omnium
infidelium nationum
cleri et
et
omnium
religioso,
rum statuum
conservatione
augmento
et
pro
,
animarum in purgatorio existentium liberatione maxime autem pro NN. qui eleemosynam dederunt et reliquerunt ut secundim eorum voluntatem hanc missam celebrarem quibus intendo hune fructum applicare quantum scis me posse vel debere.
,
5.
Conclusio et supplicalio.
Respice ergo
me
et
quem
pro vivis
,
voluisti
ut defunctis
requiem indulgeas
et vivis
rect fideliterquc
in finera perseve-
randi,
Amen,
306
AmbroHL
pie
Oralio sancti
Ad meiisam
Domine
et
boet
Nara cor
,
men,
tem
et
!
pia
Deitas
tremenda Majestas
,
gustias deprehensus
ad
te
fontem misericordise
;
curro
ad
te festino
sanandus
nem
fugio, et
quem judicem
vatorem habere suspiro. Tibi, Domine, plagas meas ostendo tibi verecundiam meam delego. Scio pec;
cata
mea multa
et
magna,
[iro
in misericordias tuas,
quarum non
numerus.
tu
,
Respice ergo in
mine Jesu
cifixus
me
te;
pro
me
et
omni humano g-
nre in patibulocrucisoblata.Salvenobilisetpretiose
sanguis
,
Christi profluens
et
peccata totius
mundi abluens.
tuae,
quam
tuo san-
me
feci; aufer me, quaeso, clemcntissime omncs iniquitates et peccata mea, ut purificalus mente et corpore, digne degustare merear
307
corporis et sanguinis tui
inlendo,
sit
peccatorum
turpium cogitalionum
etugatio,acbonorunj sensuumrogeneratio,oporum-
que que
libi
et corporis
meorum
insidias
firmissima
tuilio.
Amen.
Oratio S.
Thom
Aquinatis.
sa-
cramentum
Christi
;
unigeniti Filii
tui
Domini
nostri Jesu
vilae,
immundus ad fontem
claritatis seterna',
lumen
tu
infir,
pauper
egenus ad
Dominum
cli et terrae.
largitatis
abundantiam, quatens
ditare paupertatem
meam
curare digneris
vestire nuditatem
,
ut
panem
angelorum
Regem regum
Dominum dominanet
humilitate, taut
tali
proposito et intentione
meee.
nis
corporis
,
et
sangui-
sed etiam
!
rem
mitissime Deus
quod
traxit
de Virgine Maria,
suscipere,
,
merear
incor()orari
et inter
membra connumerari.
in via susci[ere
amantissime Pater!
latum
308
cie perptue conteniplari.
in unitate Spirits sancti,
Qui tecum
vivit et
rgnt
saeculorum.
Amen.
amer
Pafris et
Filii,
mun-
lium
mrentium
libertatis.
vindex
Veni
mei penetralibus tam potenter illabere ut vitia omnia et dcfectus tuo ign consumas et omnia peccata
tue
mea
remrttas. Emitte in
,
animam meam
lucis
quo illuminante intellectum, qu tibi sunt placila videam quo affectum inflammante, ad ea prosequenda tot virtute incumbam. Fac me
radium
;
dignum
sacris altaribus
,
divinissim
mens degustat,
mundi
Imbuat
me
et
gradum
,
fac
,
me
pertingere
ad
quem
pervenit
,
apostolus tuus
ciim dicebat se
niliil
scire
nUi
Chrtum et hune crucifixum. Roboretur infirmitas mea fortitudine tua, vincat bonitas tua maJitiam meam, et deformitas mea tu pulchritudine decoretur. Sursm rige me per ternorum affectionem
copula tecum per amoris unitatem
,
conserva per
quo nun-
Pour d'riger son
l'auiel,
300
monter
employer
l'attrait,
inienlinn, avant de
on peut,
si
on y trouce de
:
la
formule swcanle
mon Dieu
fice
je
cet
auguste sacri-
pour
lea fins
pour vous honorer infiniment par au nom de l'Eglise et de toutes les cratures ; pour vous remercier de ce que vous avez t si libral envtvs la sainte humanit du Sauveur,
Je veux Voffrir
Jms-Christ,
Je
le
veux
pch.
l'offrir
pour apaiser
Je dsire obtenir
la l'mission de
de tous
et
les
pcheurs
les
tous
des
les
pchs
de toutes
peines dues
aux
pchs
hommes.
Je veux l'offrir
du nom adorable
de Jsus, la propagation de
veux vous
les
offrir ce sacrifice
comme
crature
avec toutes
vous ;
trs
comme
chrtien
avec tous
de ce
les
chrtiens pn-
de
reconnaissance
,
que
nous avons
rachets , purifis
justifies;
tous
les
Christ
de l'Eglise
la
mon
sacerdoce
mon
tifi
la religion
et
de
f esprit intrieur de Jsus-Christ; que je sois sancspirituellement avec lui; que je sois transfoim
et
en lui,
que
je jiuissc
:
die
Vivo
ego
jani
non ego
vivit
ver in
me
Christus.
3i0
non
licebit.
T.
mVOCATIO
s.
SPIRITUS.
Ant. Veni
ritum tuum
Oremua-^ Deus
]ium
etc.
II.
ACTUS CONTRTTIONIS.
,
Pnitet
me
peccasse
,
omnes
meas
ut purifjcalus
mente
et
sanctorum
introire.
\,l.
ACTUS FIDET.
,
Domine Jesu
Christe
:
num
quique
dixisti
est
cibus,
et
mundum
ve-
mihi fidem.
IV.
Af:Ti:s
sPEi.
In
te solo
spem meam
mea tu rcfugium et firmamentum meum,tu fons omnium bonorum. Miserere me et salva me qui nunqum deseris sperantes
quia tu salus et virtus
,
in te.
V.
311
tuum
succcndit,
ACTUS CHUaTATIS.
quanta
tissime Jesu
amanad Padelec-
Pro hc
et
te
amo te Deusmeus, nunqum cessem amare te amorem meum ipso mflamma, qui esca et pabulum amoris es.
tua inelabili benignitate,
ut
,
VI.
ACTUS DESIDERII.
Quemadmodiini desiderat ccrvus ad fontes aquarum, it desiderat anima mea ad te, Salvator meus, Domine Jesu. Trade te mihi, et sufflcit. Nam praeter et te nulla consolatio valet. Sine te esse nequeo
,
non
valeo.
VII.
ACTUS HUMILITATIS.
potentissime
tu, et quis
,
Immense tremende,
,
et
incompreego, ut di-
hensibilis
Deus, quis es
sum
apud
bitur
me
facere? Domine,
sub tectum
meum
mansionem non sum dignus utintres sed tantm die verbo, et sana-
anima mea.
VIII.
mTENTIONUM
DIRECTIO.
Inlentin generalis.
Domine Jesu
tenlionis,
Christe
in
unione
illius
divin in-
qu
Deo
Patri obtu:
ei oferro
intendo
corn-
M
piaceat sibi
sit
,
Jesu
in
page 303.
Tnentio parlicularis.
et colre s[)ecialitr,
,
per hoc
v. g.
mysterium,
vel
etc.,
sanctum N.
v. g. baptis-
mi
Tandem im,
pa-
etc.
Accepta
sit tibi
Domine
heec intentio
mea
et illa velis
habere ratam.
IX.
ORATIO.
Ad postulandam mentis
Ex
Sac.
S.
puritalom.
Greg.
,
quatenis
dotum
exuat,
meque tua misericordia vitiis omnibus quem reatus propri conscientiae gravt. Per
,
Christum.
X.
ORATIO.
devolionis gratiam.
Kinnpi^.
Ad impetrandam
Ex Th.
pauperior
(Jeo.
313
qum
scio et dicere au-
Mmento tamen, Domine, quia nihil sum, nihil habeo, nihilque valeo. Tu solus bonus, justus et sanctus. Tu omnia potes, omnia praestas omnia
,
meum
non
tuam
me
noli visitationem
tuam prolongare; noli consolationcm tuam abstrahere, ne fit anima mea sicut terra sine aqua. tibi.
Ministra devotionis
terrce,
Eleva
lestia
totum desiderium
meum susjjende
,
ut gustat
Amen.
XI.
ORATIO AD
B.
V.
M.
mater
et
nobis. Excuset
apud ipsum
integritas tua
et superbia?.
peccatorum;
domina nostra,
tuo Filio nos re-
quam
,
in-
per praerogativam
quam
meruisti
per mi-
18
sericordiam
fieri
314
quam
nostrse, te
quoque intercedente,
participes faciat
nos
tuus,
Dominus
omnia Deus
benedictus in seecula.
'
Amen.
S. Bern.
XII.
prin-
maxime
vos,
succurrite mihi,
vestris
precibus; ut SS.
hoc sacritlcium
co>'CLrsio.
,
!
Domine
nimis
et
imopus
omnium grandius
sanctitatem et
Pratique pour
les
deux mmento.
per
illas litteras
N. N.
in
~
Canone contentas),
et
313
aut
ne hujusmodi determinata-
gravissimorum doctoruni
excerplum.
Mmento, Domine
Vivorum
1.
:
si tibi
placet
Me, parentum
et
cognatoriim ,fratrum
soro-
rum
2.
nistrorum,
3.
Omnium
spi-
ritualium filiorum,
omnium fundatorum,
,
patro-
Omnium Principum
et
tionum,
5.
Omnium
,
rum
6.
atque conversionis
omnium hreticorum
scis, et vis
et
infidelium.
me
debere
orare.
Mortuorum
i.
Animarum parentum
,
fratrum,sororum
co-
gnatorum
2.
tualium
3.
spiri-
et in specie
commissarum.
4.
316
, ,
et
omet
nium miiistrorum
apostolice.
5. Animarum morte improvisa corporibus exutarum, atque earum quarum non est specialis me,
moria.
G.
purgantur
in Purgatorio
in
Purgatorio
existentium.
7.
Et earum
omnium
pro quibus
scis, et vis
me
debere orare.
lau-
date et superexaltate
eum
in secula.
Domino
benedicite,
Domino.
Benedicite, aquse
Domino
mino.
benedicite
Benedicite
stellse
sol et
luna
Domino
benedicite
cli,
Domino.
dicit,
317
et
ros,
Domino
bn-
omnes
spiritus Dei
Domino.
,
Domino
Domino
benedicite,
Domino.
:
benedicite,
Domino
benedicite,
Domino
benedicite,
Domino.
Benedicat terra
euni in secula.
Dominum
laudetot superexaltet
Domino
benedicite.
fontes
Domino
benedicite
maria
lumina. Domino.
Benedicite, cete, et
Domino
mino.
benedicite
Benedicite
benedicite,
omnes
bestiae
,
et
pecora
Domino
fdii
hominum
Domino.
:
Benedicat Isral
tet
Dominum
laudetet superexal-
eum
in secula.
Benedicite
dicite
,
servi
Domino
bene-
Domino Domino
Domino.
,
:
Benedicite
Anania
Azaria
Misael
secula.
laudate et supercxaltate
eum
18
Benedicaiiiiis
rilu
:
318
cum
sancto Spi-
Patrem
et
,
el Filiui
laudemus
Benediclus es
in
firmamento cli
et laudabilis et gloriosus
et
superexaltatus in se-
cula.
PSALMLS 150.
Laudate
in
Dominum
in sanctis ejus
laudate
eum
se-
firmamento
virtutis ejus.
:
Laudate eum in virtutibus ejus laudate eum cundm multitudinem magnitudinis ejus.
Laudate
eum eum
in
sono tubae
laudate
eum
in psal-
terio et cithar.
Laudate
in
tympano
et
choro
laudate
eum
in chordis et organo.
date
Laudate eum in cymbalis ben sonantibus laueum in cymbalis jubilationis omnis spiritus
,
:
laudet
Dominum.
Trium Puerorum
etc.
Ant.
etc.
Kyrie, eleison,
Pater noster,
secreto.
Sed
f. Confiteantur
B/.
tua.
Et sancti
tui
benedicant
y.
B/.
310
Non
nobis
f.
B/.
ORATIO.
concde propitius
non exurat
flamma vitiorum.
praeveni, et
oratio et operatio
semper
incipiat
et
per te
cpta
finiatur.
Da nobis, qusesumus, Domine, vitiorum nostrorum flammas extinguere; qui beato Laurentio tribuisti
Christum
Dominum nostrum.
ORATIO
S.
TH0M. AQLINATIS.
Gratias
tens
,
tibi
ago
Domine sancte
,
Pater omnipo-
aeterne
Deus
qui
me
peccatrem indignum
Sanguine
Filii
tui
Domini
nostri Jesu
Te deprecor,
ut lic sancta
,
communie non
mihi reatus ad
pnam
320
adveniam;
sit
mihi armatura
ficlei,et
scutumbonae
meorum
evacuatio; concu;
charitatis et pa-
omniumque
vir-
tutum augmentatio cotitra insidias inimicorum omnium tm visibilium qum invisibilium firma
,
defensio
qum
in te
uno ac vero
Deo firma
tio.
adhaesio,
te, ut
atquemei
ad
finis felix
consumma-
Et precor
illud ineffabile
convivium
me
satietas
jucundilas consum-
mata,
et flicitas perfecta.
Dominum
nostrum.
Actus amoris
poH missam.
Amo
te,
Domine
te
Jesu, jucunditas
et
mea
et
requies
mea; amo
summum
si
viribus meis; et
tu vides
,
me
in
hoc deficere,
sal-
tem desidero amare te et si satis id non opto, saltem desidero id multm desiderare. Succondo
,
Domine, ign tuo ardentissimo viscera mea, et quandoquidem non nisi amorem petis me, da quod jubs et jub quod vis. Nisi enim dederis mihi velle
,
illa
dulcissima et
eff-
Yolo.
;
321
me pati et mori
,
ita
et
etiam
appareat in
me
tui
:
fructus passionis
in qiio
mortis
Mmento verbi
enim
et
servo tuo
mihi spem
dedisti: tu
dixisti
nem
te
!
hihit
meum
in eo.
dulcissimum verbum
quantus amor
,
tu in
me
et
ego in
tu in
me
vilissimo peccatore
et
hensibilis est
Unum
,
est
mihi necessarium
,
et
,
hoc
te
solum qua?ro
in te vivere
in te quiescere
,
nunqum
separari.
,
Fehx
felicior
qui te possidet
persvrt et moritur.
ter transegi diligens
quos tnrpite
, !
vanitatem
et
recedens
Et
venisti in
,
hune
redime
me omnia amoris tui impedimenta. Pronihil sapiat cul sit me omnis terrena delectalio mihi, nihil me alhciat nisi tu. Vive et rgna semper in me fidehssime amator anime meae in te enim
;
et
jam deinceps
part us
qum
ut
amare
te.
bus sauciatum
meum,
nus
tus
in
,
et
pedes meos
,
obsigna
;
ma-
ut
obsigna la-
ternum.
pone signuni
qui
omnem
,
hominem
et
abluis et puriticas
in faciem
lava
,
animam meam
ut
meam
nullum
preeter
te
3^2
aniatorem admittani.
animae meae, sicut tu
ila
vita
est
,
Paire, el Pater in
te
amore
et
et
sit,
et
pro
me
omnem
facultatem
Et ex
me quidem nihil
grati tua
possum,
sum habeo
;
tamen ex
nullo
donum
praeclarissimum
;
quod
modo recusare potes habeo dilectissimum Filium tuum Dominum meum Jesum Christum
quia
in
ita se
illo, et ille
et dicam Benedic anima mea Domino et omnia qu intra im sunt nomini sancto ejus. Tpse enim Filius tuus digne pro me nomini tuo benedi-
pabo
cet
teque amabit
et glorificabit
ego
unum cum
illo.
Ipsum
thymiama suavissimi odoris ad maximam tu gloet honorem in gratiarum actionem pro universis beneficiis tuis in remissionem peccatorum meorum et totius mundi ad impetrandum mihi et omnibus pro quibus oravi et orare debeo, omnia
riam
; ; ; ,
tern
et
pro animahus
,
,
omnium fidelium defunctorum. Suscipe Domine cum hc sacratissim oblatione animam meam et
corpus
meum omnes
,
vires et atectus
meos
ut sim
perpetuum holocaustum jugiter ardens majestatis nec sensus, tuae. Prsta ut deinceps nec membra
,
nec potentias
et
nisi ut te
amem
es
serviam
tibi.
Tu
sapientia
mea
:
tu lux
mea
mea et robur meum doce me, illumina me, corrobora me, ut cognoscam et faciam volunlu fortitudo
me
tibi in
servum perpetuum
,
meque totum signo in beneplacitum luum abject de me omni cura et sollicitudine. Quidquid mihi evenire permiseris
,
divin
manu
,
lu amantissim
,
suscipiam. In tempore
tu ab seterno de
sit,
et in eeternitate id volo
quod
illud
me
decrevisti
sive
prosperum
et
sive
regnet super
,
me
beneplacitum tuum
,
quod
in
tione
cogitatione
et
levissimo quoque
,
plere desidero.
Domine
ante te
te
omne desiderium
meum
et
gemitus meus
,
non
meum,
amoris
ardentissimam iornacem quo succensus ad me venire dignatus es, et mansionem apud me facere. Succende me, Domine inflamma cor meum viscera combure ut jugiter tibi ardeam m te vivam, et iiite mosed projicio
,
me
in
lui
riar.
Amen.
Dulcissime amator
Domino Jesu
Chrisle, qui
me
et
324
et pretiosissimo
san-
guine
ignosce
Agnosco enim et confiteor praesumptionem meam quia ad hoc treraendum mysterium accedere ausus sum sine dbita prparatione,
ricorditer indulge.
,
reverenti
bumibtate
et charitate.
,
Respice
in
me
!
et supple
excessu merito-
rum tuorum meam nimiam imperfectionem. Heu quoties venisti ad me ut pauperrimam animam meam
donis tuis locupletares?
abii in
te, et
omni subs-
nudus
et
,
suQi
tu suscepisti
rum
oblitus es.
me Bonum
:
ffterno et infmito
nisi
enim infmita
tua, nullo
modo
et
meam.
Vincat igitur
meam. Riga me
unge
me
me myrrh
amer
to-
et
omnem alienumamorem
expel-
tum
omnis subs-
mea, meque amplisnon inveniamnisiin te. Imprima cordi meo amorem crucis ethumiliaiionis, qui, ut me redimeres, nec uno quidem momento sine cruce esse voluisti. Ne patiaris me sine fructu
tantia
mecum
:
mirabilia tua
cum
et lac
me ambu-
fectionis.
325
amoris
tui, ut sini
Succendo
me
ignil vi
lecum consummatus in unum, omnino abstractus me ipso, et ab omni creatur. Omnibus quoque
famulis tuis
,
et
da pacem,
bus qui
tituti
busmeis. Miserere
qui
se
et
omnium adversantium
mibi, vel
illis
me
qui
veniam
requiem
sempiternam. Amen.
Orat!o S. Bonavenlur.
Transfige, dulcissime
et
amo-
vulnere, ver
;
tissim charitate
solo
ut langueat et liqufit
et desiderio lui; le
;
anima mea
semper amore
concupiscat
Daut anima mea te esuriat, panemangelorum, refectionem animarum sanctarum panem nostrum quolidianum supersubstantialem habentem omnem dulcedinem et saporem et omne delectamenlum suavitatis te in quem desiderant angeli pros,
picere
semper esuriat
tui
et
comedat cor
moum
il
et
;
dulcedine saporis
te
320
semper
silial
fontem
aeterni
\'\{pe
fonlem sapientiae
et
scientise,
latis
,
fontem
te
semper ambiat
te
dem
gloriam nominis
,
tui
cum
humilitate et dis,
creone
et tu sis
cum
dilectione et delectatione
cum
faci-
litate et atectu,
cnm
perseveranti usque in
fmem;
mea
salus
ducia
,
mea
,
divitiae
me,
,
,
delectatio
mea gaudium meum quies et tranquillitas mea pax mea suavitas mea odor meus dulcedo mea, cibus meus refectio mea refugium meum auxilium meum sapientia mea portio mea et possesthsaurus meus in quo fixa et firma et sio mea immobiliter sit radicata mens mea et cor meum.
,
,
Amen,
GRATIARUM ACTIO.
Post Missam.
et vita
,
animae meae,
!
et ju-
cunda requies
tibi
spirits
mei
dulcis Jesu
immortales
collatis
,
signante! vero
quia hodi
me dignum
et
fecisti
ve-
rum
et
immaculatum corpus
,
sanguinem tuum
tibi
pretiosum consecrare
ferre in
pertraclare, illudque
,
of-
ad tuam
gloriam
et in
327
tni
meorum qum
meae cibari
et offerre
consolationem animae
meam
et
precorque
referrc
me immensas
,
tibi
Imo
:
te
supplico
ut
tibi ipsi
complaceas
et qui dignatus es istam indignam tuam tamen facere habitationem dignare quoque apud ipsam perpetuam facere mansionem. Effice
,
me hominem
time,
Salva
et
me
tibi
inte.
totum transforma
ac transmuta in
me,
tuam innocentissimam
et
indul-
sacriflcio vel
mediante
acquirere et lacrari
aliis vivis et
tm mihi qum
care proposui
(luibiis et tu
;
quia
te
ipsum
Ave.
Exercitium mir elegaus
328
~
,
et
effcax
pnst
missam aut
communionem
excogitari
forma utiliorem
non
posse.
Pater misericordiaruin
lationis
,
et
Deus
totius conso,
dedisti nobis
crdit in
eum non
nam
tuam vocatus
nunc quoqueparticepsfactussum corporis et sanguinis ejus. Proindque illum jam in pectore meo complector et tanqum rem meam intime
,
Atque
qu
et
;
se ip
sum
ara crucis
communicat in sacramento altaris offero un eum omnibus meritis atque virtutibus in aeternam laudem et gloriam tuam ut in illo tibi
dat et
:
tibi
me-
patrocinio
tibi,
perfect placeamus.
Offero
Pater sanctissime,
,
omnem
,
,
ejus chari-
tatem
religionem
,
obedientiam
humilitatem
,
paupertatem
aliis
mansuetudinc;m
patientiam
eum
omnibus
quod mihi
gratias agere
otero tibi
me collatis,
qiias ipse oblulit,
320
cm
visibilis inter
tibi
nunc
omnes
quidquid deni-
in
cruce
omnes angus-
onmem sanguinem pro me effusum, onmia vulnera pro me accepta, ac mortem pro me toleratam.
dolores ac tormenta passionis,
Ecce hic
est thsaurus,
;
Pater clementissime, in
hae sunt diviti
,
quas
debitorum meorum.
cm
in
quo
tibi
ben semper
ut
me quoque
Sub
um-
[)etuum.
Ne permittas, obsecro,
toties in se recepit
illa
anima quee
quod
pe-
Filium tuum
sal\
qui te missus
facere
venit in
rierat.
mundnm queerere et
um
M.
Maria virgo
et
dilectissimum Filium
concepisti
,
330
genuisti
lactasti
atque sanctissimis
amplexibus
slrinxisti.
deliciis replebaris, illum ipsum tibi humiamanter repreesento amandum, sanclissinice Trinitali,in supremumlatri cultum, pro luipsius honore etglori, et pro meis totiusque mundi necesliter et
omnibus
et fieri
non potest ut non exaudiaris. Sit ipsam qu apud eum vales gra,
precibus
,
pusillis
consolationem
perichtantibus
adjutorium
et liberationem.
Amen.
sancti
angelici
llificat
me non
dedignemini. Saluto et
et
per-
fectam
Virfjinem.
in
et in
tuam benesinum
hor exitibi
et quotidi et in
animam meam
et
corpus
meum
com-
mondo
,
331
consolatioiiem meani
omiioni
spcm
et
et
onines angustias
vita> met-e tibi
intercessionem
voluntatem.
Amen.
Anima
Corpus
Christi, sanctitica
Christi
,
me;
;
salva
me
Aqua
me; me;
;
bone Jesu
exaudi
me
me
me
Et jub
me
venire ad te;
Ut
eum
sanctis tuis
laudem
te,
Reccdo
te,
te
sine
omne bonum animae meff et me amphssinice dilectioni tu;e cum omnibus fratribus, amicis et inimicis meis humilHm commendo. Ama nos, Domine, et transforma qum siconsolatio,
,
millim in
hilque
sit
te.
Totus occuper
mearum
33^i
et
oxternurum,
iiisi
tu
vivis et r-
Derreto urbis
et
orbis
11
tem orationem, inter alias preces pro gratiarum actione, post missam recitaverint, Indulgentiam trium annorum concessit.
Obsecro te, dulcissime Domine Jesu Christe, ut
Passio tua
sit
mihi abliUio
sit
omnium debctorum
et
meorum
his
sit
mors tua
dulcedo
Amen.
INUIV
PUTEST.
I.
De
preeparatione.
divinis
functlonibus
ntilitatibus in-
nibus
ila
333
~
,
aliquando detinentur
illis et
ut prolixis orare
nequeant, bretem
mm
celebrare
offe-
tria
,
id
quo
perficitur,
Ante missam prmitlenda prparatio duplex , remota etproxima, Pro remot hc servanda. Vespere
prcedenti cogitet
se die
animus
et
t se negotiis
immergat,
possit.
et
ad externa dilabatur, ut
reiocari
terrenis
cm tempus
recolligi
celebrandi adtenerit, ad se
non
omnibus cogilationibus
rum agendarum
lestia.
dum
d-rit
,
incitari,
qw)
fine
ei
motealur.
Conscientiam
excutiat, et si
aliquam
maculam
inesse
deprehen-
sacramenlali confessione
et
eliiat
Inris sensu
Tum
sumat quo fidem mysterii excitet, charitalem accendat, passionem Domini commemoret, dirigat intenlionem, et Dei npem sibi et alils flagitet. Auxilium quoque B. Virginis et sanctorum
brve aliquod tempus
ferxenler
et
humiliter implorabit.
Horum actuum
et
affectaum formulas sibi (luisque in bretissimas aspirationes redigere poteritpro suocaptuet detolione.
334
11. De cclebratione.
Miss celebrationi
tiani
,
attentionem
exteriores
et
motus
fiant
,
mponit nt modeste
graviterque
prscriptis
Dei
et
Us
q\(oe
aguntur
ne ad alla dpfluat,
evagetur. Ueet
totio voluntatem
inflammat, ne languide
ex cou-
cm
ingenti fervore,
studio Beum placandi et colendi. Quia animus parim tenax recti facile distrahitur, quihusdam quasi vinculis astringi dbet et in se retineri. Sunt qui in seplem veluti stationes missam
verb
rnovent attentionem. Prima dicitur contritionis, qu ante gradiis altaris peragitur, ubi sacerdos tanquw reus se summiJadicis tribunali corde contrito
et
prcesentat,
cunda,
glorificationis
qu miss
sive
in troitu, angelo-
rum
cantico, et reliquis
netur.
Terlia
et
doctrinee
qiun
sci-
Fpislolam
licet
salutis prophetis, ab
et
et
ab
ipso
Quari
fidei
omniumque
offerimus,
333
ab
illia
verbis
munionem, qu
ad divinam unionem , qu communione peraqitnr, se disponit. Septima, graliarum aclionis, poUcommanione usque ad fmem.
tur, va'iisque affectibiis
affeclus excitari
,
breciter
sed brevilatem
sabunl.
III.
De gratiarum
actione.
quorum
Ha gratitudo torrentem
rariis
et
ingeniosa
Hoc
unum
et
est
Deus
ut
grati simus
ejus.
tialem
ei offeremlo.
Se ipsum quoque
ojjerct
Patri
et
Cliristo
et
qu gratior
et
omnium sanctorum,
lus,
336
et et
redemptio
et tota
fiducia noslra.
Filio
et
omnia
itobis
Pater donami,
cabilur.
bendaerli.
ad
Bona
c. 7.
^.^^tfty^^*^
PRCIS
DES CRMONIES DE LA MESSE BASSE
Art. l'^
Prparation la Messe.
Le
monter au
s'y prparer
Aliquan-
par
la rcitation
Il
a d auparavant rciter au
et,
moins Matines
fesser.
IJ
et
Laudes,
au besoin, se con-
prvoit la
ils
messe
aux en-
droits o
seront ncessaires.
,
La messe gnra:
lement parlant
les
mais
par l'glise, une pit bien entendue les prfre toute autre dvotion partirulire.
n'en est pas de mme de l'action de grces; la rubrique presabsolument de rciter lantienne Trium puerorum avec le cantique et les prires qui suivent. Quelques auteurs cependant pensent que cette rubri(iue n'est que directive; mais les commenlateurj les plus estims n'insinuent pas qu'il soit permis de s en carter. (Voir Haldeschi traduit par M. Favrcl page 43.)
Il
, ,
crit
20
"-
338
les
en tout cas
en rapport avec
orne-
va clbrer on ne peut
la
donner
la
couleur de-
mande par
qu'on y
fait
office, parce
la
au nt douijle une
il
dont
couleur
cette
est diffrente,
dira la
mme messe
,
que dans
glise,
dont
il
de cette glise
quoique diffrents, se
couleur,
il
devra dire la
;
office
mais
si
la
tait
de prcepte
il
faudrait
lave les
etc.;
mains en
rcitant la prire
Da, Do-
mine,
un
Sur
la
l'hostie
met
la pale
le
sur le voile
bourse renfermant
cor-
poral.
Il
mouchoir
que ce
soit.
sacrs
^,
et tant
^
,
les talons
il
extrmits
le
il
le
baise au
tte
miheu
:
il
une croix,
etc.;
pose sur sa
le fait
en disant
faire
Impone, Domine,
des-
On peut
Us
tie
en passant doucement
*
tomber celles qui seraient prtes se dtacher le pouce et l'index autour de l'hostie.
,
except quand
le c-
lum
Rubr. miss.
339
le collet, le crols(*
les
ramne
il
et les
fait
se revtir de l'aube,
la tte,
:
bras gauche
il
se
convenablement
,
et qu'elle
tombe galement
et
mme
etc.
,
temps
il
rcite la prire
,
Dealba me,
dit
:
etc.
En
me,
lieu
il
Prcinge
le
il
manipule au mile
l'endroit de la croix,
:
met
son bras
Il
gauche en disant
prend
au milieu,
son cou
autour de
et la croise
l'assu-
les
,
deux extrmits du
cordon, disant
ledde mihi.
Domine,
etc.
:
Enfin
il
prend
la
dit
Domine,
qui dixisti,
Art. 2.
Sortie de la sacristie.
Le
par
le
Il
nud
et
mot
la
main
droite sur la
la
i)0urse.
fait,
croix
ou l'image principale de
,
sacristie
,
et
les
yeux baisss
tenant son
qu'il
tout occup
S'il
du
grand ministre
va remplir.
passo devant
340
le
grand autel
il
fait
une
est
inclination profonde
'
et
si le
Saint-Sacrement
renferm dans
:
le
taber-
On
la profonde, dans ladistingue trois sortes d'inclinations du corps, de manire toucher les
; ,
genoux de l'extrmit des mains la mdiocre que l'on fait en courbant demi la tte et les paules la lgre qui nest proprement parler qu'une inclination de tte. Cette dernire se partage en grande, en moyenne et en pelite. La grande inclination se fait, en baissant la tte sur le devant et penchant aussi tant soit peu les paules; la moyenne, en baissant notablement la tte sans pencher les paules; la petite en baissant lgrement la tte.
;
Le prtre
1"
fait l'inclination
profonde
la croix
il
de
la sacristie
quand
il
ou
quand
2
en est revenu,
arrivant l'autel
la
,
En
ou quand
il
mencer
3"
messe
le
si le
En
disant le Confiteor
rpondu Amen
aprs que
4
servant a achev
Misereatur.
A Munda
Dominus
sit, etc.
5
6
A A
A
7
si le
11
de
la
rogamus, jusqu' Ut quotquot inclusivement. messe, au bas des degrs, avant de se couvrir,
le
tabernacle.
mdiocre
Deus
tu conversus, jusqu'aprs
Oremus de
la
prire Aufer
nobis.
2
3 4 o
A l'oraison Oramus te. A In spiritu humilitatis. A Suscipe, sancta Trinitas. A Sanctus, jusqu' Benedictus
A Agnus
la
exclusivement.
>
8^
Dei
jusqu' la
fin,
et
pendant
avant
9
1!
et
pendant
qu'il
fin
communie.
de cette prire.
grande inclination de tte \o Quand il a dispos le calice au milieu de l'autel, avant de commencer la messe , lorsqu'il va revoir les signets du Missel. 2 Au Gloria Patri du psaume Judica me, celui de l'Introt et
fait la
,
Deo; Adoramus
te;
Grattas
C/iris te.
4" Toutes les fois qu'il dit Oremu^.
iiacle
,
3il
il
fait
fait
il
le
calice
en
main
s,
*,
s'il
passe devant
Saint-Sacrement expo-
distribue la sainte
communion
il
deux genoux
ensuite se dcouvrir
sans mettre la
calice est
termine
,
ou
c'est la
communion qu'on
distribue
aprs un
,
a beaucoup de
communiants,
il
remet
la
bar-
chemin.
6"
In unuiv
prface
il
demeure
,
la tte incline,
prie mentalement.
0
!"
]i
II
II
A Per eumdem Christum, avant Xobis quoque peccatorihus. En carme Ilinniliate capita cestra Deo. En achevant ces paroles lienedicat ro. omnipotens Deus.
:
do tte moyenne au
nom de
Mario.
il
inclination au
nom
dit la
messe
ou fait mmoire, et enfin celui du Pape. Ces doux dernires inclinations se font toujours vers le livre premire vers la croix, ou le Saint-Sacrement, s'il est expos.
*
la
On suppose
il
ici
que
la
le
comme
rubrique: mais
il
ne
le
portait pas,
le
calice
il
dcou-
de
mme un
Si
troit
do dire
la
messe.
trent dans
tel,
un passage
l'un
venant de l'au-
et l'autre
l'autre.
Art. 3.
il
doit clbrer,
,
donne
jusqu'
sa barrette
au servant
le
et fait la gnuflexion
si
terre,
non sur
est
dernier degr *,
le
le trs-saint
Sacrement
dans
monte
Il
l'autel et
la
pose
le
du ct de l'vangile.
prend
bourse, et
il
la droite
en re-
lire le
il
la place
du ct de l'vangile,
-
tend
lice
et
met ensuite
le ca-
au milieu, sur
la pierre
sacre, et le dispose
de
telle
par
le voile.
il
va au
si
ct de l'ptre,
omTe
le
missel, reconnat
les
et
iiov.
'
dpli;
La rubrique parat demander que tout le corporal ?oit ds lors Romse enseigne qu'on ne dplie la partie de devant qu'
.
l'Offertoire
et c'est la
l'autel
,
343
^
une inclination mla
il
fait
la croix
diocre.
droite, et en
mme
il
dos
la
croix de l'autel
la
messe.
Art. 4.
Commencement de
la Messe.
l'autel, fait
,
une
il
ou une gnuflexion
s'il
comme
les
fait
en arrivant
mais
flchit le
;
genou,
,
c'est
alors sur le
premier degr
et
puis
mains
il
commence
d'abord
le
la
messe.
la
Tl fait
signe de
croix.
Tenant
il
la
la
la poitrine,
porte
,
]n
:
iomine Patris
la
sur
la poitrine
en disant
Et Filii
la
porte
:
Et
:
Spiritm sancti
et
rejoint les
mains en disant
Amen.
dica
roles
qu'il
11
dit
l'antienne Iniro/bn et le
psaume /m-
me
:
Gloria l'atri
Fdio
et
Spi'itui sancto, ce
fait
mme
:
verset.
Il fciit le
de
la croix
quand
il
dit
Ad-
jutnrium
iinsirum'
et
s'incline
profondment en
le
ri'cilant le Confiienr,
servant
aux mots
Vobis, fratrea
etc., ce q
a lieu seuleil
solennelles.
Quand
dit
Me
la
gauche tant
tendue au dessous de
fini le
la poitrine.
Misereatur, le prtre
du servant,
il
reprend
se
:
marque du
signe de la croix.
etc.,
il
En commenant
cline
Deus, tu conversus,
s'in-
En prononant
mot
il
il
se redresse, rcitant
Aufer
il
mdiocrement,
le
les
mains jointes
que
les
et
ap-
puyes sur
tits
bord
de
telle sorte
deux pe-
mme
de
l'autel.
que
l'on
appuie
les
PenDo:
dit
Oramus
mine,
etc.,
et baise l'autel
etc.,
au milieu, en disant
Quorum reliqni,
mains sur
l'autel,
hors du corporal.
Art. 5.
De
l'Introt
la
fin
de l'ptre.
le
il
commence
l'Introt
on se signant,
jointes.
et le
Au
Gloria Patri,
croix;
et
il
aprs
(lit
:
345
mains
,
le
dornier, tendant
*
et ('levant les
*,
il
Gloria in excelsis
la
joint
les
mains, incline
jointes.
te,
11
tte
Deo,
et
continue, les
mains
Adoramus
signe de
la
Cum
mains sur
il
au milieu. S'tant
relev,
rejoint les
mains,
et, les
yeux baisss,
,
il
sans quitter
en disant
Bominns
vobisicum.
Il
retourne alors au
rejoignant, en
mme
temps
,
qu'il fait
:
une inclinaet
il
dit
Oremus,
la
continue
l'oraison les
mains tendues. A
rejoint les
conclusion Per
Dominum il
il
mains,
et
Jesum Chrislum
nom
et
de Jsus
n'est pas
dans
la
conclusion,
:
il
se contente de join,
In unitale
il
ne
fait
pas
Quand
a plusieurs orai-
dpasser
Rgle gnrale fiuand on lce les mains, elles ne doivent pas la hauteur des paules ni leur largeur quand on les tend: et la paume d'une main doit regarder la paume de l'autre.
*
:
On
Te
Deum
;
Matines
le
aussi bien
n'ait
que
le
Jeudi-Saint et
le
Samedi-Saint quoique
.
Deum
pas t
la
dit.
On ne
le dit
except celles de
Anges
violet.
et celles
(|ui
pourvu
riu'elles
20.
seconde; de
mme
les
Le nombre
iVon
et
on
dit l'oraison
A cunctis, la
nomme
le
non
le
patron du lieu
ou du diocse. Si
tre,
l'glise
a pour titulaire un
mys-
ou bien
la sainte
et saint
On peut
ne
ft-il
*,
et
alors
on
marque Ad Ubi'um, ce
;
la
la
du missel
Orationes ad di-
tersa.
Art. 6.
De
l'pitrc
l'Offertoire.
finies, le prtre
lit
,
l'ptre,
les ito-
ou
le
pupitre;
aprs l'ptre,
il
Lorsque le prtre prononce dans loraison, ou dans toute autre messe l'vangile except le saint nom de Jsus il doit faire une inclination de tte vers la croix. Quand il prononce celui de la bienheureuse Vierge Marie ou du saint dont on clbre la fte, ou dont on fait mmoire, et celui du Souverain-Pontife il fait galement cette inclination mais vers le livre.
*
partie de la
S.
C. R. 17 sept. 481.H.
347
il
lve les
s'incline
yeux
la
profond,
ment tenant
les
mains
et
dit
Mnnda
Dnminu^
va vers
cor
sit
meum^
etc.
le
l'autel. Ainsi
,
tourn
l'autel
il
dit
,
les
mains
:
Dornivus vnhiscum
snricii Evattfjel/i, la
puis
et
Se-
quenlia
ou Juitiura
,
en disant
.
ces paroles
fait
posant
le livre
il
avec
le
pouce de
la
main
droite le sisfne de la
texte de l'vangile,
croix sur le
ot
commencement du
fait
poitrine,
la croix
de
mme
mains
avec
le
pouce
le
signe de
l'vangile, la fin
duquel prenant
baise le
le
missel
l'levant
un peu
il
sacr en disant
la lecture
,
de l'-
prononce
le
nom
de Jsus
il
de Marie ou
du
saint dont
on
fait la fte,
fait
Tinclination de
S'il
faut faire
une gnuflexion,
les
la fait
appuyant
il
mains
le livre,
,
l'approche
et rejoignant les
l'autel.
mains
il
se replace
au milieu de
il
Quand
il
Ui lotro'sve
morqucdan? \Ordo
prononant
le
348
les rejoint
premier mot,
Jn
les
unum;
mains
incline la tte
Beum
;
et
continue
:
jointes
il
incline la tte
aux mots
en disant
:
tum
est,
ei
il
simul adoratur
len-
tement
disant
Et
Homo
Il
aucune:
ment
croix.
la tte.
Etvitam renturi
fait le
signe de la
Art. 7.
De
l'Offertoire
au Canon.
Quand
le prtre
s'il
ne
baise l'autel et se
:
tourne vers
le
Dominus
dit
:
robis-
cum;
il
Oremus en
mains
jointes. L'offer-
il
dcouvre
ou
le
donne
plier
il
au servant,
la
coutume;
mais toujours
doit tre
mis du ct del'ptre en
prend
par
de
la droite
il
le calice
;
le
nud
main
et le place
du ct de l'ptre
de
la
mme
ou
la
il
te la pale et la
met sur
Il
le voile pli, la
prend ensuite
patne
il
devant sa poitrine,
rejoint la
main gauche
la
main
droite de faon
do
les
la poitrine, et
34U
Alors
lve les
yeux vers
les abaisse
:
anssit(3t
Suscipe,
il
sancle Pater
la
Quand
il
a fini la prire,
le
abaisse
patne,
et la
,
tenant entre
il
pouce
et l'index
de
chaque main
fait
avec
elle
du corporal
lieu
et
miil
de
la partie
met
du cte
droit, tenant
la
main
au coin de l'ptre
et
ayant pris
le calice
il
par
le
nud
avec
la
main gauche, de
la droite
la
enfonce
le purificatoire
dans l'intrieur de
coupe
il
mmo
puriiicatoiro,
le
avec
la
long du ca-
lice, afin
que
si
ber,
il
prend de
la
main
une
Dcus
droite la burette
du vin,
et
en verse
la quantit
convenable.
Il
rend
la burette
du vin
et fait
:
qui
human
:
substanti, etc.
,
Il
prend cette
mme
temps
burette de l'eau
qu'il dit
en verse un peu en
mme
de
Da
aqu
et
rium,
et
continue lentement
faire
le reste
ayant soin de
une inclination
la croix
en
S'il
ou dans quehiuo vase (jui demeure dcouvert pondant l'Oblafion et que l'on couvre ensuite.
sur
le
corporal
prononant
le
350
nom
il
dans
le calice
demeures
(S. C. R. 7 sept.
rapproche
le calice
du corporal,
et
retourne au milieu de
le purificatoire.
Il
l'autel
la
pose
du corporal,
et
de
la droite
en-
prend
le
cahce
{)ar le
nud,
l'lve la
le
et tout
ensemble en prend
celte attitude
la croix
il
il
la
r-
Offfrimua
regardant
pendant
fait
Quand
avec
calice
en l'abaissant
,
et
le
deux mains
va
le
il
dposer sur
il
corporal
un peu en
la pale.
arrire de
il
rhostie, puis
s'incline
le
couvre de
,
Cela fait,
mdiocrement
et
jointes,
comme
,
il
sur
le
bord
de
l'autel
il
dit
il
yeux
trine
tendant
et
poi-
en
me temps
Veni, sanctificail
fait le
signe do
tenant la main
gauche sur
il
l'autel.
va au ct de l'ptre, se laver
et
il
pouces
Gloria
des index
disant le
incline la tte la
lieu.
351
Elevant alors
et
il
appuie
ses
bord de
:
l'autel et dit,
,
m-
diocrement inclin,
nitas
prire
Suscipe
il
mncta Tri-
Quand
elle est
termine,
peuple,
m-
diocrement lev
suite
Orate, fratrrs
dont
il
continue la
par
le
tout bas
imen,
:
Sus-
etc.
Etendant
sons,
il
les
mains
comme
pour
conclut
la
comme
,
les
s'il
prc-
La conclusion de
,
premire,
plusieurs
pris
^t,
y en a y com-
dernire conclu-
sion
le
clbrant
la
et les
rum
les
dit la
prface.
mains,
il
et
:
les joint
en achevant de
quand
dit
il
Gratias
agamus Domino,
mains spares
rejoint les
et
Deo nostrn
continue
et
la prface, les
leves,
quand elle
est finie,
il
mains devant la
,
modr
en
:
s'incli-
nant mdiocrement
nedictxLS
Sancius,
sanci.us. etc.
au Be-
qui venit
et
il
de
la
croix,
rejoint
mains quand
il
dit
Homnna
in excelsis.
Art. 8.
33^
la
fln
Du
oommencement du Canon
de la Conscration.
Ds que
le
le prtre
pose
la
main
et
de
la
gauche tourne
le
les
il
feuillets
canon
puis
yeux
bord
rejoint les
le
mains
les
,
pose
la
de l'autel
plutt
l'autel
,
et s'inclinant
profondment
alors,
Il
non
il
commence
:
le
Canon
Te igitur.
,
baise
en disant
se redresse
,
et joint les
fait trois
mains en disant
en disant
Et benedicas
puis
il
conjointement
Hcf
dona,
hcf musans
nera, hc
-^
mais
:
les
il
continue
In primis
,
qu
iibi, etc.
En
prononant
de tte
les
'.
fait
une
inclination
et joint
lentement
mains
les tenant la
,
hauteur de
la poitrine,
,
ou prs du visage
prie
et la
tte
un peu incHne
les
il
viet
:
vants.
il
les rejoint
En
disant
le
Hanc
igitur
cahce
la pale,
tenant
le
gauche en dessus
:
des mains
il
rejoint
les
Per
Pendant
la
vacance du Saint-Sige
le
ou du sige diocsain ou
.
Pape ou rpvquc.
Christum,
353
et
Domimim
etc.,
poursuit
Q/am
etc. Il
pose alors la
fait trois
l'autel
et
de la droite
,
super oblata
disant
il
Bene
die-
tam
adscrip
tam, ra
f lam ;
:
en
fait
un spa-
rment sur
et
riiostie
en disant au mot
et
Vi nobis
;
corf pus,
il
un sur
le calice,
sanfgids
lve et
:
joint les
mains devant
la poitrine
en continuant
dernier
mot
il
*.
Il
main en disant
tie
Quipridi,
et l'index
etc.
et
prenant l'hosdroite
,
avec
le
pouce
de
la
main
et
aussitt
y
,
joignant les
dit
:
mmes
doigts de la
main
aus-
gauche
bilcs
il
manus suas
lve les
:
yeux au
ciel et
sitt les
abaisse disant
,
il
Benedixit,
fait
l'hostie, et
:
continue
Fregit
Accipite et
les
coudes appuys
dcemment sur
il
l'autel et la tte
,
un peu incline
dit
y en a),
de
la
tout
les paroles
cons-
cration
lloc est
il
consacre,
'
continue
mmes
S'il
il
le
354
mains vers
le
bord de
l'autel,
le faut
corporal
il
adore
et
le
pose
il
Saint- Sacrement
,
en sorte
qu'il puisse
tre
vu
des assistants
le
du corporal
baisse
et le
puis
il
l'ale
doucement, en dtache
la droite seule
main gauche,
,
dpose de
sur le corporal
et fait
il
d-
le
calice
en prenant
';
doigt
du milieu
et frotte
coupe
avait
,
pour y
faire
tomber
les parcelles
:
s'il
y en
A
il
ces
mots
Accip/ens
et
prend
le calice
avec
,
deux mains
entre la
coupe
et le
nud
mots
il
l'lve
un peu au-dessus du
Graiiasagens,
il
incline la tte;
le calice,
:
fait
qu'il tient
de
la
main gauche
il
et
continue
les
,
Dedit-
appuie
le calice
,
coudes sur
de
et levant
un peu
qu'il tient
main
droite par le
nud
en
mme
,
temps
qu'il
le soutient
de
la
gauche par
le pied
la tte incli-
Depuis ce moment jusqu'aprs l'Ablution le pouce et l'index de chaque main ne doivent plus tre spars, si ce n'est pour loucher
*
,
Is
sainte hostie.
ne,
il
355
les paroles
prononce dvotement
Il
de
la
conen
scration.
pose aussitt
le
,
gnuil
il
se redresse
;
lve le calice
l'autel, le
comme
:
a
la
lev rhostie
pale
,
le
dpose sur
la
couvTe de
et fait
ici et
de nouveau
gnuflexion
,
prenant
le
garde
en autres circonstances
que
mani-
De la Conscration an Pater.
Le prtre
fait
s'tant relev
adorer
le
prcieux sang
la
Il
se tient droit
il
et les
mains tendues
et
manire ordinaire,
joint les
dit
Und
memnreii, etc.
mains devant
la poi-
trine,
la
en disant
De
posant
signes
:
corporal
le
il
fait trois
de croix sur
l'hostie et
calice conjointement
,
puram, hnatiam f snnctam hostiamf immaculatnm ; il en fait un sur l'hostie seule Pasanrtum tit terv et un sur le calice nem
Hnstiam
-[:
-|-
seul
Et callcem
il
snlulix perpetu.
:
dues,
poursuit
te
Supra qu
il
etc.
Supplices
clin
.
rogamus^
se tient
et
profondment inle
les
,
mains jointes
appuyes sur
bord de
(
l'autel
et
l'intrieur
du corporal.
;
S.
C. R. 7. sept. 1816.)
ces paroles
Ex hc
allaris
part/cipatione
il
corporal
quand
il
dit
Sncrnsanctum Ftlii
l'hostie seule
fait
un signe
de croix sur
Cor
le calice seul
350
et
Sanfguinem sumpserimus ;
et le
por,
tant la
la poitrine
en
pouce ne touchent
il
fait le
en disant
Omni
benedictione, etc.;
:
rejoint les
etc.
mains
mains
la
conclusion
:
Lorsqu'il dit
,
Mementn
Domine
etc.,
il
tend les
les lve
,
les rejoint
lentement
qu'
:
et
baissant
un peu
,
la
il
tte,
fait
les
yeux
fixs
sur le
Saint-Sacrement
qui
il
mentale
il
relve la tte
,
et les
:
mains tendues
comme auparavant il continue Ipsis, Domine, etc. A la conclusion Per eumdem Christum Dominum
:
noslrum
il
incline la tte.
que
au
nom
,
de Christum.
corporal
,
Il
met ensuite
la droite se
,
main
gauche sur le
en
,
et
de
frappe la poitrine
mme
dit
et
:
temps que
il
les
il
poursuit
Famulis
etc.
nos-
trum mots
il
joint les
mains
puis
fait trois
signes de
Sancftificas, viviffcas
benefdicLs etprs-
tas nobis. Il
dcou\Te
l'hostie
le calic^, fait
une gnufle-
xion
prend
avec
le
pouce
et l'index
main
k^
357
le
calice de la
gauche par
nomd
il
fait trois
Per ifpswn,
pareillement
et la
cum
f pso f
et
in
ifpso;
il
fait
coupe
en disant
et le
conti-
nuant de
la
tenir de la
il
main
lve
droite
et
nud
honor
du
calice
del gauche,
un peu
:
tout
ensem-
ble le calice et
et
l'hostie
en disant
Oiiinis
gloria.
l'hostie et le calice
chacun
sa place,
trotte
la
dessus de la coupe,
Art. 10.
recouvre,
genou.
Du Pater
la
Communion.
il
Aprs avoir
sur le corporal
fait la
,
gnuflexion
et dit
,
haute voix
Per omnia s-
cuKi sculorum
nant
la tte
au Saint-Sacrement
:
il
dit
Oremus
et poursuit
Prceptis salutaribu'i
,
etc.
Pater
noster,
il
et
sur
le
Saint-Sacrement
il
continue jusqu'
le
de l'oraison dominicale
disant
:
que
servant termine en
le
,
bas
Amen,
le
de
la
main
,
droite
il
sans jamais s-
parer
le
pouce
et l'index
,
purificatoire
qu'il
distance
du corporal du ct de
la
puis
prenant
l'index et le
le taillant
doigt du milieu
il
la tient
droite
sur
l'autel prs
du corporal
et
le
dedans tourn du ct
,
de
l'hostie
dit
et
Libra nos
etc.
,
ces
mots
Atqm Andra
il
omnibus mnciU
la
il
met
la
main
gauche au-dessous de
fait
poitrine
et
avec la patne
sur lui-mme
le sij^ne
de
la croix
en disant
il
Da
la baise
en dedans vers
cordi lu,
bord
Il
continuant
Vt
type
miseri-
etc.
en
il
s'
main gauche;
,
dcouvre
calice,
fait
la
gnuflexion
la
prend
droite
pouce de
main
de
la
coupe
o l'ayant prise
la
main gauche
:
la
le
milieu en disant
etc., et
il
Per
eiundem
la
Domuium
la
nostrum,
dpose sur
patne
;
main
droite
ensuite de la
mme main
Qai tecum
il
dtache une
,
di-
sant en
la
mme
temps
il
mit
et
rgnt,- de
la
main gauche
patne, en disant
nud du
calice
et
tenant
coupe,
il
dit
sculorum.
Du mme
semppr
continue
Pax f Dola
mmi
sit
-j-
c()bis-\-ruin ;
coupe
dans
l'autre
,
laissant ensuite
dit tout
tomber
la parcelle
le calice
il
bas
frotte
pouce
et
l'index
couvre
Aprs
qu'il
s'est
359
relev
s'inclmaiit nidiocre-
menl
et
il
dit
haute voix
A g nus
la
mundi; mettant
,
alors
corporal
il
se frappe la poi,
et
ajoute
Miserere nohis
Miserere nnbis et
Doua
pacem
sans rejoin-
({u'il les
a spares au premier
et
Agnus
poses sur
le
il
bord de
s'incline
comme
il
mdiocrement
et rcite voix
basse les
trois oraisons
s'il
Quand
,
il
fait
:
une
gnuflexion
clestfm
et
en se relevant
,
bas
Panem
la
accplam
,
etc.
Avec
les
deux doigts de
les
main
droite
il
prend respectueusement
,
deux
,
parties de l'hostie
le faut
,
s'aidant de la
main gauche
s'il
pour
,
le faire
et
de
dcence
gauche
dex
et
l'in-
le
;
doigt
du milieu de
mme maiu
gauche
poitrine et le calice
et
mdiocrement
et
inclin,
en se frap-
pant
la poitrine
Dninim,
ni,n
sum
digna^, et pouril
suit tout
bas
se redresse,
prend avec
tie, qu'il
la
main
elles
il
300
la
se signe
en tenant toujours
;
patne des-
sous
la hauteur de ses
yeux
de
et
la
,
ne pas dpasser en
patne
;
lar-
geur
la circonfrence
:
il
dit
en
mme
temps
Corpm Domini
Il
etc.,
inclinant la tte
Jesu Chrlsti.
le
devant de
l'autel
et tenant
au-dessus de
la
pa-
sur l'autre
il
se
corporal
se relve
,
et sans
il
joint les
et
demeure quelques
pose
moments
la
mditer sur
le
,
Saint-Sacrement. Aprs
spare ses mains
, ,
il
gauche sur
le
pied du calice
,
et
;
de la droite te
la pale qui le
couvre
en disant
Quid retribuam
une
prend
la
,
effleure le corporal
pour
recueillir les
;
parcelles
qui pourraient
s'il
tre restes
,
pour cela
il
soulve
la
en
est
besoin
l'extrmit
du corporal, avec
la
,
patne de
et la tenant
la
main
droite
au-dessus de la coupe
,
un peu
pour-
avec
le
pouce
le
,
et l'index
de
la
main
fait
tomber dans
caUce
aprs quoi
frotte
lgrement
ces
mmes
la et
du
calice. Il
prend alors
droite
:
du nud
l'in,
avec
main
sans sparer
le
pouce de
dex
en disant
,
etc.
Puis l'levant
il
comme
il
fait
avec
Thostie
;
361
il
dit
en
mme
temps
la tte
Sanguis Domini
etc., inclinant
et
il
toujours
au
le
nom
,
de Jsus,
prcieux sang
levant la
le calice
donner
la
communion aux
,
fidles,
et le
le
couvre
de
la pale
,
il
ouvre
le
,
tabernacle
le
fait la
gnuflesa
xion
tire le ciboire
place entre
le calice et
peuple en se
,
retirant
un
peu du ct de l'vangile
,
il
dit
Mi-
sereatur veslr
seul
etc.,
au
:
qu'un
en
communiant, puis
Itidulgentiam
etc.,
communier, ou sur
de les touclier,
le
avant
,
les
mettre sur
flexion,
la
patne
faire
clairement prescrite.
prire
Indulfjenet fait
tiam,
etc., le prtre se
la gnuflexion.
Prenant de
ciboire,
nud,
et
de
la droite
hosties
qu'il lve
il
un peu au-dessus de
patne
ou du ciboire,
Le couvercle du
et
'
le
pavillon au contraire
mier
un
36'i
peuple,
comme quand
yeux sur
et
il
dit
Doininm vnbiscum,
il
et fixant les
le
Saint-Sacrement,
:
dit
Ecr
agnus
etc.;
sans baisser
la
voix avant
il
fin
nires prires;
milieu et
et
non
par
le
s'approche
commenal-
fait
un
.signe
,
de croix au-dessus du
:
ciboire
ou de
la
patne
en disant
Corpus Domini
faut viter
de toucher les l-
comme
,
aussi de trop
la
ap|trocher le ciboire ou
patne
de
bouche des
la
communiants. Quand
il
a fini de
donner
com-
munion
le
prtre
fait
remonte
l'autel par le
miheu,
,
si
Saint-Sacrement
,
ses
mains
ou
sur l'autel
s'il
renferme
dans
le tabernacle, et fait
est l'autel
de la sainte rserve,
encore
le tabernacle.
rait
tomber dans
le calice.
Reprenant alors
dessous du
le calice
de
s'il
la
main
droite,
auperle
nud, ou
bien
le
n'a
communi
il
sonne
continuant
tenir ainsi,
pose sur
tne
et
,
363
ore
Quod
sumpaimua
etc
en
mme
il
temps, sans
le
se dranger, tendant le
bras,
prsente
le
calice
au-dessus de
autel,
pour que
sitt
'
sa
servant y verse le vin qu'il prend ausmain gauche pendant ce temps tient et
lve la patne
comme
le
pendant
la
communion.
Il
dpose
la
patne sur
corporal du ct de Tvanet
gile et le (Talice
au milieu,
prenant
il
la couj.e
avec
les
les
trois
derniers doigts,
met au-dessus
pouces
et
et les
index
va du ct de l'ptre pour
seconde ablution,
:
Cnrpusfufan, Domirip,
la
remarquer lque
indics,
ei
rubrique
:
dit
Abluit poUices
et
et
non
dans
pas
indicis,
la crainte
que
l'hostie
ait
Cum
pollicibus
et
in-
Une
lettre
de
S. Pie
communi.
il
Si
cependant
il
arri-
que
le vin
de
la
douce-
ment le calice pour que le vin toucht toutes qu a touches le prcieux sang.
Si
la
dex sur
le prtre la tirerait respectueusement avec l'inboid du calice ou bien, ce qui e^t plus convenable et plus conforme la pratique, il la prendrait avec l'ablution.
meurait attache,
le
du
rait
mme ([u'on pourrait mettre une seconde pour prendre la parcelle si elle y dem.euencore attache aprs la premire ablution.
vin dans le calice
,
.
melle
du servant la rubrique est forSuper altare porritjU calicem ministro in cornu episiohz.
:
dicibus,
il
364
faut
que de
vin.
le calice
Ayant remis
prs du corporal
,
il
prend
qui ds lors
il
prend
tenant
le
cahce de
la
main
le purificatoire
sous
tenait la patne
le calice
pour
la
sur le corporal
enfonce dans
s'est
le
caUce
le
lvres, et en essuie
doucement
coupe
l'int-
main gauche
tient le calice
par
le
nud.
Il
du corporal du
la
patne
et la pale
replie le corporal
,
en
la
commenant par
bourse de
l'autel,
il
la
partie antrieure
;
prend
la
main
droite
et la
l'ouvre,
,
calice
de son voile
d replacer du ct de
haute voix
l'Antienne de la communion.
Art. 11.
De la Fostcommanioa la
fin
de la messe.
Le
prtre ayant lu la
,
communion
lo
retourne au
,
milieu de l'autel
le
peuple,
il
dit
Vomi-
3f)j
dit
Onnius,
Post-Communions, de
la
il
referme
la
tranche du livre
il
lerm
le
ajoute
Ite
missaeatj
il
s'il
faut
sinon
dit
Benedi-
qu'on a
dit
mdiocrement
inclin
il
dit
mains sur
il
le baise, et se
,
redressant,
il
haut en
,
mme
et les
temps
potens Deus
les
puis ayant
se retourne
et
mains jointes
le
yeux baisss,
:
il
vers
et
Pater
Filius
Spiritm sanctus.
il
Pendant
qu'il
prononce ces
paroles
fait
un signe de
la
croix avec la
la
main
droite
Il
tendue
et
en tenant
gauche sur
poitrine.
achve
le
Au mot
pouce de
Initium, ou Sela
quentia
il
fait
avec
le
main
droite
tendue
vangile
devrait
les
,
mmes
faisant
seulement sur
,
au cas o
rci-
lerait Tvaiigile
306
Quand
genou
il
El
est,
il
flchit le
un
comme
le livre
au premier vangile,
de
telle
finit
en fermant
faon, que le
commencement du
comme
regarde
toujours
du
livre
le calice.
tant revenu
il
les
l'autel,
prend
le calice
main gauche
j)ar le
nud,
appuie
la droite
une in-
une gnuflexion
in piano,
comme
l'autel;
et
la
il
premire
au pied de
couvre
reoit
du servant
la barrette, s'en
retourne
dit
la sacristie,
avons
l'article 2.
En
il
com-
mence
avant
l'antienne
Trium pverorum
il
dit ensuite le
Beiif^dicUfi^ etc.
Aux doubles
et
dit l'antienne
en entier
et
aprs,
Arriv
la sacristie
fait
il
comme
il
au dpart
ensuite
il
dpose
le
ca-
lice, te sa barrette
et quitte les
ornements sacrs
il
celui
les a pris,
fait
mais
comme
il
en les pre-
de conseil cependant,
il
remercier d'une
si
3fj7
Art. 12.
la
psaumes de
le
prparation,
et
ner par
Gloria Pa'ri,
la
mme
la
ajouter Y Allluia
au temps pascal;
4ion ne
fait
point partie de
messe
ni
de Toffice des
:
Aprs que
il
le
omet
:
le
psaume Judica me
et
dit
immdiale
tement
Adjulorium nosirum,
etc..
en faisant
signe de la croix.
A
le
Flntrot
au lieu de se signer
le
lui-mme,
sel
,
il
fait
mis-
sans
le
toucher toutefois
Il
tenant la main
ne
dit
pas
Gloria Pa-
mais
dit
il
n'en
qu'une aux
le
ques dans
etc.;
missel
In commemoratinne
omnium,
Ou
n'en
brs
aussi
qu'une seule
,
aux
services cl,
solennellement
par
exemple
lorsqu' la
fait
chanter
est
lui.
L'oraison
convenable
la
se
trouvent
suite
des
comme
hiclina, ou
il
Qusumus.
au moins
Dans
lium
les
messes quotidiennes,
faut dire
trois oraisons.
,
La dernire
que
il
parat certain
(S.
R. 27 aot 1836); la
,
qui doit
messes
oii
il
n'y a qu'une
oraison
est facultative
wissis quotidianis.
Ajirs le
3G8
le
prtre
omet
Juhe,
etc. Il
ne baise
:
Per erangelica,
dans
le calice,
,
etc. Il
qu'il
met
Deus qui
il
human
ternam.
etc.
Aprs
sans
le
psaume Lavabo,
remplacer par
la
le
omet
le
Gloria patri^
11
le
Ueqiiim
omet encore
missa
sons avant la
Communion
A
:
la fin
de
la
messe,
au
et
lieu de
Ite,
est, il dit
Requiescant inpace,
n'et-il clbr
que pour un
seul
et
le
il
le dit tant
comme
la
pour
Benedicamus Domino.
ne donne point
:
Placeat, etc.,
il
se relve
saint
rciter l'Evangile de
Jean
suivant {)our le
On
du pre-
la
semaine sainte,
faut aussi
Pques, de
Nol
(S. C.
la
Pentecte,
de
la
Fte-Dieu
et
de
R.)
On ne
le
Saint-Sacrement
est expos.
Divers dcrets de la Congrgation des Rites ont interdit, dans messes des morts clbres en ornements noirs, de distribuer la communion avec les hosties conserves dans le tabernacle qui ne devrait pas s'ouvrir paramentis nigris. Us ont t maintenus par des dcrets rcents: mais la Sacre Congrgation a paru aussi montrer de l'indulgence pour les lieux o une coutume diirrente
'
les
est tablie.
~
Art. 13.
3G9
^
le
Saint-Sacrement expos.
Aussitt que
le
Saint-Sacrement,
rette
se dcouvre, et
il
donne sa bar-
au servant. En arrivant
fait
in piano la g-
MontTautel,
il
pose
le calice
l'ordinaire et
Il
fait
place le
va ouvrir
fait
le
missel.
Revenu,au milieu de
genou sur
il
encore
la gnuflexion.
il
des degrs,
et
flchit
un
seul
commence
est
et
la
messe. Lorsqu'aprs
l'autel
,
il
mont
il
fait
mus
te,
Domine
en
fait
eleison.
Rgle gnrale.
On
doit
faire
la
gnuflexion
,
pour
que de
il
l'un des
faut
milieu
si
Ton
de
ou
la
rubrique, on
milieu,
gnuflexion est
la
Toutes
le i)cuple,
les fois
que
le
bais l'autel,
fait la
gnuflexion,
telle
il
se retire
un
peu du ct de l'vangile, de
^
tourn qu' demi vers
cobif^onn
.
370
peuple
;
le
aprs
Dommus
Quand
il
il
fait
gnutexion,
descend par
les
jusqu'au bas
',
et se place
de
peuple;
lieu
,
il
se lave
il
les
mains
et les
essuie au
l'autel. Il
mme
dit
puis
retourne au milieu de
YO'Ute frafres,
le
comme
la
le
Dominus vobiscum,
sans faire
trs
messes jusqu'
Communion. Aprs
,
pris la
premire ablution
il
flchit le
genou
de
la
va
recevoir la seconde au
mme
lieu et
S'il
mme
se re-
doit dire le
,
le
,
Dominus xobiscum
et
il
l'autel
ne
le
la
:
dit
qu'aprs avoir
:
la
il
gnuflexion.
baise
^
Aprs
dit
prire
Placmt
etc.,
l'autel,
la
ptens Deus
fait
il
vers le peuple,
Filius
le bnit
Pater,
et
et SpirilUfi
mais
il
Dominus tobiscum
le
,
et lit le
dernier vangile,
mme
l'autel
et sur le livre
,
ou
carton
comme on
coutume de
le faire le
carton.
Quand
rubrique
la
c est
que
le
au Saint-Sacroment.
371
il
prononce
El verbum caro
etc.,
il
fait la
gnu-
flexion
en se tournant
il
vers le
Saint-Sacrement.
fait la
il
retourne au milieu,
le calice, et
en descendant,
le
comme
toujours de tourner
<les
dos au Saintgnullexion
la sa-
Sacrement. Au bas
degrs,
il
fait la
il
ne se couvre qu'au
lieu oii
il
a d se d-
Art. 14.
On
appelle
,
ici
grands
j^rlats les
Cardinaux par
toute la terre
Archevques
les
et
de leur rang.
l'autel
Il
con-
viendrait
l'arrive
rendu
il
avant
prlat.
Dans
ce cas,
,
se place au bas
les
mains jointes
Il
tourn vers
le c<jt
de l'ptre.
auparavant disposer
tel. Il
le calice et le
salue le prlat,
quaml
il
clination profonde.
Le
pour entendre
tel.
la
messe
Quand
il
a fait signe de
,
commencer,
le
prtre le
il
salue de nouveau
lue l'autil
et
sa-
demi
tourn,
le
il
commence.
le
premier,
[)rrtre,
lui faire
en
manque
pas de
Au
Confxteor,
au
lieu
trs,
il
dit
,
en se tournant
et
et
s' inclinant
vers le pr-
lat
Tibi
Te pater.
Aprs
dit
le
Confiteor et les
il
ayant
Oremus,
le
salue
va monter
l'autel
il
par
milieu en di-
sant
Aufer nobis,
etc., et
continue
il
comme
l'ordinaire.
la
fm de
l'vangile
ne
dit point
Per
qui doit
le
baiser
le clerc
va
le lui
prsenter
ouvert.
A moins
VAgnus Dei,
le clerc le
le pitre
genoux sa
:
droite, et
il
dit
Pax tecum;
va prsen,
clerc rpond
Et
cum
spiritu tuo,
et
ter le
mme
en di-
sant
Pax tecum.
dit
:
Aprs avoir
il fait
l'inclination la croix
,
puis
il
se tourne vers
,
le prlat
lui fait
comme
pour
lui
demander
permission de bnir, et se
tournant vers
prlat
,
les assistants
du ct o
:
n'est pas le
il
les bnit
en disant
,
Pater
et
Filius, etc.
la
bndiction se donne
le
du ct de
le
l'vangile.
Aprs
dernier vangile
une inde
la
clination profonde
comme au commencement
s'il
,
messe
de
mme
nant la sacristie
il
comme
il
fait
en
venant
l'autel.
TABLE
DES
MATIERES
Pages.
Avant-propos.
A vrrtisscment pour celle dition.
Kxposilion.
m
xr
l
PREMIRE
('oinmenl
le
PARTIE.
bon prtre
mystres, ou sa prparation.
Chapitre
I.
I".
Dans sa nature.
Ce
sacrifice est le
mme
que
celui de la croix,
r Mme
ii"
prlre;
Mme victime.
:
,10
;
Sacrifice d'holocauste
11
Sacrifice eucharisliqiip;
17 21
27
la
Chapitre
tidienne
II.
Sainlet qu'exige
de nos aulels.
clbration quo-
du
sacrifice
3t
prtre par les rela-
commande au
Christ.
I.
Comme
Il
pontife
32
32
lui.
1"
le
reprsente:
2"
II.
Il
est
mdiateur avec
:
33
36
3G
22
Pages.
^
2-
Il
l'immole;
s'en nourrit.
37
3'
Il
38
Chapitre
III.
pour
I.
la
44
45
Foi vive
1" Ses
heureux effds
46
est
2 Triste lat
II.
du prlre qui en
:
dpourvu.
48
52 52 55
Religion profonde
1"
les
rubriques.
58 62
Eminente puret
"
2"
63
;
64
du sa67
crement de pnitence.
Chapitre IV.
fert
I,
Grand moyen de sanctification ofaux prtres dans la clbration des saints mystres.
offre
:
76
77
77
2 3
II.
silence;
80
83
:
89
91
r
2
Par Par
le
le sacrifice
que nous
offrons.
97
Chapitre V.
crifice.
I.
101
l'autel
;
106
107
2 Dignit infinie
3"
qu'on y
traite.
108
Charles.
373
Pages.
H. Prparations particulires.
lU SECONDE
PARTIE.
action de grces
HT
118
119
Chapitre
I.
l".
Les prludes du
l'autel.
Le prtre au bas de
et les
IL L'introt
III.
Kyrie.
124 127
130
Le Gloria in excelsis.
IV.
La
collecte.
-
V. Instruction
131
Chapitre
loblation.
I.
II.
Le commencement du sacrifice ou
131
:
L'offrande du pain
135
II.
Le mlange de
l'eau
avec
le
vin
man.
III.
L'offrande du calice
Offerimus
iibi.
,
il
IV. In spiriluhumilitatis
Veni
sanctificator.
1
Lavabo.
V. Le prtre prsente Dieu toutes
offrande.
les parties
,
i3
de son
Suscipe
en
les
snncfa Trinilas
et
prend
Orale,
li.5
cong des
fratres.
fidles
exhortant
la prire:
CiHPiTRE
m. La
prface
et le
Sanctus.
;
151
ce
Chapitre IV.
prcde
I.
qui
et
accompagne
158
15J
Te igilur.
IL
III.
Menunto dos
vivants.
les
!Gt
paints,
Communicantes.
166
IV.
Il
370
Parjes.
impose
igitur.
les
mains sur
1p
calice el sur
le
pain
Hanc
V.
Il
ICO
:
Quam
VI.
Il
oblationem.
l'acte
172
de
la
entredans
conscration
Qui pridi.
177
Chapitre V.
Le prtre applique
gloire de Dieu
:
le sacrifice
sa premire
fin, la
l'.H)
Und
et
memores.
le
II.
11
appelle
le
corps
la
:
mystique de Jsus-Christ
gloire qu'il reoit de son
en considration de
5 upra
III.
II
qu p rop it'O.
Dieu pour
l
\\)i
offre
troisime fois
la
:
victime que
Supplices.
VM
201
Nobis quoque.
Chapitre
nion.
I.
VI.
Prparation prochaine
commu-
L'oraison Dominicale
Pater noster.
21 i
:
II.
Dveloppement de
Libra nos.
la dernire
demande du Paker
217
et
III.
Fraction de l'hoslie
Hc
IV.
commixlio.
et prire
:
Agnus Dei
Domine
Jesii Christe.
221
V.
228
Communion
et
dernires prires de
la sainte
1.
messe.
communion.
236
\\.
377
Pages.
la
,
ccmmunion.
Domine.
Phiceat. Bc2i()
Trois aJdilions
et fin
de
!a
mc?se
243
Chapitre VIII.
I.
Sa
ncessit.
II.
2i9
262 2T0 2T3
les indul-
ll.
IV. Troisime
Appendice sur
indulgences.
l'r
gences.
II.
273
d'indulgences plnires pour tous
'
Recueil
les
jours du mois.
Prires auxquelles sont attaches des
281
indulgences et
dont
il
est parl
dans
le recueil
prcdent.
sacerdotis
288
Prypparatio ad
facienda.
295
303 310
316
326
cm
I.
De prparatione.
332
II.
De
colebralione.
334
.S35
Jnl
3-37
romain.
La Blbtiotko^qat
Tkz
Date
CI;
^'^
h
JjyttWMii
jiij
a j r
.
-'
lll'PI
D'
OF OTTAWA
C
1