Cours 4 Bis
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Section 2. Les règles applicables aux actes de commerce
§1. Le régime des actes de commerce à l’égard des parties
Pour conclure un AC il faut remplir les conditions de droit commun : le consentement la
capacité, et un contenu licite et certain.
Et on peut préciser à propos du consentement qu’en matière com, le silence peut valoir
acceptation, notamment lorsque les parties entretiennent des relations commerciales durables.
Et concernant l’exécution de l’acte de commerce, en matière commerciale, la solidarité entre
codébiteurs est présumée selon une jp ancienne de 1926 qui a été réaffirmée.
Et aussi, en matière com, le créancier d’une obligation non exécutée peut demander le
remplacement du bien fongible ou une réduction du prix plutôt que la résolution du contrat.
Et en matière de paiement, il existe aussi des règles propres au drt commercial, notamment le
pcp du respect du paiement à l’échéance et celui de la liberté de l’anatocisme.
§2. Le régime des actes mixtes
Un acte mixte est un acte conclu entre un commerçant et un non commerçant qui peut être un
particulier ou un pro civil.
Donc comme cet acte présente une double nature il est donc soumis à un régime dualiste càd
qu’on applique les règles du droit commercial à celui pour lequel l'acte est commercial et les
règles civiles à celui pour qui l'acte est civil.
Mais dans certains cas, on va appliquer le régime unitaire, càd c’est la règle civile qui sera
choisie ou celle du droit de la conso°.
Chapitre 2. Le fonds de commerce
Section 1. La composition du fonds de commerce
§1. L’élément prépondérant : la clientèle
Dès le début du XXème siècle, la jp a exigé l’existence d’une clientèle comme condition
d’existence du fonds de commerce
Et par déf°, il s’agit de l’ensemble des pers qui s’adresse à un commerce déterminé pour
satisfaire à un besoin de produit ou de services compte tenu des diligences déployées par le
commerçant.
Et s’agissant de ses caractères, la clientèle va d’abord devoir être réelle et certaine. C’est un
caractère qui permet de déterminer le moment de création du fonds de commerce et sa
disparition.
Et la jp considère notamment que la notoriété de l’entreprise, la marque, et l’emplacement
du local peuvent justifier la réalité de la clientèle avant le début de l’exploitation.
-La clientèle doit être personnelle ou gérée de manière autonome
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Ttefois, à partir des années 70, le dvpt des réseaux de distribution a rendu difficile la réalité de
ce caractère, et c’est pk la jp l’a fait évoluer en permettant une certaine autonomie dans la
gestion de la clientèle.
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Au niveau des conditions de fond, il n’existe plus de conditions particulières, le locataire
doit seulement avoir la capacité commerciale en se faisant immatriculé au RCS pour exploiter
son fonds.
Et au niv des conditions de forme, le contrat suppose un écrit, et à défaut, le proprio du
fonds est solidairement responsable avec le locataire de ses dettes jusqu’à la publicité (art. L.
144-7 du Code de commerce).
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2 types de nantissements de FC peut être consentis :
-Le nantissement judiciaire lorsqu’un créancier qui n’a pas pris de garantie va demander au
juge de constater sa créance.
-Le nantissement conventionnel qui est une sorte de gage qui porte sur un bien incorporel
mais sans dépossession, à la diff d’un gage qui emporte dépossession. C’est une sorte de
remise jique en garantie, notamment à l’occasion de l’octroi d’un crédit par un établissement
bancaire ou lorsqu’un délai de paiement a été sollicité auprès d’un créancier. Et sa valeur se
maintient donc puisqu’il est exploité.
Et il est ajd règlementé dans le CT qui prévoit notamment qu’il doit faire l’objet d’un écrit
notarié ou sous seing privé (art. L. 141-3 Code de com), et une inscription sur le registre
spécial du greffe du tribunal de commerce.
Et, s’agissant des effets du nantissement, comme il est sans dépossession, l’exploitant peut
continuer d’exploiter son FC.
Et quant au créancier, il va pouvoir ordonner la vente forcée du FC pour être payé sur le
prix de vente (art. L. 143-5) ou bénéficier d’un drt de préférence, càd que sur la vente du
FC, il sera payé par priorité par rapport au créancier chirographaire.
Et il bénéficie aussi d’un droit de suite, càd que si le FC a déjà été revendu, il pourra le
suivre dans le nouveau patrimoine pour le faire vendre et se payer sur le prix de vente (art. L.
143-12 Code. com).
3. Le gage des stocks
Le gage des stocks est une conv° par lql un débiteur (appelé constituant) va accorder à un de
ses créanciers de se faire payer par préférence à ses autres créanciers sur un ensemble de biens
mobiliers corporels présents ou futurs. Donc, il s’agit de gager ses marchandises.
Et il peut aussi s’agir d’une conv° par lql un professionnel qui s’est fait octroyer un crédit par
un banquier ou un établissement financier va donner le droit au créancier de se payer sur le
stock par préférence à ses autres créanciers (ex : peut porter sur des produits intermédiaires,
finis, des marchandises).
Et le gage peut être avec ou sans dépossession, et il est possible de décrire les biens gagés et
que le gage soit enregistré au greffe du tribunal de commerce, à cond° qu’il y ait un écrit.
§3. Les opérations relatives au transfert du fonds
1. La vente de FC
La vente de FC est soumise aux règles de droit commun, sauf règles spéciales.
-S’agissant des cond° : le prix est fixé librement par les parties en fonction du chiffre
d’affaires réalisé, et il doit ê sincère, càd qu’il doit comprendre le prix des éléments
incorporels, du matériel et des marchandises.
Et quant aux cond° de forme, elles consistent dans l’exigence d’un écrit ainsi que la mention
du CA mensuel du vendeur depuis la clôture du dernier exercice jusqu’au mois précédent la
vente (art. L. 141-2 Code de commerce), puisque sinon, l’acquéreur pourra engager sa
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responsabilité dans l’année de la prise de possession du FC en demandant la restitution ou
réduction du prix ou d’engager la responsabilité du professionnel.
-Et s’agissant des effets de l’acte, le principal est le transfert de ppté du vendeur à
l’acquéreur. Et par csqt, l’acquéreur, a l’obligation de payer le prix et pour ce faire, le
vendeur a plusieurs garanties.
-Le privilège (art. L. 141-5 et s. Code de commerce) qui permet au vendeur, lorsque le FC a
été vendu mais que l’acquéreur refuse de payer le prix, de demander la vente forcée des
éléments du FC énumérés dans la vente, et se faire payer sur ce prix.
-La résolution de la vente, càd l’anéantissement rétroactif du contrat (art. 1654 Cciv), et
en drt com, pour que cette action soit opposable aux tiers, elle doit ê expressément
mentionnée dans un registre spécial.
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Et quant aux associés de la sté, ils n’ont qu’un droit de poursuite contre l’apporteur sur ce qui
reste sur son patrimoine. Mais, grâce à la décla° de créance, ils vont aussi pouvoir demander
en J, l’annulation de l’apport.
Notons que pour le stés de capitaux, si les FC a une valeur supérieure à un certain montant, il
est obligatoire de désigner un commissaire aux apports chargé de rédiger un rapport pour
évaluer le FC. C’est ce qui va permettre de confirmer ou d’infirmer la valeur du FC. Et à
partir de là :
-Soit les associés n’acceptent pas l’accord, dans ce cas il y a annulation de l’apport.
-Soit les associés acceptent l’apport initial, et dans ce cas, la sté sera alors responsable avec
l’apporteur à hauteur de la valeur retenue (tout le monde reste tenu à cette valeur).
-> Cela montre que l’apport en sté est soumis à des règles spéciales en raison des csqs
attachées au transfert de pté d’un FC.