Electronique Analogique

Les Oscillateurs
Harmoniques
Généralités et principe
Définition
Les Oscillateurs Harmoniques sont des systèmes volontairement
instables et dont le comportement est oscillatoire. Ils constituent les
oscillateurs q
quasi sinusoïdaux qqui fournissent une g grandeur électrique
q
dont l’amplitude oscille périodiquement dans le temps, en l’absence de
toute excitation d’entrée.
Les circuits passifs présentent toujours des pertes, pour les entretenir,
on utilise les propriétés de la contre réaction, ou on utilise les éléments à
résistance négative.
Fréquence Nature du circuit

<100 KHz Circuit RC + Transistor ou Ampli-Op
100KHz<f<100MHz Circuit LC + Transistors
100MHz<f<1GHz Circuits LC spéciaux + Transistors HF
F>1GHz Circuits Hyperfréquences et circuits spéciaux
Cours Electronique Analogique / EMI Pr. Jamal EL ABBADI
1
Source: www.almohandiss.com
Critère de Barkhausen
Rappel sur la contre réaction
Ve - Ampli A Vs
Vs A
 Af 
Ve 1  A
Boucle de réaction

La portion du signal retourné par l’amplificateur est: T  A

Condition d’oscillation
La fréquence qui vérifiera la condition T(j2f0) = -1 1 sera la
fréquence d’oscillation libre. Cette condition se traduit par :
T  j 2f 0   1 Arg T  j 2f 0   
ou
ReT  j 2f 0   1 ImT  j 2f 0   0
Oscillateurs Basse Fréquences

Oscillateur à circuits déphaseur
Ve Vs
Ve Vs
1
s H2 
H1  1  1s
1  s
1  

 Arctg  2    Arctg
g 
2
En pratique on utilise trois (3) cellules de déphaseurs pour avoir au

moins un déphasage de p, on peut alors intercaler des adaptateurs
d’impédance.
2

Exemple de circuits déphaseur
R R R
Ve C C C Vs
vs 1
Hs   
v e 1  6RCs  5RCs 2  RCs 3
En posant 1  1 RC s  j Alors
1
H
1  5    
1
2
 j 6 1    1 
3

Oscillateur R1 R2
R2
T  H
 - R1
+

Condition d’oscillation
ImT   0 Pour =0 fréquence d’oscillation
0 1 2  6 => 0  1 6 => 0 

6
RC
Condition d’accrochage
R2
T 1 =>  29
R1
3

Oscillateur à FET
VDD RL=RD//rd C C
RD vgs
C C C R R R
gmvgs
R R R
jg m RL RC   3
3
RS
T  j  
   
CS
1  6RC   2  jRC 5  RC   2
2 2
1
Fréquence d’oscillation 0 0 
RC 6
Condition d’accrochage : T  j0   1  g mR L  29

Exercice
On considère le circuit déphaseur généralisé suivant (avec
a un paramètre réel). Déterminer la fréquence d’oscillation
et la condition d’accrochage en fonction de a, R et C
R aR a 2R
Ve C C/a C/a2 Vs
Circuit déphaseur
R1 R2
 -
+
Oscillateur
4

Solution
v 1
Hp   s 
v e 1  RCs3  2 a  1 a   RCs 2 3  2 a   RCs 3
2
En posant 1  1 RC s  j Alors
H  j  
1
1     1
2
  
3  2 a   j 3  2 a  1 a 2  1    1 3 
R2
De plus T  H
R1
Déphasage introduit égal à  I H   0
=> Im P
Pour =0 fréquence
fé d’oscillation
d’ ill ti
0 1 2  3  2 a  1 a 2  0  1 3  2 a  1 a 2 
R2  2  2 1 
T 1 =>  1   3   3   2 
R1  a  a a 
Oscillateurs à Pont de Wien

R1
 R  Z2
T s   1  2 
R2
-  R1  Z1  Z 2
Pour
+ Z1 
RCs  1 et Z2 
R
Z1 C
Cs RCs
RC  1
L’application du critère de Barkhausen nous donne
Z2
1
f0  et R1min  2R 2
Vz Vz
6R’ 2RC
2R’
Pour stabiliser l’amplitude du signal de sotie
0.8R’ v0, on réalise le montage avec deux diodes
- zener, l’amplitude est limitée au tension
d’écrêtage des diodes.
0.15R’ +
Z1
Z2
5
Exercice N°1
On considère un oscillateur à pont de Wien qui utilise
un ampli de gain A0, les impédances Z1 et Z2 consistent
en un circuit R1LC en série et une résistance R2
respectivement.
1. Donner le schéma général de l’oscillateur de
Wien ?(1 Point)
2. Donner l’expression de la quantité retournée par la
contre réaction ? (1 Point)
3. Trouver la fréquence d’oscillation ? (2 Points)
4 Quel est le rapport minimal R1/R2 pour entretenir
4.
les oscillations ? (2 Points) A.N : A0=10, L=1mH,
C=33pF, R1=10K
5. Calculer la fréquence d’oscillation et la valeur limite
de R2 ? (2 Points)
Exercice N°2
Pour le schéma de l’oscillateur de la figure

suivante, déterminer la fréquence d’oscillation et la
valeur minimale de R.
R
6
Oscillateurs HF ‐ Forme générale

Montage Schéma équivalent
3 2
+ 2 R0
1 -
Z3 Z3
I=0 -Av^V13 1
Z2 Z2
Z1 V13 Z1
3
Le terme de contre réaction est alors:
Av Z1Z 2
T
R0 Z1  Z 2  Z 3   Z 2 Z1  Z 3 
Oscillateurs HF – Forme générale

Les oscillateurs haute fréquences font toujours apparaître un circuit LC
oscillant à la fréquence de résonance. La qualité du signal sinusoïdal de
sortie dépend du coefficient de qualité du circuit LC.
Le couplage entrée/sortie est réalisé à l’aide d’une capacité ou d’une
mutuelle inductance
inductance.
Dans l’exemple précédant, si les impédances Z1, Z2 et Z3 sont des pures
réactances (inductance ou capacité), c’est-à-dire :
Z1  jX 1 , Z 2  jX 2 et Z 3  jX 3 avec X  L ou  1 C
Av X 1 X 2
T
jR0  X 1  X 2  X 3   X 2  X 1  X 3 
 Av X 1 AX
T sera réelle si : X1  X 2  X 3  0  T  v 1
X1  X 3 X2
Le circuit oscillera à la fréquence de résonance de la combinaison X1, X2 et X3
7
Les Oscillateurs Haute Fréquences

Types d’oscillateurs HF
Ampli Ampli Ampli
L2 L1
C2 C1 C2 C1
C L L C
Oscillateur Oscillateur Oscillateur

Clapp Colpitts Hartely
Oscillateur Clapp
1 1 1 1 
Fréquence d’oscillation ω0     
L  C1 C2 C3 
8
Oscillateur Colpitts
+VCC
CB : Capacité de blocage
R1 Rc
CE : C
Capacité
i é de
d By-pass
B
C2
CB L
R2 RE
CE
C1
Déterminer en utilisant le critère de Barkhausen la

fréquence d’oscillation et la condition d’accrochage de
l’oscillateur Colpitts.
Oscillateur Hartley
+VCC
CB : Capacité de blocage
R1 Rc
Cc
CE : C
Capacité
i é de
d By-pass
B
CC : Capacité de couplage
L
CB 1 C
R2 RE
CE L2
Déterminer en utilisant le critère de Barkhausen la

fréquence d’oscillation et la condition d’accrochage de
l’oscillateur Hartley.
9
Oscillateur à Quartz
Le quartz est la phase cristallographique hexagonale de la
silice SiO2. Sa particularité est d'être piézo-électrique. Cela
signifie que l'application d'un champ électrique induit une
déformation du cristal. Inversement, l'application d'une
contrainte au cristal induit un champ électrique interne,
et donc une différence de potentiel entre les extrémités du
cristal.
L'application d'un champ électrique alternatif induira la

vibration du cristal. Si la fréquence est telle qu'une onde
stationnaire existe dans le cristal, celui-ci entre en
résonance.
Oscillateur à Quartz
On distingue en fait deux fréquences de résonances, le
première s correspond à la fréquence propre du circuit
série LCs, et la seconde p à la fréquence propre du circuit
parallèle
llèl (LCs)//Cp.
(LC )//C
1 2  2S
jX   j
C P  2  2P
1 1
S  P 
LCS L CS  CP 
10
Oscillateur Colpitts à Quartz

Le montage Colpitts consiste à placer comme réseau de contre
réaction une self entre deux capacités. Si on remplace la self par
un résonateur à quartz le montage pourra osciller si le quartz a
un comportement
t t inductif.
i d tif Cela
C l estt vérifié
é ifié dans
d l plage
la l d
de
pulsation entre ws et wp.
Oscillateur Colpitts à Quartz

Le quartz peut être associé à une porte logique inverseuse
comme amplificateur. C'est l'oscillateur utilisé comme horloge
dans la majorité des systèmes à microprocesseur.
11
Oscillateur contrôlé par tension VCO

Pour faire varier la fréquence d'oscillation en fonction d'une
tension de commande, il suffit de faire varier la valeur d'un des
composants dont dépend la fréquence. Cette technique est
principalement utilisée à haute fréquence,
fréquence pour les oscillateurs
sinusoïdaux à réseau LC ou à quartz, où une diode Varicap
(varactor) est utilisée comme capacité commandée en tension.
Oscillateur contrôlé par tension VCO

La varicap est utilisée en parallèle sur une des capacités de
l'oscilateur. Pour modifier la polarisation inverse de celle-ci sans
perturber le fonctionnement du montage on utilise parfois le
montage représenté sur la figure suivante:
12
Boucle à Verrouillage
de Phase
Phase Looked Loop - PLL
Boucle à verrouillage de phase (PLL)

Les circuits PLL (Phase Looked Loop) sont au centre de
nombreuses applications dans le domaine des
télécommunications, des appareils de mesure, radio
localisation…etc
Parmi les applications de la boucle à verrouillage de phase, on

retrouve :
le décodage de tonalité,
la démodulation des signaux AM et FM,
la multiplication de fréquence,
la synchronisation d'impulsions
la régénération de signaux.
signaux
C’est un système asservis dont la forme la plus simple est composée

d’un comparateur de phase, d’un filtre PB, et d’un VCO (Oscillateur
Contrôlé par Tension). La boucle peut comprendre un Ampli A.
13

Principe
vd t   K p  e t    s t  vc t 
Entrée  (t) Sotie
e
Comparateur
p de  Filtre PB A
s(t)
VCO
f s  f 0  K v vc t 
Le comparateur de phase reçoit et compare la phase et la fréquence,

du circuit de sortie, avec une fréquence de référence externe d'entrée,
et g
génère une tension d'erreur variable,, dont la valeur moyenne
y est
liée à la différence de phase entre les deux signaux à son entrée..
Le détecteur de phase est supposé présenté une caractéristique type

multiplieur de tel sorte que lorsque aucun signal n’est appliqué, la
sortie est nulle, le VCO fonctionne à sa fréquence propre f0

►Ensuite, la tension d'erreur est filtrée par un filtre passe-
bas et envoyée à l'entrée de contrôle du VCO (oscillateur
contrôlé par la tension). Il en résulte, que chaque différence
de phase ou de fréquence, entre fe et fs, est progressivement
réduite à zéro. Quand ce phénomène se produit, on dit que
la boucle est "verrouillée". .
► Si la fréquence du VCO est initialement plus basse que la

référence d'entrée, la sortie du comparateur de phase sera une
tension positive. Cette tension, filtrée, commande alors au VCO
g
d'augmenter sa fréquence
q jjusqu'à
q ce qque cette dernière et sa
phase épousent parfaitement celles de la référence d'entrée.
► À l'inverse, la tension de sortie du comparateur décroît et

commande une diminution de fréquence de la part du VCO.
14
► Le filtre passe-bas est la partie essentielle, du

circuit à boucle à verrouillage de phase, qui convertit
l sortie
la ti du
d comparateurt d phase
de h en tension
t i CC pour
le contrôle du VCO. Parce qu'on y retrouve une
constante de temps, le verrouillage n'est pas
instantané et la fréquence de sortie verrouille à la
valeur moyenne de la fréquence de référence. Cette
caractéristique permet d'obtenir une fréquence de
sortie propre,
propre à partir de fréquences d d'entrée
entrée de
référence contenant du bruit. Le filtre passe-bas crée
un déphasage entre fe et fs. Ce déphasage constitue la
tension qui stabilise la fréquence du VCO.
États de fonctionnement
On distingue ainsi trois états de la PLL:
Etat de fonctionnement libre:

libre (Vc=0)
Le VCO oscille à sa fréquence libre fo.
Etat de poursuite:
La PLL étant verrouillée et le VCO suit en fréquence le signal d'entrée.

On définit la plage de poursuite ("Lock range") comme la plage de
fréquence à l'intérieur de laquelle la PLL suit en fréquence les variations
du signal
g d'entrée lorsque
q cette dernière étant verrouillée.
f L  f L 2  f L1  2 f L
où:
fL2 est la fréquence supérieure de poursuite;
fL1 est la fréquence inférieure de poursuite;
fL définit la fréquence de poursuite.
15
États de fonctionnement
Etat de capture:
On définit la plage de capture ("Capture range") comme la plage de

fréquence en dehors de laquelle la PLL étant ouverte acquiert le
verrouillage
g à ses frontières.
f C  f C 2  f C1  2 f C
où: tension de contrôle
fC2 est la fréquence supérieure de capture; à l'entrée du VCO
fC1 est la fréquence inférieure de capture;

fC définit la fréquence de capture.
fréquence
à la sortie du VCO
fL1 fC1
f0 fC2 fL2
Plage de capture
fC = fC2-fC1
Plage de poursuite
fL = fL2-fL1
Applications de la PLL
Multiplication De Fréquence
fe Comparateur Filtre
Oscillateur N.fe
Contrôlé par
de phase Passe-Bas
tension
Diviseur par N
la fréquence du signal de sortie verrouille avec la valeur moyenne de

l fréquence
la f é d'
d'entrée,
é ainsi,
i i les
l fréquences
f é d'
d'entrée
é et de
d sortie
i sont
identiques. En insérant un diviseur de fréquence dans la boucle, la
fréquence de sortie est précisément N fois plus élevée que celle
d'entrée. Il en résulte que le circuit fonctionne comme un
multiplicateur de fréquence.
16
Applications de la PLL
Synthétiseur de fréquences
Oscillateur à f0 Comparateur de Filtre

Oscillateur fe
Contrôlé par
Quartz phase Passe‐Bas
tension
Diviseur
programmable M‐
‐N
Le circuit de boucle de réaction à verrouillage de phase peut aussi

fonctionner en tant que synthétiseur de fréquence programmable et ce,
avec une grande précision. La fréquence de référence d'entrée du
comparateur de phase est un signal fixe et précis généré par un oscillateur
à Quartz.
C
Comme d
dans l circuit
le i i multiplicateur
l i li d fréquence,
de f é il y a un compteur
dans la boucle de réaction entre la sortie du VCO et l'entrée du
comparateur de phase. Cependant, ce circuit est programmable
extérieurement. Ainsi, il peut exécuter n'importe quelle division de nombre
entier avec un ratio entre M et N.
Cette caractéristique permet au circuit de générer ou de synthétiser des
fréquences exactes et stables.
Conversion
Analogique Numérique
17
Echantillonnge d’un signal

La théorie de l'échantillonnage est à la base des transmissions numériques,
la transmission numérique des signaux permet :
 d'améliorer la qualité de la transmission par une meilleure immunité
aux br
a bruits,
its les ni
niveaux
ea transmis sont des ni
niveaux
ea logiq
logiques
es '0' ou
o '1'
'1'.
 de réaliser des traitements mathématiques sur les signaux (filtrage,
codage,...).
 de procéder à un multiplexage temporel, c'est à dire transmettre
plusieurs signaux sur une même voie de transmission, cas du téléphone
numérique.
Définition
Effectuer un échantillonnage sur un signal continu e(t), c'est fabriquer un

nouveau signal e*(t) nul partout sauf aux instants d'échantillonnage Te, 2Te,
... , nTe, ... où e*(t) prend respectivement les valeurs e(Te), e(2Te), ..., e(nTe),
... .
Cours Electronique Analogique / EMI / Pr. Jamal EL ABBADI
Echantillonnge d’un signal
En pratique l'opération d'échantillonnage est réalisée par un simple

interrupteur ouvert pendant une durée  avec une période Te=1/fe ; fe
est appelé la fréquence d'échantillonnage.
e(t) e*(t)
fe
18
Recouvrement spectral et théorème de Shannon
Lorsque l’on échantillonne le signal à une fréquence fe, son spectre est
convolué par un peigne de Dirac de périodicité fe.
On voit alors que si la fréquence maximale du spectre du signal analogique est

supérieure à fe/2, l’effet de convolution peut conduire à ce que l’on appelle du
recouvrement de spectre.
Il est donc impératif pour éviter ce problème de respecter la condition dite de Shannon :
f e  2 f max
Echantillonneur Bloqueur
Le rôle d’un échantillonneur bloqueur (E/B) est de maintenir constante
l’amplitude de l’échantillon prélevé tous les Te durant le temps nécessaire
à sa conversion. Te représente la période d’échantillonnage.
Principe
Réaliser un échantillonneur bloqueur consiste à associer un interrupteur à
une capacité.
e(t) e*(t)
fe
La capacité joue le rôle d’élément mémoire, l’interrupteur est là pour

réactualiser la valeur mémorisée ou bien l’isoler vis à vis de l’entrée.
19
L’utilisation d’un interrupteur et d’une capacité
introduisent des limitations en terme de rapidité et de
maintiend’une
Présence : résistance d’entrée : Ron
Cette résistance représente à la fois la résistance de sortie du
montage
t en amontt de
d l’E/B misei en série
é i avec la
l résistance
é i t d’ét t
d’état
passant de l’interrupteur. Cette résistance va limiter la possibilité
du suivi de la tension. En effet la capacité se charge au travers de
cette résistance. On obtient donc une constante de temps :
 Ch  Ron C
Présence d’une résistance de sortie : Rch
Cette
C tt résistance
é i t estt due
d à la
l résistance
é i t d’entrée
d’ t é dud montage
t en avall
de l’E/B associée à la résistance modélisant les pertes de la capacité.
Cela introduit une limitation du maintien de la tension lors de la
phase de blocage due à la décharge de la capacité dans cette
résistance :
 Déch  Rch C
Modèle équivalent de l’E/B
Ve Veb
On voit apparaître les deux grandes limitations d d’un

un E/B.
E/B Sa
vitesse de fonctionnement va être liée à la constante de charge
(limitation de la fréquence d’échantillonnage). Sa capacité à
maintenir l’échantillon va être liée à la constante de décharge
(limitation de la résolution obtenue).
20
Constitution de l’E/B
De manière à s’affranchir de l’environnement amont et aval de l’E/B,
on dispose en entrée et en sortie de l’E/B deux suiveurs :
Circuit LF398
-
-
+ Vs
+ C
Ve
Le schéma dépend des performances de l’interrupteur analogique K qui n’est

jamais parfait : résistances parasites, temps de fermeture et d’ouverture, etc…
Convertisseurs Analogique  Numérique

Un Convertisseur Analogique-Numérique CAN transforme une tension
analogique e(t) en une série de codes numériques, souvent codés en
binaire sur n bits.
e(t) peut être une tension continue ou une tension variable en fonction du
temps
temps.
Un Convertisseur Numérique Analogique CNA transforme une série de codes

numériques en une suite de tensions qui varient en fonction du temps.
21
Convertisseurs Analogique  Numérique

Pour les CAN, le signal est déjà échantillonné et bloqué comme vu
précédemment. Pendant ce temps de blocage, un circuit complémentaire
convertit la tension bloquée en une valeur numérique. Il est évidemment
nécessaire que cette conversion se fasse dans le laps de temps de blocage.
Pour les CNA, la première étape consiste à convertir le code numérique en une
grandeur analogique, en règle générale un courant. Plusieurs types de
conversion existent Le courant est ensuite converti en une tension par un étage
de sortie à base d
d’un
un amplificateur opérationnel monté en inverseur.
Caractéristiques des convertisseurs AN

La tension de référence
Pour effectuer sa conversion, le convertisseur a besoin d’une tension de référence
à laquelle il compare les tensions à convertir. Cette tension est souvent intégrée
directement dans le composant. On la notera Eref. Sa stabilité est très
importante car toute fluctuation
fl d sa valeur
de l peut entraîner des
d erreurs dans
d l
les
conversions.
La pleine échelle
Il s’agit de la tension analogique maximale acceptée par le CAN (respectivement
délivrée en sortie par le CNA). Elle peut être
unipolaire 0  et   E max

bipolaire  E max  et   E max
Le nombre de bits
Le code binaire N en entrée (respectivement en sortie) est codé sur n bits. Cela
donne 2n combinaisons.
22
Caractéristiques des convertisseurs

La résolution
La résolution est le pas minimum de codage, appelée pas de
quantification. Elle est liée à la pleine échelle et au nombre de bits :
E max
q d
dans l cas d' un CAN/CNA unipolaire
le i l i
2n
2E max
q dans le cas d' un CAN/CNA bipolaire
2n
On peut noter que plus le nombre de bits est grand, plus la résolution est
bonne. La tension de référence doit être impérativement stable à mieux que la
résolution.
Fé
Fréquence d’échantillonnage
d’é h till maximale
i l
C’est la fréquence d’échantillonnage à laquelle peut travailler le CAN. Elle
dépend de sa structure interne. Le signal à l’entrée ne pourra donc pas avoir de
composante spectrale supérieure à f max / 2 pour respecter le théorème de
Shannon. Pour un CNA, c’est la fréquence maximale où les codes numériques
peuvent être convertis en tension analogique en sortie.
Caractéristiques des convertisseurs

Erreur de zéro ou de décalage
C’est l’écart entre la tension correspondant normalement au code 0 et
la tension d’entrée (resp. de sortie) réelle pour laquelle le code de sortie
est effectivement 0.
Elle est exprimée en % du pas de quantification ou en % de la tension

de référence. Elle doit être la plus faible possible.
23
La quantification
La quantification représente le passage de la valeur analogique à la valeur
numérique (et réciproquement). Cette valeur numérique codée sur n bits est
un multiple de la résolution q.
Deux principales familles de méthodes existent : par troncature et par
arrondi.
Quantification par arrondi
La tension e(t) est arrondie au multiple de la résolution le plus proche :
 1  1
 n   q  et    n  q alors e t   nq
*
Si
 2  2
Quantification par troncature
La tension e(t) est tronquée (comme une partie entière) au multiple de la
résolution
é l ti j t en-dessous
juste d :
Si nq  et   n  1q alors e* t   nq

On peut exprimer ε(t) l’erreur de quantification, elle sera alors:
 t   et   e* t 
La quantification
On peut relever deux paramètres importants :

La valeur moyenne de ε(t) est nulle pour le cas de la quantification par
arrondi et
égale à vmoy = q/2 dans la cas de la quantification par troncature. Le premier
cas est donc meilleur.
La valeur efficace de ε(t) vaut dans les deux cas :
q q
Arrondi veff  Troncature veff 
12 3
La quantification par arrondi est donc généralement préférable car l’erreur
est minimisée. Toutefois la quantification par troncature est parfois plus simple à
réaliser.
24
Convertisseurs CNA
CNA à résistances pondérées
en adoptant la notation suivante : si Ax = 0 alors, l’interrupteur x est ouvert,

si Ax=1 alors le Switch est fermé. Les switchs sont ainsi actionnés par des bits
de commandes.
On obtient alors :
 A A A A 
Vs   Eref  n 01  n 12  n 23  ...  n01 
2 2 2 2 
Convertisseurs CNA
CNA à réseau R
R--2R
Le principe d’un CNA à réseau R-2R est illustré par un exemple 4 bits.
Par superposition on calcule le courant Is.
Eref
Vs    A0  2 A1  4 A2  8 A3 
24
dans ce type de convertisseurs : lenteur due aux commutations et précision
fortement dépendante des valeurs de résistances.
25
Convertisseurs CAN
CAN parallèle ou Convertisseur Flash
Le principe d’un CAN parallèle est illustré par un exemple 2 bits.
Grâce à 3 comparateurs (2n-1

comparateurs pour un CAN n bits), , la
tension à convertir est
comparée à une tension de référence Eref .
La résolution vaut Eref.
La tension au point A vaut 3/4Eref
La tension au point B vaut 1/2Eref
La tension au point C vaut 1/4Eref
Toutes les comparaisons se font en même

temps dd’où
où le nom de parallèle.
Les comparateurs fournissent des 0 ou
des 1 logiques. Une logique de décodage
transforme les 3 bits (respectivement 2n-
1) en 2 bits (respectivement n bits) qui
forment alors le code N.
Convertisseurs CAN
CAN parallèle ou Convertisseur Flash
La conversion est faite en un coup d’horloge, c'est un système qui est

très rapide (1->300Mhz) mais qui coûte très cher. Utilisé en vidéo
(30Mhz) il est limité à 12 bits (coût et fabrication de ll'encodeur)
(30Mhz), encodeur).
Le passage d’un code « thermométrique » au code binaire est très
gourmand en terme de surface de silicium. (2n-1 comparateurs) et
consomme de la puissance.
8 bits 400 MHz 2.7 W 6x8 mm2
6 bits 6 GHz 2W 3x4 mm2
26
Convertisseurs CAN
Convertisseur Semi-Flash
La conversion se fait en deux étapes :

- Phase 1 : on utilise un premier CAN Flash qui détermine les principaux
bits de poids fort.
fort
- Phase 2 : on soustrait la tension des bits de poids fort à la tension
d’entrée pour ensuite déterminer les bits de poids faible.
Convertisseurs CAN
CAN à approximations successives
Le principe d’un CNA à approximations successives est représenté sur la

figure suivante :
27
Convertisseurs CAN
CAN à approximations successives
Ce type de CAN dépend fortement du CNA interne. Bien qu’il procède par
plusieurs étapes successives, si le CNA est rapide, l’horloge de cadencement
peut être assez haute et le convertisseur assez rapide également.
Le registre élabore n bits An-1…A1A0 par une suite de comparaisons cadencées

par une horloge. Si C = 1, alors le registre mets le bit de poids le plus fort à 1.
Si ce bit est déjà à 1, c’est le bit de poids juste inférieur qui est mis à 1, et ainsi
de suite. Si C = 0, le registre repère le bit de poids le plus faible qui est déjà à 1
noté Ax ; ce bit est mis à 0 et le bits Ax-1
x 1 est mis à 1. S
S’il
il s
s’agit
agit de A0, la série de
comparaisons s’arrête et la valeur obtenue est la valeur finale.
Convertisseurs CAN
CAN simple rampe
Le principe d’un CAN simple rampe est illustré ci-dessous :
Eref
Le premier AOP est un système intégrateur. V1 t    t  E0
RC
28
Convertisseurs CAN
La tension à la sortie du premier AOP croit linéairement avec une pente
positive. Lorsque sa valeur arrive à E, le deuxième AOP bascule en
saturation négative, le condensateur se décharge quasiment
instantanément, et ainsi de suite. Le & logique n’est là que pour passer en
raisonnement numérique.
q On considère qque la ppériode de l’horloge
g H est
très petite devant la constante de temps de charge du condensateur. Les
chronogrammes des différentes tensions sont reportés ci-dessous.
Convertisseurs CAN
N représente le nombre de coups d’horloge H de période T pendant le
temps de charge t1.
RC
On obtient donc
N  E
Eref T
On obtient bien un code N proportionnel à une tension E.
Dans ce type de CAN, la précision sur N est assez mauvaise car N dépend de
trop de paramètres : R, C, Eref et T. On peut connaître assez finement T, et
assez bien Eref. Mais R et C dépendent de la température d’une manière forte,
ce qui induit une incertitude sur la pente de charge à tout instant.
29
Convertisseurs CAN
CAN double rampe
C’est le type de convertisseur le plus utilisé, son schéma de principe est
donné par:
Au départ, le switch est positionné sur la tension d’entrée V (tension à convertir),

l’intégrateur intègre la tension V jusqu’à ce que le compteur atteint sa valeur
maximal 2N pendant un temps T1qui correspond à un nombre d’impulsion n1=2N
Convertisseurs CAN
T1 T2
t1 t2 t3
Le passage du compteur à 0 permet le basculement du switch sur la tension de

référence Eref qui est négative, l’intégration fait accroître Vs jusqu’à atteindre la
tension nulle. Le temps d’intégration est T2 correspondant à un nombre
d’impulsions compteur égal à n2
t t
1 2 1 3 T2
RC t1 RC t2
Vs   Vdt  Eref dt  0 => V  Eref
T1
n2
V  Eref
2N
La tension V est alors proportionnel à n2 et reste indépendante de la
constante de temps RC de l’intégrateur
30
Convertisseurs CAN
Bilan comparatif rapide des CAN
D é de
Durée d FFréquence
é S f
Surface S f
Surface Consomm
C
Résolution
conversion Utilisation analogique Numérique ation
2N Cycles 100
Simple rampe 100 KHz 10‐16 bits 100 Portes 10mW
transistors
150
Double rampe 2N+1 Cycles 100KHz >16 bits 150 Portes 10mW
transistors
Approximations 100
N Cycles 1 MHz 14‐16 bits 100 Portes 1mW
successives transistors
2500
Flash 1 Cycle >100 MHz 12‐14 bits 5000 Portes 1W
transistors
Exercice 1
On considère un signal sinusoïdal de fréquence 200KHz avec une
amplitude d’environ 1V en valeur efficace. On désire numériser ce
signal avec une résolution meilleure que 200mV.
Le tableau suivant résume les caractéristiques de plusieurs CAN.
Examiner chacun des cas et expliquez s’ilss ils conviennent pour convertir
le signal précédant. On veillera à justifier correctement chaque cas.
Caractéristiques CAN1 CAN2 CAN3 CAN4 CAN5

Nbre de bits 8 12 12 16 16
Gamme 0‐5V ‐5 – 5V 0 – 10V ‐5 – 5V ‐5 – 5V
Simple Réseaux Simple Double
Type Parallèle
Rampe R‐2R Rampe Rampe
Fech maximale 10 MHz 25 MHz 200 KHz 10 MHz 200 KHz
31
Amplificateurs
de puissance
Définition
L’amplificateur en puissance est le dernier

étage d’une chaîne amplificatrice. Il permet de
fournir une puissance beaucoup plus grande
que celle fournit par le signal de commande,
tout en gardant la même forme du signal.
Dans la majorité des cas, l’amplification en
puissance est une amplification en courant.
On va utiliser des transistors bipolaires,
bipolaires ou
des transistors MOS de puissance.
Cours Electronique Analogique / EMI / 2008-2009 Pr. Jamal EL ABBADI
32
Puissance, rendement
L’alimentation du montage fournit une puissance totale PF qui se
répartit entre la puissance utile PU dissipée dans la charge et PD
dissipée, en pure perte, dans l’amplificateur. La puissance PC,
fournie par le circuit de commande, est en général négligeable
devant celle provenant de l’alimentation.
Alimentation
Pf
Préamplificateur Pe Amplificateur Pu Charge
Pd
Puissance, rendement
Amplification en puissance :
Pu
Ap 
Pe
Gain en puissance :
P 
G  10 log u   10 log A p
 Pe 
Conservation de la puissance :
Pf  Pe  Pu  Pd Pf  Pe
Pf  Pu  Pd
Pu
Rendement : η
Pf
Le rendement est une caractéristique très importante pour un

amplificateur de puissance. Les puissances Pu et Pf ne doivent pas être
trop différentes.
33
Expression des puissances

Ia Vcc
iS
Amplificateur de
us
puissance
Puissance fournie à la charge
Pu  U s i s  Ri2s  R i2s  RI2s

u2s U2
Pu  u s is  U sIs   s
R R
Expression des puissances

Puissance fournie par l’alimentation
Pf  Vcc i a  Vcc ia  Vcc Ia

La valeur moyenne est donnée par
1 T
ut   ut dt
T 0
34
Les classes d’amplification de puissance

Définitions
On définit la classe d’amplification de puissance, par le temps de

conduction des composants actifs (Transistor).
Soient un transistor et sa droite de charge. Selon la position du

point de repos, on définit des classes de fonctionnement
différentes.
Classe A : Les composants actifs conduisent pendant toute la

période du signal d’entrée. Lors du fonctionnement, il n’y a ni
saturation ni blocage. Le point de repos idéal est le point A situé au
milieu de la droite de charge.
On observe très peu de distorsion, mais un très faible rendement
(de l’ordre de 25%). Utilisés en audiofréquence, pour avoir de la
haute-fidélité.
Classe B : Les composants actifs conduisent durant une demi

période du signal d’entrée. Le point de repos idéal est le point B
tel que IC = 0 et VCE = E.
E
Le rendement est correct (environ 78,5%), mais il y a de la
distorsion. Très utilisé en électronique.
35
Classe AB : En pratique, il est difficile d’obtenir un

fonctionnement en classe B, c’est-à-dire avec un courant de
repos rigoureusement nul. Il est plus simple de polariser le
transistor en maintenant un léger courant collecteur au repos (point
AB).
Classe C : Les composants actifs conduisent durant moins

d’une demi période du signal d’entrée. Peu utilisé, mais très
rentable.
La classe A avec une charge résistive
Avec un montage émetteur commun et une charge purement ohmique,

le point de fonctionnement idéal est situé au milieu de la droite de
charge.
Le courant de repos est I = E/2.RC et la tension de repos est VCE = E/2.
36

Puisance utile fournie à la charge
En régime sinusoïdal, la tension v(t) et le courant i(t) de sortie s’écrivent :
E
v t    VsSin ωt 
E V
it    s Sin ωt 
2 2R c R c
La puissance dissipée dans la charge est donc :
1 T E  E V 
PU     VsSin ωt   s Sin ωt dt
T 0 2  2R C R C 
E2 V2
PU   s
4R c 2R c
Le premier terme est constant et seul le second terme contient une information.
L’expression de la puissance utile est donc :
Vs2
Pu 
2R c

Puissance utile fournie par l’alimentation
Le courant délivré par l’alimentation est le courant de sortie i(t).
1 T  E Vs  E2
PU   E
    
Si ωt dt 
Sin
T 0  2R C R C  2R c
Puissance dissipée dans le transistor
C’est la différence entre la puissance fournie par le générateur et la puissance

dissipée dans la charge.
E2 V2
PT  Pf  PU   s
2R c 2R c
On constate que la puissance dissipée dans le transistor est maximale en
l’absence de signal.
37

Rendement utile
C’est le quotient de la puissance utile par la puissance fournie par
l’alimentation.
Pu Vs2
η  2
Pf E
Or l’amplitude maximale de la tension de sortie est VS = E/2. Pour éviter la
distorsion en sortie, il faut toujours rester en dessous de cette valeur. Donc pour
ce type d’amplificateur on a :
η  25%
La conception
p des amplificateurs
p classe A est simple
p et leurs p performances sont
excellentes surtout au niveau de la linéarité et de la distorsion mais leur
rendement est très mauvais.
Amplificateur Classe B
Principe
On utilise une paire de transistors complémentaires, c’est-à-dire un transistor

de type NPN et un de type PNP de même gain, en montage collecteur
commun. On se limite ici à l’étude de l’étage g final de l’amplificateur.
p
L’amplification en tension du signal initial est assurée par des étages situés en
amont.
38
Les deux transistors sont polarisés, par le dernier étage amont,

pour obtenir un courant de repos nul (point B). Chaque transistor
est donc bloqué pendant une demi-période : T1 n’est conducteur
que pendant les alternances positives de la tension d’entrée. Il est
donc nécessaire d’utiliser deux transistors complémentaires avec
deux alimentations continues symétriques par rapport à la masse.
Le courant qui circule dans la charge est fourni alternativement par
les deux transistors.
Ce montage est connu sous le nom de « push-pull1 ».
Pour augmenter le gain en puissance, on peut utiliser une paire de

transistors Darlington complémentaires.
On considère que : ie1 = ic1 = ß x ib1 (lorsque Eg > 0V)

On considère que : ie2 = ic2 = ß x ib2 (lorsque Eg < 0V)
Analyse du fonctionnement :
-0,6V < Eg < 0,6V :
T1 et T2 sont bloqués
Is = 0A, et Us = 0V.
+0,6V < Eg < Vcc + 0,6V :

T1 est passant, et T2 est bloqué
Vbe1 = 0V
Is = Us / Ru, et Eg = Us + Vbe1, donc Us = Eg – Vbe1
Pour que le transistor T1 ne soit pas saturé, il faut que Vce1 > Vcesat. Donc
comme on a E= Us + Vce1, alors Us doit être tel que Us < Vcc – Vcesat.
-Vcc – 0,6V <Eg< - 0,6V :

T1 estt bloqué,
bl é ett T2 estt passant.
t
On a alors, Is = Us / Ru = ic2 = ß x ig.
Dans ce cas, on a is < 0A.
Comme Eg = Us + Vbe2, on Us = Eg – Vbe2
Pour que le transistor T2 ne soit pas saturé, il faut que l’on est Us < - E – Vcesat.
39
Us
E-VCESAT T1 Sat
T2 Bloqué
Eg
T1 Bloqué
-E+VCESAT
T2 Sat
Elimination de la distorsion de croisement :
Pour éliminer la distorsion de croisement, on ajoute deux diodes, qui sont
toujours passantes, et qui jouent le rôle de « générateur » de tension :
Si T1 est passant, on a :
Eg + Ud1 – Vbe1 – Us = 0V
Us = Eg + Ud1 – Vbe1
Us = Eg, car Ud1 = Vbe1
Si T2 est passant, on a :
Eg – Ud2 – Vbe2 – Us = 0V
Us = Eg – Ud2 – Ube2, or Vbe2 < 0V
Us = Eg
Conclusion : La distorsion de croissement a disparu. On obtient donc la

caractéristique de transfert suivante :
40
Us
E-VCESAT T1 Sat
Eg
-E+VCESAT
T2 Sat
Bilan des puissances :
Puissance fournie par l’alimentation

2 T2
Pf  Ei c t   2E. iC1 t   IC1 2 sin ωt dt
T 0
IC 1 2 2 2
Pf  2E.  EIC1
π π
Puissance fournie à la charge
U2S
PS 
Ru
Rendement Le rendement est maximal pour :
PS US 2 π Us 2  E  η  78.5%
η  .
Pf E 4
41

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