Thermodynamique
Thermodynamique
Thermodynamique
……….
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
……………..
UNIVERSITE D’ABOMEY CALAVI
…………
MASTER ENERGIES RENOUVELABLES ET SYSTEMES ENERGETIQUES
2
3.4. Convention du signe d’énergie ................................................................................................ 24
3.5. Le 1er principe de la thermodynamique.................................................................................. 24
3.6.1. Enoncé du 1er principe de la thermodynamique ................................................................. 25
3.7. L’enthalpie (H) ......................................................................................................................... 25
3.8. Deuxième principe de la thermodynamique .......................................................................... 26
3.8.1. Insuffisance du premier principe ..................................................................................... 26
3.8.2. Définition ............................................................................................................................ 27
3.9. Troisième Principe ................................................................................................................... 28
Séquence 4 : Machines Thermiques................................................................................................... 30
4.1. Machines thermodynamiques.................................................................................................. 30
4.2. Machines dynamo-thermiques ................................................................................................ 31
4.3. Cycles thermodynamiques ....................................................................................................... 32
4.3.1. Cycle de Carnot ................................................................................................................. 32
4.3.2. Cycle de Beau Rochas (OTTO) ........................................................................................ 33
4.3.3 Cycle de Diesel .................................................................................................................... 34
4.3.4. Cycle de Rankine ............................................................................................................... 34
4.3.5. Cycle de Stirling................................................................................................................. 35
3
CHAPITRE I : Rappels du cours de la thermodynamique
4
chemin suivi par la transformation du système peut jouer un rôle (la
notion de réversibilité ou d’irréversibilité des transformations).
• Thermodynamique statique : Elle cherche à expliquer l’origine et la
signification des variables macroscopiques (P, T) et des notions de
chaleurs, de travail et e l’entropie en les reliant directement au
mécanisme de l’agitation moléculaire. Ainsi on distingue les notions de
température, de pression et de chaleur.
1 3
𝑀𝑉 2 = 𝑘𝑇
2 2
5
V est la vitesse des particules qui constituent la matière.
k est une constante.
T est la température de la matière.
On peut définir plusieurs échelles de température, telles que l’échelle Celsius qui
précède toute autre échelle.
𝑇(𝐾) = 𝑇(℃) + 273
La pression est due aux nombreux chocs des atomes ou molécules de la matière
sur les parois du récipient.
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Soit n’ = N/V : le nombre de molécules de gaz dans l’enceinte par unité de
volume.
Donc, on définit la pression par la relation suivante :
1
𝑃 = 𝑛′ . 𝑀. 𝑉²
3
𝑃𝑖 = 𝑋𝑖 𝑃𝑇
𝑃𝑇 = ∑ 𝑋𝑖 𝑃𝑖
𝑖=1
7
1. 3. Echange d’énergie
1.4. Unités
La majorité des unités en Système international [S. I] utilisés dans ce cours sont
les suivants :
• Temps : en secondes [s]
8
1.5.1. Définition du système
Délimitation du système
9
1.5.2. Etat du système
L’état du système est définit ou décrit par des variables macroscopiques (m, P,
T, V,etc.) dites aussi variables d’état. A un système donné, il est aussi associé
tout un ensemble d’états possibles.
On dit qu’un système est à l’état d’équilibre thermodynamiquement si ses
variables d’état ont des valeurs bien définies et constantes.
On distingue alors selon le cas entre :
• Variables ou grandeurs thermiques (P, V, T) ou calorifiques (U, H, W,
Q, S).
• Variables extensives, c’est-à dire proportionnelles à la quantité de
matière telle que (m, V, U,..etc.) ou variables intensives, c’est-à dire
indépendantes de la masse telle que (P,T, concentration,…etc.). On
définit souvent des grandeurs massiques, c’est-à dire rapportées à l’unité
de masse du système telle que : le volume massique.
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Au cours d’une transformation, les variables d’état du système varient pour
atteindre un autre état d’équilibre. Le passage de l’état d’équilibre (1) à l’état
d’équilibre (2) se déroule en général hors équilibre. On distingue alors entre :
La réversibilité d’une transformation exige que le système passe par une infinité
d’états intermédiaires peu différents d’états d’équilibre (états quasi-statiques).
Les transformations naturelles spontanées sont irréversibles ; elles ne peuvent
évoluer que dans un seul sens.
Les variables d’état ne sont pas toutes indépendantes, mais liées entre elles par
des équations dites équations d’état du type : f (P, V, T) = 0
Exemple : L’équation qui décrit le comportement d’un gaz considéré comme
parfait :
PV= n RT
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Où :
P : Pression du gaz
V : volume du gaz
n : nombre de moles du gaz
R : constante des gaz parfaits
T : température du gaz.
Dans cette équation dite équation d’état des gaz parfaits, chaque variable d’état
(pression, volume ou température) dépend des deux autres variables :
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On distingue différents types de transformations ou évolutions suite à un
échange d’énergie du système avec le milieu extérieur. Ces évolutions sont
facilement représentées dans ces diagrammes par des droites verticales ou
horizontales, à savoir :
• Une transformation isochore (V = constante)
• Une transformation isobare (P = constante)
• Une transformation isotherme (T = constante)
• Une transformation isentropique (adiabatique) (S = constante) ou (Q =
constante)
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Soit deux systèmes A et B séparés par une paroi diathermique. L’ensemble A+B
étant adiabatiquement isolé du milieu extérieur.
Si les états initiaux des deux systèmes mis en contact étaient différents, il se
produirait un échange de chaleur entre eux. Au bout d’un certain temps, on
n’observe plus d’échange de chaleur entre ces deux systèmes : on dit qu’ils sont
en équilibre thermique.
Ceci nous permet de postuler l’existence d’un paramètre intensif d’état appelé
température. Cette dernière prend la même valeur pour les deux systèmes
lorsque l’équilibre thermique est atteint. Donc, le principe zéro peut s’énoncer
comme suit :
« Deux systèmes en équilibre thermique avec un troisième, sont en équilibre
entre eux »
L’énergie interne d’un système est son contenu en énergie pour ce système.
Chaque système (solide, liquide ou gazeux) est une collection d’objets tels des
atomes, des molécules, etc. Ces particules à l’échelle microscopique sont
toujours animées de mouvements incessants et aléatoires (agitation moléculaire);
dite vibration pour les solides et agitation thermique pour les liquides et les gaz.
A ces mouvements microscopiques est associé de l’énergie cinétique Eci pour
chaque particule. De plus, entre ces atomes peuvent exister des forces
d’interaction (attraction et répulsion) aux quelles on associe une énergie
potentielle Epi pour chaque particule.
A l’échelle microscopique, l’énergie interne (U) du système est définie comme
la somme algébriques des énergies cinétiques Eci et potentielles Epi, de toutes
les particules formant le système.
𝑛 𝑛
𝑈=∑ 𝑬𝒄𝒊 + ∑ 𝑬𝒑𝒊
𝑖=1 𝑖=1
14
15
Séquence 2 : Les différents types de gaz
Introduction
Les gaz sont des substances qui ont la capacité de remplir complètement le
volume du conteneur qui les contient. Ils sont caractérisés par les propriétés
suivantes:
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• Loi d'Avogadro : Cette loi énonce que, à température et pression
constantes, des volumes égaux de gaz contiennent des nombres égaux de
molécules. Mathématiquement, cela s'exprime comme V/n=constante
L'équation d'état des gaz parfaits, souvent appelée équation des gaz parfaits, est
une combinaison des lois des gaz précédemment mentionnées. Elle est exprimée
par :
PV =n RT
17
Conclusiosn
En conclusion, les gaz jouent un rôle essentiel en thermodynamique, où ils sont
utilisés pour modéliser et comprendre une grande variété de phénomènes
physiques et processus. Leur comportement est régi par des lois spécifiques et
leur manipulation est au cœur de nombreuses applications pratiques, allant de la
production d'énergie à la fabrication de produits chimiques.
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Séquence 3 : Les différents principes de la thermodynamique
Introduction
𝑛 𝑛
𝑈=∑ 𝑬𝒄𝒊 + ∑ 𝑬𝒑𝒊
𝑖=1 𝑖=1
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échanges d’énergie avec le milieu extérieur. Les énergies sont principalement
échangées sous forme de chaleur (Q) et de travail (W).
3.2. La chaleur
Elle est liée à une variation de température (∆T) du système à la suite d’un
réchauffement ou d’un refroidissement de ce dernier. Elle est proportionnelle à
la quantité de la matière (masse ou nombre de moles) et à la différence de
température (∆T).
• Pour une transformation infinitésimale :
𝑑𝑄 = 𝑚 𝐶𝑑𝑇 ou 𝑑𝑄 = 𝑛 𝐶 𝑑𝑇
Où :
m : La masse de la matière du système.
n : Le nombre de moles du système.
C : La capacité calorifique massique ou molaire de la matière exprimée
respectivement en [J. Kg -1. K -1 ] ou [J. mol -1 . K -1 ]. Elle peut être à pression
constante (Cp) ou à volume constant (Cv)
• Pour une transformation finie : La chaleur Q échangée lors d’une
transformation finie entre l’état (1) et l’état (2) est :
2 2 2
𝑄 = ∫ 𝑑𝑄 = ∫ 𝑚 𝐶 𝑑𝑇 = 𝑚 𝐶 ∫ 𝑑𝑇 = 𝑚𝐶(𝑇2 − 𝑇1 ) = 𝑚𝐶∆𝑇
1 1 1
20
Si on considère que la capacité calorifique du système est indépendante de la
température. Dans le cas contraire, C= f(T) on aura :
2 2 2
𝑄 = ∫ 𝑑𝑄 = ∫ 𝑚 𝐶 𝑑𝑇 = 𝑚 ∫ 𝐶𝑑𝑇
1 1 1
𝑄 = 𝑚. 𝐿 𝑜𝑢 𝑄 = 𝑛. 𝐿
Pour chaque type de matière, il existe trois types de chaleurs latentes liées aux
six changements d’état physiques (Ls , Lv et Lf ).
Où Ls , Lv ou Lf : est la chaleur massique ou molaire associée respectivement à
une sublimation, vaporisation ou fusion
3.2.3. Calorimétrie
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On définit la pression exercée par une force (F) sur la surface (S) du piston par :
𝐹
𝑃= ;
𝑆
Donc le travail exercé sur ce piston est la force (F) par un déplacement (dx) :
𝑑𝑉
𝑑𝑊 = 𝐹. 𝑑𝑥 = 𝑃. 𝑆. 𝑑𝑥 = 𝑃. 𝑆 = 𝑃. 𝑑𝑉 ;
𝑆
𝑑𝑊 = 𝑃. 𝑑𝑉 𝑒𝑛 [𝑁. 𝑚] 𝑜𝑢 𝑒𝑛[𝐽]
D’où le travail élémentaire est défini par la relation :
𝑑𝑊 = −𝑃. 𝑑𝑉
Remarque :
23
2 2
𝑊12 = − ∫ 𝑃𝑑𝑉 = −𝑃 ∫ 𝑑𝑉 = −𝑃(𝑉2 − 𝑉1 )
1 1
b) Pour une transformation isotherme (T=cste)
2
𝑊12 = − ∫ 𝑃𝑑𝑉
1
𝑙𝑛𝑃2
𝑊12 = 𝑛𝑅𝑇
𝑃1
c) Pour une transformation isochore (V=cste)
Pas de variation de volume, dV= 0
2
𝑊12 = ∫ 𝑃𝑑𝑉 = 0
1
• Les énergies (W, Q) reçues par le système sont > 0 (positives) et affectées de
signe (+).
• Les énergies (W, Q) cédées par le système sont < 0 (négatives) et affectées de
signe (-).
24
• L’énergie d’un système non isolé peut varier par suite d’échange d’énergie (Q,
W) avec le milieu extérieur, alors le système évolue d’un état d’équilibre initial
(1) à un autre état d’équilibre final (2): on dit que le système a subi une
transformation.
• La variation d’énergie interne du système en cours d’une transformation est
égale à la somme algébrique des énergies échangées W + Q.
• L’énergie interne du système varie donc pendant la transformation entre l’état
(1) et l’état (2) :
∆𝑈 = 𝑈2 − 𝑈1 = ∫ 𝑑𝑊 + ∫ 𝑑𝑄 = 𝑊 + 𝑄
La fonction enthalpie désignée par la lettre (H) correspond à l'énergie totale d'un
système thermodynamique. Elle comprend l'énergie interne (U) du système, à
laquelle est additionné le travail que ce système doit exercer contre la pression
25
extérieure pour occuper son volume. L'enthalpie est un potentiel
thermodynamique. Il s'agit d'une fonction d'état qui est une grandeur extensive.
L'enthalpie est couramment utilisée lors de l'étude des changements mettant en
jeu l'énergie d'un système dans de nombreux processus chimiques, biologiques
et physiques. La variation d'enthalpie correspond à la chaleur absorbée (ou
dégagée), lorsque le travail n'est dû qu'aux forces de pression. Dans ce cas, la
variation d'enthalpie est positive ou négative dans le cas où la chaleur est libérée.
L’enthalpie (H) est définie par la relation suivante :
𝐻 = 𝑈 + 𝑃𝑉
• C’est une énergie exprimée en [Joules] ou en [calories]
• C’est aussi une fonction d’état, comme l’énergie interne.
On a déjà vu que pour une transformation infinitésimale :
𝑑𝑈 = 𝑑𝑄 + 𝑑𝑊
Or
𝑑𝑈 = 𝑑𝑄 − 𝑃𝑑𝑉
𝑑𝐻 = 𝑑𝑈 + 𝑑(𝑃𝑉) = 𝑑𝑈 + 𝑃𝑑𝑉 + 𝑉𝑑𝑃
Soit
𝑑𝐻 = 𝑑𝑄 + 𝑉𝑑𝑃
26
L’observation des phénomènes naturels montre l’existence d’un grand nombre
de transformations spontanées qui se produisent toujours dans un sens
déterminé. Ces transformations sont irréversibles, par exemple :
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Séquence 4 : Machines Thermiques
Source froide à T1
Principe de fonctionnement d’une machine thermodynamique
𝑄1
𝑛 =1− <1
𝑄2
Le rendement de cette machine est toujours inférieur à l’unité, puisque la
quantité de chaleur prélevée de la source chaude n’est jamais transformée
intégralement en travail (énoncé de Kelvin).
4.2. Machines dynamo-thermiques
31
4.3. Cycles thermodynamiques
32
Avec :
Q1 est la quantité de chaleur perdue à la source froide de température Tf ; donc
Q1 = Qf
Q2 est la quantité de chaleur prélevée de la source chaude de température Tc ;
donc Q2 = Qc
4.3.2. Cycle de Beau Rochas (OTTO)
33
4.3.3 Cycle de Diesel
Le moteur Diesel est conçu par Rudolf Diesel (1893-1897). Le moteur Diesel est
un moteur à combustion interne dont l'allumage est spontané au contraire du
moteur à essence. Le cycle théorique du moteur Diesel est composé de quatre
transformations réversibles représenté dans le diagramme de Clapeyron ci-
dessous :
Il est à la base des machines utilisant la vapeur d’eau dans les centrales
thermiques ou nucléaires, comme les turbines à vapeur il comprend :
Le cycle théorique est composé de quatre transformations réversibles suivantes :
• 1→2 : Compression adiabatique.
34
• 2→3 : Vaporisation isobare.
• 3→4 : Détente adiabatique.
• 4→1 : Liquéfaction isobare.
4.3.5. Cycle de Stirling
35
36