Đề cương NNH2

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1. Quels sont les différents types de phrases ? Donnez un exemple pour chaque type de phrase.

Approche syntaxique (Noam Chomsky) : 4 types de phrases.


- Phrase déclarative : raconter une action ou qqc, donner de l’information.
Ex : Le soleil brille aujourd’hui.
- Phrase interrogative : poser une question ou demander de l’information.
Ex : Où as-tu mis les clés ?
- Phrase impérative : donner un ordre, un conseil ou pour interdire.
Ex : Ferme la porte avant de partir.
- Phrase exclamative : exprimer un sentiment (joie, colère, étonnement…).
Ex : Quelle belle journée !
Approche énonciative (communicative) (John L.Austin) : 3 types de phrases.
- Phrase assertive : transmettre de l’information à l’interlocuteur.
- Phrase interrogative : poser une question ou demander de l’information.
- Phrase impérative : donner un ordre, un conseil ou pour interdire.
2. Qu’est-ce qu’une phrase minimale ? Donnez un exemple de phrase minimale. Qu’est-ce
qu’une phrase étendue ? Donnez un exemple de phrase étendue.
- Une phrase minimale se compose de deux constituants immédiats de la phrase.
La phrase minimale canonique se présente sous la forme : P -> SN + SV
(SN et SV : 2 constituants immédiats de la phrase)
Ex : Tu viens.
- Une phrase étendue : Lorsque le SN ou le SV ou la phrase entière comporte des élargissements (ce
SN ou ce SV ou cette phrase a une expansion)
Ex : Expansion du SN : Le chat noir, qui aime se promener la nuit.
Expansion du SV : Le chat a attrapé une souris.
Expansion de toute phrase : Le chat a attrapé une grosse souris dans le jardin de derrière.
Le chat noir, qui aime se promener la nuit, a attrapé une grosse souris dans le jardin de derrière.
3. Quelles sont les valeurs de la phrase assertive (Citez au moins 5 valeurs) ? Donnez un
exemple pour illustrer chaque valeur.
- Les valeurs de base :
+ un apport d’information : Il pleuvra demain.
+ une demande de confirmation du fait exprimé
Ex : Est-ce que la réunion aura vraiment lieu à 10 heures demain matin ?
- Les autres valeurs :
+ une négation : Je n'ai pas mangé de chocolat hier soir.
+ une certitude : Elle sera là à l'heure, elle est très ponctuelle.
+ une hypothèse : Si je gagne à la loterie, j'achèterai une maison à la plage.
4. Quelle est la valeur de base de la phrase interrogative ? Quelles sont les valeurs pragmatiques
de la phrase interrogative ? Donnez un exemple pour chaque valeur.
- La valeur de base :
+ une demande d’information qu’on ignore : Où est la bibliothèque ?
- Les valeurs pragmatiques :
+ une invitation : Veux-tu venir dîner avec nous ce soir ?
+ une suggestion : Et si nous allions au cinéma ce soir ?
+ une confirmation : Est-ce que tu as bien compris les consignes ?
+ une expression polie : Pourriez-vous me passer le sel, s'il vous plaît ?
5. Distinguez la phrase interrogative de l’acte de question.
Phrase interrogative Acte de question

- Se caractériser par certaines propriétés - Acte de demander une information qu’on


formelles (mots interrogatifs, inversion du ignore.
sujet, intonation…) - La question peut se réaliser par d’autres moyens
- Une structure linguistique, un outil que la structure interrogative.
permettant de réaliser l’acte de question. Ex : Pourrais-tu me dire si tu as mangé le gâteau ?
Ex : Où habites-tu ?
6. Qu’est-ce qu’une question totale ? Donnez un exemple. Qu’est-ce qu’une question partielle ?
Donnez un exemple.
- Question totale : porte sur l’ensemble de la phrase.
Questions totales “pures” : vraie demande d’information
Ex : Quel est le nom de ce monument ?
Questions totales “orientées” : vers une réponse du type oui / non, si / non, peut-être, sans doute,...
Ex : Est-ce que tu as fini ton devoir ?
Questions totales avec cumul de valeurs illocutoires (acte indirect sous forme d’une question)
Ex : Est-ce que tu pourrais me passer le sel, s'il te plaît ?
- Une question partielle : porte sur un constituant de l’énoncé à l’aide d’un mot interrogatif.
Ex : Quand commence le match de football ?
7. Citez au moins 5 valeurs de la phrase impérative ! Donnez un exemple pour illustrer chaque
valeur.
- La valeur de base :
+ Un ordre : Ferme la porte derrière toi.
- Les autres valeurs :
+ un conseil : Prends un parapluie, il pleut dehors.
+ une demande : Passe-moi le sel, s'il te plaît.
+ une invitation : Viens dîner chez moi ce soir.
+ une suggestion : Essayez cette nouvelle application, elle est très utile.
8. Qu’est-ce qu’une phrase complexe ? Quels sont les différents types de phrases complexes ?
Donnez un exemple pour chaque type.
Une phrase complexe est formée avec au moins 2 propositions et donc au moins avec 2 verbes
conjugués.
2 types de phrases complexes :
Coordination proprement dite ou conjonctionnelle :
2 propositions sont coordonnées lorsqu’elles sont liées
par une conjonction de coordination.
Ex : Tu n’aimes que le rose et tout ce que tu achètes est
rose.
Phrase complexe de coordination : Elle se Tu n’aimes que le rose, donc tout ce que tu achètes est
compose de propositions de même nature, rose.
c’est-à-dire d’un rang égal.
Coordination sans conjonction : Les propositions
coordonnées n’y sont liées que par le sens et
l’intonation.
-> juxtaposition
Ex : Tu n’aimes que le rose, tout ce que tu achètes est
rose.

Phrase complexe de subordination : Elle Les subordonnées relatives :


se compose de 2 ou plusieurs Ex : J'ai rencontré l'homme qui travaillait dans le
propositions dont l’une est principale par magasin.
rapport à l’autre qui lui est subordonnée.
Les subordonnées complétives :
Ex : Elle espère qu'il fasse beau demain.

Les subordonnees circonstancielles :


Ex : Il travaille dur afin qu'il réussisse ses examens.
MODALITÉ
Modalité : attitude de l’énonciateur à l’égard de son co-énonciateur et du contenu de son énoncé.
Modalités d’énonciation (modes de communication) renvoient à l'énonciateur en marquant l’attitude
de celui-ci dans sa relation avec son co-énonciateur.
Modalités d’énoncé : renvoient à l’énonciateur en marquant son attitude vis-à-vis du contenu de
l’énoncé.

Modalités d’énonciation Modalité assertive -> Phrase assertive


4 modalités -> 4 types de phrases
M. interrogative -> P. interrogative

M. volitive -> P. volitive

M. exclamative -> P. exclamative

Modalité d’énoncé Jugement de l’énonciateur à propos de “l'événement”


3 grands groupes
Appréciation de l’énonciateur à propos du fait énoncé

Jugement de l’énonciateur à propos du “sujet” de l’énoncé (ou


sujet grammatical)
MODES
Modes Attitude de l’énonciateur à l’égard de son énoncé.
-> Modes : un des moyens d’expression de la modalité.

Indicatif : exprimer la certitude ou la probabilité d’une action dans


une époque déterminée.

Subjonctif :
Modes personnels - présenter une action ou un état comme possibles sans certitude.
(avec des désinences de - exprimer généralement un désir, un souhait, un ordre, un doute, un
personne) regret, un conseil, une supposition.

Impératif : exprime un ordre, un conseil, une prière, un souhait, une


défense.

Conditionnel : exprimer un souhait, une hypothèse ou, comme son


nom l’indique, un fait ou une action soumis à une condition.

Modes impersonnels Infinitif : exprimer purement et simplement l’action ou l’état


(pas de désinences de correspondant.
personne)
Participes : exprimer une action simultanée (ou un état contemporain)
par rapport au verbe principal.

Gérondif : exprimer une action simultanée par rapport à l’action


principale (présente, passée ou futur)

TEMPS
Temps vécu Temps au plan existentiel, temps extralinguistique se divisant en siècle,
(Temps chronologique) années, mois, semaines, jours, heures…

Temps linguistique Temps déterminé grâce aux trois moments de repères :


- moment d’énonciation (S) : le moment où le locuteur parle ou écrit.
- moment de l'événement (E) : le moment où l'événement se produit.
- moment de reference (R) :
+ peut se confondre avec E ou en être distinctif.
+ explique le fonctionnement des temps composés d’un verbe d’un
point de vue temporel.

Temps verbaux Un des moyens pour exprimer le temps linguistique.


-> situer les événements dans le temps (présent, passé ou futur)
MOYENS D’EXPRESSION DU TEMPS EN FRANÇAIS
Les noms
- la date : la nuit, ce jour-là, lundi…
- la durée : une heure, deux jours, trois ans…
- la fréquence : deux fois, tous les jours, chaque lundi…

Les adjectifs : ancien(ne), actuel(le), futur(e)

Moyens lexicaux et Les adverbes (adverbes de temps) : hier, aujourd’hui, demain, souvent,
morphologiques toujours, tôt, avant, après, maintenant, soudain, encore…

Les locutions prépositives - complément circonstanciel : dans trois


jours, à 7 heures, chaque lundi…

Les préfixes : ex-, pré-, post-...

L’indicatif : situer les actions dans le temps.

L’impératif : indiquer l’action dans le présent et dans le futur.

Le conditionnel : le temps est indiqué grâce au contexte.

Moyens Le subjonctif : c’est le contexte qui lui donne sa valeur temporelle.


grammaticaux

(modes du verbe) Les modes impersonnels : le temps est lié au temps du procès
qu’exprime le verbe principal ou au contexte.

La succession des propositions

Moyens syntaxiques Les propositions subordonnées :


- Subordonnées circonstancielles après : quand, comme, lorsque, alors
que…
- Subordonnées participiales

ASPECT
Le procès exprimé par le verbe peut être envisagé de 2 manières :
- Le temps : le procès est situé dans l’une de trois époques (passé, présent, futur), selon le rapport
entre 2 repères temporels (point d'énonciation, point de l'évènement)
- L’aspect : exprimer la manière dont l’énonciateur envisage l'événement dans son déroulement.
PROCÉDÉS ASPECTUELS EN FRANÇAIS

Les verbes
- Les verbes imperfectifs (états ou activités) : être la fille de X, fatigué, aimer qc,
dormir, pleuvoir, travailler, marcher, réfléchir, prendre…
- Verbes perfectifs (accomplissements ou activités) : entrer, naître, sortir, mourir,
Moyens lexicaux atteindre, tenir…
- Verbes biaspectuels (imperfectifs et perfectifs selon le contexte) : apprendre (=
étudier) / apprendre (= obtenir une formation).

Les adverbes, les compléments circonstanciels : toujours, longtemps…


(imperfectif) ; tout à coup, à l’instant, en un moment… (perfectif)

Les affixes
- Les préfixes : reprendre, repartir, refaire (itératif) ; réveiller, ramasser
Moyens (ponctuel) ; remplir, parfaire (terminatif)
morphologiques - Les suffixes : feuilleter, voleter, sautiller (itératif) ; rougir, grandir, vieillir,
grossir (progressif)
- La forme pronominale : se mourir (progressif) ; s’endormir, s’en aller,
s’envoler (inchoatif)

Les semi-auxiliaires ou les périphrases verbales : commencer à (inchoatif),


finir de (terminatif), être en train de (en cours)

Moyens Les temps verbaux : formes simples ou formes composées (avec auxiliaire être
grammaticaux ou avoir)
- Formes composées -> accompli : Il est rentré.
- Formes simples -> inaccompli : Il mange. (Il est en train de manger.)
- Formes simples -> aoristique (présent, P.S, F.S) : Je reviendrai. / J’arrive, je
me douche…

FORMES DE PHRASES (Types facultatifs)

A. syntaxique A. énonciative
(4 formes) (3 formes)

P. négative P. négative Nier une affirmation, dire le contraire.


Il n’aime pas les concombres.

P. passive P. passive Le sujet subit l’action du verbe principal.


La télévision a été inventée par John Baird.
P. emphatique P. emphatique Mettre en relief une partie de la phrase.
C’est Paul qui sort aujourd’hui.
C’est aujourd’hui que sort Paul.

P. impersonnelle Le pronom sujet “il” ne représente rien ni personne.


Il fait beau. Il fait froid.

TYPES DE PHRASES et VALEURS

P. assertive P. interrogative P. impérative

Valeurs de - un apport d’information - une demande - un ordre


base d’information qu’on
- une demande de ignore
confirmation du fait exprimé

- une requête - une demande de - des consignes


Autres confirmation
valeurs
- une autorisation - une prise de contact - une défense, une
interdiction

- un ordre - une requête - un conseil

- une interdiction - un ordre - une suggestion

- une question rhétorique - une question rituelle - un encouragement, une


… consolation

- une demande de - une invitation polie


permission
… - une prescription

CLASSIFICATION DES QUESTIONS

Question totale : porte sur l’ensemble de la phrase.


1er critère : - Q. totales “pures” : vraie demande d’information
La portée - Q. totales “orientées” : vers une réponse du type oui / non, si / non,
(élément de la peut-être, sans doute,...
phrase sur lequel - Q. totales avec cumul de valeurs illocutoire (acte indirect sous forme
porte la question d’une question)

Question partielle : porte sur un constituant de l’énoncé à l’aide d’un mot


interrogatif

Question alternative : question totale avec explicitation des 2 possibilités

2è critère : Question directe : exprimée directement par les marqueurs spécifiques de


La forme (critère nature
formel) - lexicale : verbe introducteurs comme demander ou dire à l’impératif.
- morphosyntaxique : Est-ce que en début de la phrase, hein, n’est-ce pas,
non en fin de phrase pour la question totale et des substantifs, adjectifs ou
adverbes interrogatifs comme qui (est-ce qui), quoi, quel, lequel, quand, où,
comment, combien, pourquoi pour les questions partielles.
- syntaxique : inversion du pronom sujet.
- prosodique à l’oral ou typographique à l’écrit (?).

Question indirecte : la valeur de question est exprimée indirectement et


cette valeur vient se greffer sur un autre acte de langage.

DIFFÉRENTS TYPES DE SUBORDONNÉES

Subordonnees relatives.
Je n’aime pas les étudiants qui ne travaillent pas.

Subordonnees completives.
Il est certain que la situation économique s’améliore.

Subordonnées circonstancielles.
- Subordonnées temporelles.
Avant que je prenne une décision, je veux encore réfléchir.
- Subordonnées de but.
Toutes les mesures seront prises pour que le code de la route soit appliqué strictement.
- Subordonnées de cause.
Marie ne peut pas sortir car elle est malade.
- Subordonnées de conséquence.
Il pleut si bien que nous ne sommes pas sortis.
- Subordonnées d’hypothèse.
Si tu travailles sérieusement, tu réussiras.
- Subordonnées d’opposition.
Vous reculez, tandis qu’il faudrait avancer.
- Subordonnées de concession.
Quoi que je dise, on ne me croira pas.
- Subordonnées de comparative.
Plus l’art est libre, plus il s'élève.

1. Qu’est-ce que la communication interculturelle ?

La communication interculturelle signifie le contact entre deux personnes (ou deux groupes) de
cultures différentes, en interaction et qui s’efforcent de se comprendre.

2. Pourquoi compare-t-on la culture à l’image d’un iceberg ?

La métaphore de l’iceberg est souvent utilisée pour parler de culture car elle comporte une
partie visible et une partie cachée. Pour mettre en relief la différence entre la partie visible et la
partie invisible de l’iceberg, il est à souligner que la seconde partie est nettement plus
importante que la première. Cette partie invisible joue un rôle central pour la stabilité de
l’iceberg. Elle doit également être prise en compte par toute personne souhaitant naviguer
autour de l’iceberg.

Pour parler de culture, les propositions seraient identiques. Les manifestations visibles de la
culture (architecture, nourriture, comportement, institutions, arts, lois, costumes, rituels,
gestuelle...) ne sont que la partie émergée de l'iceberg. Elles reposent sur une partie invisible,
bien plus importante (valeurs, normes, croyances...), qui lui donne un fondement et un sens.
Ces éléments les plus puissants de la culture se situent sous la surface des interactions
quotidiennes.

3. Présentez des variables culturelles de Hofstede en donnant des exemples.

5 dimensions culturelles de Geert Hofstede

La distance hiérarchique réfère au degré auquel les relations entre supérieurs et subordonnés
sont caractérisées par la hiérarchie et les interactions formelles.

Au Japon, où la distance hiérarchique est relativement élevée, il est courant de montrer un


grand respect envers les personnes en position d’autorité, tandis que dans les pays nordiques
comme la Suède, la distance hiérarchique est plus faible, et les relations entre supérieurs et
subordonnés sont généralement plus informelles.

L’individualisme/collectivisme réfère au degré auquel une culture met l’accent sur l’identité
individuelle et sur les choix personnels (individualisme), comparativement à l’identité
collective et au maintien du bien-être du groupe.

Exemple : Les États-Unis sont souvent considérés comme un pays individualiste, où l'accent
est mis sur la réussite personnelle et la promotion de soi, tandis que les cultures asiatiques
comme la Chine sont plus collectivistes, mettant l'accent sur l'harmonie sociale et les liens
familiaux étroits.

La masculinité caractérise les sociétés où les rôles sont nettement différenciés (où l’homme
doit être fort, s’imposer et s’intéresser à la réussite matérielle, tandis que la femme est censée
être plus modeste, tendre et concernée par la qualité de vie. À l’inverse, la féminité désigne les
cultures où les rôles sont plus interchangeables.

Exemple : Les sociétés scandinaves comme la Suède sont souvent considérées comme
féminines en raison de leur accent mis sur l'égalité des sexes, le bien-être social et la qualité de
vie, tandis que les cultures comme celle du Japon sont souvent perçues comme plus
masculines, en mettant l'accent sur la compétition et la réussite professionnelle.

Le contrôle de l’incertitude correspond au degré d’inquiétude des membres d’une société par
rapport à des situations jugées ambiguës, inconnues ou incertaines.

Exemple : Les pays comme la France et l'Italie ont tendance à avoir un faible indice
d'évitement de l'incertitude, ce qui se reflète dans leur propension à adopter des attitudes plus
souples envers le changement, tandis que les cultures comme celles du Japon ou de la Grèce
ont tendance à avoir un fort indice d'évitement de l'incertitude, ce qui se traduit par une
préférence pour la stabilité et la prévisibilité.

L'orientation à long terme promeut les vertus orientées vers les récompenses futures, telles la
persévérance et l’épargne. À l’opposé, l’orientation à court terme promeut les vertus reliées
au passé et au présent, tels le respect de la tradition, la sauvegarde de la « face » et
l’accomplissement des obligations sociales

Orientation à long terme : La Chine est souvent citée comme un exemple de culture avec une
forte orientation à long terme car la culture chinoise valorise la persévérance, l'endurance et la
planification à long terme. Par exemple, la philosophie confucéenne, qui a profondément
influencé la société chinoise, met l'accent sur la patience, la diligence et la construction d'une
base solide pour l'avenir.
Orientation à court terme : Certaines cultures méditerranéennes, telles que l'Italie et l'Espagne,
sont également souvent perçues comme ayant une orientation à court terme. Ces sociétés
peuvent valoriser la spontanéité, le plaisir immédiat et la flexibilité par rapport aux plans à
long terme.

4. Quels sont les composants de la communication ? Pourquoi dit-on que les variations
culturelles existent à tous les niveaux de la communication ? Donnez des exemples pour
illustrer votre réponse.

5. Qu’est-ce qu’un stéréotype ? Comment se construit-t-il ? Donnez des exemples de


stéréotypes concernant les personnes et les objets.

Le stéréotype peut être défini comme un ensemble de traits censés caractériser ou typifier un
groupe, dans son aspect physique et mental et dans son comportement. Cet ensemble s’éloigne
de la “réalité” en la restreignant, en la tronquant et en la déformant. En plus, une représentation
stéréotypée est généralisée en appliquant automatiquement le même modèle rigide d’un groupe
à chacun de ces membres.

Ex : Les Suisses sont lents. // Tous les produits bio sont chers et de qualité supérieure.

6. Présentez le déroulement du choc culturel. Quelles sont les stratégies pour surmonter
les chocs culturels ?

Le déroulement du choc culturel :


+ Lune de miel : Cette période des découvertes se caractérise par un sentiment d’euphorie et de
curiosité provoqué par la nouveauté.
+ Crise : L’individu est conscient que certains des aspects sont différents: la différence de
langue, la façon de se comporter, l’idéologie surtout. Il se sent en exil, perd confiance en lui et
cela peut l’amener à une attitude de rejet envers la culture d’accueil.
+ Ajustement : Si l’individu surmonte cette crise, approfondit sa connaissance de la langue et
élargit le cercle de ses connaissances, il s’ouvrira alors à la nouvelle culture. Dans cette phase,
il reprendra confiance en lui et sera même capable de plaisanter sur ses propres épreuves.
+ Adaptation : L’individu sera apte à s’exprimer sans difficulté, il acceptera les usages de la
nouvelle culture et prendra plaisir à ses propres expériences.

Les stratégies pour surmonter les chocs culturels :


Se documenter sur le choc culturel et sur l’empathie comme stratégie de communication
Ne pas se mettre à part, ni s’enfermer dans des groupes de pairs
Tâcher d’en apprendre plus et plus en profondeur sur la culture d’accueil
Se familiariser avec les traditions, les fêtes, les personnages clés de la nouvelle culture
Élaborer une liste réflexive des différences perçues entre les deux cultures
Faire preuve de respect pour l’Autre même si l’on ne parvient pas encore à le comprendre
totalement. Parvenir à accepter que toutes les cultures soient différentes
S’essayer à formuler des thèmes qui prennent en compte des connaissances spécifiques
contextualisées sur la nouvelle culture, en faisant preuve de flexibilité, tolérance et respect.

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