6.1. Energie Interfaciale
6.1. Energie Interfaciale
6.1. Energie Interfaciale
6.1
Energies superficielles et interfaciales
Pr. Elmchaouri 1
Introduction :
Elle est également une donnée par examiner la capacité de la surface du solide
à établir des liaisons avec des liquides.
S sD sP
Pr. Elmchaouri 3
Il résulte de ces hypothèses de calcul plusieurs Modèles de calcul de
l'énergie de surface (selon les interactions considérées)
Composantes de l'interaction de la
Modèle selon le ou les auteur(s)
tension de surface TS
Fowkes Partie dispersive et partie non dispersive
Owens-Wendt-Rabel et Kaelble Partie dispersive et partie polaire
Wu Partie dispersive et partie polaire
Partie dispersive et partie polaire, mesure
Schultz
dans la phase liquide volumique
Part d'acide de Lewis et part de base de
Oss, Good (acide-base)
Lewis
Partie dispersive et polaire et partie de
Méthode avancée de Fowkes
liaison hydrogène
Aucune division des composants ;
Zisman détermination de la tension de
surface critique
Équation d'état de Neumann Aucune division des composants
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Les interactions de London, aussi appelées interactions
dispersives (D), sont la composante principale des forces de
Van der Waals.
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Modèle de Fowkes
Interface solide-liquide avec solide de faible énergie
Pour Fowkes :
Si seules les forces de dispersion (D) et polaires (P) sont disponibles entre
deux phases condensées (1) et (2), l’énergie interfaciale entre ces deux phases
se traduit par la moyenne géométrique des composantes de tension
superficielle de chacune des phases :
1 1
I12D 2. 1 . 2
D D
2 et I12P 2. 1 . 2
P P 2
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Rappelons quelques relation afin d’exprimer l’énergie d’adhésion :
Par ailleurs, Fowkes a montré que l’énergie d’interaction de dispersion s’écrit sous
la forme (deux milieux isotropes) :
1 1
I12D 2. 1 . 2
D D
2 et I12P 2. 1 . 2
P P 2
[3]
L I SL e
D P
cos 2. s . D
1 [4]
L L L
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Quelques hypothèses :
D’une part, dans le cas des solides d’énergie superficielle faible (ex :
polymères) donc voisines de celles des liquides utilisés, il a été montré
que le terme e est négligeable.
P
D’autre part, si l’on étudie des solides non-polaires, le terme I SL est
nul. Par conséquent, la relation [4] devient :
L D
cos 2. s . D
1 [5]
L
Mesuré Inconnue Tabulées
cos 2
1 .
2
D
L
1
2
1 S sD
s
L
P
Reprenons la relation [4] sans le terme polaire I SL
cos 2 sD
1
.
2
D
L
1
2
P
I SL
1
L L
Attention dans le cas des solides polaires est compliqué et
nécessite plusieurs hypothèses et approximations.
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Cette méthode dérive des concepts d’autres modèles adoptés par d’autres
auteurs comme Girifalco et Good puis par Dann et Fowkes.
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Modèle d’Owens-Wendt-Rabel et Kaelble
à deux composantes
Ce modèle permet de caractériser l’énergie de surface, en prenant en compte
la polarité d’une surface.
Comme Fowkes l’a décrit pour les forces dispersives, ces auteurs
décomposent la composante polaire par la moyenne géométrique des
composantes polaires des énergies de surface des phases en présence.
Dans le cas d’une interaction solide-liquide, on obtient l’expression de
l’énergie d’adhésion alors :
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Dans ce modèle, les énergies de surfaces des liquides et du solide ont été
séparées en deux composantes, l’une dispersive et l’autre polaire, avec
respectivement pour la phase liquide et solide une énergie de surface totale :
L LD LP S sD sP
Mesuré Inconnues S sD sP
Tabulées
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Les composantes polaires et dispersives selon le modèle sont données
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Owens-Wendt-Rabel et Kaelble : OWRK
inconnues
mesuré
1 cos . L .
P
P
L
D
S S
2. D D
L L
Données tabulées
L P
L.(1 cos )
x D et y
L 2 LD
SP a2 et SD b2
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y 5.7563 x 5.5875
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Les régressions conduisent aux composantes de tension de surface des solides.
Pr. Elmchaouri 19
Le modèle de van Oss
Comme le modèle de Owens, Wendt, Rabel et Kaelble, le modèle de van
Oss décompose l’énergie de surface en une composante dispersive (D) et
une composante polaire (P).
Cependant, dans ce modèle la composante polaire est, elle-même,
décomposée en deux termes : un terme "donneur d’électron" + et un terme
"accepteur d’électron", - respectivement appelé acide et base au sens de
Lewis. La composante polaire alors appelée composante acide base AB
devient :
2 .
AB
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Modèle de Zisman
Méthode empirique pour déterminer la mouillabilité d’une poudre.