Fiche DT Constit
Fiche DT Constit
Fiche DT Constit
et obliga1ons.
On définit l'état à travers 3 éléments : la popula1on : c'est sur ce8e popula;on que l'état va pouvoir
exercer son autorité, le territoire c'est dans le cadre de ces territoires que l'état va pouvoir là encore
exercer son autorité et l'autorité poli1que exclusive : principe de souveraineté : la capacité de l'état à
décider par lui-même pour lui-même. C’est la puissance publique, la souveraineté : il exerce un
pouvoir d’une « essence » par;culière, un pouvoir supérieur à tous les autres, un pouvoir souverain.
Bodin définie la souveraineté comme « la puissance de commander et de contraindre sans pouvoir être
commandé et contraint par qui que ce soit », Duguit « sorte de talisman qui explique tout », ou le
témoignage que l’Etat dispose « de la compétence de la compétence » Jellinek. Les a8ributs de la
souveraineté : pv de droit exercé à 1tre originaire : il ne dé1ent son pouvoir d’aucune autre autorité,
pv suprême : il n’est subordonné à aucun autre, pv exclusif : aucun autre concurrent.
Principe de souveraineté qui est sujet à de mul;ples controverses parce que certains considèrent que
ce8e souveraineté de l'état serait aujourd'hui malmenée
ð qu'est-ce qui est suscep;ble de malmener voire de reme8re en cause ce8e souveraineté de
l'état ?
La décentralisa1on serait une remise en cause de la puissance de l'état une remise en cause de la
souveraineté de l'état.
En réalité les compétences des collec1vités territoriales émanent de l'État lui-même et donc c'est
l'état lui-même qui a consen1 à transférer ses compétences aux collec1vités = ce n'est pas une remise
en cause de la puissance de l'État on peut même y voir au contraire une expression de ceJe
souveraineté de l'état qui a donc consen1 à transférer ces compétences, ça n'a pas été imposé à l'État.
L'argument peut être renforcé si on songe que au surplus l'État central même s'il y a décentralisa;on,
même si en vertu de l'ar;cle 72 de la Cons;tu;on les collec;vités territoriales bénéficient d'un principe
de libre administra;on, on observe que l'état central est toujours en mesure de contrôler les
collec1vités territoriales par un certain nombre de mécanismes et notamment par un mécanisme que
l'on appelle le déféré préfectoral c'est-à-dire la possibilité pour le préfet qui est le représentant à
l'échelon local de l'état central de déférer au juge administra1f les actes des collec1vités territoriales
qu'il es1me illégaux
En réalité l'Union européenne n'est pas une a8einte à la souveraineté de l'état mais au contraire une
expression de ce8e souveraineté de l'état dans la mesure où d'une part les compétences qui ont été
transférées vers l'Union européenne l'ont été avec l'accord souverain de l'état consen; et non pas
imposé à l'État français + si le droit de l'Union européenne occupe une place privilégiée, un statut
cons;tu;onnel c'est un statut qui lui est reconnu par la cons;tu;on la cons;tu;on française symbole
de souveraineté reste la norme sup^rme.
Matériellement la cons;tu;on est un instrument d'organisa;on du pouvoir : le statut juridique de
l'état, en organisant le pouvoir de l'état permet aussi de le limiter, elle encadre le pouvoir. Le président
a des pouvoirs dans la cons;tu;on mais ces pouvoirs s'arrêtent en principe à ce qui est édicté par le
texte cons;tu;onnel.
La cons;tu;on à ce ;tre peut véritablement être considérée comme le socle d'un état de droit = état
dans lequel le ;tulaire du pouvoir est soumis au droit voilà et donc la no;on même d'état de droit
apparaît comme un moyen d'encadrer
Ce modèle d'état unitaire est protéiforme : il n'y a pas une seule forme d'état unitaire
- État centralisé : l'état dans lequel tout le pouvoir et réuni en un point unique : période qu'on a
connue hein en France notamment au moment de la révolu;on c'est ce qu'on a appelé l'état
jacobin ultra centralisé, période où on voulait un état extrêmement puissant et il est apparu
aux yeux de certains que la centralisa;on était la garan;e d'avoir un état puissant et un état
qui pouvait ainsi diffuser les règles juridiques lesquelles étaient suscep;bles de s'appliquer de
façon égale à tous
Risque : l'état unitaire centralisé est suscep;ble de générer une véritable iner;e dans la prise
de décision : risque de lenteur : si toute la décision émane d'un point unique effec;vement il y
a un risque de lenteur + la centralisa;on ne permet pas d'adapter les décisions prises par l'état
prises par l'administra;on aux réalités locales
- État déconcentré : la déconcentra;on est une nuance en réalité à la centralisa;on = fait pour
l'état central de déléguer certains pouvoirs un représentant local de l'état qui agit au nom et
pour le compte de l'état central, c'est en réalité toujours l'état qui agit mais il agit sur place
et non plus depuis Paris = permet à l'état d'être davantage présent à l'échelon local
Eg. Préfet ou le maire sont des organes déconcentrés, (le maire est aussi un organe
décentralisé dédoublement fonc1onnel mais il a la qualité d'agent de l'état dans certains
domaines notamment les actes de naissance et de décès)
- État décentralisé : au terme de l'ar1cle premier de la Cons1tu1on de 1958 la France a une
organisa1on décentralisée : transfert de compétence de l'état central vers des collec1vités
territoriales qui en vertu de l'ar1cle 72 de la Cons1tu1on bénéficient d'un principe de libre
administra1on.
Ce8e décentralisa;on c'est véritablement installé avec la loi du 2 mars 1982, d'ailleurs n'a cessé
de s'accentuer = révision du 28 mars 2003 qui a renforcé les pouvoirs des collec;vités
territoriales en leur octroyant par exemple un droit d'expérimenta;on et une véritable
autonomie financière avec notamment la possibilité de prélever l'impôt et même de créer des
impôts
ð La décentralisa;on de l'état unitaire en France est telle suscep;ble d'altérer notre modèle
d'état unitaire ?
Si l'ar;cle premier de la Cons;tu;on pose en principe que notre organisa;on est décentralisée
ce même ar;cle premier pose en principe que notre République est indivisible et dès lors dès
lors le développement de la décentralisa;on n'est-il pas de nature à nuire à reme8re en cause
le principe d'indivisibilité de la République. D'autant plus grande qu'on voit se mul;plier les
collec;vités territoriales à statut par;culier comme à la Nouvelle-Calédonie qui bénéficie d'un
statut tout à fait spécifique dans la cons;tu;on.
Ce8e décentralisa;on en France est telle qu'elle se rapproche pe;t à pe;t d'une forme de
régionalisa;on = décentralisa;on poussée à son paroxysme eg. Espagne, on considère qu’un
état unitaire régional est en réalité très proche d'un état fédéral tant les pouvoirs et les moyens
d'ac;on des en;tés locales sont importants.
ð non pas véritablement pas véritablement car d'une part les pouvoirs des collec;vités
territoriales émanent de l'état central lui-même elles sont le fruit de la volonté de l'état c'est
consen; par l'état, de plus l'état est à même de contrôler éventuellement les actes pris par les
collec;vités territoriales : certes depuis la loi du 2 mars 1982 le préfet (organe déconcentré
représentant de l'état central à l'échelon local) ne dispose plus d'un pouvoir de tutelle sur les
collec;vités territoriales = peut plus annuler lui-même les actes des collec;vités territoriales
mais il a des alterna;ves = le préfet a la possibilité d'ac;onner un déféré préfectoral =
possibilité de déférer au juge administra;f les actes des collec;vités territoriales qu'il es;me
illégaux.
ð décentralisa;on n'est pas une a8ente à notre modèle d'état unitaire c'est simplement une
évolu;on de notre modèle d'état unitaire
ð évolu;on per;nente car la décentralisa;on est appelée à répondre à 2 objec;fs majeurs ( qui
visent à rompre avec le centralisme jacobin
o renforcer la démocra;e locale = les collec;vités territoriales sont gérées par des
conseils élus = Conseil municipal ou au Conseil régional + existe à l'échelle locale des
mécanismes démocra;ques tels que le référendum local prévu à l'ar;cle 72-1 de la
Cons;tu;on
ð 2nd objec;f de la décentralisa;on = s'adapter et adapter la prise de décision aux réalités
locales = améliorer le fonc;onnement de l'administra;on en faisant en sorte que les décisions
administra;ves soient prises au regard des circonstances locales = compte tenu du
renforcement du pouvoir des collec;vités territoriales on peut adme8re que cet objec;f est
globalement a8eint.
ð Décentralisa;on n'est pas parfaite : comporte de mul;ples inconvénients
L'état fédéral : modèle d'état dans lequel il y a une superposi;on d'en;tés éta;ques d’une part on a
l’état fédéral, la fédéra;on qui dispose d’un certain nb de compétences et il y a d’autre part les états
fédérés qui eux même se voit a8ribuer un certain nb de compétences.
Principe d'autonomie = principe en vertu duquel les états fédérés doivent être autonomes les uns par
rapport aux autres = ils ont un pouvoir de décision qui leur est propre, chacun des Etats a sa propre
Cons;tu;on, adopte sa propre loi, dispose de son propre appareil juridic;onnel.
Principe de par;cipa;on = États fédérés doivent pouvoir par;ciper à la prise de décision à l'échelon
fédéral se traduit par exemple par le fait que dans un état fédéral, l'organe législa;f, le Parlement est
toujours bicaméral car y a une chambre qui représente l'état fédéral dans son intégralité et y a une
2nde chambre qui représente spécifiquement les États fédérés = moyen pour les États fédérés de
par;ciper à la prise de décision, à l'élabora;on de la loi à l'échelon fédéral.
Aux États-Unis il y a 2 chambres, le congrès est bicaméral puisqu'il y a d'une part la Chambre
des représentants qui représente la fédéra;on dans son intégralité et il y a le Sénat qui
représente spécifiquement les États fédérés de même en Allemagne le Bundestag représente
la fédéra;on dans son intégralité et le bundesrat représente spécifiquement les Länder
ð la souveraineté dans un état fédéral est-elle réellement partagée, y-a-t-il réellement une
superposi;on de 2 en;tés souveraines ?
On peut dire que non car les états fédérés ne sont pas souverains, les grands pvs que sont conférés aux états
fédérés émanent de l’État fédéral, émanent de la cons:tu:on = 10e amendement de la cons:tu:on
américaine qui organise la répar::on des compétences entre l’état fédérale t : les états fédérés n’ont pas
« la compétence de leur compétence » + n’ont pas toutes les compétences = comment considérer qu’ils
sont souverains alors que certaines compétences en ma:ère militaire, diploma:que leur sont refusés +
contrôle tjrs très fort du juge cons:tu:onnel sur ces en:tés fédérés, c’est le juge cons:tu:onnel qui vérifie
la bonne répar::on des compétence entre les états fédérés et m’état fédéral. On a bien une hétéro-
limita:on : limita:on fait non pas par lui-même (autolimita:on) mais un autre : l’état fédéral.
ð Si on considère qu’ils ne sont pas souverains : comment peut-on les considérés comme des états ?
Ne s’agit-il pas en réalité de simples en:tés fédérées, de collec:vités fédérées ?
Facteurs poli:ques du renforcement de l'état fédéral au détriment des états fédérés = les guerres, le fait
que les États-Unis développent des rela:ons interna:onales, le fait qu'il y ait des crises économiques
favorisa:on d’un resserrement du pouvoir et par la même un renforcement de l'état fédéral notamment du
président = en situa:on de crise on renforce les pouvoirs d'une autorité
Finalité juridique de la cons;tu;on :
- la cons;tu;on est la norme, elle est au sommet de la hiérarchie des normes :
- la cons;tu;on est aussi le fondement de la hiérarchie des normes = c'est la cons;tu;on qui
systéma;se et organise ce8e hiérarchie des normes
o c'est la cons;tu;on elle-même qui prévoit la place norma;ve des différentes normes
juridiques eg. l'ar;cle 55 pose en principe que les traités les traités primes sur la loi,
les ar;cles 34 et 37 qui définissent la place respec;ve de la loi et du règlement, l'ar;cle
88-1 qui impose à l'État français de garan;r la pleine effec;vité du droit de l'Union
européenne
o c'est la cons;tu;on elle-même qui prévoit les moyens de garan;r ce8e hiérarchie de
garan;r le respect de ce8e hiérarchie des normes eg. ar;cles 61 et 61-1 prévoient
l'exercice d'un contrôle de cons;tu;onnalité la loi, l'ar;cle 89 de la Cons;tu;on définit
une procédure extrêmement rigoureuse de révision de la Cons;tu;on
Critère formel :
- Les modalités spécifiques d’élabora;on : l’exercice du pouvoir cons;tuant originaire
le pouvoir qui est chargé d'élaborer la cons;tu;on c'est le pouvoir cons;tuant
originaire, signifie que la cons;tu;on est élaborée selon une procédure spécifique =
cons;tu;on du 4 octobre 1958 a été élaborée selon une procédure par;culière
puisqu'il y a eu au préalable la loi cons;tu;onnelle du 3 juin 1958 qui a fixé le cadre
aussi bien substan;el que procédural de ce8e cons;tu;on et ensuite elle a été adoptée
par référendum, le pouvoir cons;tuant originaire en France on considère que c'est le
peuple souverain puisque c'est lui qui a ra;fié ce8e condi;on évidemment ce n'est pas
lui qui a rédigé le texte mais il a accepté par la voie référendaire ce texte en 1958
- Les modalités spécifiques de révision : l’exercice du pouvoir cons;tuant dérivé
Élaborer selon un processus spécifique et elle est révisée également selon un processus spécifique bon
alors tout d'abord en ce qui concerne l'élabora;on on le sait une cons;tu;on répond aux critères
formels
par exemple la cons;tu;on du 4 octobre 1958 est clairement une cons;tu;on qui répond à ce critère
formel puisqu'il s'agit d'une cons;tu;on rigide = une cons;tu;on qui ne peut pas être réviser par une
simple loi, ne peut être révisée que selon un processus spécifique complexe / par opp cons;tu;on
d’'Angleterre est une cons;tu;on souple = les disposi;ons cons;tu;onnelles peuvent être modifiées
par une simple loi.
même quand une cons;tu;on est rigide on sait très bien peut évoluer elle peut être transformée par
des voies informelles = par des modalités inusuelles inhabituelles
- la cons;tu;on elle est tout d'abord pra;quée = elle évolue par les acteurs mêmes du jeu
poli;que par ceux-là même qui sont supposés être limités par la cons;tu;on mais qui sont
néanmoins légi;més = le général De Gaulle dans une conférence de presse du 31 janvier 1964
l’avait clairement indiquée : « une cons;tu;on c'est un esprit des ins;tu;ons, une pra;que »
= sous-entendue la cons;tu;on c'est d'abord effec;vement des ins;tu;ons, elle organise le
pouvoir, elle met en place un système ins;tu;onnel, une organisa;on ins;tu;onnelle mais la
cons;tu;on c'est aussi un esprit, une pra;que et donc la cons;tu;on peut évoluer à l'aune de
ses pra;ques poli;ques
- certains contestent le fait que le ;tulaire du pouvoir puisse ainsi développer des pra;ques en
marge de la Cons;tu;on et donc qu'il s'agit d'une viola;on de la Cons;tu;on parce que la
vertu d'une cons;tu;on c'est de limiter le pouvoir, il ne faut pas accepter que le pouvoir puisse
ainsi s'exonérer du texte ou au moins s'écarter du texte
- d'autres auteurs au contraire se félicitent de ces pra;ques et considèrent que ces pra;ques
perme8ent d'enrichir le texte cons;tu;onnel et d'ailleurs sur ce point le professeur Dominique
Rousseau considérait que la cons;tu;on est « un acte vivant » = la cons;tu;on ne se réduit
pas aux textes mais la cons;tu;on doit aussi être envisagée à travers les pra;ques qu'elle est
suscep;ble de susciter
- les coutumes cons;tu;onnelles = pra;ques qui vont être répétés dans le temps et qui vont
être considérés comme le droit cons;tu;onnel applicable
- les conven;ons de la Cons;tu;on = pra;ques mais qui par rapport à la coutume ont un
caractère beaucoup plus spontané et qui sont admises elles aussi comme étant le droit
applicable eg. la cons;tu;on Grévy (formule du doyen Marcel Prélot) ce que l'on a appelé la
cons;tu;on Grévy cad la décision du président Grévy en 1879 d'une part d'affaiblir la fonc;on
présiden;elle et d'autre part de laisser tomber en désuétude le droit de dissolu;on = certains
considèrent que ce8e pra;que ac;onnée par le président Jules Grévy en qualité de conven;on
de la Cons;tu;on = la cons;tu;on est un texte qui est pra;qué et pra;qué par ceux-là même
qu'elle est supposée limiter.
ð la cons;tu;on est suje8e à de mul;ples interpréta;ons par les acteurs poli;ques par les
organes juridic;onnels notamment par les juges cons;tu;onnels = ce qui a pu inciter :
ð la souveraineté na;onale qui induit un système représenta;f n'induit pas forcément une
démocra;e parce que en 1791 il y a mise en place d'un suffrage censitaire.
C'est le peuple ce8e fois qui est ;tulaire du pouvoir dans l'état, qui est souverain.
Consacré par la cons;tu;on de 1793 même si elle n'a jamais été appliquée.
Si le peuple est souverain cela induit que le peuple est à même d'exercer directement le pouvoir ce qui
induit l'idée d'un électorat droit = puisque le peuple est souverain, voter est un droit ce qui a jus;fié
une extension considérable du droit de suffrage avec le concept de souveraineté populaire.
Si le peuple est à même d'exercer directement le pouvoir ça ne veut pas dire qu’il y a un refus absolu
de la représenta;on et Rousseau était bien conscient que les électeurs ne pouvaient pas être
constamment assemblés pour voter, qu'ils avaient d'autres choses à faire, qu’un exercice direct du
pouvoir par le peuple peut se révéler contraignant.
Cri;ques que certains disent :
- d'une part les citoyens n'ont pas capacité à exercer le pouvoir c’est que disait notamment
Sieyes = citoyens n'auraient pas capacité à exercer le pouvoir
- les citoyens n'ont pas nécessairement envie d'exercer le pouvoir (visible à travers l’absten;on
croissante au fil des des élec;ons)
- système est impra;cable puisque les citoyens ne peuvent pas être constamment occupés par
les affaires publiques, par la chose publique.
Cri;ques du système représenta;f :
- la mise en place d'un système représenta;f est suscep;ble d'altérer la démocra;e.
- évoquer l'idée d'une démocra;e représenta;ve serait en soi un paradoxe et ne pourrait pas en
réalité exister véritablement
- CAR la qualité de la représenta;on n'est pas acquise = la qualité de la représenta;on dépend
très largement du mode de scru;n u;lisé or un mode de scru;n comme le scru;n majoritaire
a incontestablement un effet réducteur = ne permet pas à tous les pe;ts par;s d'être
représentés, ne permet pas à tous les pans de l'opinion d'être représentés
Eg. en Angleterre pour l'élec;on des députés le scru;n pour les élec;ons législa;ves est un
scru;n uninominal majoritaire à un tour = mode de scru;n qui a pour effet le plus souvent
d'écarter évidemment les pe;ts par;s et qui a pour effet de réduire la représenta;on à 2
par;es les travaillistes et les conservateurs
- possibilité d’accapara;on du pouvoir par les représentants = quand la souveraineté est
na;onale les représentants qui sont nécessairement mis en place ne représentent pas les
électeurs, n'ont pas de compte à rendre à leurs électeurs, ils représentent simplement la na;on
= le mandat des représentants n'est pas un mandat impéra;f, leur mandat est seulement un
mandat représenta;f = le risque c'est qu'il y ait ce8e capta;on du pouvoir par les représentants
tant au détriment des électeurs qu’au détriment des citoyens et donc qu’il y ait ce8e véritable
dépossession du pouvoir ini;alement entre les mains des citoyens et désormais effec;vement
accaparé par des représentants
ð c'est pour ça que ce principe de souveraineté na;onale en ce qu'il induit un système
représenta;f à lui aussi été largement cri;quer.
l'ar;cle 3 de la Cons;tu;on de 1958 « la souveraineté na;onale appar;ent au peuple qui l’exerce par
ses représentants et par la voie du référendum »
Lorsqu'il est indiqué que la souveraineté na;onale appar;ent au peuple = ❌ de distinction entre la
souveraineté populaire et nationale mais CONFUSION des 2 concepts afin de légi;mer la mise en
place d'une démocra;e semi-direct = une démocra;e dans laquelle il y a évidemment des
représentants mais une démocra;e dans laquelle le peuple est en mesure d'intervenir directement de
façon ponctuelle.
- référendum législa;f (art. 11) permet de faire adopter une loi par référendum
- référendum local (art. 72-1) à l'échelon local (de la commune, du département ou de la région)
possibilité d'organiser des référendums
- référendum cons;tuant (art. 89) = référendum qui est suscep;ble d'être u;lisé lorsqu'il s'agit
de réviser la cons;tu;on
- référendum rela;f à l'adhésion d'un nouvel état à l'Union européenne (art. 88- 5)
- Le scru;n majoritaire : mode de scru;n qui permet d'élire celui qui a la majorité des voix (en
réalité plus sub;le car peut être à 1 ou 2 tours, uninominal ou non
- La représenta;on propor;onnelle : permet à chaque par; d'être représenté en propor;on des
voix obtenues : mode de scru;n équitable
- Les scru;ns mixtes :
Eg. Allemagne pour l'élec;on des membres du Bundestag = mode de scru;n qui mélange à la fois le
scru;n majoritaire et le scru;n propor;onnelle
Eg. France : élec;ons européennes.
è CCL = le vote ne suffit pas à garan;r une démocra;e saine et sereine car la démocra;e se conçoit
à travers de mul;ples facteurs le vote est certes une condi;on incontournable de la démocra;e
mais la démocra1e ce n’est pas simplement le pouvoir du peuple par le peuple c'est aussi pour
le peuple et donc la démocra;e se conçoit à travers d'autres facteurs :
o le respect des libertés
o le contrôle opéré sur le représentant
o la protec;on de l'état de droit
o le pluralisme poli;que = le fait qu'il puisse exister plusieurs par;s poli;ques oui parce
que si vous avez le droit de voter mais qu'il y a un seul par; autorisé peut-on
réellement considérer qu'on ne qu'on est dans une démocra;e
o le respect des droits de l'opposi;on
Le « modèle » américian :
Le « modèle » européen :
La Cour cons;tu;onnelle fédérale allemande : c'est en Autriche avec une loi cons;tu;onnelle de 1920
que ce contrôle de cons;tu;onnalité est apparu parce qu’elle confie à un organe spécifique (une cour
cons;tu;onnelle) le soin d'exercer ce contrôle de cons;tu;onnalité = contrôle concentré et pas diffus
cour cons;tu;onnelle allemande est garante de la Cons;tu;on elle est protectrice de la Cons;tu;on
sachant que en Allemagne ce8e cour cons;tu;onnelle peut exercer le contrôle de cons;tu;onnalité
des lois = en vertu de l'ar;cle 93 de la loi fondamentale allemande loi fondamentale qui date de 1949
peut exercer un contrôle abstrait des normes
- Garante du respect des compétences des pvs publics eg. elle intervient pour garan;r le respect
des compétences entre la fédéra;on et les Landers
- Protectrice de la cons;tu;on
o Le contrôle abstrait des normes Art 93 LF : peut être appelée à vérifier d'une part la
conformité du droit fédéral à la cons;tu;on ou d'autre part la conformité du droit
fédéré (droit qui émane des Landers) au droit fédéral et elle peut être saisie soit par le
gouvernement fédéral soit par le gouvernement d’un Länder dans l'état fédéré soit par
1/3 des membres du Bundestag
o La ques;on préjudicielle de cons;tu;onnalité Art 100 LF : quand un juge au cours d'un
procès es;me qu'une loi fédérale est incompa;ble avec la cons;tu;on ou qu'une loi
fédérée est incompa;ble avec une loi fédérale = juge devra surseoir à statuer et
soume8re ce8e ques;on à la cour cons;tu;onnelle fédéral = permet d'associer le le
juge ordinaire à ce contrôle de cons;tu;onnalité (*)
o recours direct de cons;tu;onnalité Art 93 LF = recours qui peut être formé par un
jus;ciable contre un acte de puissance publique eg. une loi ou contre une décision de
jus;ce dès lors que c'est ce8e loi ou ce8e décision de jus;ce sont de nature à porter
a8einte à des droits fondamentaux (si le recours est dirigé contre une décision de
jus;ce doit être introduit dans le délai d'1 mois alors que quand le recours est introduit
contre une loi ce recours doit être introduit dans le délai d’1 an) = jus;ciable est
suscep;ble mais système de filtre car peut pas recevoir toutes les sollicita;ons des
citoyens c’est ce qu’on appelle « l'admission » en Allemagne. (**)
- Des pvs contestés = le Conseil cons;tu;onnel n'a eu de cesse de de renforcer ses pouvoirs car n'est
pas seulement un protecteur de la Cons;tu;on ou de l'état de droit il s'est donné un rôle de véritable
acteur au sein de l'état de droit parce que en contrôlant la loi il contrôle le Parlement
- un contre-pouvoir cri;qué = mais il contrôle aussi le gouvernement et donc il est devenu un véritable
contre-pouvoir est-ce qu'il a légi;mité pour jouer ce rôle de contre-pouvoir ? c'est un contre-pouvoir à
l'exécu;f notamment au président parce qu'il peut bloquer des lois voulues par le président Or le
président il émane quand même du suffrage universel direct les membres du Conseil cons;tu;onnel
eux sont nommés contre-pouvoir au Parlement dont les membres émanent du suffrage universel et
donc là il y a une véritable ambiguïté qui amène certains a considérer que le Conseil cons;tu;onnel va
trop loin
se donnent le pouvoir non seulement d'interpréter la cons;tu;on mais même de formuler carrément
des principes cons;tu;onnels c'est-à-dire d'enrichir la cons;tu;on, ne vont-ils pas trop loin ?
Allemagne :
« Les droits fondamentaux énoncés ci-après lient les pvs législatif, exécutifs et judiciaire »
(Art 1 LF)
- Le droit de suffrage
è Organes exécutifs =
- Le Président : élu pour 5 ans (Art 54 LF) par l’assemblée fédérale au SI / Sous Weimar était
élu au SUD
- Le gouvernement
« le chancelier est élu sans débat par le Bundestag sur proposition du Président fédéral » (Art
63 LF)
chancelier qui a la réalité du pouvoir : ds le cadre de la LF c’est le chancelier qui est le chef de
l’exécutif et le chef du gouvernement mais il est aussi le chef de la maj parlementaire.
è Organes législatifs
- La réduction du rôle du Président fédéral : sous Weimar le Pr avait de grands pvs et doté
d’une légitimité démocratique = pas responsable politiquement
- L’autorité du chancelier fédéral = susceptible de voir sa responsabilité politique engagée.
- La répartition des compétences, distribution des pvs dans le cadre de l’État fédéral en
réaction à la période hitlérienne qui avait vu apparaitre une concentration, centralisation du
pouvoir.
Structure du pv :
Pouvoir exécutif bicéphale : Chef de l’État
(Monarque ou désigné par voie d’élection +
gouvernement /cabinet qui a pour chef du
gouvernement le Premier ministre
(Président du Conseil, Chancelier)
Pouvoir législatif bicaméral : 2 chambres
partagent diverses fcts mais ne disposent
pas des mêmes pv et pas désignées de la
même manière. Présence de 2 chambres
permet d’assurer une meilleure
représentation : chambre basse (peuple) +
chambre haute.
Conditions essentielles :
Établissement du régime
le régime parlementaire est né par la pratique, de façon coutumière = les mécanismes du régime
parlementaire n'ont pas été inscrits stricto sensu dans des grandes lois, dans des grands textes
constitutionnels = ce sont vraiment les circonstances, le fruit de l'histoire qui ont conduit à
l'évolution vers une monarchie parlementaire.
- L’organisation du Gouvernement :
o Un organe structuré (distinction ministère/cabinet)
o Un organe hiérarchisé (place privilégiée du PM)
o Un organe mandaté par le peuple : bénéficie d’une légitimité démocratique même si
les membres sont nommés et non pas élus car le gouv émane de la maj
parlementaire : le roi doit nommer le leader du parti majoritaire : celui qui vient de
gagner l’élection législative
- Les pvs du gouvernement
o La détermination de la politique nationale
o La direction de l’administration
o L’initiative financière
o La maîtrise du processus législatif : le PM peut déposer des projets de lois, le PM
peut bénéficier de délégations législatives peut se voir autorisé à intervenir ds des
matières qui relève normalement de la loi
- Apparence : régime parlementaire moniste car chef de l’État est affaibli et le gouvernement
est clairement responsable politiquement devant la chambre des communes
o Lien organique entre le Gouvernement et le Parlement : lien de nomination : le gouv
émane de la maj parlementaire + lien de révocation : le gouv peut voir sa
responsabilité po engagé par la chambre des communes et PM peut faire dissoudre
la chambre des communes
o Lien fonctionnel entre le Gouvernement et le Parlement : le Pm participe à la fct
législative
- La réalité : une évolution primo-ministérielle : évolution vers une domination du PM
o Renforcement constant des pvs du PM =
§ Pm est devenu le chef de l’exécutif (affaiblissement de la prérogative royale)
§ mais est aussi chef du gouvernement
§ et chef de la majorité parlementaire dont il émane
o Affaiblissement de la responsabilité gouvernementale :
§ PM qui n’a pas à craindre la responsabilité politique du gouvernement
engagé car il dispose d’une très forte majorité dont il émane (dernière
motion de censure remonte à 1979)
ð Peut-on encore considérer le régime comme un régime d’équilibre et donc comme un
régime parlementaire ?
Le régime parlementaire est régime d’équilibre qui s’organise par des mécanismes de
contrôle réciproque or on voit que la responsabilité po des ministres est quasi inapplicable et
la dissolution a fait l’objet d’une réforme et est devenu difficilement applicable.
a)
- Exécutif monocéphale : le président des US est à la fois chef d’État et chef du gouvernement
Le congrès :
L’organisation du Congrès des US est bicamérale car US état fédéral donc une chambre
représente l’état fédéral et l’autre chambre représente les états fédérés.