Fiche DT Constit

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 29

L'état est une personne morale de droit public = c'est une en1té juridique qui est 1tulaire de droits

et obliga1ons.

On définit l'état à travers 3 éléments : la popula1on : c'est sur ce8e popula;on que l'état va pouvoir
exercer son autorité, le territoire c'est dans le cadre de ces territoires que l'état va pouvoir là encore
exercer son autorité et l'autorité poli1que exclusive : principe de souveraineté : la capacité de l'état à
décider par lui-même pour lui-même. C’est la puissance publique, la souveraineté : il exerce un
pouvoir d’une « essence » par;culière, un pouvoir supérieur à tous les autres, un pouvoir souverain.
Bodin définie la souveraineté comme « la puissance de commander et de contraindre sans pouvoir être
commandé et contraint par qui que ce soit », Duguit « sorte de talisman qui explique tout », ou le
témoignage que l’Etat dispose « de la compétence de la compétence » Jellinek. Les a8ributs de la
souveraineté : pv de droit exercé à 1tre originaire : il ne dé1ent son pouvoir d’aucune autre autorité,
pv suprême : il n’est subordonné à aucun autre, pv exclusif : aucun autre concurrent.

On définit la souveraineté d'une double façon :


- la souveraineté interne : capacité de l'état à décider à l'intérieur de ses fron;ères donc à
l'intérieur de son territoire et sur une popula;on donnée. C'est l'état qui dispose du
« monopole de la violence légi;me » (Max Weber), le pouvoir de commandement c'est la
puissance de l'état
- la souveraineté externe de l'état : capacité de l'état parce qu'il est souverain justement à ne
pas se voir imposer des prescrip;ons des obliga;ons par un autre État.

Principe de souveraineté qui est sujet à de mul;ples controverses parce que certains considèrent que
ce8e souveraineté de l'état serait aujourd'hui malmenée

ð qu'est-ce qui est suscep;ble de malmener voire de reme8re en cause ce8e souveraineté de
l'état ?

La souveraineté interne de l'état serait tout d'abord affaiblie.

ð Affaiblie par ces modes d'organisa;on.


- Dans l'état unitaire :
L'état unitaire peut être décentralisé = il peut y avoir des transferts de compétences de l'état central
vers des collec1vités territoriales, en France la décentralisa;on a pleinement pris claire avec la loi du
2 mars 1982 ; décentralisa;on ne cesse de se renforcer on sait que les collec;vités territoriales se
voient a8ribuer des compétences de plus en plus nombreuses et on observe d'ailleurs que par la
révision cons1tu1onnelle du 28 mars 2003 la décentralisa;on en France a été accentuée au point
même que les collec1vités territoriales se sont vu octroyer un véritable droit d'expérimenta1on = ont
la possibilité à ;tre expérimental de ne pas appliquer à l'échelon local des disposi;ons qui pourtant
existe où ont été consacrés à l'échelon na;onal ou même possibilité de me8re en vigueur à l'échelon
local des disposi;ons qui pourtant n'ont pas été encore consacrées à l'échelon na;onal.

ð décentralisa;on de + en + forte notamment = les collec;vités territoriales ont des compétences


de plus en plus étendues = souveraineté de l'état dans le cadre de l'état unitaire serait remise
en cause puisqu’effec1vement il y aurait une distribu1on des compétences entre l'état
central et les collec1vités territoriales de telle sorte que l'état ne serait plus 1tulaire de
toutes les compétences.

La décentralisa1on serait une remise en cause de la puissance de l'état une remise en cause de la
souveraineté de l'état.
En réalité les compétences des collec1vités territoriales émanent de l'État lui-même et donc c'est
l'état lui-même qui a consen1 à transférer ses compétences aux collec1vités = ce n'est pas une remise
en cause de la puissance de l'État on peut même y voir au contraire une expression de ceJe
souveraineté de l'état qui a donc consen1 à transférer ces compétences, ça n'a pas été imposé à l'État.
L'argument peut être renforcé si on songe que au surplus l'État central même s'il y a décentralisa;on,
même si en vertu de l'ar;cle 72 de la Cons;tu;on les collec;vités territoriales bénéficient d'un principe
de libre administra;on, on observe que l'état central est toujours en mesure de contrôler les
collec1vités territoriales par un certain nombre de mécanismes et notamment par un mécanisme que
l'on appelle le déféré préfectoral c'est-à-dire la possibilité pour le préfet qui est le représentant à
l'échelon local de l'état central de déférer au juge administra1f les actes des collec1vités territoriales
qu'il es1me illégaux

La souveraineté de l'état serait remise en cause à l'aune du droit interna;onal

En réalité l'Union européenne n'est pas une a8einte à la souveraineté de l'état mais au contraire une
expression de ce8e souveraineté de l'état dans la mesure où d'une part les compétences qui ont été
transférées vers l'Union européenne l'ont été avec l'accord souverain de l'état consen; et non pas
imposé à l'État français + si le droit de l'Union européenne occupe une place privilégiée, un statut
cons;tu;onnel c'est un statut qui lui est reconnu par la cons;tu;on la cons;tu;on française symbole
de souveraineté reste la norme sup^rme.
Matériellement la cons;tu;on est un instrument d'organisa;on du pouvoir : le statut juridique de
l'état, en organisant le pouvoir de l'état permet aussi de le limiter, elle encadre le pouvoir. Le président
a des pouvoirs dans la cons;tu;on mais ces pouvoirs s'arrêtent en principe à ce qui est édicté par le
texte cons;tu;onnel.
La cons;tu;on à ce ;tre peut véritablement être considérée comme le socle d'un état de droit = état
dans lequel le ;tulaire du pouvoir est soumis au droit voilà et donc la no;on même d'état de droit
apparaît comme un moyen d'encadrer

Dis1nc1on État fédéral / État unitaire :


Peut-on réellement parler d’un modèle d’état unitaire ou état fédéral.
État unitaire : « principe d’organisa;on d’un État au sein duquel une volonté unique s’exprime, tant du
point de vue de son agencement poli;que que de son ordonnancement juridique »

ð Modèle d’État caractérisé par une unité poli;que et juridique.

- Unité poli;que = le pouvoir est supposé être le même pour tous


- Unité juridique = la cons;tu;on et la loi s'appliquent à tous indis;nctement

Ce modèle d'état unitaire est protéiforme : il n'y a pas une seule forme d'état unitaire

- État centralisé : l'état dans lequel tout le pouvoir et réuni en un point unique : période qu'on a
connue hein en France notamment au moment de la révolu;on c'est ce qu'on a appelé l'état
jacobin ultra centralisé, période où on voulait un état extrêmement puissant et il est apparu
aux yeux de certains que la centralisa;on était la garan;e d'avoir un état puissant et un état
qui pouvait ainsi diffuser les règles juridiques lesquelles étaient suscep;bles de s'appliquer de
façon égale à tous
Risque : l'état unitaire centralisé est suscep;ble de générer une véritable iner;e dans la prise
de décision : risque de lenteur : si toute la décision émane d'un point unique effec;vement il y
a un risque de lenteur + la centralisa;on ne permet pas d'adapter les décisions prises par l'état
prises par l'administra;on aux réalités locales

- État déconcentré : la déconcentra;on est une nuance en réalité à la centralisa;on = fait pour
l'état central de déléguer certains pouvoirs un représentant local de l'état qui agit au nom et
pour le compte de l'état central, c'est en réalité toujours l'état qui agit mais il agit sur place
et non plus depuis Paris = permet à l'état d'être davantage présent à l'échelon local

Eg. Préfet ou le maire sont des organes déconcentrés, (le maire est aussi un organe
décentralisé dédoublement fonc1onnel mais il a la qualité d'agent de l'état dans certains
domaines notamment les actes de naissance et de décès)
- État décentralisé : au terme de l'ar1cle premier de la Cons1tu1on de 1958 la France a une
organisa1on décentralisée : transfert de compétence de l'état central vers des collec1vités
territoriales qui en vertu de l'ar1cle 72 de la Cons1tu1on bénéficient d'un principe de libre
administra1on.
Ce8e décentralisa;on c'est véritablement installé avec la loi du 2 mars 1982, d'ailleurs n'a cessé
de s'accentuer = révision du 28 mars 2003 qui a renforcé les pouvoirs des collec;vités
territoriales en leur octroyant par exemple un droit d'expérimenta;on et une véritable
autonomie financière avec notamment la possibilité de prélever l'impôt et même de créer des
impôts
ð La décentralisa;on de l'état unitaire en France est telle suscep;ble d'altérer notre modèle
d'état unitaire ?
Si l'ar;cle premier de la Cons;tu;on pose en principe que notre organisa;on est décentralisée
ce même ar;cle premier pose en principe que notre République est indivisible et dès lors dès
lors le développement de la décentralisa;on n'est-il pas de nature à nuire à reme8re en cause
le principe d'indivisibilité de la République. D'autant plus grande qu'on voit se mul;plier les
collec;vités territoriales à statut par;culier comme à la Nouvelle-Calédonie qui bénéficie d'un
statut tout à fait spécifique dans la cons;tu;on.

Ce8e décentralisa;on en France est telle qu'elle se rapproche pe;t à pe;t d'une forme de
régionalisa;on = décentralisa;on poussée à son paroxysme eg. Espagne, on considère qu’un
état unitaire régional est en réalité très proche d'un état fédéral tant les pouvoirs et les moyens
d'ac;on des en;tés locales sont importants.

ð non pas véritablement pas véritablement car d'une part les pouvoirs des collec;vités
territoriales émanent de l'état central lui-même elles sont le fruit de la volonté de l'état c'est
consen; par l'état, de plus l'état est à même de contrôler éventuellement les actes pris par les
collec;vités territoriales : certes depuis la loi du 2 mars 1982 le préfet (organe déconcentré
représentant de l'état central à l'échelon local) ne dispose plus d'un pouvoir de tutelle sur les
collec;vités territoriales = peut plus annuler lui-même les actes des collec;vités territoriales
mais il a des alterna;ves = le préfet a la possibilité d'ac;onner un déféré préfectoral =
possibilité de déférer au juge administra;f les actes des collec;vités territoriales qu'il es;me
illégaux.
ð décentralisa;on n'est pas une a8ente à notre modèle d'état unitaire c'est simplement une
évolu;on de notre modèle d'état unitaire
ð évolu;on per;nente car la décentralisa;on est appelée à répondre à 2 objec;fs majeurs ( qui
visent à rompre avec le centralisme jacobin
o renforcer la démocra;e locale = les collec;vités territoriales sont gérées par des
conseils élus = Conseil municipal ou au Conseil régional + existe à l'échelle locale des
mécanismes démocra;ques tels que le référendum local prévu à l'ar;cle 72-1 de la
Cons;tu;on
ð 2nd objec;f de la décentralisa;on = s'adapter et adapter la prise de décision aux réalités
locales = améliorer le fonc;onnement de l'administra;on en faisant en sorte que les décisions
administra;ves soient prises au regard des circonstances locales = compte tenu du
renforcement du pouvoir des collec;vités territoriales on peut adme8re que cet objec;f est
globalement a8eint.
ð Décentralisa;on n'est pas parfaite : comporte de mul;ples inconvénients

L'état fédéral : modèle d'état dans lequel il y a une superposi;on d'en;tés éta;ques d’une part on a
l’état fédéral, la fédéra;on qui dispose d’un certain nb de compétences et il y a d’autre part les états
fédérés qui eux même se voit a8ribuer un certain nb de compétences.

Principe d'autonomie = principe en vertu duquel les états fédérés doivent être autonomes les uns par
rapport aux autres = ils ont un pouvoir de décision qui leur est propre, chacun des Etats a sa propre
Cons;tu;on, adopte sa propre loi, dispose de son propre appareil juridic;onnel.

Principe de par;cipa;on = États fédérés doivent pouvoir par;ciper à la prise de décision à l'échelon
fédéral se traduit par exemple par le fait que dans un état fédéral, l'organe législa;f, le Parlement est
toujours bicaméral car y a une chambre qui représente l'état fédéral dans son intégralité et y a une
2nde chambre qui représente spécifiquement les États fédérés = moyen pour les États fédérés de
par;ciper à la prise de décision, à l'élabora;on de la loi à l'échelon fédéral.

Aux États-Unis il y a 2 chambres, le congrès est bicaméral puisqu'il y a d'une part la Chambre
des représentants qui représente la fédéra;on dans son intégralité et il y a le Sénat qui
représente spécifiquement les États fédérés de même en Allemagne le Bundestag représente
la fédéra;on dans son intégralité et le bundesrat représente spécifiquement les Länder

Principe de superposi;on : un état fédéral se caractériserait par une superposi;on de souveraineté = il


y aurait évidemment la souveraineté de l'état fédéral et puis il y aurait la souveraineté des états fédérés
qui eux-mêmes sont ;tulaires d'un certain nombre de compétences.

ð la souveraineté dans un état fédéral est-elle réellement partagée, y-a-t-il réellement une
superposi;on de 2 en;tés souveraines ?
On peut dire que non car les états fédérés ne sont pas souverains, les grands pvs que sont conférés aux états
fédérés émanent de l’État fédéral, émanent de la cons:tu:on = 10e amendement de la cons:tu:on
américaine qui organise la répar::on des compétences entre l’état fédérale t : les états fédérés n’ont pas
« la compétence de leur compétence » + n’ont pas toutes les compétences = comment considérer qu’ils
sont souverains alors que certaines compétences en ma:ère militaire, diploma:que leur sont refusés +
contrôle tjrs très fort du juge cons:tu:onnel sur ces en:tés fédérés, c’est le juge cons:tu:onnel qui vérifie
la bonne répar::on des compétence entre les états fédérés et m’état fédéral. On a bien une hétéro-
limita:on : limita:on fait non pas par lui-même (autolimita:on) mais un autre : l’état fédéral.

ð Si on considère qu’ils ne sont pas souverains : comment peut-on les considérés comme des états ?
Ne s’agit-il pas en réalité de simples en:tés fédérées, de collec:vités fédérées ?

Facteurs poli:ques du renforcement de l'état fédéral au détriment des états fédérés = les guerres, le fait
que les États-Unis développent des rela:ons interna:onales, le fait qu'il y ait des crises économiques
favorisa:on d’un resserrement du pouvoir et par la même un renforcement de l'état fédéral notamment du
président = en situa:on de crise on renforce les pouvoirs d'une autorité
Finalité juridique de la cons;tu;on :
- la cons;tu;on est la norme, elle est au sommet de la hiérarchie des normes :
- la cons;tu;on est aussi le fondement de la hiérarchie des normes = c'est la cons;tu;on qui
systéma;se et organise ce8e hiérarchie des normes
o c'est la cons;tu;on elle-même qui prévoit la place norma;ve des différentes normes
juridiques eg. l'ar;cle 55 pose en principe que les traités les traités primes sur la loi,
les ar;cles 34 et 37 qui définissent la place respec;ve de la loi et du règlement, l'ar;cle
88-1 qui impose à l'État français de garan;r la pleine effec;vité du droit de l'Union
européenne
o c'est la cons;tu;on elle-même qui prévoit les moyens de garan;r ce8e hiérarchie de
garan;r le respect de ce8e hiérarchie des normes eg. ar;cles 61 et 61-1 prévoient
l'exercice d'un contrôle de cons;tu;onnalité la loi, l'ar;cle 89 de la Cons;tu;on définit
une procédure extrêmement rigoureuse de révision de la Cons;tu;on
Critère formel :
- Les modalités spécifiques d’élabora;on : l’exercice du pouvoir cons;tuant originaire
le pouvoir qui est chargé d'élaborer la cons;tu;on c'est le pouvoir cons;tuant
originaire, signifie que la cons;tu;on est élaborée selon une procédure spécifique =
cons;tu;on du 4 octobre 1958 a été élaborée selon une procédure par;culière
puisqu'il y a eu au préalable la loi cons;tu;onnelle du 3 juin 1958 qui a fixé le cadre
aussi bien substan;el que procédural de ce8e cons;tu;on et ensuite elle a été adoptée
par référendum, le pouvoir cons;tuant originaire en France on considère que c'est le
peuple souverain puisque c'est lui qui a ra;fié ce8e condi;on évidemment ce n'est pas
lui qui a rédigé le texte mais il a accepté par la voie référendaire ce texte en 1958
- Les modalités spécifiques de révision : l’exercice du pouvoir cons;tuant dérivé

Élaborer selon un processus spécifique et elle est révisée également selon un processus spécifique bon
alors tout d'abord en ce qui concerne l'élabora;on on le sait une cons;tu;on répond aux critères
formels
par exemple la cons;tu;on du 4 octobre 1958 est clairement une cons;tu;on qui répond à ce critère
formel puisqu'il s'agit d'une cons;tu;on rigide = une cons;tu;on qui ne peut pas être réviser par une
simple loi, ne peut être révisée que selon un processus spécifique complexe / par opp cons;tu;on
d’'Angleterre est une cons;tu;on souple = les disposi;ons cons;tu;onnelles peuvent être modifiées
par une simple loi.

même quand une cons;tu;on est rigide on sait très bien peut évoluer elle peut être transformée par
des voies informelles = par des modalités inusuelles inhabituelles
- la cons;tu;on elle est tout d'abord pra;quée = elle évolue par les acteurs mêmes du jeu
poli;que par ceux-là même qui sont supposés être limités par la cons;tu;on mais qui sont
néanmoins légi;més = le général De Gaulle dans une conférence de presse du 31 janvier 1964
l’avait clairement indiquée : « une cons;tu;on c'est un esprit des ins;tu;ons, une pra;que »
= sous-entendue la cons;tu;on c'est d'abord effec;vement des ins;tu;ons, elle organise le
pouvoir, elle met en place un système ins;tu;onnel, une organisa;on ins;tu;onnelle mais la
cons;tu;on c'est aussi un esprit, une pra;que et donc la cons;tu;on peut évoluer à l'aune de
ses pra;ques poli;ques
- certains contestent le fait que le ;tulaire du pouvoir puisse ainsi développer des pra;ques en
marge de la Cons;tu;on et donc qu'il s'agit d'une viola;on de la Cons;tu;on parce que la
vertu d'une cons;tu;on c'est de limiter le pouvoir, il ne faut pas accepter que le pouvoir puisse
ainsi s'exonérer du texte ou au moins s'écarter du texte
- d'autres auteurs au contraire se félicitent de ces pra;ques et considèrent que ces pra;ques
perme8ent d'enrichir le texte cons;tu;onnel et d'ailleurs sur ce point le professeur Dominique
Rousseau considérait que la cons;tu;on est « un acte vivant » = la cons;tu;on ne se réduit
pas aux textes mais la cons;tu;on doit aussi être envisagée à travers les pra;ques qu'elle est
suscep;ble de susciter
- les coutumes cons;tu;onnelles = pra;ques qui vont être répétés dans le temps et qui vont
être considérés comme le droit cons;tu;onnel applicable
- les conven;ons de la Cons;tu;on = pra;ques mais qui par rapport à la coutume ont un
caractère beaucoup plus spontané et qui sont admises elles aussi comme étant le droit
applicable eg. la cons;tu;on Grévy (formule du doyen Marcel Prélot) ce que l'on a appelé la
cons;tu;on Grévy cad la décision du président Grévy en 1879 d'une part d'affaiblir la fonc;on
présiden;elle et d'autre part de laisser tomber en désuétude le droit de dissolu;on = certains
considèrent que ce8e pra;que ac;onnée par le président Jules Grévy en qualité de conven;on
de la Cons;tu;on = la cons;tu;on est un texte qui est pra;qué et pra;qué par ceux-là même
qu'elle est supposée limiter.

ð la cons;tu;on est suje8e à de mul;ples interpréta;ons par les acteurs poli;ques par les
organes juridic;onnels notamment par les juges cons;tu;onnels = ce qui a pu inciter :

Le principe de souveraineté na;onale (théorisé par notamment par Sieyès.)

Consacré notamment par la cons;tu;on du 3 septembre 1791 (1èrecons;tu;on écrite de de notre


histoire) pose le principe que la souveraineté est une, indivisible, inaliénable et imprescrip;ble et
qu’elle appar;ent à la na;on.
La cons;tu;on de 1791 opère un transfert de souveraineté = en consacrant le principe de souveraineté
na;onale on passe de la souveraineté royale à une souveraineté na;onale.
ð Qu'implique ce concept de souveraineté na;onale ?
Implique que le pouvoir dans l'état appar;ent à la na;on.
Pb : la na;on est une métaphysique juridique, une fic;on juridique, la na;on c'est une en;té
impalpable, la na;on ne peut pas s'exprimer elle-même dès lors elle a besoin de représentant donc le
concept de souveraineté na;onale implique nécessairement la mise en place d'un système
représenta;f.
C'est ce qui a été fait effec;vement en 1791 puisque dans la cons;tu;on les représentants sont d'une
part : le corps législa;f, (l'assemblée) et d'autre part le roi qui a également qualité de représentants
mais sous-entendu il n'a plus le pouvoir cons;tuant, il n'a plus le pouvoir souverain ce n'est désormais
plus qu'un pouvoir cons;tué.
Implique par ailleurs le concept d'électorat fonc;ons : le rôle des électeurs c'est de perme8re à la
na;on d'avoir des représentants donc ça veut dire que voter pour les électeurs n’est qu’une simple
fonc;on = voter n'est pas un droit = pas es;mé u;le de l'étendre à tous ce qui a jus;fié la mise en place
d'un suffrage censitaire (en 1791 ne pouvait voter que ceux qui payaient un certain montant d'impôts
équivalent à 3 journées de travail)

ð la souveraineté na;onale qui induit un système représenta;f n'induit pas forcément une
démocra;e parce que en 1791 il y a mise en place d'un suffrage censitaire.

Le concept de souveraineté populaire : (théorisé notamment par JJ Rousseau)

C'est le peuple ce8e fois qui est ;tulaire du pouvoir dans l'état, qui est souverain.
Consacré par la cons;tu;on de 1793 même si elle n'a jamais été appliquée.

Si le peuple est souverain cela induit que le peuple est à même d'exercer directement le pouvoir ce qui
induit l'idée d'un électorat droit = puisque le peuple est souverain, voter est un droit ce qui a jus;fié
une extension considérable du droit de suffrage avec le concept de souveraineté populaire.
Si le peuple est à même d'exercer directement le pouvoir ça ne veut pas dire qu’il y a un refus absolu
de la représenta;on et Rousseau était bien conscient que les électeurs ne pouvaient pas être
constamment assemblés pour voter, qu'ils avaient d'autres choses à faire, qu’un exercice direct du
pouvoir par le peuple peut se révéler contraignant.
Cri;ques que certains disent :
- d'une part les citoyens n'ont pas capacité à exercer le pouvoir c’est que disait notamment
Sieyes = citoyens n'auraient pas capacité à exercer le pouvoir
- les citoyens n'ont pas nécessairement envie d'exercer le pouvoir (visible à travers l’absten;on
croissante au fil des des élec;ons)
- système est impra;cable puisque les citoyens ne peuvent pas être constamment occupés par
les affaires publiques, par la chose publique.
Cri;ques du système représenta;f :
- la mise en place d'un système représenta;f est suscep;ble d'altérer la démocra;e.
- évoquer l'idée d'une démocra;e représenta;ve serait en soi un paradoxe et ne pourrait pas en
réalité exister véritablement
- CAR la qualité de la représenta;on n'est pas acquise = la qualité de la représenta;on dépend
très largement du mode de scru;n u;lisé or un mode de scru;n comme le scru;n majoritaire
a incontestablement un effet réducteur = ne permet pas à tous les pe;ts par;s d'être
représentés, ne permet pas à tous les pans de l'opinion d'être représentés
Eg. en Angleterre pour l'élec;on des députés le scru;n pour les élec;ons législa;ves est un
scru;n uninominal majoritaire à un tour = mode de scru;n qui a pour effet le plus souvent
d'écarter évidemment les pe;ts par;s et qui a pour effet de réduire la représenta;on à 2
par;es les travaillistes et les conservateurs
- possibilité d’accapara;on du pouvoir par les représentants = quand la souveraineté est
na;onale les représentants qui sont nécessairement mis en place ne représentent pas les
électeurs, n'ont pas de compte à rendre à leurs électeurs, ils représentent simplement la na;on
= le mandat des représentants n'est pas un mandat impéra;f, leur mandat est seulement un
mandat représenta;f = le risque c'est qu'il y ait ce8e capta;on du pouvoir par les représentants
tant au détriment des électeurs qu’au détriment des citoyens et donc qu’il y ait ce8e véritable
dépossession du pouvoir ini;alement entre les mains des citoyens et désormais effec;vement
accaparé par des représentants
ð c'est pour ça que ce principe de souveraineté na;onale en ce qu'il induit un système
représenta;f à lui aussi été largement cri;quer.

Alterna;ve : 5e République par la mise en place d'une démocra;e semi-directe.

l'ar;cle 3 de la Cons;tu;on de 1958 « la souveraineté na;onale appar;ent au peuple qui l’exerce par
ses représentants et par la voie du référendum »

Lorsqu'il est indiqué que la souveraineté na;onale appar;ent au peuple = ❌ de distinction entre la
souveraineté populaire et nationale mais CONFUSION des 2 concepts afin de légi;mer la mise en
place d'une démocra;e semi-direct = une démocra;e dans laquelle il y a évidemment des
représentants mais une démocra;e dans laquelle le peuple est en mesure d'intervenir directement de
façon ponctuelle.

Les organes élus et représenta;fs :


- le chef de l'État car depuis la révision cons;tu;onnelle de 1962 le président de la R
conformément à l'ar;cle 6 de notre actuelle est élu au SUD (1ère élec;on du président au SUD
date de 1965)
- députés issus du SUD art. 24 de la Cons;tu;on = ces députés qui eux sont supposés
représentés la na;on
- sénateurs issus du SUI art. 24 sénateurs qui sont supposés représenter les collec;vités
territoriales.
Mécanismes référendaires qui perme8ent au peuple d’intervenir directement :

- référendum législa;f (art. 11) permet de faire adopter une loi par référendum
- référendum local (art. 72-1) à l'échelon local (de la commune, du département ou de la région)
possibilité d'organiser des référendums
- référendum cons;tuant (art. 89) = référendum qui est suscep;ble d'être u;lisé lorsqu'il s'agit
de réviser la cons;tu;on
- référendum rela;f à l'adhésion d'un nouvel état à l'Union européenne (art. 88- 5)

D'autres mécanismes inhérents à la démocra;e semi-directe aurait pu être envisagée


- ra;fica;on populaire des lois comme en 1793
- révoca;on populaire des gouvernants

- Le scru;n majoritaire : mode de scru;n qui permet d'élire celui qui a la majorité des voix (en
réalité plus sub;le car peut être à 1 ou 2 tours, uninominal ou non
- La représenta;on propor;onnelle : permet à chaque par; d'être représenté en propor;on des
voix obtenues : mode de scru;n équitable
- Les scru;ns mixtes :
Eg. Allemagne pour l'élec;on des membres du Bundestag = mode de scru;n qui mélange à la fois le
scru;n majoritaire et le scru;n propor;onnelle
Eg. France : élec;ons européennes.

ð le référendum que certains présentent comme la forme la plus achevée de la démocra;e


comme le mécanisme le plus représenta;f de ce qu'est une démocra;e est suscep;ble d'être
manipulé, instrumentalisé.
ð un système représenta;f peut poten;ellement porter a8einte aux faits démocra;ques. Les
modes de scru;n ne sont pas suffisants à garan;r une véritable qualité

è CCL = le vote ne suffit pas à garan;r une démocra;e saine et sereine car la démocra;e se conçoit
à travers de mul;ples facteurs le vote est certes une condi;on incontournable de la démocra;e
mais la démocra1e ce n’est pas simplement le pouvoir du peuple par le peuple c'est aussi pour
le peuple et donc la démocra;e se conçoit à travers d'autres facteurs :
o le respect des libertés
o le contrôle opéré sur le représentant
o la protec;on de l'état de droit
o le pluralisme poli;que = le fait qu'il puisse exister plusieurs par;s poli;ques oui parce
que si vous avez le droit de voter mais qu'il y a un seul par; autorisé peut-on
réellement considérer qu'on ne qu'on est dans une démocra;e
o le respect des droits de l'opposi;on

« Modèles » de contrôle de cons;tu;onnalité :

Le « modèle » américian :

ð la Cour suprême des États-Unis : garante du respect de la cons;tu;on


- composée de 9 juges nommés à vie par le président des États-Unis sur ra;fica;on du Sénat
- Contrôle de cons;tu;onnalité est d’origine prétorienne, jurispruden1elle à l'origine La Cour
n'était pas chargée d'opérer un contrôle de cons;tu;onnalité de la loi, son rôle c'était d'être
la plus haute juridic;on des États-Unis (à l'image du Conseil d'état ou de la Cour de cassa;on
en France) sont rôle également à l'origine c'était de garan;r le bon fonc;onnement du
fédéralisme
- par son arrêt Marbury c. Madison de 1803 la Cour suprême s'est donné le pouvoir de contrôler
la cons;tu;onnalité de la loi.
- le contrôle est a posteriori : intervient après la promulga;on de la loi alors que la loi est déjà
en vigueur et
- contrôle concret : effets réels de la loi et non le texte de la loi,
- contrôle diffus : peut être exercé par n’importe quel juge au cours d’un procès
- contrôle par voie d’excep;on = au cours d'un procès un jus;ciable peut soulever une excep;on
d'incons;tu;onnalité à l’encontre de la loi qu'on lui reproche d'avoir violé = ce8e excep;on
d'incons;tu;onnalité pour le jus;ciable c'est un argument de défense, considère que ce8e loi
il n'a pas lieu de s'appliquer à lui puisque ce8e loi est incons;tu;onnelle
- la loi déclarée incons;tu;onnelle par le juge n'est pas annulée mais elle est simplement
écartée du li;ge, elle est considérée comme étant inapplicable dans le cadre du li;ge en cours.
Il y a aux US une règle que l'on appelle la règle du précédent qui signifie que si ce8e loi a pu
être écartée dans un li;ge, ce8e jurisprudence pourra être invoquée dans un autre li;ge, il y a
un précédent. Ce8e r du précédent fait que quand la loi a été écartée une première fois elle
devient quasiment par la suite inapplicable.

Le « modèle » européen :

La Cour cons;tu;onnelle fédérale allemande : c'est en Autriche avec une loi cons;tu;onnelle de 1920
que ce contrôle de cons;tu;onnalité est apparu parce qu’elle confie à un organe spécifique (une cour
cons;tu;onnelle) le soin d'exercer ce contrôle de cons;tu;onnalité = contrôle concentré et pas diffus

- Garante de l’ordre cons;tu;onnel

elle est garante du respect des compétences des pouvoirs :

cour cons;tu;onnelle allemande est garante de la Cons;tu;on elle est protectrice de la Cons;tu;on
sachant que en Allemagne ce8e cour cons;tu;onnelle peut exercer le contrôle de cons;tu;onnalité
des lois = en vertu de l'ar;cle 93 de la loi fondamentale allemande loi fondamentale qui date de 1949
peut exercer un contrôle abstrait des normes

- Garante du respect des compétences des pvs publics eg. elle intervient pour garan;r le respect
des compétences entre la fédéra;on et les Landers
- Protectrice de la cons;tu;on
o Le contrôle abstrait des normes Art 93 LF : peut être appelée à vérifier d'une part la
conformité du droit fédéral à la cons;tu;on ou d'autre part la conformité du droit
fédéré (droit qui émane des Landers) au droit fédéral et elle peut être saisie soit par le
gouvernement fédéral soit par le gouvernement d’un Länder dans l'état fédéré soit par
1/3 des membres du Bundestag
o La ques;on préjudicielle de cons;tu;onnalité Art 100 LF : quand un juge au cours d'un
procès es;me qu'une loi fédérale est incompa;ble avec la cons;tu;on ou qu'une loi
fédérée est incompa;ble avec une loi fédérale = juge devra surseoir à statuer et
soume8re ce8e ques;on à la cour cons;tu;onnelle fédéral = permet d'associer le le
juge ordinaire à ce contrôle de cons;tu;onnalité (*)
o recours direct de cons;tu;onnalité Art 93 LF = recours qui peut être formé par un
jus;ciable contre un acte de puissance publique eg. une loi ou contre une décision de
jus;ce dès lors que c'est ce8e loi ou ce8e décision de jus;ce sont de nature à porter
a8einte à des droits fondamentaux (si le recours est dirigé contre une décision de
jus;ce doit être introduit dans le délai d'1 mois alors que quand le recours est introduit
contre une loi ce recours doit être introduit dans le délai d’1 an) = jus;ciable est
suscep;ble mais système de filtre car peut pas recevoir toutes les sollicita;ons des
citoyens c’est ce qu’on appelle « l'admission » en Allemagne. (**)

Le Conseil cons;tu;onnel français :

Un rôle progressivement renforcé :


- La révolu;on prétorienne du 16 juillet 1971 = décision liberté d’associa;on = par ce8e décision
le CC consacre l’existence d’un bloc de cons;tu;onnalité = montre qu’il va pleinement assumer
de juge cons;tu;onnelle, mais en plus par ce8e décision le CC se rend incontournable car se
donne une légi;mité qui jusqu’alors peut être lui manquait un peu car montre son indé à
l’égard du pv exécu;f dans la mesure que la loi qu’il censure par;ellement était une loi qui
émanait du gouvernement et car il s’octroie un rôle de protecteur des libertés fondamentales :
à clairement voulu protéger la liberté d’associa;on au pt de lui octroyer valeur
cons;tu;onnelle = à par;r de ce8e décision le rôle du CC ne va cessez de se renforcer
- Révision cons;tu;onnelle du 23 juillet 2008 = permet une démocra;sa;on de la saisine du CC
= ouvre à un jus;ciable au cours d’un procès la possibilité d’ini;er la saisine du Conseil. Il y a
mise ne place avec la QPC d’un contrôle de cons;tu;onnalité des lois a posteriori. La loi peut
faire l’objet d’un contrôle a priori et a posteriori. Fragilisa;on de la loi et volonté tjrs plus grande
de protéger la cons;tu;on.

Cri;ques du contrôle de cons;tu;onnalité :

-Légi;mité discutée = membres ne sont pas élus ils sont nommés

- Des pvs contestés = le Conseil cons;tu;onnel n'a eu de cesse de de renforcer ses pouvoirs car n'est
pas seulement un protecteur de la Cons;tu;on ou de l'état de droit il s'est donné un rôle de véritable
acteur au sein de l'état de droit parce que en contrôlant la loi il contrôle le Parlement
- un contre-pouvoir cri;qué = mais il contrôle aussi le gouvernement et donc il est devenu un véritable
contre-pouvoir est-ce qu'il a légi;mité pour jouer ce rôle de contre-pouvoir ? c'est un contre-pouvoir à
l'exécu;f notamment au président parce qu'il peut bloquer des lois voulues par le président Or le
président il émane quand même du suffrage universel direct les membres du Conseil cons;tu;onnel
eux sont nommés contre-pouvoir au Parlement dont les membres émanent du suffrage universel et
donc là il y a une véritable ambiguïté qui amène certains a considérer que le Conseil cons;tu;onnel va
trop loin

se donnent le pouvoir non seulement d'interpréter la cons;tu;on mais même de formuler carrément
des principes cons;tu;onnels c'est-à-dire d'enrichir la cons;tu;on, ne vont-ils pas trop loin ?

Allemagne :

è Régime parlementaire rationalisé : régime parlementaire ds lequel on a constitutionnalisé,


codifié les mécanismes inhérents au parlementarisme = obj pérennité du régime.
è Réactions à plusieurs dysfonctionnements :
è Ce régime est en réaction à la constitution de Weimar qui a été caractérisée par une très forte
instabilité = en l'espace de 14 ans, il y a eu 15 chanceliers
è instabilité qui en 1933A abouti à l'arrivée au pouvoir du régime hitlérien

- L’affirmation des droits et libertés fondamentaux

« Les droits fondamentaux énoncés ci-après lient les pvs législatif, exécutifs et judiciaire »
(Art 1 LF)

« Tt pv d’État émane du peuple » (Art 20 LF)

- Le droit de suffrage

SU hommes (1868) ; femmes (1919)

- Le rôle de la Cour constitutionnelle fédérale


o Défense de l’ordre constitutionnel
o Garantie du respect des compétences des pvs publics (répartition des pouvoirs entre
la fédération et les Landers)
o Protection de la Constitution
§ Contrôle abstrait des normes (art 93 LF) peut saisir la cour constitutionnelle
d'une part le gouvernement fédéral d'autre part les gouvernements fédérés
et enfin 1/3 des membres du Bundestag
§ Question préjudicielle de constitutionnalité (Art 100 LF) (*)
§ Recours direct de constitutionnalité (Art 93 LF) (**) l’admission est
considérée comme un droit quand le recours revêt une importance
particulière pour le dt constitutionnelle : quand une q de dt constit
particulièrement importante se pose, cette admission aura valeur de dt,
également lorsque le requérant risque de subir du fait d’une décision de
justice ou d’une loi un préjudice très grave.

Rationnaliser ça suppose de constitutionnaliser, de procéduraliser, de codifier les mécanismes


inhérents au régime parlementaire.

Le cadre institutionnel a été profondément rénover par la LF de 1949

è Organes exécutifs =

- Le Président : élu pour 5 ans (Art 54 LF) par l’assemblée fédérale au SI / Sous Weimar était
élu au SUD
- Le gouvernement

« le chancelier est élu sans débat par le Bundestag sur proposition du Président fédéral » (Art
63 LF)

régime parlementaire moniste pur = chancelier émane directement du vote du Bundestag


pas seulement nommé par le président qui va choisir le leader de la majorité parlementaire,
là il émane d’un vote du Bundestag : ce qui crée un lien fort entre le chancelier et le
Bundestag.
Dispose ainsi d’une légitimité démocratique : il est le fruit du vote de la majorité
parlementaire.

« Le chancelier fédéral fixe les grandes orientations de la politique et en assume la


responsabilité (…) Le Chancelier fédéral dirige les affaires du Gouvernement » (Art 65 LF)

chancelier qui a la réalité du pouvoir : ds le cadre de la LF c’est le chancelier qui est le chef de
l’exécutif et le chef du gouvernement mais il est aussi le chef de la maj parlementaire.

è Organes législatifs

- Le Bundestag : représente « l’ensemble du peuple » (Art 38 LF), mandat de 4 ans


- Le Bundesrat : représente les Länder (art 50 LF)

Structure bicaméral représentative de la nature fédérative de l’All.

Les logiques de la rationalisation :

La recherche d’un équilibre institutionnel :

- La réduction du rôle du Président fédéral : sous Weimar le Pr avait de grands pvs et doté
d’une légitimité démocratique = pas responsable politiquement
- L’autorité du chancelier fédéral = susceptible de voir sa responsabilité politique engagée.
- La répartition des compétences, distribution des pvs dans le cadre de l’État fédéral en
réaction à la période hitlérienne qui avait vu apparaitre une concentration, centralisation du
pouvoir.

Les garanties apportées à la stabilité institutionnelle (empêcher une discontinuité) (constitution de


Weimar y a eu en 14 ans 15 chanceliers (de 1919 à 1933) => régime instable => certains nb de
mécanismes ont été mis en place qui vise à garantir une stabilité

- La motion de défiance constructive (Art 67 LF) = motion de défiance qui permet au


Bundestag de voter une motion de censure contre le chancelier mais celle-ci ne sera valide
que si le Bundestag est en mesure de désigner à la majorité de ses membres un nouveau
chancelier = obj est d’éviter des carences, une discontinuité dans l’exercice du pouvoir.
- La question de confiance rationalisée (Art 68 LF) : chancelier demande au Bundestag sa
confiance, si la confiance lui est refusé, le chancelier ne sera pas nécessairement obligé de
démissionner (logique de continuité et de stabilité) car le Président pourra sur proposition du
chancelier dissoudre le Bundestag. (et donc nouvelles élections = avec possiblement une
nouvelle majorité), proposition pourra être refusé si motion de défiance constructive.
ð Stabilité est le fait de mécanismes politiques et constitutionnels

Régime parlementaire Régime présidentiel


Originaire d’Angleterre, trouve ses origines Système présidentiel est basé avant tt sur
au M-Â : une logique de collaboration entre les
pouvoirs. L'expression "régime présidentiel"
Le parlement d’Angleterre est l’héritage ne s'applique avec rigueur qu'au seul
lointain du droit féodal lorsque le roi régime des Etats-Unis.
convoquait à sa cour « barons et prélats »
pour entendre leurs conseils : c’est le Le principe mis en œuvre par la constitution
« magnum concilium » (Grand Conseil, de 1787 est que le président ne peut agir si
Conseil des vaisseaux) qui s’apparente au un accord n'est pas trouvé entre trois
« Curia Regis » (Conseil royal ou Cour du organes élus distinctement et entre
Roi) des français. lesquels n'existent pas de procédures de
Néanmoins, le Parlement était réuni que révocabilité mutuelle.
lorsque le roi avait besoin de ressources
nouvelles : avait seul le pv d’imposer les L'exécutif n'est pas responsable devant le
lois nouvelles et suspendre les lois législatif qui ne peut lui-même être dissous.
existantes = prérogative royale
Il y a donc deux expressions de la
souveraineté données par l'élection
Bill of right fait disparaitre ce pv consacre le présidentielle et les élections législatives.
principe d’annualité du vote de l’impôt et
supp l’essentiel de la prérogative royale : L'exécutif n'est donc pas l'émanation du
siège chaque année + adoption de lois Parlement et la séparation ainsi établie est
après vote du parlement et sanction du roi. complétée par une règle d'incompatibilité
absolue qui interdit à tout agent de l'exécutif
er
Sous Edouard 1 , on invite également deux d'être membre du Congrès.
chevaliers et deux bourgeois puis des
représentants du clergé vers le 13e s : on Or, comme le président ne peut gouverner
commence à ce moment là à parler de si le Congrès ne lui en donne pas les moyens
Parlement, des groupes se forment et et que les lois votées par le Congrès ne
s’assemblent ce qui donne naissance à la peuvent être appliquées si le président leur
Chambre haute (la Chambre des Lords) oppose son veto, les pouvoirs sont
composé alors des barons et des prélats et contraints de collaborer.
à la Chambre basse (la Chambre des
Communes) composé des chevaliers et des Moyens de contrôles mutuels :
bourgeois. On a bien ici un bicamérisme car
le parlement est composé de deux - Impeachment
chambres. - Droit de veto
- Droit de nomination de l’exécutif ds
Puisque les prélats et les barons était d’une l’ordre juridictionnel
classe sociale pendant longtemps supérieur - Dt de ratification des traités
la chambre des Lords exerçait une - Contrôle constitutionnel
domination pendant un certain temps
toutefois la chambre des communes avait
un droit de consentir à l’impôt et un droit
de pétition ce qui lui fit gagner en pouvoir.

Les deux chambres agissaient ensemble,


détenait toutes les deux un pouvoir
législatif qu’il partageait avec le roi : celui-
ci devait donner son accord pour la
promulgation des loi set pouvait lui-même
en faire de son propre chef et sans
consultation des chambres : ainsi partage
très souple du pouvoir législatif le partage
des forces donnait des moyens de pressions
aux différents acteurs, chacun est en
mesure de limiter le pouvoir de l’autre ce
qui garantit la modération du
gouvernement et une balance des pouvoirs
car l’exercice de la fonction législative est
réparti entre plusieurs organes.

C’est à partir de ce modèle, qu’a été


élaboré la doctrine de séparation des
pouvoirs

Caractérisé par le dev des prérogatives du


Parlement.
Le régime parlementaire est un régime de
fusion et de dépendance réciproque entre
le gouvernement et le Parlement.
Collaboration : ministres sont choisis au
sein du Parlement et participent au travail
parlementaire : dépôt de projet de loi, dt de
parole, dt d’amendement etc.
Interdépendance organique (dépendance
réciproque) : procédures de révocabilité
mutuelle : mise en jeu de la responsabilité
du gouvernement par les procédures de la q
de confiance et motion de censure, et le dt
de dissolution de la chambre élue par
l’exécutif.
La responsabilité du gouvernement devant
le parlement s’exprime : au moment de son
entrée en fct, le gouv doit être investi par
l’organe exécutif et tt au long de l’exercice
de la fct, le gouv doit bénéficier de la
confiance de l’organe législatif.

Irresponsabilité politique du Chef de l’État :


(vient de la monarchie de droit divin : roi ne
pouvait pas être démis de ses fonctions
donc irresponsable politiquement donc le
chef de l’État a par la suite repris ce
principe d’irresponsabilité) Contreseing : Ce
sont ces derniers qui endossent la
responsabilité politique des actes
présidentiels, et seul le Gouvernement peut
être désavoué par les députés, signatures
apposées au bas d’actes émanant du roi par
le premier ministre : le premier ministre
endosse la responsabilité de l’acte
contresigné.

Structure du pv :
Pouvoir exécutif bicéphale : Chef de l’État
(Monarque ou désigné par voie d’élection +
gouvernement /cabinet qui a pour chef du
gouvernement le Premier ministre
(Président du Conseil, Chancelier)
Pouvoir législatif bicaméral : 2 chambres
partagent diverses fcts mais ne disposent
pas des mêmes pv et pas désignées de la
même manière. Présence de 2 chambres
permet d’assurer une meilleure
représentation : chambre basse (peuple) +
chambre haute.

l’opinion célèbre de Walter Bagehot selon


laquelle la Constitution anglaise se
caractérise par « l’étroite union » et « la
fusion presque complète du pouvoir
exécutif et du pouvoir législatif » .

Armel Le Divellec conclut : « Le système


parlementaire peut être caractérisé par une
structure juridique de solidarité et une
logique de complémentarité de l’exécutif et
du parlement et, par suite, d’unité politique
entre eux »

Conditions essentielles :

- Un chef d’état irresponsable


politiquement
- Un gouvernement (cabinet
ministériel) doté d’un chef
- Un transfert de la responsabilité
politique du chef de l’État par le
mécanisme du contreseing
- Une responsabilité politique ou
ministérielle du gouvernement
(cabinet ministériel) qui répond
collégialement de sa politique
devant le Parlement
- Un droit de dissolution de la
chambre basse ou des deux
chambres composant le Parlement,
confié au pouvoir exécutif

Établissement du régime

le régime parlementaire est né par la pratique, de façon coutumière = les mécanismes du régime
parlementaire n'ont pas été inscrits stricto sensu dans des grandes lois, dans des grands textes
constitutionnels = ce sont vraiment les circonstances, le fruit de l'histoire qui ont conduit à
l'évolution vers une monarchie parlementaire.

Facteurs qui ont conduit à la mise en place d'un régime parlementaire :

- formation d'un cabinet autonome :


o le régime parlementaire suppose que l'exécutif soit évidemment bicéphale or à
l'origine les ministres étaient totalement rattachés à la personne du roi, l'exécutif
était monocéphale = les ministres étaient rattachés à la personne du roi
constituaient tout au + un conseil privé mais lié et soumis à la personne du roi
o Évolution début 18e avec l'arrivée au pouvoir de la dynastie des Princes de Hanovre =
le cabinet progressivement s’est émancipé de la personne du roi, a dû gérer les
affaires du Royaume = progressivement devenu une entité autonome sous l’autorité
du PM (premier facteur lié à la pratique politique)

- Avènement de la responsabilité politique des ministres :


o début 18e siècle pas de responsabilité politique des ministres = chambres n'étaient
pas en mesure de révoquer ce pouvoir ministériel pour un motif politique, il y avait
tout au plus une responsabilité pénale du ministre ce qu'on appelait l'impeachment
mais il n'y avait pas de responsabilité politique des ministres.
o Mais mutation de la responsabilité pénale en responsabilité politique : les chambres
au début du 18e siècle pour se débarrasser de tel ou tel ministre n'hésitez pas à le
mettre en cause pénalement et parfois pour des motifs qui étaient totalement
fallacieux mais n'avaient pas les moyens d'utiliser la responsabilité politique
puisqu'elle n'était pas prévue. Petit à petit le ministre les ministres ont pris l'habitude
de démissionner pour ne pas avoir à être mis en cause pénalement = quand qu'il
n'avait pas la confiance des chambres ils ont préféré démissionner avant d'attendre
d'avoir à subir des sanctions pénales qui auraient été sans doute rédhibitoires.
- Démocratisation du régime : le régime parlementaire recherche un équilibre et surtout car
les mécanismes classiques du régime parlementaire une couleur démocratique =
responsabilité politique des ministres = moyen pour les représentants élues (indirectement
pour les citoyens) de rejeter tel ou tel gouv, dissolution = moyen pour les citoyens d’arbitrer
un conflit entre le gouv et la maj parlementaire = le régime parlementaire s’inscrit dans une
logique démocratique
o Élargissement du corps électoral avec la loi du 17 juin 1832
o Fin XIXe : dev des partis politiques structurés
o Instauration du SU hommes (1918) femmes (1928)
Pouvoir exécutif bicéphale mais avec un pouvoir Royal qui a été au fil du temps considérablement
affaibli = affaiblissement très net de la « prérogative royale »

En réalité il y a eu pour l'essentiel un transfert de la prérogative royale du monarque vers le Premier


ministre alors ça ne veut pas dire que le monarque ne sert à rien = monarque exerce une
magistrature d'influence, une magistrature morale mais à l'évidence le chef de l'État = monarque
n'est pas le chef de l'exécutif le véritable chef de l'état c'est le premier ministre. « Le Roi a le droit
d’être consulté, d’encourager et de mettre en garde » Bagehot

Au sommet de l’exécutif on a le gouvernement :

- L’organisation du Gouvernement :
o Un organe structuré (distinction ministère/cabinet)
o Un organe hiérarchisé (place privilégiée du PM)
o Un organe mandaté par le peuple : bénéficie d’une légitimité démocratique même si
les membres sont nommés et non pas élus car le gouv émane de la maj
parlementaire : le roi doit nommer le leader du parti majoritaire : celui qui vient de
gagner l’élection législative
- Les pvs du gouvernement
o La détermination de la politique nationale
o La direction de l’administration
o L’initiative financière
o La maîtrise du processus législatif : le PM peut déposer des projets de lois, le PM
peut bénéficier de délégations législatives peut se voir autorisé à intervenir ds des
matières qui relève normalement de la loi

Évolution du régime parlementaire britannique :

- Apparence : régime parlementaire moniste car chef de l’État est affaibli et le gouvernement
est clairement responsable politiquement devant la chambre des communes
o Lien organique entre le Gouvernement et le Parlement : lien de nomination : le gouv
émane de la maj parlementaire + lien de révocation : le gouv peut voir sa
responsabilité po engagé par la chambre des communes et PM peut faire dissoudre
la chambre des communes
o Lien fonctionnel entre le Gouvernement et le Parlement : le Pm participe à la fct
législative
- La réalité : une évolution primo-ministérielle : évolution vers une domination du PM
o Renforcement constant des pvs du PM =
§ Pm est devenu le chef de l’exécutif (affaiblissement de la prérogative royale)
§ mais est aussi chef du gouvernement
§ et chef de la majorité parlementaire dont il émane
o Affaiblissement de la responsabilité gouvernementale :
§ PM qui n’a pas à craindre la responsabilité politique du gouvernement
engagé car il dispose d’une très forte majorité dont il émane (dernière
motion de censure remonte à 1979)
ð Peut-on encore considérer le régime comme un régime d’équilibre et donc comme un
régime parlementaire ?
Le régime parlementaire est régime d’équilibre qui s’organise par des mécanismes de
contrôle réciproque or on voit que la responsabilité po des ministres est quasi inapplicable et
la dissolution a fait l’objet d’une réforme et est devenu difficilement applicable.

- Un équilibre institutionnel néanmoins maintenu via d’autres voies


o La permanence d’un contrôle partisan (des partis politiques) : contrôle de
l’opposition parlementaire, contrôle du parti majoritaire : le Pm peut être remis en
cause en tant que leader par son propre parti de tel sorte que si son parti ne le
considère plus comme leader il est contraint de démissionner = 1990 Margaret
Thatcher
o L’arbitrage d’un corps électoral : la démocratie est un vecteur d’équilibre nécessaire
ds le cadre d’un régime parlementaire
scrutin uninominal majoritaire à un tour = par ce mode de scrutin l’électeur légitime
le pv du PM peut aussi le remettre en cause ce PM en ne lui redonnant pas lors d’une
élection législative nouvelle une majorité parlementaire. Arbitrage du corps électoral
s’exerce aussi via le référendum = Brexit.

Régime présidentiel des États-Unis :

« régime dans lequel il y a une séparation accentuée des pvs » (Armel)

a) Composante du régime politique américain :


b) L’illusion d’une séparation rigide des pouvoirs :

a)

- Exécutif monocéphale : le président des US est à la fois chef d’État et chef du gouvernement

- Un Congrès bicaméral : Sénat + chambre des représentants

- La Cour suprême des US

è Le Président des US : incarnation d’exécutif monocéphale


ð Bénéficie d’une légitimité démocratique car il émane non pas du SUD mais du SUI élu par
des grands électeurs qui sont soumis à un mandat impératif (doivent voter pour qui ils
avaient dit de voter)
ð Ne peut pas voir sa responsabilité politique engagé mais une responsabilité pénale avec la
procédure d’impeachment
ð Les pvs du président très important :
o Président est l’incarnation de l’exécutif monocéphale « le pouvoir exécutif sera
confié à un président des États-Unis d’Amérique » (Art. II, section 1)
o Nomme et révoque ad nutum (à tt moment et sans motif) des ministres
o Peut prendre des réglementaire : a un pouvoir normatif, réglementaire (Art II,
section 3)
o Chef de l’administration fédérale
o Chef de la diplomatie (art 2, section 2)
o Commandant en chef des armées (art II, section 2)
è L’intervention du président dans la sphère législative = séparation rigide impossible car
intervient dans la sphère législative
ð Droit de véto (art 1er, section 7) – Pocket veto :
è L’intervention du président dans la sphère judicaire
ð Nomination des membres de la Cour suprême (art II, section 2)
ð Droit de grâce (Art II, section 2)

Il n’y a pas de spécialisation des fonctions.

Le congrès :

L’organisation du Congrès des US est bicamérale car US état fédéral donc une chambre
représente l’état fédéral et l’autre chambre représente les états fédérés.

è La chambre des représentants : état fédéral


ð Mandat de 2 ans
ð Élection au scrutin uninominal majoritaire à un tour

è Le Sénat : états fédérés


ð Mandat de 6 ans, renouvelable par tiers tous les 2 ans
ð Élection au scrutin uninominal majoritaire à un tour
ð Les pouvoirs du Congrès des US
ð Pouvoir législatif et budgétaire (Art I, section 7) = si le Congrès veut s’opposer : a la possibilité
de le faire via le vote du budget : peut bloquer le président, l’empêcher de mener les actions
qu’il souhaite mettre en œuvre : moyen de neutralisation de l’action présidentiel par le
Congrès
ð Pouvoir constituant dérivé (Art V) : révision constitutionnelle
ð Les ratifications sénatoriales (Art. II, section 2) : le fait pour le Sénat de ratifier ou non soit les
traités signés par le Président, soit ratifier ou non les nominations de hauts fonctionnaires
nommés par le Président : instrument de neutralisation de l’action présidentiel par le Sénat
è La nomination des juges de la Cour suprême
ð Un Président (Chief justice)
ð Huit juges (Associate justices)
è L’inamovibilité des juges de la Cour suprême (Art III, section 1)
è Les compétences de la Cour suprême des US
ð Garante du fédéralisme : CS, 1819, Mac Culloch c. Maryland
ð Garante de l’application uniforme du dt fédéral : au sommet de la hiérarchie des juridictions
aux US
ð Garante du respect de la Constitution via la décision de 1803 de Marbury c. Madison : rôle de
juge de la constitutionnalité des lois (contrôle le congrès) et des actes réglementaires pris par
le président (= modère l’action du président) contre-pouvoir, organe régulateur dans le cadre
du système institutionnel des US
è Évolution de la CS : la Cs n’a cessé de renforcer ses propres pvs
ð Protection renforcée de la constitution, de l’État de droit : intensification du pouvoir de
judicial review, du contrôle de constitutionnalité
ð Acteur dynamique de l’État de droit
o Devenu un organe régulateur de l’activité des pvs politique
o Organe promoteur des libertés fondamentales
ð Une action controversée sur l’État de droit
è On constate que le système des US qu’on présente comme un modèle de séparation rigide en
réalité le système repose sur un système de checks and balances : système de freins et
contrepoids.
ð Le maintien apparent du principe d’indépendance organique
o L’absence d’instruments réciproques de révocation politique : le Pr ne peut
dissoudre le Congrès et le Congrès ne peut pas mettre en jeu la responsabilité
politique du Président
o L’utilisation « politique » de l’impeachment (mécanisme purement pénale à quand
même été utilisé à des fins po)
o Des instruments spécifiques de contrôle : Cour suprême est devenu un acteur du
système institutionnel des US : organe régulateur
ð La remise en cause du principe de spécialisation fonctionnelle
o L’immixtion du Président dans la sphère législative et judicaire
o La CS intervient dans le domaine législatif et exécutif
o Les moyens d’intervention du Congrès sur le Président
o Le compromis nécessaire du Président et du congrès

è Interdépendance fonctionnelle : ce système impose notamment entre le Président et le


Congrès qu’il y ait un compromis
è « On ne saurait mieux dire, contrairement aux lieux communs de la doctrine constitutionnelle
française, qu’il faut bien une certaine collaboration des pouvoirs entre eux » (Elisabeth Zoller)

Charte du 4 juin 1814 Charte 14 août 1830


le 1 avril 1814, la déchéance de Napoléon
er Le peuple avait fait la révolufon de 1830
est proclamée et les puissances alliées lors pour renverser la monarchie : ils en
du Congrès de Vienne, replacent la dynastie retrouvèrent une nouvelle car la charte de
des Bourbons sur le trône. Louis XVIII frère 1830 est presque une copie textuelle de la
de Louis XVII est appelé au trône. charte de 1814 : les différences ne portent
que sur des détails.
Différence essenfelle par rapport à la Formellement ce n’est qu’une révision un
consftufon sénatoriale : le Sénat amendement pas d’adopTon d’un nouveau
considérait la monarchie comme appelée texte.
par la nafon, et la consftufon comme un La plus importante innovafon : concepfon
ensemble de règle imposées au Roi par ses de la monarchie et de la consftufon.
représentants : la consftufon prenait
l’aspect d’un contrat entre le roi et la
nafon.
Pour la Charte, la monarchie existe d’elle- les pouvoirs du Roi diminue et les
même indépendamment de la NaTon, en attributions des assemblées s’accroissent : Le
vertu de sa légiTmité propre (royale). roi partage désormais avec les chambres sont
La Charte de 1814 est une consTtuTon pouvoir d’initiative des lois, le roi fera des
octroyée : Louis 18 dans sa déclaraTon de ordonnances « sans jamais pouvoir
Saint Ouen manifeste la volonté lui-même suspendre les lois elles-mêmes, ni dispenser
de faire la ConsTtuTon, g en exposant les leur exécution »
principes sur lesquels elle reposerait : il
accorde certaines libertés et garanTes. Mécanismes qui permegent de confirmer
D’où le nom même de charte qui rappelle cege parlementarisafon du régime à parfr de
les chartes d’émancipaTon communale 1830 :
octroyées au M-Â, marque l’intenfon de - Chambre des pairs et des députés qui
rompre avec la tradiTon révoluTonnaire : peuvent proposer les lois : rééquilibre
elle est concédée par le roi à ses sujets. dans la balance des pvs.
- Critère disfncff du régime
(rétabli la noblesse/égalité sociale-fait du parlementaire : c’est la logique de
catholicisme une religion d’État/liberté fusion dont la meilleure traducTon
religieuse-réglemente la presse/liberté est le mécanisme de responsabilité :
d’opinion) les chambres peuvent à travers
L’organisafon des pvs publics ne diffère pas l’interpellaTon interroger les ministres
de la charte sénatoriale : sur les objets les plus diverses : si on
Le Roi : possède ges ls prérogafves de peut interpeller les ministres, on peut
l’exécuff, et parfcipe à l’exercice de la fct leur demander de se jusffier, de
législafve : à lui seul qu’apparfent rendre des comptes : c’est une forme
l’inifafve législafve, il a la sancfon de la de contrôle du parlement sur l’organe
loi : celle-ci devient valable que par son exécuTf.
acceptafon et complète les lois par
règlements pris pour assurer l’exécufon. Différences fondamentales :
Nomme g les foncfonnaires, notamment
les ministres, qui peuvent être pris au sein - Ce n’est pas une charte octroyée : La
des assemblées. Charte est votée par les chambres et
2 assemblées pour le Parlement : Louis-Phillipe a dû l’accepter et lui
juré fidélité avant de recevoir le titre
- Chambre des pairs : membres de roi. Le monarque n’est plus qu’un
nommés par le roi, chambre haute simple représentant de l’État qui
traduit le caractère aristocrafque du exécute les ordres du peuple. On
régime. revient au système de 1791 : la
- Chambre des députés : élu au Constitution est faite par l’assemblée
suffrage censitaire : suffrage très et acceptée par le Roi, celui-ci est roi
restreint accentuée par la loi du x2 des Français et non roi de France, le
vote : pas vraiment assemblées roi accepte de se considérer comme
démocrafque puisque sans contact appelé au trône par eux, l’idée de
avec la masse populaire. Non souveraineté nationale réapparait.
indépendante du roi : pas -
permanente et c’est lui qui la - Mais réapparait avec un éclat
convoque, il peut la dissoudre. agénué : on reste très éloigné du
La praTque poliTque suivie pendant la suffrage universel : on se contente de
RestauraTon est d’un intérêt qui dépasse la supp le x2 vote. Il y a 200 000
Charte elle-même : le régime introduit pour électeurs sur une pop de 30 millions
la première fois en France le d’hab.
parlementarisme. - Retour de la souveraineté nafonale ?
La responsabilité des ministres devant la il n’y a pas marqué que la nafon est
Chambre -trait essenfel du souveraine, que la souveraineté
parlementarisme- n’est pas expressément apparfent à la nafon ou apparfent
écrite dans la charte : l’art 1 dispose « les au Roi, en réalité si on se contente de
ministres sont responsables » mais sans lire le texte on ne sait pas où réside la
préciser devant qui, la praTque souveraineté. Pour certains, c’est la
consTtuTonnelle va tendre à l’introduire, nafon qui a rappelé le roi au pouvoir,
sous l’influence du Roi lui-même : Louis 18 et « le roi règne mais ne gouverne
a vécu en Angleterre. pas » Adolphe Thiers ce sont les
Les Chambres purent exercer un contrôle ministres qui gouvernent et ces
sur le gouvernement par différents moyens ministres sont choisi dans la majorité
- Le vote de l’Adresse le Parlement de la chambre des députés mais pour
répondait chaque année au discours d’autres dont notamment Guizot on
du Trône. Le Parlement l’uflisa pour est pas ds cege configurafon, cege
suppléer au dt d’interpellafon qu’ils maxime méconnait le vrai principe de
ne possédaient pas. L’Adresse permis la monarchie consftufonnelle « le
de faire connaître au Roi le trône n’est pas un fauteuil vide, le roi
senfment de la Chambre sur la est au même Ttre que la chambre
conduite du ministère. basse le représentant de la naTon » il
- Les rapports sur les péTTons : a tjrs une part importante ds la
fournissait l’occasion de faire savoir déterminafon de la polifque du pays.
au ministre si son amtude était
approuvée ou crifquée.
- La discussion du budget permit au Le roi est tjrs irresponsable en
Parlement de contrôler le revanche sur la quesfon de la
foncfonnement de chaque responsabilité des ministres.
département ministériel. Disposa Procédure de mise en accusafon des
ainsi d’un fort moyen de pression : ministres devant la chambre : il n’y a
pouvait refuser son concours au roi pas de précision sur la nature de cege
= cad refuser le vote du budget, responsabilité, même si on peut
jusqu’à la démission des ministres avancer qu’elle apparait dans le texte
ou leur révocafon. de 1830, elle reste « succinctement
formulé » selon la formule d’Armel Le
Par ces mécanismes la chambre basse Divellec. Ce n’était pas une
parvient à instaurer en fait une forme de responsabilité polifque tel qu’on la
responsabilité ministérielle, de manière connait auj, mais ce mécanisme était
spontanée les ministres démissionnent un « début non négligeable de
lorsque la chambre repousse leur projet de garanfe de limitafon du pouvoir
loi : ministère de 1820, 1818, 18,21 et 1828 gouvernemental laquelle allait
: embryon de responsabilité polifque, mais immédiatement susciter des
cege responsabilité polifque n’est pas discussions. »
encore responsabilisé, si le régime n’est pas
ds la ledre parlementaire, ds les faits parce
qu’on a ces mécanismes on abouTt à une
logique de fusion, pour gouverner le roi a
besoin de l’accord des chambres et de
surtout la chambre basse, il n’est pas
possible d’affirmer que l’instaurafon du
régime parlementaire se fait grâce à la
ledre de la charte, l’instaurafon du régime
parlementaire se fait en parallèle de la
charte.

La chambre basse devient libérale, mais


arrive au pv à la mort de louis-Phillipe
Charles X qui règne de 1824 à 1830 et qui
met à la tête de son ministère : Polignac qui
est ultra (royaliste), devant ce ministère
ultra, impose un gouv qui ne correspond
pas à la majorité parlementaire, la majorité
parlementaire lui adresse un texte :
l’adresse des 221, ds cege adresse on
retrouve « la charte fait du concours
permanent des vues poli9que de votre
gouvernement avec les vœux de votre
peuple, la condi9on indispensable de la
marche régulière qui lui vient des affaires
publiques » le gouv doit être de la même
couleur po que la majorité parlementaire,
si c gouv n’a pas la même couleur :
parlement bloque d processus de
législaTon : blocage du foncfonnement
régulier du régime. Cede idée d’un
parlement qui refuse un gouvernement qui
n’est pas de la même couleur poliTque que
lui c’est d simplement le modèle
britannique : c’est une logique de régime
parlementaire.
La chambre basse prévient le roi : votre
ministère n’a pas notre confiance.
Là-dessus Charles X ds sa réponse à la
chambre explique que ce n’est pas son
problème, il dissout la chambre mais perd
les élecfons législafves de juin de 1830,
celle-ci donne à nouveau une couleur
libérale à la chambre : le roi n’en fent pas
compte, il publie le 26 juillet 1830 les
ordonnances de saint clou, ds lesquels il
suspend la liberté de la presse, il ordonne la
dissolufon de la chambre, restreint encore
le suffrage censitaire, et convoque un
nouveau corps électoral pour le mois de
septembre.
Lafayege parle « d’un coup de Charte », ça
sous-entend on revient à une souveraineté
royale sous-entend un abus du pv exécuTf
qui ne respecte pas la logique de fusion
des pvs, mène révolufon de juillet, les 3
glorieuses, Louis Philipe arrive au pv.
IIe R : la consftufon du 4 novembre 1848 IIIe R : les lois de 1875
Instabilité à la fin de la période abouft à : Une naissance laborieuse (1871-1875) :
mouvement révolufonnaire. adoptée dans la douleur : il a fallu 5 ans à
La révoluTon de 1789 était une révoluTon cede assemblée naTonale élu après la
bourgeoise, celle de 1848 est la première défaite militaire contre la Prusse : défaite
des révoluTons prolétarienne. Elle de sedan ?
s’applique à singer les formes de 89. Plus grand massacre civil du XIXe s en
Décret adopté le 5 mars 1848 : suffrage Occident : exécufon sommaire de 20 à 30
universel masculin, la république est 000 parisiens : écrasement de la Commune
proclamée. de Paris (semaine sanglante) :
Les communes insurrecTonnelles en
Louis-Philippe tombé, un gouvernement France en 1870-1871 sont des communes
provisoire s’organise et on élit alors une ayant la parfcularité de refuser à la fois la
assemblée consTtuante au suffrage capitulafon française face à Bismarck et la
universel direct : c’est le décret du 5 mars soumission à l'autorité du gouvernement de
1848 sui prescrit cege convocafon, marque Versailles, en prônant, contre ce dernier,
une grande date ds notre histoire une nouvelle organisafon de la République
consftufonnelle : le suffrage universel. française basée sur la démocrafe directe
Élaborafon de la Consftufon fut plutôt que la démocrafe
parfculièrement soignée. représentafve aussi qualifiée
de communalisme, elles sont écrasées
militairement par le gouvernement de
Versailles
Dans le préambule, proclamation de la Facteur de sa longévité (70 ans)
République : donc fin de la monarchie, - Une consftufon de compromis
s’inscrit ds la tradition de la révolution fr. entre Républicains modérés et
elle affirme la souveraineté nationale, lui Monarchistes modérés
donne un but au régime « répartition de - Souplesse d’une consftufon brève
plus en plus équitable des charges et des et imprécise : les trois lois qui
avantages de la société ». forment la consftufon ne
réunissent en g que 34 arfcles.
Les articles 2 et 3 définissent les bases de la Cege extrême concision laisse un
république démocratique : la liberté, champ d’acfon immense à la
l’égalité et surtout la fraternité. coutume consftufonnelle qui a dû
suppléer à ges les lacunes du texte.
État providence ? En tt cas c’est 3 lois consftufonnelles disfnctes :
l’affirmation d’un rôle actif de l’État en - La loi du 24 février relafve au Sénat,
matière d’assistance : art 8 du Préambule - La loi du 25 février relafve à
« assistance fraternelle » Elle est l’organisafon des pouvoirs publics et
d’inspiration solidariste et chrétienne elle - la loi du 16 juillet sur les rapports
invoque « Dieu » directement. des pouvoirs publics.
(À la tête du gouvernement provisoire on a
Organisation des pvs : mot d’ordre Adolphe Thiers)
spécialisation : « Article 19. - La séparation L’Assemblée à majorité monarchiste va
des pouvoirs est la première condition d'un vouloir transformer la république
gouvernement libre. » provisoire en monarchie : problème le pays
est en république depuis le 24 sep 1870 et
Confié à une assemblée élue au suffrage, Thiers est devenu parfsan de la
confié à un président de la r, élu au suffrage République : elle va donc l’éliminer peu à
universel cependant peu en limitant son pv, il finit par
démissionner)
Une assemblée unique élu au suffrage Mac Mahon (maréchal) monarchiste est son
universel direct exerce la fonction remplaçant on cherche alors un roi pour
législative et en face d’elle un président de faire la monarchie. 2 prétendants : le comte
la République élu par le peuple directement Chambord et le comte de paris : on choisit
pour 4 ans. Chambord : mais intransigeance sur la q du
drapeau donc on rallonge pour 7 ans les pvs
Créat° de deux pvs égaux et rivaux sans du maréchal et on espère que le compte
leur donner les moyens de résoudre les
conflits qui pouvaient surgir entre eux : Chambord disparaitra pour laisser comme
président ne peux dissoudre l’Assemblée, successeur le comte de Paris.
n’a pas le dt de sanctionner les lois et
l’Assemblée ne peut pas révoquer le Une commission de 30 membres est
président. (Rejet de l’amendement de nommée pour l’organisafon des insftufons
Grévy qui voulait un président élu par du régime provisoire.
l’Assemblée, responsable devant Amendement Walon : République votée à
l’Assemblée, institution est faible.) une voix de la majorité
Organisafon des pvs :
Peut être traduit devant la Haute Cour, ne Pv exécuff :
peut prendre aucune décision régalienne : - Dualisme des organes exécuff : chef
limité : promulgue les lois votées par de l’État + cabinet ministériel
l’Assemblée et peut présenter des projets - Art 2 (25 fev) : Le Président est élu à
de lois mais doit avoir l’accord de la majorité absolue par le Sénat et la
l’Assemblée. chambre des députés réunis en
Assemblée nafonal, il est
Les ministres pouvaient être choisis ds la irresponsable sauf pour crimes de
Chambre mais la responsabilité du Chef de haute trahison.
l’État rendait difficile la responsabilité Fcts du Président :
ministérielle. Sont responsables devant - (25 fev) art 3 et 5 + (16 juillet) art
l’Assemblée, responsabilité indirecte, 2,6,7 et 8 : dt de convoquer et
d’ajourner les chambres, de
La Constitution s’était efforcée d’affaiblir le dissoudre la chambre des députés,
président aux dépens de l’Assemblée, elle inifafve des lois, prérogafve de
étend les pvs de l’Assemblée et limite ceux l’exécuff
du président. L’élection populaire du - Le président est doté de grands pvs
président supprime son infériorité afin de contenir le Parlement :
juridique et rétablit l’équilibre à son notamment la dissolufon. (art 5)
profit : il incarne en lui tte la souveraineté mais comme Mac Mahon usa de la
nationale, qui s’éparpille entre les 750 dissolufon le 16 mai 1877 car le
membres. Parlement était en majorité
républicaine et lui monarchise or les
L’exécutif : membre de l’exécutif doit son élecfons ramenèrent une maj
existence républicaine au Parlement : il fut
contraint de démissionner : plus
On a peur du retour de la monarchie. jamais un président n’osera en faire
usage, sont alors privés de leur
Président par le txete est réduit à une fct arme essenTelle et sont désormais
honorifique, le président du conseil qui va impuissant devant les chambres.
assurer.
Casimir-Perrier « De tous les pvs que la
Citation Alexis Tocqueville : dès sa Consftufon reconnaît au président, il n’en
naissance a des problèmes structurels, exerce plus qu’un la présidence des
dispute idéologique, pas de tradition claire solennités nafonales » = Gouvernement
et établie, pq on a on voulait qu’il soit fort d’assemblée
et non pas divisé mais à ce parlement on a
opposé un président de la R lui-même élu Ministres sont nommés et révoqués par le
au suffrage universel direct. Président.

Double concours de la légitimité : ex. Le président du Conseil est une créat° de la


députés qui s’en inquiétait à la rédaction prafque consftufonnelle : besoin d’un
même : Marasse « on connait le risque… » représentant devant le Parlement. Conseil
Parieux « L’équilibre à deux, faut faire des ministres rôle essenfellement polifque.
disparaitre qui font
Chambre des députés élu au suffrage
Karl Marx dresse un constat : cette universel direct, partage ses prérogafves
constitution était vulnérable en un : le avec un Sénat conservateur.
président de l’autre, aucun ne peut
démettre l’autre de ses fonctions. Tire de Collaborafon des pouvoirs :
manière égale leur légitimité du : il peut - mafère législafve : parlement et
s’en servir, avec la légitimité : j’agis au nom gouvernement partage l’inifafve
de la nation, « la constitution propose ainsi des lois, le Parlement les vote,
sa propre … » L’exécuff les promulgue et les
exécute à travers son pv de faire des
Louis-Napoléon Bonaparte écrase règlements quant à l’applicafon des
Lamartine et remporte les élections lois. (décret-lois)
présidentielles, vient rompre avec la - En mafère diplomafque, l’exécuff
tradition parlementaire, en choisissant des négocie les traités mais ne peut
ministres qui ne sortent pas des bancs. raffier les plus importants sans
l’autorisafon du Parlement.
Conflit de légitimité : napoléon figure aimé. Acfon de l’exécuff sur le Parlement :
Problème en 1852 : veut se refaire élire - Les ministres ont le dt d’entrer et de
alors que normalement il a plus droit, il doit prendre la parole ds les chambres
att 4 ans avant l’échéance du mandat Loi du (art 6 juillet)
31 mai 1850 limitative du suffrage Acfon du Parlement sur l’exécuff :
« universel » Moyens de contrôle sont des prafques
consftufonnelles :
Après le refus d’abroger pour isoler - Quesfon : parlementaire demande
l’assemblée, ds la nuit du 1er au 2 dec 1951 au gouv d’expliquer un point
par décret prononce la dissolution de parfculier relevant de la
l’assemblée, invite le peuple à se prononcer compétence de l’exécuff.
sur la de ce coup d’état, « le peuple fr… » - Interpellafon : procédure par
laquelle le parlement demande au
A la simple lecture d’un texte on ne peut gouv d’expliquer sa conduite.
pas saisir le fonctionnement d’un régime, Interpellafon se termine par un
un individu qui a vu les failles du texte et vote par lequel l’Assemblée précise
qui s’est infiltré dedans. son ajtude à l’égard du gouv.
- Ordre du jour : Exprime soit la
confiance soit la méfiance de
l’Assemblée à l’égard du
gouvernement. Le gouvernement y
répond et peut démissionner ?
Responsabilité ministérielle : obligafon de
se refrer à la suite d’un vote de méfiance,
ils sont tenus par trois responsabilité
pénale, civile et polifque. (art 6 de la loi du
25 fev)
Responsabilité peut être mise en jeu de
deux manières :
- Mofon de censure : inifafve de la
Chambre : texte par lequel la
Chambre censure le gouvernement,
si le texte est adopté à la majorité, le
gouvernement a l’obligafon de
présenter sa démission.
- Quesfon de confiance : inifafve du
gouv, engage la responsabilité du
gouvernement dans ce texte, si le
projet n’est pas adopté alors le
gouvernement : la confiance a été
refusé : le gouv est forcé de
démissionner.

Vous aimerez peut-être aussi