BSV Maraichage Avril 2023 Final (1)
BSV Maraichage Avril 2023 Final (1)
BSV Maraichage Avril 2023 Final (1)
Cultures maraîchères
Avril 2023
Sommaire
- Météorologie : …....................................................................................................................................................................... 2
La pluviométrie moyenne départementale est faiblement déficitaire, un écart de seulement - 10 % est relevé en
avril. Par contre, pour les températures moyennes, l’écart à la normale est exceptionnellement élevé, + 1,1 °C.
- Suivi des parcelles fixes …..................................................................................................................................................... 3
Tomate : mildiou et mineuse Tuta absoluta toujours présents, forte attaque de TYLCV sur 1 parcelle. 4
Pomme de terre : mildiou actif, présence de gale et rhizoctone brun sur tubercules récoltés. 6
Laitue : attaques de la pourriture du collet et du mildiou en baisse. 8
Cucurbitacées : légère diminution du niveau d'attaques des mouches des légumes. 9
- Observations ponctuelles en plein champ ....................................................................................................................... 10
Dégâts de noctuelles défoliatrices sur choux pommés, taches bactériennes sur laitue beurre signalées.
Attaque d'anthracnose sur piment, les viroses sur Cucurbitacées sont toujours d'actualité. 11
Carottes fourchues, un problème récurrent, connaître les causes et les solutions à y apporter. 12
- Suivi des cultures hors sol sous abri ................................................................................................................................... 13
Tomate, maladies : en plus de l'oïdium et du Botrytis, le Pythium est bien présent. 14
Tomate, ravageurs et viroses : aleurode et mineuse toujours d'actualité, absence d'autres ravageurs. 18
Cultures de diversification, pas de problèmes particuliers relevés. 19
- Informations diverses ............................................................................................................................................................ 21
Veille sanitaire internationale d'avril 23 ; Nouvelle liste des produits de biocontrôle autorisés publiée le 08/04/23.
Programmation des aides MAEC en 2023, la date limite de dépôt des demandes est reportée au 31 mai 2023. 22
Deux dispositifs d'aides FranceAgriMer actifs ; Aide Départementale à la plantation pour les indépendants. 23
Aide Départementale à la fertilisation minérale ou organique ; Déclaration pertes sécheresse 2022. 24
Collecte des EVPP prévue du 09 au 11 mai 2023 ; Note nationale biodiversité sur les abeilles sauvages. 25
Une nouvelle rubrique : « Bébèt’ l’auxiliaire ! » : la lutte biologique contre les pucerons. 26
Normale 1991 – 2020 (mm) 133,4 193,6 349,4 45,9 78,6 101,2 124,0 314,0
PLUVIOMETRIE
Mensuelle d'avril (mm) 68,5 146,0 220,8 17,5 161,3 47,0 88,0 112,4
Normales 1991 – 2020 (°C) 25,8 20,5 25,2 26,7 20,8 24,9 15,9 18,5
TEMPERATURE
Mensuelles d'avril (°C) 26,9 21,3 25,9 27,2 21,1 25,6 17,1 19,6
Écart à la normale + 1,1 °C + 0,8 °C + 0,7 °C + 0,5°C + 0,3 °C + 0,7 °C + 1,2 °C + 1,1 °C
6
- La pluviométrie :
Les relevés des postes météo sont, à l'exception d'une station située dans l'Ouest, très en dessous de la normale.
Le relevé supérieur à la normale dans les Hauts de l'Ouest est celui de Colimaçons, avec un écart de + 105 %.
Toutes les autres stations sont déficitaires avec un écart variant de – 25 % à – 64 %.
C'est dans l'Est qu'on retrouve les plus faibles, - 25 % à Mare à Vieille Place et – 37 % à St Benoît.
Les Hauts sont également un peu moins déficitaires, avec – 29 % à la Plaine des Cafres.
Les déficits hydriques les plus importants sont mesurés dans les Bas, - 49 % à Gillot, - 62 % à la Pointe des Trois Bassins et
– 54 % à Grand Coude.
Au niveau départemental, Météo-France note que le bilan global est déficitaire de – 10 %. Il précise que 2 fois plus de
pluies sont observées dans l'Ouest (habituellement peu arrosé en avril) et que le Nord est également excédentaire.
Ailleurs les valeurs sont déficitaires ou proches des normales.
- Les températures :
Les relevés sur les 8 stations sont toutes supérieures à la normale avec des écarts variant de + 0, 3 °C à + 1,2 °C.
L'écart dépasse les + 1 °C dans les Hauts du Sud : + 1,2 °C à la Plaine des Cafres, + 1,1 °C à Grand Coude et sur le littoral
Nord + 1,1 °C à Gillot.
Il est un peu plus faible dans l'Est (moyenne de + 0,75 °C) et se rapproche des normales dans l'Ouest (moyenne de + 0,3 °C).
Météo-France précise que l’écart à la normale 1991-2020 pour les températures moyennes est de + 1,1 °C (au 2ème rang
des plus élevés). Il est le même (+ 1,1 °C) aussi bien pour les températures minimales (au 7 ème rang des plus élevés) que
les températures maximales (au 2ème rang).
Les journées sont notamment plus chaudes que d'habitude dans le Nord (écart de + 1,7 °C relevé à Gillot-Aéroport).
Les cultures sous abris sont également suivies par la FDGDON, avec
des observations concernant essentiellement la tomate qui
représente près de 70 % des cultures hors sol mais aussi d'autres
cultures de diversification, comme le melon, poivron, aubergine...
Les informations provenant des parcelles flottantes ne sont que des observations ponctuelles alors que les autres font
l'objet d'une notation variant de 0 à 3 en fonction de la gravité de l'attaque et d'une approche des risques encourus.
Dès les Risque faible : aucun cas n'est encore signalé sur
Flétrissement bactérien P1 : 0
= premiers les parcelles suivies. L'absence de fortes pluies
(Ralstonia solanacearum) P2 : 0 symptômes. limitent les risques d'apparition du flétrissement.
Noctuelle de la tomate P1 : 0 = Attaque Risque moyen : ravageur non signalé sur les 2
(Heliothis armigera) P2 : 0 moyenne. parcelles suivies.
Forte attaque de TYLCV dans l'Ouest (Tomato Yellow Leaf Curl Virus)
La parcelle de tomate est fortement infestée. On y retrouve des plants développés gravement atteints qui proviennent de
la plantation précédente et qui sont sources de contamination. Ces anciens plants côtoient des plants repiqués il y a 3
semaines. Certains se sont correctement développés mais ils présentent des symptômes bien marqués.
D'autres n'ont jamais démarré, laissant même suggérer une contamination précoce avant repiquage.
P3 : 0 Dès les
Alternariose Risque faible : maladie peu fréquente mais à
P4 : 0 = premiers
(Alternaria solani) symptômes. surveiller en cas de fortes pluies.
P5 : 0
Évolution de la pression des bioagresseurs de la pomme de terre sur les 12 derniers mois
Bio-agresseurs mai 22 juin 22 juil 22 août 22 sept 22 oct 22 nov 22 déc 22 janv 23 févr 23 mars 23 avr 23
Alternariose
Gale commune
Mildiou
Pourriture brune
Rhizoctone brun
Parmi les tubercules récoltés, on retrouve quelques symptômes de rhizoctone et plus fréquemment ceux de la gale.
Rhizoctone brun (Rhizoctonia solani) Gale commune (Streptomyces sp.)
Le rhizoctone est une maladie du sol qui attaque aussi bien La gale commune est une bactérie hébergée par le sol et
les parties aériennes de la plante que les tubercules. Ce transmise par le plant. Elle peut se conserver dans les terres
champignon se développe à partir des sclérotes noirs fixés pendant plusieurs années. On observe 2 types de gales :
sur le tubercule-mère ou présents dans le sol. - A gauche, gale en liège ou lisse : présence de taches
- A gauche, petits amas noirs durs, appelés sclérotes (forme liégeuses plates ou superficielles, en réseau ou non.
de conservation du champignon). - A droite, gale en pustules ou en relief : attaques profondes,
- A droite, forte attaque en conditions humides qui conduit à les attaques peuvent se limiter à des petites tâches en étoile.
la pourriture du tubercule.
Pour les dernières plantations avec les semences d'importations, attention au boulage
Les derniers conteneurs de semences d'importation vont bientôt arriver.
Des problèmes de levée sur les plantations tardives avec les dernières semences d'importation mises en place en fin mai
et juin peuvent se produire.
Cette mauvaise levée est due à un désordre physiologique lié à l'âge du plant (durée d'incubation) appelé le boulage.
En cas de boulage, seuls quelques plants émergent, sans par la suite se développer. Sur la plupart d'entre eux, on
aperçoit une formation de tubercules fils à partir d'un tubercule mère sans qu'il y ait eu un développement foliaire.
Le risque de boulage est augmenté lorsque la température du sol, au moment de la plantation, est trop fraîche et donc
défavorable à la croissance. Les germes affaiblis ne démarrent pas et la tubérisation intervient alors immédiatement.
Le facteur variétal joue également un rôle important : les variétés à vitesse d’incubation rapide (Rosanna, Delena,
Universa...) sont plus sensibles au boulage que les variétés à incubation lente (Daifla, El Beïda, Synergy...).
Manque à la levée ou plants restant chétifs, formation de tubercules fils sans développement foliaire, tubérisation avant plantation.
En temps normal, à partir de fin mai et sans connaître la date de récolte du plant importé et ses conditions de
conservation, le risque de boulage devient réel et augmente au fil du temps.
Limaces, escargots
Mouche mineuse
Pourriture du collet
Thrips californien
TSWV
Évolution de la pression des mouches des fruits sur Cucurbitacées sur les 12 derniers mois
Mouche des légumes mai 22 juin 22 juil 22 août 22 sept 22 oct 22 nov 22 déc 22 janv 23 févr 23 mars 23 avr 23
Chouchou
Courgette
Melon
Pour plus d'informations sur la biologie du ravageur et les méthodes de lutte, consulter la fiche phytosanitaire : mouches-
légumes, ou le BSV Spécial mouches des fruits et pour la construction de différents types d'augmentorium la note
technique :.fabriquer son augmentorium.
Prophylaxie :
• Utiliser des semences et des plants sains et une eau d’arrosage de qualité si utilisation d'une réserve.
• Éviter de planter la laitue à proximité de cultures infectées et assurer une bonne circulation d’air entre les
plants en limitant la densité des plantations et en orientant les planches parallèlement aux vents dominants.
• La fumure des plantes devra être équilibrée, attention aux excès d'azote (d'origine organique ou minéral).
• Éviter la présence d'eau sur le feuillage, arroser plutôt le matin, afin que les plantes puissent sécher durant la
journée.
• Éliminer le maximum de débris végétaux à la récolte et ne pas les enfouir dans le sol car la bactérie peut s'y
maintenir un certain temps.
• Le traitement au cuivre peut freiner son extension. Mais ce produit n'étant que bactériostatique, il a une
efficacité limitée, il n'élimine pas les bactéries. Facilement lessivable, il doit aussi être renouvelé après les pluies.
• Le Bacillus subtilis est utilisable en préventif avec une assez bonne rémanence, mais ne pas oublier ses
conditions d’efficacité (climat doux et humide) qui doivent être réunies pour obtenir des résultats satisfaisants.
Mesures prophylactiques :
• Éviter l’irrigation par aspersion et éliminer les fruits malades.
• Arracher et brûler une plante qui présente de nombreux fruits atteints pour
supprimer la source d'infestation.
• Planter les cultivars repérés comme les moins sensibles.
• Diminuer les densités de plantation et si possible orienter les planches
parallèlement aux vents dominants.
• Intervenir avec un produit de biocontrôle dont la liste est disponible sur le lien
suivant : e-phy.
Le développement de ces racines a été bloqué à faible profondeur. Sur la photo de gauche et du centre, la partie haute s'est
correctement développée alors qu'en dessous, les fourches n'ont pas grossi. Le travail du sol en certainement en cause mais les pluies
abondantes et continuent des 3 derniers mois également. A droite, les racines secondaires se sont développées plus tardivement. On y
voit une émergence de petites racines consécutives à une attaque de nématodes.
Les 2 principaux problèmes soupçonnés d'être à l'origine de ces déformations au niveau local sont le plus souvent la
qualité du sol et de sa préparation et la présence d'un pathogène, les nématodes.
Les autres facteurs favorisants décrits précédemment ne doivent toutefois pas être oubliés.
1- Choisir sa parcelle :
Les terrains trop caillouteux sont à proscrire. Les risques de mauvais pivotements, de déformations des racines, de levées
irrégulières et de difficultés à l’arrachage y sont trop importants. Éviter également les sols trop lourds et asphyxiants. Ils
présentent des risques élevés de pourriture en cas de mauvais ressuyage du sol.
2- Préparer correctement du sol :
Localement, la préparation du terrain se limite en général à un seul passage de rotavator qui permet d’une part de broyer
la végétation restante et d’autre part de réaliser des ébauches de planches.
Mais cette technique présente de nombreux inconvénients : profondeur de travail insuffisante, sol soufflé, avec risque
important d’érosion, formation de zones plus compactes, voir en conditions humides de semelles.
Une préparation plus profonde du sol est recommandée, celle ci devant être suivie d’une reprise et d’un affinage en
surface. Elle peut être réalisée avec une charrue ou un rotalabour , cette opération culturale devra être réalisée sur sol
bien ressuyé.
3- Préparer avec soin le lit de semences :
Différents type d’outil peuvent être utilisés. Préférer le vibroculteur équipé de rouleau cage. En présence de mottes,
choisir un outil animé (cultirateau, rotavator…).
Si le sol est trop soufflé, il sera nécessaire de prévoir de le tasser légèrement (rouleau ou tasse-avant lors du semis).
✔ Tomates hors sol sous serre douze parcelles de tomates ont été suivies.
Échelle de notation = note 1 (+) : faible présence ; note 2 (++) : attaque moyenne ; note 3 (+++) : forte attaque.
Notation Pression
Maladies Évaluation des risques
dégâts Évolution
Maladie des taches brunes Risque faible : toujours aucune attaque signalée malgré des
0 =
(alternariose, anthracnose, ...) conditions climatiques plutôt favorables.
Évolution de la pression des maladies cryptogamiques de la tomate sous serre sur les 12 derniers mois
MALADIES mai 22 juin 22 juil 22 août 22 sept 22 oct 22 nov 22 déc 22 janv 23 févr 23 mars 23 avr 23
Botrytis
Cladosporiose
Fusariose
Mildiou
Oïdium
Stemphyliose
Fonte des semis, pourriture basale Rabougrissement de la base des tiges Pourriture des racines
La pourriture grise ou Botrytis, augmentation du nombre d'attaque, 33 % des parcelles suivies sont concernées ce
mois-ci contre 27 % en mars. L'intensité des attaques reste élevée, 1 attaque moyenne est observée.
Il convient d'être vigilant et d'intervenir dès les premiers symptômes.
Botrytis après ébourgeonnage Attaque sur jeunes feuilles Couteau à lame chauffante
Notation Pression
RAVAGEURS Évaluation des risques
dégâts Évolution
Thrips
0 Risque moyen : aucun cas n'est relevé ce mois-ci.
(Frankliniella occidentalis)
Evolution de la pression des ravageurs de la tomate sous serre sur les 12 derniers mois
Bio-agresseurs mai 22 juin 22 juil 22 août 22 sept 22 oct 22 nov 22 déc 22 janv 23 févr 23 mars 23 avr 23
Acarien tisserand
Acariose bronzée
Aleurode
Puceron
Punaise N. tenuis
Thrips
En cas de détection, appliquer sur les premiers foyers les mesures suivantes :
• Renforcer localement les panneaux englués jaunes pour piéger les adultes.
• Effeuiller régulièrement en cas de présence de larves.
• Lâchers de parasitoïdes (Encarsia formosa et Eretmocerus eremicus) pour une action larvicide, à compléter par la
punaise prédatrice Nesidiocoris volucer, ces 3 auxiliaires sont commercialisés par la biofabrique "la Coccinelle".
• Produits de biocontrôle : des champignons enthomopathogènes : Lecanicillium muscarium, Paecilomyces
fumosoroseus, Verticillium lecanii (action larvicide) ou certaines préparations : un assemblage de glucides la
maltodextrine et le savon noir, permettent de réguler larves et adultes, liste disponible ici.
• En fin de culture et en présence de populations élevées, traiter les plantes avant leur arrachage pour éviter
toute migration du ravageur vers d'autres serres.
- Tuta absoluta, les populations de ce ravageur augmente fortement, 4 parcelles sont touchées contre 2 au mois de mars.
Les dégâts sur cultures sont également plus importants avec 2 attaques moyenne et 1 forte signalées.
Le contrôle des populations nécessite une prophylaxie rigoureuse qui doit nécessairement être maintenue quels que
soient le stade de la culture et la pression du ravageur.
Les méthodes de lutte préconisées sont très chronophages et assez coûteuses mais elles permettent de maîtriser
correctement ce ravageur.
Larve et mines avec déjections Mine et déjections sur fruit Punaise prédatrice N. volucer
Notation Pression
Viroses / bactérioses Évaluation des risques
dégâts Évolution
Évolution de la pression des viroses et bactérioses de la tomate sous serre sur les 12 derniers mois
VIROSES ET BACTÉRIOSES mai 22 juin 22 juil 22 août 22 sept 22 oct 22 nov 22 déc 22 janv 23 févr 23 mars 23 avr 23
Symptômes atypiques
PVY (symptômes)
ToCV
TYLCV
Flétrissement bactérien
Moelle noire
Le bourgeon terminal est bloqué. Il forme une « boule de Anomalies des pousses florifères avec avortement des fleurs.
végétation » où s'entremêlent hampe florale, feuilles aux folioles L'orientation des hampes est anarchique.
déformés et bourgeons. Cette masse végétale ne présente aucun Le pédoncule allongé et les feuilles filiformes et déformées sont
jaunissement ou chlorose (photos C. Clain, FDGDON). nombreux (photos C. Clain, FDGDON).
Si ce type d'anomalies, ou d'autres symptômes atypiques qui semblent avoir une incidence sur le
rendement apparaissent, n'hésiter pas à alerter votre technicien et l'animateur filière.
Échelle de notation = note 1 (+) : faible présence ; note 2 (++) : attaque moyenne ; note 3 (+++) : forte attaque.
Notation Pression
Bio-agresseurs Évaluation des risques
dégâts Évolution
1 = 1 obs. Risque élevé : 2 attaques dont une moyenne sur courge sont
Oïdium
relevées. Les moyens de lutte préconisés contre cette maladie
(Leveillula taurica) 2 = 1 obs.
sont les mêmes que ceux décrits précédemment sur tomate.
Pythium
1 = 1 obs. Risque moyen : 1 cas de Pythium est signalé.
(Pythium spp.)
Évolution de la pression des bioagresseurs des cultures de diversification sous serre sur les 12 derniers mois
BIOAGRESSEURS mai 22 juin 22 juil 22 août 22 sept 22 oct 22 nov 22 déc 22 janv 23 févr 23 mars 23 avr 23
Acarien
Aleurode
Chenille
ravageurs
Cochenille
Puceron
Tarsonème
Thrips
Anthracnose
maladies
Didymella
Oïdium
- Le thrips, ce ravageur est toujours présent, 1 attaque moyenne est signalée sur melon.
On le retrouve aussi bien sur les feuilles (lésions argentées) que sur les fleurs où il peut
être à l'origine de leur chute ou de la déformation du fruit.
Une forte attaque peut nuire au développement de la plante jusqu'à son blocage.
Un battage sur feuille blanche sera nécessaire pour bien repérer les individus.
Des panneaux englués bleus peuvent aussi être installés pour surveiller les populations.
Sous abri, 2 auxiliaires produits localement par la Coccinelle permettent de
contrôler les populations : un acarien Amblyseius swirskii et une punaise Nesidiocoris
volucer. Dégâts de thrips sur feuilles
Un dernier prédateur existe, le thrips Franklinothrips vespiformis qui est naturellement
présent à La Réunion mais il n'est pas produit par la biofabrique car difficile à élever.
LRNV et CYVCV (virus) Belgique, Pays-Bas Piment, tomate Notification de nouveaux cas
Les nouveaux produits de référence autorisés (surlignés), ceux qui sont retirés
(barrés) ou détenant une AMM temporaire délivrée dans des situations d'urgence
phytosanitaire (en vert) sont les suivants :
Phéromones à chaîne linéaire de lépidoptères (SCLP) CLICK LB-PRO 2200914 Oui Produit utilisable jusqu'au 30/04/2023
Phéromones à chaîne linéaire de lépidoptères (SCLP) LOBESIA PRO PRESS 2220334 Oui
La note avec la liste des produits de biocontrôle en annexe est consultable ICI.
✔ Quatre mesures concernent le maraîchage, elles impliquent l'utilisation d'un minimum de 30 % d'azote organique,
l'abandon du paillage plastique avec utilisation de paillage bio ou non et de l'herbicide chimique en inter-rang ou en
totalité.
✔ Les 2 mesures concernant les petites exploitations hautement diversifiées intéressent aussi les exploitations
légumières.
✔ Les mesures d'accompagnement à la conversion à l'Agriculture Biologique ou à son maintien sont reconduites.
Un article décrit les 2 mesures portées par le Parc National sur le site BSV Réunion ICI et des notices détaillées de chaque
MAEC ont été rédigées et sont consultables sur le site de la DAAF Réunion ICI.
2- Ce dispositif entre dans le cadre de la 3ème révolution agricole du plan France 2030.
Elle vise à optimiser la ressource en eau, s'adapter aux changements climatique et réduire la consommation
énergétique.
Les matériels éligibles, au nombre de 23, sont des matériels connectés et innovants et des innovations techniques de
filière qui ne semblent pas très adaptés à notre contexte. Le budget alloué à ce dispositif est de 40 millions d’euros.
Le taux de l’aide est de 75 % pour les DOM et le plafond d'investissements de 200 000 € (500 000 € pour les CUMA).
La décision du 02-03-2023 avec la liste du matériel et l'accès à la demande d'aide sont accessibles ICI.
La date limite de dépôt des dossiers de demande d'aide est fixée au 31 mai 2023.
Afin de soutenir la production locale de 9 fruits et legumes les plus consommes à La Reunion, le Departement met en œuvre
un dispositif d’aide specifique aux agriculteurs independants, non adherents à une cooperative ou une organisation de
producteurs. Ces agriculteurs s’engagent volontairement à produire ces fruits et legumes, en reponse à un marche clairement
identifie pour l’annee 2023.
L’aide est destinee à accompagner leur programme de plantation / entretien / commercialisation.
Son montant et les volumes à produire, avec les bonifications existantes, sont établis comme décrit ci-après :
Les dossiers de déclaration de pertes sont disponibles à la Chambre d'agriculture, dans les mairies ou
dans les OP pour leurs adhérents et la date limite de dépôt est fixée au mardi 10 mai 2023.
Une série de rubriques sur les auxiliaires des cultures vous est présentée, cette initiative de la Chambre d’agriculture,
soutenue par la DAAF, vise à renforcer les connaissances sur les auxiliaires de nos systèmes cultivés.
Rappel !
- Les auxiliaires sont des organismes vivants !
- Ce sont des ennemis des ravageurs des cultures !
- Ce sont des alliés, des amis de l’agriculteur·rice !
- Ce sont des prédateurs ou des parasitoïdes !
- Ils sont spécialistes ou généralistes !
- Les parasitoïdes vivent aux dépens de leurs hôtes !
Dernièrement, nous avons abordés les auxiliaires méconnus de la canne à sucre et les auxiliaires parasitoïdes.
Ce mois-ci, nous vous présentons, parmi les auxiliaires précieux en culture sous abris, la gestion des pucerons par la lutte
biologique.
Plusieurs auxiliaires sont particulièrement efficaces pour gérer les populations de pucerons, parmi ceux-ci deux sont
produits localement par la biofabrique « La Coccinelle » :
Conditions d'utilisation :
Action du plan Ecophyto piloté par les ministères en charge de l'agriculture, de l'écologie, de la santé et de la recherche,
avec l'appui financier de l'Office français de la Biodiversité.
BSV maraîchage d'avril 2023 27/27