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Ligne Etape INTERPRETATION

1-Les champs
lexicaux :
-C.L du temps ð Le temps est le thème principal du poème et
obsède le poète par sa durée et par sa fuite.
-C.L de l’eau ð Le motif de la fuite du temps est accentué par
la fuite de l’eau qui s’écoule et qu’on ne peut
arrêter. Il renvoie également à ce lac qui est
avant tout le lieu du souvenir.
-C.L de la nature ð La nature est omniprésente et est représentée à
travers la majorité de ses éléments : l’air, la
terre et l’eau. Elle s’anime et est humanisée
par le poète pour devenir son ultime refuge, et
lui permet d’exprimer ses sentiments.
-C.L. de la ð Le poète pleure la disparition de sa B. et crée
souffrance une correspondance entre ses sentiments et le
paysage décrit.

-C.L. du bonheur ð Près de ce lac, le poète a vécu ses plus heureux


déchu souvenirs avec sa B., on trouve le lexique de la
joie et du bonheur conjugué dans un passé
révolu et sans retour.
-C.L. de la ð Lamartine essaie de naviguer dans le temps,
navigation mais tout lui échappe et ne renforce que son
impuissance à maîtriser la fuite du temps ou de
faire un retour en arrière pour apprécier une
dernière fois un moment cher avec sa B.

-C.L. de la ð Le poète pleure la disparition soudaine de sa


volatilisation B., il a la sensation de ne maîtriser rien autour
de lui, tout lui échappe, le laissant seul face à
ce lac, le seul témoin de leur amour et de sa
souffrance actuelle. C’est comme si elle s’est
volatilisée en un instant.
-C.L. de la voix ð La femme aimée n’est représentée qu’à travers
disparue sa voix dans ce poème. Elle n’a pas été
nommée ou désignée par autre chose.
Elle est là, elle lui parle, il entend sa voix, et se
laisse emporter par la douceur de ce souvenir.
-C.L. de la poésie ð L’écriture poétique et la nature sont les deux
refuges des poètes romantiques du XIXème
siècle. Elles représentent la seule échappatoire
à leurs souffrances.

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2-Les types de
phrases :

V.3/4 -Phrase ð A travers cette question oratoire, Lamartine


interrogative souhaite arrêter le temps pour profiter d’un
rhétorique moment cher, paraît-il, et disparu à jamais. Ce
qui renvoie à cette nostalgie installée dès la
première strophe.
ð Les phrases interro-négatives soulignent le
désespoir du poète.

V.5 -Phrase ð Interjection + exclamation : impuissance du


exclamative poète face à la disparition de la bien-aimée /
regret / frustration / adresse directe au lac /
personnification du lac / cette impuissance est
source de souffrance

V.7 -Impérative ð Cet impératif nous transmet le sentiment


d’impuissance du poète face au cours du temps
et de l’eau également qui lui échappent /
renforce ce sentiment de solitude sans sa bien-
aimée.

V.7 et 8 Exclamative ð La mélancolie du poète, se plaçant où ils se


retrouvaient, le chagrine et lui déchire le cœur.
D’ailleurs, il se lamente en s’adressant au lac,
témoin de leurs rencontres, en lui demandant de
se remémorer sa présence.

V.13 -Interrogative ð Le poète personnifie le lac et le rend son


témoin-confident.

V.21 -Exclamative ð La B. regrette de ne pas pouvoir arrêter le


temps.

V.21 / 22 / 23 -Impératives ð La B. prie le temps de s’arrêter pour pouvoir


profiter encore plus d’un moment unique avec
le poète
V.24 -Exclamative ð Le regret du poète est implicite dans ce vers. En
effet, la reprise des paroles de la bien-aimée
confirme le remords du poète qui ne souhaite
que revivre ces moments de pur bonheur avec
elle.

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3-Les formes de
phrases :
V.3/4 -négation partielle ð Cette nostalgie est accentuée par
« ne…jamais » qui traduit l’impossibilité de ce
souhait.

V.6 -emphatique ð Met l’accent sur la relation intime entre le lac et


le couple. On comprend qu’au bord de ce lac,
ils se voyaient et s’aimaient.
V.14/15 -Négation ð Soulignent ce bruit léger et agréable « des
restrictive + rameurs » qui a interrompu délicatement le
emphatique calme total dans lequel baignait le couple.
V.19 -emphatique ð Met en évidence « la voix » disparue de la bien-
aimée. Cela suggère sa nostalgie et resuscite son
souvenir.
V.1-2-6-10-12 -sens passif ð L’emploi des participes passés au sens passif
montre que le navigateur, qui est le poète, ne
maitrise pas « les flots » du temps : il est
impuissant.
4-La
ponctuation : ð La forte présence de la virgule dans tout le
-la virgule poème marque son incapacité à dépasser le
souvenir de son amante. Il ne cesse d’étaler ses
pensées nostalgiques dans chacune des strophes
et se remémore le temps à la première strophe,
sa présence au bord du lac à la deuxième
strophe, la douleur des éléments naturels en
accord avec lui à la troisième strophe, un
souvenir passé avec elle à la quatrième strophe,
sa voix et ses paroles aux deux dernières
strophes.

V.21 - les guillemets ð Le poète fait parler sa B à la dernière strophe :


elle n’est plus, mais sa voix ne s’est jamais
éteinte dans son plus for intérieur. Il se réfugie
dans son souvenir.
5-La construction
des phrases :

V.24 -le superlatif ð Montre que le bonheur du poète est déchu,


parti à jamais avec elle. En effet, près de ce
lac, ils ont vécu leurs plus heureux moments.

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6-Les connecteurs
logiques :
V.1 - « Ainsi » ð Le poème s’ouvre sur le connecteur « ainsi »
qui marque la conséquence, ce qui est
déroutant ! En effet, le poète a écrit ce poème
après la disparition douloureuse de sa B. qu’il
regrette amèrement et donc il n’a trouvé
d’autre façon de le débuter, car ces vers ne
sont que la conséquence de son mal.
V.10/11 - « Ainsi » ð Ce connecteur a un sens différent dans la 3ème
strophe, il indique l’addition entre les actions
des éléments de la nature, qui imitent l’état
actuel du poète, entre mugissement,
déchirement et brisement. Tout est là pour
rappeler sa présence « adoré[e] ».

V.17 - Connecteur ð Marque l’interruption de ce calme avec


temporel « Tout à l’intervention du discours direct de la B.
coup » On peut le lire également comme
l’intervention soudaine de sa maladie qui va
interrompre leur relation.
Ou peut-être c’est sa disparition soudaine qui
vient interrompre leur quiétude suggérée par la
4ème strophe et accentuée par le dernier vers
du poème.
9- La situation
d’énonciation : ð Le poète s’adresse au lac, pour pleurer la
disparition de son amante, au bord de ce même
lac suite à son décès à elle.

10-Les
déictiques :
V.3 /13/23/24 -« Nous » / ð Marque l’union du poète avec sa B.
« nos » Cette union n’est plus au moment de la rédaction du
poème. Le poète la regrette et se lamente dans ses vers
qui se présentent comme une plainte.

V.7/19 -« je » / « m’ » ð La présence de la première personne du


singulier renvoie au poète lui-même, ce qui
souligne le lyrisme prédominant dans ce poème.
V.8/9/10/11/13 -« tu » / « tes » / ð Désigne le lac : est personnifié/ est le
/16 « t’ » / « ton » destinataire de toutes ces plaintes/ est le refuge
du poète .
En invoquant le pouvoir de la nature, le poète espère
ainsi lutter contre le temps et grader une trace vive de
ses souvenirs avec sa défunte amante.

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V.21 -« vous » ð Désigne le temps : le vouvoiement du temps
marque sa supériorité par rapport au poète qui
se sent encore plus impuissant.

11-La valeur des


modes et des
temps verbaux :
-V.3 -Futur de ð La certitude que le souhait d’arrêter le temps est
l’indicatif impossible à réaliser.
-V.5 -Passé composé ð L’année s’est achevée et passée à jamais, il n’y
a plus de retour en arrière possible, ce qui
bouleverse le poète car son amante ne reviendra
jamais.
-V.6 -Imparfait ð Cet imparfait présente l’habitude de ce couple
de se voir au bord du lac, et cette habitude a
malheureusement pris fin.
-V.9/10/11 -Imparfait ð Cet imparfait décrit la souffrance des éléments
de la nature, qui renvoient à l’état actuel du
poète, entre mugissement, déchirement et
brisement.
-V.7/13 -Présent de ð Présent de l’énonciation : Lamartine
l’indicatif
-V.8 -Passé simple ð La B. venait avec le poète et le lac était leur
témoin. C’est un temps révolu et passé.

V.13/14/15 -Imparfait ð Description du cadre du souvenir.

-V.18/ 19/ 20 -Passé simple ð Lamartine se remémore un souvenir très doux.


(Temps de la narration) (action soudaine)
12-Les modalités
d’énoncé :
-V.9 -« profonde » ð Ce lexique affectif mélioratif renvoie à sa
profonde douleur.
-V.19 -« attentif » Ce lexique évaluatif mélioratif renvoie à toute cette
nature qui était à l’écoute de leur amour.
13-Subjecivité : ð Lamartine est ancré dans la situation
d’énonciation.
Tout le poème est centré sur son ressenti, ses émotions
et son malheur : le lyrisme de la poésie romantique.

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15-Les discours :

-Discours direct ð Le poète fait parler sa B à la dernière strophe :


comme pour la garder en vie et maintenir sa
présence à travers le souvenir et le langage
poétique.

16-Les figures de
style :
V.2 -hyperbole : « la ð Depuis la disparition de sa B., Lamartine sombre
nuit éternelle » dans l’obscurité de son chagrin, et n’a plus aucun
espoir de se relever ou de voir la lumière d’un jour
meilleur.
V.2 -> 22 -La métaphore
ð Met en valeur le caractère insaisissable de l’eau et
filée de l’eau
du temps qui échappent à ceux qui veulent les
retenir.
V.1/2/3/4/13 -La métaphore de ð Le poète est un navigateur qui ne maîtrise pas
la navigation les flots de temps qui l’emportent.
-V.5/21 -Interjection + ð Impuissance du poète face au temps ou face à la
Apostrophe disparition de la bien-aimée / regret / frustration
/ adresse directe au lac / personnification du lac
/ cette impuissance est source de souffrance.

-V.5 -métaphore ð Cet amour a fini son temps.


« l’année à peine a
fini sa carrière »

-V.6 -synecdoque ð Tout le lac est désigné seulement par ses


« flots ».
-V.7/13/19 -Personnification ð La nature s’anime et s’humanise.
du lac

-V.22/23/24 -Personnification ð Le temps devient un personnage affamé qui


du temps avale tous les instants que le poète veut
savourer.
-V.19 -Synecdoque ð La femme n’est nommée et présentée qu’à
travers sa « voix ».

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17-Les registres :
-le registre lyrique

-le registre
tragique

-le registre
pathétique

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