| ◄ Histoires de basse-cour | Les aventures din ch’nord ► |
Vos pires dates – 9 – Mélanie
le lundi 6 octobre 2025 à 11h37




Yes enfin le retour !
Alors ça, s’endormir comme ça faut le faire ! Après, c’est un des endroits le plus confortable du monde 😀
Wow, la demie-tartopoil la plus chère du monde.
Des fois je me dis que c’est un peu une partouze mentale cette histoire de polyamour, y a pas tout le monde dans le même pageot mais, dans le sens devoir gérer tout le monde et en donner à chacun(e) et pas vexer l’un(e) parce qu’on s’ « occupe » de l’autre… Troooop de turbin à mes yeux de feignasse sociale. Une boulette est si vite partie, et on voit bien que ce pauvre homme ne peut pas être sur tous les fronts, il aurait pu en fâcher deux très très fort en une seule soirée, mais t’es décidément de bonne composition!
Sinon la semaine dernière j’ai fait un rêve con (ulta-précis et réaliste en plus): si l’accès au blog avait sauté c’était à cause des saloperies de spams tout pourris (cherchez pas la logique), et donc lors de la remise en marche à la place de « non » (ou « oui » pour les curieux ou « naon » désolée je le ferai pu j’ai juste du mal à répondre sérieusement) BREF il fallait carrément rentrer des codes ouifi, la recette du coca et celle de la bombe h, un discours de Jean Castex et l’âge du capitaine. Juste pour pouvoir laisser un commentaire.
Voilà il fallait juste que j’exorcise l’emprise de ce blog sur mon cerveau.
Alors et c’était quoi (puisque apparement je dois encore bosser mes talents d’extra-lucide)?
Question de non-connaisseuse du polyamour: c’est pas super égoïste en tant que polyamoureux de dater une monogame (c’est presque un pléonasme dis comme ça), sachant qu’on risque de lui faire énormément de mal, de la heurter etc.
Je sais pas de l’extérieur ça me parait super toxique, en plus d’essayer à tout prix de la retenir avec de belles paroles. Si elle souffre de la situation, elle souffre, en soi pourquoi essayer de la retenir.
Super sceptique sur le coup et force à Sophie. Si tu étais ma pote je te dirais « libère toi, ma biche. La vie est trop courte pour souffrir pour un mec qui place ses besoins avant les tiens ».
C’est la note la plus drôle de toute la série XD
theoo > On ne choisit pas toujours avec qui on peut tomber amoureux… Ce qui est important dans tous les cas c’est d’être extrêmement clair sur sa situation et sur ce à quoi cela « engage » de dater un.e poly !
Haha il a eu les yeux plus gros que le ventre ! Ca m’est arrivé aussi, maintenant je fais attention d’être bien reposé avant de rencontrer une nouvelle partenaire !
Hihi, le prince charmant doit apprécier d’avoir une apparation VIP dans ta série !
Ça me rendrait presque nostalgique de lire tes histoires, quand j’étais poly c’était les mêmes problèmes… on est décidément tous dans la même galère. :’) je dois dire que ça ne me manque pas, turbo-flemmarde relationnelle que je suis devenue. Déjà que se gérer soi-même c’est dur mais alors s’il faut penser aux émotions du reste du village !…
Mais ça reste une expérience hyper intéressante et enrichissante le poly. Alors merci encore et toujours de poster tes anecdotes, même quand on ne baigne plus dedans on y retrouve encore des repères !
Oh oui il apprécie ahaha
Il lui arrive de commenter ici aussi d’ailleurs 😉
Ah c’est clair que la vie relationnelle devient ULTRA condensée quand on a plusieurs relations.. Que ce soit émotionnellement, ou au niveau de l’agenda ! ça prend un temps fou, mais ça vaut le coup je trouve <3
Je n’aurai qu’un mot : « Heu… », tellement tout ça, le marathon, la distance, whatsapp, c’est nawak… tant mieux pour vous si ça s’est rattrapé.
Après « Amour, gloire et beauté », « Marathon, whatsapp et Tgv » ?
Ou un nouveau rapport du GIEC sur l’incidence du feu au cul sur le bilan carbone ?
Tu choisis pas de qui tu tombes amoureux mais tu choisis carrément comment tu traites tes amoureux ….
C’est compliqué d’être dans une relation poly sans l’être soi-même ou du moins sans être jaloux/jalouse. Je ne suis pas poly et j’ai été en couple avec un mec qui l’était. On a vraiment pris du temps pour mettre en place la relation, beaucoup de dialogue, et j’ai même rencontré son mari. Là, on n’est plus ensemble, mais toujours amis, pour x raisons qui n’ont rien à voir. Je ne suis toujours pas poly, mais je suis limite aro, donc bon. Mais j’ai une pensée pour Sophie. Je ne dis pas que je sais ce qu’il aurait fallu faire pour que ça marche, mon histoire n’est pas une autre, les sensibilités sont différentes, mais j’ai beaucoup d’empathie pour elle. Les relations poly, ça va quand même à l’encontre de tout ce qu’on nous martèle depuis l’enfance sur le couple monogame, c’est vraiment pas simple de switcher.
(Par contre j’ai bien rigolé au dodo soudain)
Melaka, on adore ton blog.
Mais pourquoi nourrir les multinationales prédatrices qui ne paient pas d’impôt ou exploitent des livreurs comme ***bnb ou les livraisons de calzone à domicile ? Les alternatives existent !
D’accord, on est toustes pétries de contradiction mais quand même. Déjà que Las Vegas, c’était chaud, tu vas nous faire douter de la sincérité de tes engagements politiques (smiley larme).
Je suis féministe, de gauche, queer, donc la cible idéale de Mélaka mais pourtant sur le coup je suis ok avec Théo : c’est pas ok.
C’est beaucoup trop facile de dire qu’on ne choisit pas de qui on tombe amoureux. Parce que dans les faits… si. Et ici je parle d’Arnaud, le mec qui a l’air de bouffer à tous les râteliers et qui est tout marri quand il réalise qu’il fait du mal à ses partenaires, puis les harcèle de messages quand elles ont l’outrecuidance de ne pas accepter le deal.
L’amour ça ne se commande pas, mais mettre fin à une situation qui fait du mal à l’autre, ça c’est ta responsabilité.
Arnaud, si tu lis ce blog, je m’adresse à toi: pourquoi tu vas emmerder une femme qui est monogame avec ce que j’imagine être de grands messages d’amour larmoyants sur la liberté et la passion, alors qu’il y en a des centaines comme Melaka qui acceptent ton mode de vie et avec qui ça peut très bien se passer ?
Pourquoi tu lui fais du mal ?
C’est une vraie question : pourquoi ?
Euh, alors là par contre je te trouve bien cavalière Marine de présupposer de ce qu’iels ont pu s’échanger tous les deux sur la base d’une anecdote romancée sur mon blog… Tu n’as aucune idée de ce qu’iels se sont dit tous les deux, en amont, de quel était leur « contrat » relationnel, et de ce qu’iels se sont dits suite à cette erreur de destinataire… Donc pour le coup, beaucoup de suppositions et de manque d’informations pour faire la leçon à Arnaud..
Bon effectivement, sans détail on sait pas dire pour cette histoire. Mais de manière générale, les polyconsentant, même si c’est moins facile ça existe et ça reste aussi leur choix. Perso je mets pas d’injonction dans un sens comme dans l’autre tant que chacun prend soin de l’autre c’est ok.
<3
Et effectivement si une personne souffre d'une relation, si on l'aime vraiment, mieux vaut mettre fin à l'histoire ou en changer le mode. Mais pour moi l'inverse n'est plus vraiment éthique au final et plus vraiment du polyamour de ce fait.
Du coup Marine je rejoins ta véhémence aussi au delà de cette bd qui n'est qu'une bd, il y a tellement de polyfake et mecs qui usent du prétexte non exclusif pour multiplier les relations sans en prendre soin, faut rester vigilant malheureusement.
J’ai adoré cet enchaînement de quiproquos et de situations complètement burlesques. Pour l’instant c’est de loin la meilleure histoire de cette série de date. Les autres sont souvent attendrissantes ou au contraire très malaisantes, mais celle-là, elle est vraiment drôle. C’est bien amené, il y a des situations complètement improbables, et à la fin tout finit bien 🙂
Ah ah excellent (mais effectivement pas forcément simple à gérer :p )
Ça m’est arrivé aussi quand j’étais jeune, il était tout sauf éjaculateur précoce, au bout de peut-être une heure et demie, je me suis endormie avec son sexe dans la bouche ! :-))
theoo qui dit ne pas connaître ce qu’est le « polyamour »? C’est pourtant simple, enfin:
– si on est en couple et qu’on trompe l’autre sans le lui dire ça s’appelle infidélité
– si on est en couple et que l’autre fait de même ça s’appelle libertinage ou baise à tout va ou polysexualité, ou si l’on veut faire bien, polyamour.
Mais dans tous les cas il n’y a pas ou plus d’amour, sauf à se raconter des histoires pour se donner bonne conscience.
Pour le coup, je rejoins un peu Théo: être poly et vivre malgré tout une histoire supplémentaire avec une monogame, même si on pose « le cadre » dès le début, ça reste délicat, et tu sais dès le départ que ça va partir en sucette (pour moi ça équivaut à se mettre en couple avec quelqu’un qui ne veut pas d’enfant, quand toi tu en veux, à part se faire du mal pour rien, je vois pas…).
Mais la VRAIE question que je me pose, c’est plutôt: mais comment vous trouvez le TEMPS de gérer autant de relations en même temps ?!
Punaise mais je trouve déjà compliqué de trouver le temps pour UNE personne, j’ose pas imaginer trois ou plus :’D
Sachant que me concernant, le temps de qualité est hyper précieux, c’est au moins une des raisons pour lesquelles je crois bien que je ne pourrais jamais être poly – ou alors à l’âge de la retraite…
J’avoue que je suis aussi sceptique sur l’attitude du jeune homme et pourtant je suis aussi polyamoureuse.
Ma règle principale c’est de ne jamais forcer la main à qui que ce soit et surtout à une personne qui est de base monogame.
Je le dis tout le temps: le polyamour ça peut être très chouette MAIS c’est très très loin de convenir à tout le monde, pour un tas de raison. Je dirais que de mon expérience (cela fait 15 ans que je pratique le polyamour, jétais dans les 1ers et Dieu sait qu’au début je m’en suis pris plein la tronche donc je compatis:) ), le polyamour est un mode de couple susceptible de faire souffrir 80% des gens.
Et si ça ne convient pas au début, si ça rend malheureux, il est assez rare que cela évolue avec le temps, et même si cela finit par évoluer, qui veut être avec quelqu’un qui souffre ou se sent mal au début d’une relation (la phase qui doit être la plus cool en théorie).
Donc de mon point de vue, ton nouveau copain a l’air un poil égoïste et il a bien raison de s’interroger sur son mode de relation. Et si j’étais un peu mauvaise je dirais qu’il est en cela typique du mec blanc cis polyamoureux 🙂
Je me permets de le dire pas pour l’afficher ou le faire se sentir mal (s’il nous lit) mais parce que je pense que le polyamour oblige quelque part à une grande honnêteté et lucidité: vis à vis de soi même et vis à vis des autres. Contrairement à la monogamie hétérosexuelle, dont les bases/ codes/ valeurs innondent la pop culture, le polyamoureux DOIT se poser certaines questions pour que ledit polyamour soit réellement éthique: ce n’est pas juste multiplier les relations « parce qu’on ne choisit pas de qui on tombe amoureux » (argument un peu facile au passage Mélaka, imagine tout ce que cela peut justifier….) c’est aussi réfléchir lucidement à ce que l’on apporte à l’autre, dans quelles conditions et comment.
Le polyamour c’est super mais c’est surtout super exigeant !
Décidément c’est toujours fascinant de voir des gens de gôche réinventer la libre concurrence amoureuse (le truc qu’on faisant quand on était chasseurs cueilleurs à la préhistoire, dont l’abrogation est un prérequis à l’émergence d’une civilisation) et se faire livrer par des prolos. Je ne m’en lasse pas.
@Maleka si tu peux éviter d’écrire 4 « iels » par ligne de texte ça nous aiderait à comprendre, possible d’arrêter ? ^^
Dommage que ces jeunes gens ne connaissent pas l’amour. Il n’y a rien de plus beau qu’une relation exclusive sous l’égide d’un mariage chrétien. Je leur souhaite d’accéder à ce bonheur.
C’est là que je vois l’importance d’une narration claire et la mésinterprétation que chacun peut faire…
Qu’est-ce qui vous dit que le personnage « insiste » ?
Ce n’est pas ce que j’ai voulu raconter. Dans le récit, et dans mon idée, iels règlent des trucs suite à ce cafouillage, peut-être d’autres choses sous jacentes entre elleux est venu dans leur discussion, y a de l’orage, mais ce n’est pas le rouage de l’histoire. Le rouage de l’histoire, c’est mon personnage qui voit son nouveau partenaire gérer une rupture pendant leur première soirée ensemble.
Vous ne savez pas les termes et l’historique de ce qui reliait ces deux personnages, je trouve ça fou de venir faire la leçon sur quelque chose de si intime et de si important qu’une relation entre deux personnes, sur les quelques rares éléments que j’ai racontés dans ce strip (qui est, en plus, un strip comique, vous imaginez bien que j’ai romancé/condensé le déroulé pour le coté narratif)…
On parle là du personnage d’un strip romancé, mais dans les faits la personne dont il s’inspire a une réflexion poussée sur le polyamour et une pratique respectueuse et empathique de celui-ci, je vous rassure 🙂
J’ai hésité à valider les messages de Wlh et Alfonchiotte, je me demande vraiment pourquoi ils viennent ici lire ce blog…
Rachide > Bah je vais pas arrêter d »écrire en inclusif juste parce que ça te saoule, non.
Je reconnais avec un jour de recul que je me suis un peu emballé et c’st certainement parce que ça ma rappelle de mauvais souvenirs…
J’étais en surempathie avec le personnage de Sophie parce que j’ai été à sa place et que ça a été vraiment -dans mon cas- une relation absolument destructrice.
Je m’excuse Mélaka et j’espère que tous les protagonistes bien réels vont bien !
theooo, t’as pas à t’excuser. 1 parce que ce que raconte melaka est forcément scénarisé, fictionné, bref adapté à la forme ultra concise qu’elle adopte. Et c’est normal que le ressenti des lecteurices se fasse tout un monde autour de ça (sinon, putain, ça servirait à quoi de lire de la bd ??) Melaka a le droit raconter ce qu’elle veut et nous de ressentir ce qu’on peut. 2 ton ressenti à toi réveille un passif douloureux et sur cette souffrance qui se réveille, et que tu exprimes, personne n’a à te demander des excuses.
Sinon, Hélolo écrit que le polyamour est un mode de couple susceptible de faire souffrir 80% des gens… bullshit ! c’est pas le mode qui est susceptible, mais le couple à lui tout seul, tout le reste, c’est une affaire de ratios. Et c’est effectivement mauvais de suggérer que c’est typique du mec blanc cis polyamoureux. Qu’elle interviewe des copines antillaises et elles lui diront que le mec black cis polyamoureux et caribéen, c’est lui aussi un sacré client.
Haha, non mais le message de SirAlfonchiotte, c’est forcément du troll, c’est pas possible autrement xD
@jean-balthazar +1 !!!
Je partage ton soutien et propos. Quant-à la cause typique, finalement est ce que la racine n’est tout simplement pas les mecs (cis) ou plus poétiquement, chantons ensemble, « est-ce que les hétérosexuels vooooont bieeeeeen ?! » ^^
@sam je pense que la réponse est dans le pseudo de l’auteur cité 😛
avec une forme de noblesse dans sa verbe que je lui accorde volontier. Non mais pseudo très bien choisi 😀
(Si ce n’est que ça me met constamment la chanson Alfonse brown dans la tête et ça c’est pas cool xD)
Jean-Balthazar, je reconnais avoir été volontairement provocatrice et cliché 🙂 C’est juste qu’autour de moi, les adeptes du polyamour sont souvent des bobos citadins blancs, et c’est justement le cas du mec décrit dans la BD. Mais j’entends BIEN VOLONTIERSque l’audace et l’égoïsme masculins n’ont pas de couleur ahah
« est ce que les hétérosexuels vont bien ???? » NOOON
« Est ce que les hétérosexuels vont bien?
« les », je ne sais pas. Moi, ça va pas trop mal, merci. Et j’ai toujours été monogame et fidèle, même pendant des épisodes de turn-over (turn ovaires ?) aussi radicaux qu’epuisants (qui trop embrasse a mal aux reins). Je ne juge pas mais le comportement d’Arnaud, pour moi, est celui d’un gougnafier, tant envers Melaka qu’envers Sophie, la maladresse n’est pas une excuse.
Le type il est tellement blasé il a déja dégusté tellement de tartes aux poils qu’il s’endort en plein coeur de l’action ! Franchement ça fait réfléchir
Et le petit canard, comment l’avez vous appelé finalement ?
Mademoiselle h, vous qui avez adopté des pratiques dignes d’une belle-de-nuit, serait-il possible de nous éclairer quant à une récurrence observable chez les individus de votre acabit ? Il s’agit d’apprendre pourquoi la moindre donzelle se prétendant pratiquer ce que vous désignez par « polyamour » se loge dans le dernier décile en matière de physionomie esthétique, domaine qui, je vous l’accorde, comprend une part de subjectivité, mais tout de même.
J’émets l’hypothèse que les femmes d’une beauté insigne, poussée par leur tendance hypergamique, trouvent facilement homme de grande valeur et s’y cantonnent. Au contraire, les femmes incapables de fidéliser un jeune premier se résigneraient à multiplier les concupiscences de moindre intérêt.
Qu’en dites-vous ? Cette vision me semble être conforme à l’avis d’une jeune vidéaste, dont le nom m’échappe fâcheusement. Il me semble qu’il s’agit d’une certaine « D’Escufion », mais je n’en jurerais pas.
J’évoque ce sujet avec vous en toute franchise et sans animosité aucune. Ma curiosité est sincère et ma démarche, dénuée de toute malignité.
Bah alors SirAlfonchiotte, on attaque sur le physique ? C’est pas le niveau zéro de la répartie ça ?
« Bouh t’es moche comme tous les polyA » (oui parce qu’on peut y mettre toutes les sophistications lexicales du monde, c’est quand même la teneur du message.Qu’il n’y a même pas utilité à debunker d’ailleurs.
Ah non pardon il y a aussi la partie citation de youtuber d’extrême droite. Ça c’est moche pour le coup. ^^’
Bref je pense que ce troll manque quand même beaucoup de subtilité mais c’était probablement pour lever les doutes de sam s’il en restait. 😛
Je vais noter 4/10, peut mieux faire sur le fond mais toujours bravo pour la forme. ^^
Cher SirAlphonchiotte, permettez-moi d’émettre une très insignifiante précision en ce qui concerne votre dernier post. Ce n’est point « Escufion », le patronyme de cette jeune vidéaste, mais « Escufon ». La coquille est quelque peu malencontreuse. D’ailleurs, devons-nous parler de « coquille » ou de « lapsus » ? (Rassurez vous, « coquille », lapsus », nous n’irons pas nous aventurer sur les terrains bourbeux de la contrepèterie…). De façon plus ou moins subliminale, la teneur de votre brillant discours me ramène à l’image d’Héra, déesse du mariage, des enfants légitimes, de la complétude de l’union maritale qui, pour une femme accomplie, ne doivent être que les seuls horizons béats autant qu’autorisés. Ce sentiment, le rapport à Héra, sort renforcé de par la magnificence de votre prose chamarrée, ampoulée de mille feux, à l’image, très justement, de son animal favori, le paon, oiseau divin s’il en est. Las, le merveilleux ébaudissement qui croît en nous à la seule pensée de la majesté du volatile de l’Olympe se retrouve souvent tristement désenchanté dès le premier contact avec ce phénomène de la nature… Force nous est de constater, pour autant que l’on prenne la peine de contourner par l’arrière la sublime roue ornée des mille yeux d’Argos, que le centre exact de cet apparat se trouve être aussi celui du fondement de son porteur. Peut-on, dès lors et par le biais de la psychanalyse, du lapsus et de l’acte manqué, estimer que le lapsus « Escufion » s’avère extrêmement porteur de signifiant quant à la qualité de votre contribution ? Votre obligé, Johan Balthasar von HeiligenArsch
Il y a certaine personne, je me demande vraiment ce qu’elles viennent faire sur ce blog à toujours débattre de la même chose et à juger toute une vie sur quelques cases dessinées. Perso, je ne pratique pas le polyamour, ça ne m’intéresse pas, je m’interroge même sur le degré moral de ça, mais toutes ces questions s’effacent tant que ceux qui le pratique NE FONT DE MAL à personne. Et si parfois, ça en blesse, je veux juste avouer que moi-même, non poly-amoureux, il m’arrive aussi de blesser certaines personnes de par mon comportement, et ceci sans le vouloir. Que celui qui n’a jamais pêché… vous connaissez la suite.
Il y a par contre un point qui me pique les yeux, et je rejoins là un commentaire de Rachide : l’écriture inclusive, ça pique les yeux quand elle est surexploitée. Notre langue française et tellement riche qu’il n’y a pas toujours besoin d’utiliser le ‘il’ et le ‘elle’ (donc le iel pour fondre tout ça) dans un paragraphe. Petit exemple, ce commentaire :
« Euh, alors là par contre je te trouve bien cavalière Marine de présupposer de ce qu’iels ont pu s’échanger tous les deux sur la base d’une anecdote romancée sur mon blog… Tu n’as aucune idée de ce qu’iels se sont dit tous les deux, en amont, de quel était leur « contrat » relationnel, et de ce qu’iels se sont dits suite à cette erreur de destinataire… Donc pour le coup, beaucoup de suppositions et de manque d’informations pour faire la leçon à Arnaud.. »
fonctionne tout aussi bien s’il est écrit comme ça :
« Euh, alors là par contre je te trouve bien cavalière Marine de présupposer de LEURS ÉCHANGES sur la base d’une anecdote romancée sur mon blog… Tu n’as aucune idée de LEURS CONVERSATIONS, en amont, de quel était leur « contrat » relationnel, et de ce QUE CHACUN.E s’est dit suite à cette erreur de destinataire… Donc pour le coup, beaucoup de suppositions et de manque d’informations pour faire la leçon à Arnaud.. »
Voilà ! Je suis à mon tour très fier d’avoir émis un jugement de valeur et critiqué Melaka comme il se doit car, bien sûr (mode « ironie » en action =>) il est évident qu’elle a le temps de bien réfléchir à la rédaction de chacune de ses réponses parce qu’elle n’a rien certainement d’autre à faire de ses journées.
Allez ! Je retire ma casquette de donneur de leçon un brin bavard et reviens à l’essentiel : merci Melaka de partager avec nous ces bouts de vie, qui à défaut d’en heurter certains, en aident d’autres. Ca te prends du temps, tu en reçois parfois plein la tronche, mais tu continues de partager. C’est chouette !
Cher Monsieur Lapinou,
Ayant déjà conversé avec vous, j’ai déjà eu l’occasion de constater les limites de votre discours sur le plan intellectuel, dont je ne vous tiendrai pas rigueur.
Dans l’espoir vain de vous éclairer, laissez moi donc vous indiquer que la recherche de la vérité quant aux lois régissant notre univers ne doit pas s’entraver des limites imposées par quelque forme de morale. J’espère sincèrement qu’à défaut d’adhérer à cette affirmation, vous entendez, à tout le moins, le sens des mots employés ici.
Quant à votre avis sur mon hypothèse initiale, permettez moi d’y accorder la valeur qui lui sied.
Cher Monsieur Jean-Balthazar,
Je vous félicite d’avoir relevé cette faute d’orthographe, que j’avais, d’une certaine façon, prophétisé dans mon message électronique au moyen des quelques précautions oratoires d’usage.
Quant au reste de votre prose, je crains que vos éloges quant à mon style « ampoulé » et la métonymie du paon ne soient quelque peu exagérées, en particulier au regard de votre propre style, auquel ces qualificatifs sont bien plus à propos. Je vous remercie, en tout cas, de me donner l’occasion de rappeler à notre assemblée que le Monde serait plus agréable à vivre si nous nous efforcions tous de travailler la forme, autant que le fond, de nos interventions respectives.
+1 pour l ecriture inclusive évitable, le pire étant le « toustes » qui visuellement et surtout auditivement me donne la nausée. A la limite « toues et tous » ou reformuler mais « toustes » quel horreur.
> Dans l’espoir vain de vous éclairer, laissez moi donc vous indiquer que la recherche de la vérité quant aux lois régissant notre univers ne doit pas s’entraver des limites imposées par quelque forme de morale
N’oubliez point SirAlfonchiotte que « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » Ainsi la pauvre justification dernière votre quête de « vérité » ne fait elle que mettre en lumière la vilenie de vos raisonnement ordinaire
( ¯ ³¯)♡
Je me permets de rajouter, au sujet de l’écriture « inclusive », qu’elle constitue un séparatisme langagier, et on se passerait bien de cette façon supplémentaire de diviser les gens entre les « éclairés » et les « rétrogrades ».
Elle constitue aussi bien évidemment une marque de vertu ostentatoire, prétentieuse et inutile.
Mais pour couronner le tout, elle est assez ironiquement exclusive puisqu’elle vient compliquer une langue que tout le monde ne parle ni ne lit bien.
Les gens qui pratiquent ce séparatisme langagier veulent montrer à leurs semblables un signe d’appartenance à un groupe, les « éclairés », les « éveillés » (qui se dit woke en anglais vernaculaire afro-américain), et ils se fichent des enfants qui ont déjà du mal à apprendre le français, des étrangers, des dyslexiques, etc
Il n’est pourtant pas si dur à comprendre qu’en français, le genre neutre existe et qu’il se fonde sur la forme la plus courte, qui se trouve être le masculin. Aucune langue au monde ne cherche à se complexifier, parce que les langues sont des produits de l’intelligence collective.
Qu’un groupe d’individus prétendent modifier une langue en la complexifiant est une des choses les plus ridicules de notre époque.
Voilà une aventure de Mélaka qui se retrouve dans la série « vos pire dates ». Je dois dire que je n’ai pas trouvé cette série très intéressante, d’ailleurs les lecteur·rices du blog ont exprimés le même avis en commentant moins ces posts, qui n’étaient ni plus ni moins que des anecdotes dessinées, type « vie de merde ».
A mon sentiment, là ou Mélaka est la plus intéressante, c’est quand elle parle d’elle même, de ce qu’elle veut, tricot, poules,… mais d’elle même. On n’est plus dans l’anecdotique, il y a de la vie, du sang qui circule dans les veines du blog, des coeurs qui battent…
« Je suis soulagé qu’on ait pu en discuter, Sophie… bon, maintenant je vais éteindre mon portable, je vais m’occuper de ma nouvelle amoureuse ! Bisous ! »
Les échanges en commentaires son également vivants.
Plusieurs lecteur·rices ont trouvé problématique la conduite d’Arnaud, et là, Mélaka réagit : on ne sait pas ce qui se passe vraiment, tout ça est condensé, simplifié…
Et Arnaud, à qui est dédicacé la BD devient « On parle là du personnage d’un strip romancé ».
Absolument pas. On parle d’Arnaud, à qui tu dédicaces cette BD. Tu as bel et bien tenté de nous raconter ce qui s’est passé, forcément ton point de vue est subjectif mais les lecteur·rices sont tout à fait légitime à avoir un point de vue sur ce que tu montres. Ça vaut d’ailleurs pour toutes les narrations : films, livres, etc…
Peut-être que ce qui est là n’est pas ce que tu voulais montrer ? Et bien c’est intéressant aussi.
D’ailleurs, ça s’intitule « vos pires dates ». Donc c’est bien que tu vas nous montrer des choses qui ne vont pas, non ?
Et bien, ce qu’il y a de pire date dans cette histoire, ce n’est pas qu’Arnaud crevé se couche avec les poules, mais c’est qu’il passe sa soirée à régler les embrouilles de sa vie polyamoureuse, en particulier avec une personne non poly.
Alors peut être qu’Arnaud n’existe pas ailleurs que dans cette BD, même si tu nous présentes la situation comme étant une ranche de ta vie, mais des lecteur·rices de cette BD peuvent tout à fait estimer problématique le comportement du Arnaud de la BD? comme il peuvent estimer problématique le comportement de Charles Bovary dans le roman.
Et les lecteur·rices estiment qu’il n’est pas très réglo quand on est poly d’entamer des liaisons avec des non polys.
C’est bien ce qu’il y a dans la BD, et on peut tout à fait porter un jugement sur le comportement du perso
Moi, ce qui m’interpelle le plus, c’est la case ou tu récupères ton fils à la sortie du collège.
C’est TOI qui choisi de nous montrer cette scène. Tu aurais pu te dessiner seule avec ton tel dans ta voiture sur un parking, ou dans ton jardin, ou…
Tu choisis de te montrer avec ton fils : lui cherche à attirer ton attention, « maman, j’suis là, hein ? », et c’est un moment important pour lui, puisque c’est le jour de la rentrée.
Toi, tu lui réponds en lui demandant si ça rentrée s’est bien passée, mais en même temps, tu nous montres que tu n’en as rien à faire de sa réponse, et que tu es accaparée par tes échanges sur portable avec ton futur amant.
C’est pas la première fois que tu nous montres ce genre de scène, je me demande pourquoi tu choisi de le faire ? Tu t’étais dessiné au restau en famille en train d’envoyer des sextos au cuisinier…
Déjà, c’est pas correct de faire du portable quand t’es avec d’autres personnes, comme tu nous le montres après. Quand tu récupères ton fils à la sortie de l’école, le jour de la rentrée, tu peux être présente pour lui un petit moment, non ? T’es pas obligé de lui montrer clairement que t’es accaparée par ton rendez vous amoureux ! Tu as pu envoyer des SMS avant, tu pourras après mais là, tu nous montres que cette aventure amoureuse prend le pas sur tes relations familiales.
Et c’est pas la peine de dire que la BD simplifie, que ça c’est pas passé comme ça, ceci-cela : c’est possible, mais c’est toi qui a choisi de nous montrer cette scène.
Pourquoi ? Peut-être n’as tu même pas la réponse toi-même ? C’est peut-être pas un choix conscient ?
En tous les cas, tu nous montres dans ces 2 premières cases que cette relation prend le pas sur tes rapports avec les membres de ta famille nucléaire.
Que tu te montre même pas disponible pour écouter ton fils te raconter sa rentrée, c’est très attristant. C’est pas la question que ça ce soit passée en vrai ou pas. La même case dans une histoire de Boule et Bill ferait exactement pareil.
C’est intéressant, en même temps, c’est ça qui fait le sel de ta BD mais c’est triste. Le pire date, il est bien là.
Encore une fois je me rends compte de mes mauvais choix narratifs.
Dans cette scène, j’attends mon fils dans ma voiture (il arrive en bus scolaire). Les échanges que j’ai eu avec Arnaud se déroulent donc pendant mon attente. Evidemment, l’instant d’après, je pose mon portable, puisque de toute façon je dois conduire. S’ensuit le retour pendant lequel je discute avec mon fils, puis le soir, le repas, etc. Une vie de famille classique.
J’ai choisi de dessiner cette scène juste pour montrer ma vie quotidienne de maman, très répétitive, et pour inscrire la conversation dans le calendrier (je parle du 10 septembre, là on est le 1er, jour de la rentrée).
Et aussi pour user de ce ressort comique classique dans lequel je me moque de moi même, en mode « elle est tellement à fond qu’elle en néglige ses gosses ». Je faisais déjà ça quand ils étaient petits, dans les archives de ce blog, par rapport aux jeux vidéos… Ce n’est qu’un gag, j’ai toujours aimé l’autodérision.
Frenchysasha > Desolée que tu trouves cette série moins intéressante, oui c’est de simples anecdotes type VDM, mais peut être que ça me repose un peu aussi de ne pas me récupérer des centaines de commentaires d’insulte sous chaque bd… Publier Libido a été éprouvant, pour moi. Cette série, je la fais d’un coté, un peu pour souffler par rapport aux critiques, et aussi pour apporter quelque chose de plus léger que mon grand récit précédent.
Frenchysacha : Ton interprétation est intéressante mais je ne la partage pas complètement. Pour moi quand melaka fait une bd, en tout cas les pire date (j’imagine bien que les bouclettes c’est différent), c’est pas pour passer un message ou raconter sa vie, c’est avant tout et surtout pour divertir. La vie et les histoires ne sont que de la matière pour ça. Et c’est donc tourné en ce sens.
Le coup du fils dans la voiture pour moi c’était un gag classique inversion adulte/ado, enfin c’est mon interprétation(et vu le nombre de fois où ils nous font chier avec leur portable et pas écouter là hein ! Ça va hihi). Ça va pas plus loin.
Après je partage qu’on peut en avoir une lecture différente pour le coup celui là est plus subtil que le mec qui s’endort en faisant un cuni xD
Mais dans un contexte où le sujet c’est juste des petites situations de quiproquo comique ça me choque pas.
Voilà donc au pire maladroit/sujet à interprétation mais pour moi il n’y a personne a juger sur cette planche, c’est tourné pour divertir.
mais on peut rire ou empathiser des personnages, juste faut pas confondre avec melaka qui reste une autrice qui veut nous amuser, et merciiiiiii pour caaaaaaaa !
(Et oui on attend toujours le nom du coincoin !!!)
Mélaka tu t’es construit une communauté de fragiles qui s’insurgent pour un oui ou pour un non. C’est ton entière responsabilité si des untermensch viennent pleurer car tu t’es dessinée en train d’écrire un SMS à côté de ton enfant. A force de créer un safe space à base de « iels », tout devient heurtant.
« Escufion »?, « untermensch »?, il va falloir nous dénazifier tout ça, madame Kharali. Ce genre de morpions ne sont pas du tout à leur place dans un blog qui parle de sexualité (et de liberté).
Il faudrait mettre un chapeau au personnage de Melaka, comme ça on comprendrait pourquoi c’est drôle. Ou alors on remplace le beau gosse par un mouton, ce sera peut être plus évident.
J’ai lu les différents messages et je me rend compte qu’il y a un point de vue que je ne vois nul part concernant la situation monogame/poly à savoir qu’une personne peut en théorie être ouverte à l’idée du polyamour/relations libres mais dans la pratique ne jamais être intéressée par plus d’une personne à la fois, ce qui la rend monogame de fait.
Bref on peut être monogame parce que notre attirance fonctionne comme cela sans que ce soit un choix délibéré de s’empêcher de vivre d’autres relations et tout en permettant à notre partenaire de vivre d’autres relations si c’est son fonctionnement.
Comme mentionne @Lapinou, à propos de la scène du cuni: Hors pathologie, je ne pense pas que, quel que soit l’état de fatigue, qui que se soit peut s’endormir en ayant un rapport buco-génital, techniquement c’est compliqué. Si on prend cette scène et qu’on la compare à la scène de la voiture, c’est du gag ou une retranscription objective de la réalité matérielle sur papier? Du gag? Bon, alors pourquoi pas la conv avec Arnaud, smiley à l’appui?
Ensuite, @Frenchysacha, plus généralement et à propos de ton « Absolument pas. » , que je trouve un tantinet péremptoire: En une phrase, on ne connaît pas ces gens ni le contexte dans lequels iels évoluent, on ne le connaîtra d’ailleurs jamais. Tout personnage décrit dans une œuvre est fictionnel par essence déjà, et au mieux on ne peut qu’ avoir la prétention de se rapprocher d’une réalité matérielle passée par un travail de recherche et de description volontaire (et c’est souvent peine perdue, même dans un cadre scientifique tel que celui des chercheur·euse en histoire)
Là c’est même pas le cas: Les personnages sont volontairement décrits avec l’intention de les rendre fictionnels, de se détacher d’une prétention d’objectivité. Tout ce qu’on sait, ce sont les parties saillantes et exacerbées d’une histoire où des personnages à peine esquissés évoluent, leur complexité même pas effleurée et leurs idées déformées volontiers pour insérer des blagues. Pourquoi en faire une base pour juger moralement des individus réels qui, je le répète, n’ont probablement jamais piqué un somme durant une pipe ou un cuni ou négligé leur progéniture pour envoyé un smiley? C’est comme analyser méthodiquement les sketch du Palmashow et juger très fort les acteurs Grégoire Ludig et David Marsais sur leurs rapports socioprofessionnels par rapport à leurs problèmes érectiles ou intestinaux: C’est pas vraiment fait pour. Ce qui est intéressant dans les histoires de Melaka, c’est une histoire volontairement mise en exergue dans un cadre simplifié, qui permet de lui donner une valeur abstraite (j’ai pas dit une morale, hein), et n’a pas vocation à interprétation littérale et prosaïque sur base de spéculations arbitraires sur des individus complexes qui te sont inconnus pour remplir les trous.
amha et avec tout mon respect, encore une fois.
Tout ce que ces crispation m’évoquent, c’est le décalage croissant entre Mélaka (émancipée du couple normatif, éveillée aux questions queers) et son lectorat qui est finalement bien moins progressiste qu’il ne le pense.
J’imagine que la majorité de ton lectorat te suit depuis longtemps, vous êtes de la même génération et tout ce petit monde rentre le soir auprès de son mari/femme/enfants dans un quotidien très classique. Ton blog est sans doute pour eux une petite bulle d’évasion qui vient les titiller de + en + à des endroits où ils n’ont pas l’habitude.
Tu utilises l’écriture inclusive => connasse de woke
Tu as l’air de négliger tes enfants (= tu trahis ton « rôle ») => mauvaise mère
Ok je trouve le débat sur la narration d’Arnaud et sur le fait de dater des non-poly intéressant mais ça me navre de voir des gens parmi ton lectorat amalgamer toutes les questions légitimes à leur ressenti réac qui sent bon le « au fond, hein, Mélaka, t’es en train de faire de la merde, rentre vite dans le rang avec nous ».
Dans tous ces gens qui te font la morale combien d’entre eux, noyés sous une frustration bien refoulée, CREVERAIENT d’envie d’avoir un(e) amant(e) à qui textoter, entre le gamin qui rentre de l’école, le boulot et la maison à nettoyer ?
Aurel (et Cétait… aussi, d’ailleurs)
Je suis persuadé que le lectorat de Melaka contient une majorité de gens hyper sympas mais, c’est bien connu, ce n’est pas toujours la crème qui s’exprime (ça vaut sûrement aussi pour moi). Faut admettre qu’aux casse-burnes réacs des temps anciens (Soit polie ! dis bonjour à la dame !, tiens-toi droit ! parle comme il faut !) qui nous disaient comment nous comporter, au moins en apparence, sont venus se rajouter des casse-bonbons up to date (c’est le cas de le dire) et hélas de gauche qui eux viennent nous dire quoi penser et surtout comment penser. Dès qu’ils lisent quelque chose, sûrement même le bulletin météo, ces curaillons, il leur faut absolument répandre leur sage parole alors que ce que leur demandent la plupart des gens, c’est de s’occuper de leur propre cul (ou pas propre, peu importe) et laisser celui des autres tranquille.
Bien sûr, ils ne disent pas que des conneries, mais en général, ce qu’ils disent, ces holiers than you, leur sert quasi uniquement à nourrir leur autosatisfaction (c’est même leur objectif premier) et certainement pas à rendre le monde meilleur.
pfffff…. es atal, paourrrré ! comme on dit dans la campagne de Rabastens.
Té, si ça dit à quelqu’un, « Holier than thou » des Metallica, histoire de se décrasser les oreilles et ce qu’il y a au milieu.
(que ceux qui ont du mal à capter aillent voir les paroles)
https://www.youtube.com/watch?v=qkF…
A Mélaka,
Oui, je comprend que tu ais envie de souffler. Raconter sa propre vie, en plus en direct sur Internet (un livre crée une certaine distance), c’est forcément périlleux et éprouvant.
Joe Matt l’exprimait très bien, puisque il racontait les évènements de sa vie et les mauvais retour qu’il avait de son entourage qui avaient lu ses BD. Ça compliquait drôlement sa vie
D’ailleurs, à un moment, il a cessé de produire. Et maintenant il est mort.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Joe_M…
Il faut une forme de courage, de générosité, d’inconscience ? quand on pratique la BD autobiographique de la sorte, comme Joe Matt et toi la pratiquez.
post 55 @ Ariald
+1
Ce que nous apprend aussi cette histoire, c’est que ces BD sont aussi un moyen de séduction pour Mélaka. C’est logique. Elle fait des rencontre par ce médium, et maintenant, elle communique avec son amoureux du moment par cet intermédiaire, en plus de communiquer avec toustes ses lecteur·rices.
Donc nous, lecteur·rices, on est carrément au coeur de l’histoire. Quelque chose entre Mélaka et Arnaud se joue devant nous, avec nous, et si c’était pas assez clair, cette BD lui est dédicacée, à Arnaud.
Voilà comment j’interprète ce message de Mélaka à Arnaud. D’abord, elle est motivée par leur relation, c’est clair dans la BD, et c’est redis dans le post scriptum.
Mais en même temps, Mélaka attend mieux que ce qui s’est passée là, et c’est ce qu’elle fait passer sous une forme légère. Cette rencontre se situe quand même dans ces « dates les plus chelous ». Alors mon petit Arnaud, j’espère que t’en a pris bonne note, et que tu vas faire mieux la prochaine fois. Parce qu’il faut dire que tu n’y a pas été avec le dos de la cuiller !
Je vous détaille ça dans un autre post, pour pas faire de trop gros pavés.
Mélaka, elle, est investie dans cette relation, comme elle tient à nous le montrer. Ses pensées, son temps, vont vers Arnaud, quand elle est en famille, elle pense à lui, quand elle est avec ses amis, elle parle de lui.
pour le voir, elle va voyager de Puicelsi à Paris, lui Arnaud, a moins de chemin à faire. Ovidie explique qu’elle a renoncé à la sexualité parce qu’elle n’y retrouve pas en terme de satisfaction l’investissement que ça lui demande. “Arrêter le sexe avec les hommes, ce n’est pas juste arrêter le coït, c’est arrêter tout ce que cela implique d’être une femme et de constamment lutter pour rester désirable. C’est un boulot à temps plein que d’être un sexe à convoiter, entre le temps qu’on passe à s’épiler, à se faire de la médecine esthétique, à se couvrir les cheveux gris parce qu’on a peur de ne plus être coté à l’argus…c’est un temps infini que moi, j’avais envie de récupérer.”
https://www.radiofrance.fr/francecu…
De ce côté là, Arnaud, c’est zéro investissement. Il se pointe pas douché après le sport, il est crevé et il bosse tôt le lendemain, et pendant toute la soirée, il gère des quiproquos avec ses autres relations amoureuses…
La force de la BD est basée sur ce contraste, entre l’implication de Mélaka et la non implication absolue d’Arnaud.
Après ce pire date, Mélaka est toujours aussi motivée, mais elle tient quand même à mettre les points sur les i à sa manière.
Message reçu, Arnaud ?
A la réflexion, en tant que lecteur, ce que j’apprécie moins dans « vos pire dates », c’est le côté décousu, qui donne le sentiment de simples anecdotes. Or moi, quand je viens ici, c’est pour lire les « Aventures de Mélaka », comme je lirais les aventures de Tintin. « Mélaka à Las Vegas ». « On a marché sur Puycelsi » « les sept pelotes de laine »… Une note des Mélakarnets sans Mélaka, c’est comme un album de Tintin sans Tintin.
Et dans les « pires dates » plus de Mélaka… En même temps, ces anecdotes se situent bien dans la thématiques sexuelle des dernières publications, donc il y a bien un lien… Dans Spirou, il y avait les belles histoires de l’Oncle Paul. Elles aussi étaient sans liens entre elles, mais introduites et conclues par le fameux Oncle Paul…
Peut être que si c’était Tata Mélaka qui introduisait les historiettes et finissait elle-même par un clin d’oeil, ça donnerait une cohérence plus grande ? En tout les cas, à moi lecteur, ça me serait fort agréable, ça viendrait insérer les pires dates dans l’ensemble « Mélaka au pays du polyamour », un des plaisir de ce blog est de te retrouver chaque semaine, aussi bien en tant que personnage qu’en tant que narratrice. Enfin, c’est peut être une idée complètement naze, je n’ai aucune autre légitimité à te faire des suggestions que celle d’être lecteur régulier.
Puisque j’en suis aux suggestions, je me souviens que tu avais terminé Libido en nous parlant d’une communauté polyamoureuse que tu avais intégré sur Toulouse. Je dois dire que j’étais curieux en savoir plus sur ce genre de collectif, comment ça se passe, comment cette communauté se rencontre, quel sont les rapports entre ses membres, etc,etc… J’espérais que ça allait être un sujet que tu allais traiter, mais non. Remarque que les anecdotes de « vos pires dates » viennent peut être de là ?
Voilà. Merci en tous les cas d’être comme Tintin, reporterre au Mélakarnets comme lui l’est au petit vingtième, de t’adresser aux jeunes de 17 à 77 ans et de leur faire prendre le Vol 714 pour le polyamour.
Looooool
Bon, j’ai pas encore lu l’avalanche de commentaires, mais un truc es sûr, Melaka, tu as le don pour la chute !
Le pauvre Arnaud ! Entre les émotions et le trail, normal qu’il soit épuisé. Et puis, une fois en sécurité, au cœur de tes bras (pardon: cuisses), logique qu’il se soit endormi. Et très beau et très tendre de ta part de l’avoir bien pris : c’est la preuve d’un esprit ouvert, empathique et plein d’amour. Tu es une sacrée amante, Melaka. Bravo.
Je vais maintenant m’offrir la lecture de la troupe des commentaires en espérant qu’il n’y aura pas eu trop de médisants.
@theoo en 3
Melaka répond très bien en 6, 14, 25, etc.
Il ne faut pas voir le polyamour comme une forme de cocufiage : c’est plutôt une forme entièrement différente de sexualité. Je pense IMHO qu’il faut aborder le sujet très prudemment avec quelqu’un qui n’y connait rien et notamment expliquer ce que cela implique (ex: non-exclusivité). Et on a le droit de changer d’avis si finalement ça ne nous convient pas.
PS: je suis mono-amoureux.
@greg en 38
La langue française a perdu le genre neutre ce qui la rend parfois inadaptée au monde actuel.
@Frenchysacha en 44 et autres
l’astuce: « d’ailleurs les autres pensent comme moi » est facile. Je n’ai pas vu de sondage sur les lecteurs du blog, et même s’il y en avait, charbonnière est maître chez soi. Cette série me fait bien rigoler, mais je ne commente pas à tous les coups.
@C’étaitcommentdéjà en 56
Ça peut arriver si tu as abusé de tes forces et que tu n’as plus 20ans :-D
@melaka en 26:
parce que c’est moins cher que d’aller chez le psy pour déverser sa haine. Et puis ton blog a de l’audience, c’est une tribune qui leur permet de diffuser leurs idées.
@melaka en 49:
souviens toi que les gens insatisfait commentent beaucoup plus que les gens satisfaits. Pour un frenchysacha qui tartine ses critiques, combien de lecteurs satisfaits mais silencieux, qui n’ont rien d’autre à dire si ce n’est : « Bravo ! »
@Lapoutre en 34
enfin une question pertinente ! :-)
Le nom Canard !Et des photos ! :-)
fin des commentaires : à lundi !
@Youpi
Tu n’as pas vu de sondage sur les lecteur·rices du blog ? Le nombre de commentaires et l’intensité des échanges est un baromètre de précision.
Tu peux aller vérifier et tu verras que « les pires dates » sans Mélaka suscitent incroyablement moins de débats que les publis avec Mélaka, quelle que soit leur nature, d’ailleurs, canetons, tricot, voyage,….
Et ceci correspond à mon ressenti personnel : Mélaka est l’autrice, mais elle est aussi l’héroïne de ce blog, on vient ici pour suivre ses aventures.
Si ces « pires dates » s’inscrivaient plus clairement dans le cadre des aventures de Mélaka, qu’elles participent à cette passionnante plongée dans la sexualité polyamoureuse qu’elle nous propose, je pense que leur intérêt serait augmenté.
Je suis une lectrice satisfaite qui n’a pas besoin de commenter pour l’être, mais histoire de faire remonter le ratio de gens contents qui le disent : je trouve cette série des pires dates légère et amusante et je passe de bons moments en les lisant (tout comme les aventures des canards que je n’ai pas commentées non plus).
Comment s’appelle ce canard jaune, finalement ?
Frenchysasha > à propos de ma commu poly…
Le reste de l’histoire m’appartient. Je ne sais pas si j’ai envie d’en parler publiquement, en tout cas de raconter le reste de mon cheminement comme je le faisais dans Libido.
J’ai raconté ce que je voulais raconter : l’ouverture, le changement de paradigme, et son lot de doutes, souffrances, moments de joies, interrogations, reconfigurations.
Ce qui est intéressant, c’est cette période charnière. Le reste appartient plus à notre intimité et je ne suis pas sure d’avoir envie de m’exposer à ce sujet.
Ce que j’avais à dire pour satisfaire la curiosité de mes lecteurices, je l’ai dit : le bateau a cessé de tanguer, et notre vie est désormais bien plus riche socialement parlant. Je me suis inscrite sur le discord de la commu poly de Toulouse, discord sur lequel j’ai rencontré des gens, qui sont devenu.e.s des ami.e.s, amant.e.s, et qui constituent en partie aujourd’hui l’essentiel de ma vie sociale. J’ai continué, à leurs côtés, à apprendre et explorer divers univers dans lesquels je me love à présent, mais ceci est une autre histoire, que je ne tiens pas forcément à raconter publiquement étant donné le risque de vilipendage public ! ^^
Mon but avec cette bd était de partager un témoignage de notre changement de vie, pas d’étaler toute mon intimité sur internet…
Cependant, si le sujet t’intéresse particulièrement, je t’invite à m’écrire en privé et je répondrai à tes questions ! 😉
Ce blog est, de loin, l’endroit où j’ai lu les histoires de sexe les plus réalistes que je connaisse…
(Heureusement que vous avez pu rattraper ça après, quand même !)
FrenchySasha > je pense que tu as un rapport un peu trop passionnel avec ce blog si je peux me permettre 🙂 Méla a le droit de raconter ce qu’elle veut et comme elle le veut, elle a d’ailleurs le droit de ne plus parler d’elle, ou quand et comment elle le veut. Je ne vois pas bien où tu veux en venir avec tes multiples commentaires!
Mélanie, je suis ravie que tu aies pu explorer des choses différentes au cours de l’année écoulée; surtout, j’admire ton énergie. Je suis actuellement célibataire, revenue sur le marché des applis de rencontre à contre coeur, et qu’est ce que ça m’épuise ce ballet incessant de mecs médiocres, de rencontres médiocres, de plan cul médiocres… Franchement, j’ai envie de mettre mon temps et mon énergie dans des choses tellement plus enrichissantes… C’est ce qu’on appelle je crois la fameuse « dating fatigue » décrites par tellement de femmes contraintes de fréquenter la gent masculine en ligne…
Alors quand je lis tes aventures je me dis que je vois certainement tout en noir et qu’il faut peut être que je sois un peu moins « pessimiste » à ce sujet: une bonne rencontre est toujours possible !
Autre sujet d’amusement en lisant cette nouvelle aventure: j’ai l’impression que, comme dans l’histoire du faux Anthony, tu as cette capacité à t’emballer très vite virtuellement. Je ne pourrais jamais sauter dans les bras d’un type que je n’ai jamais vu, même si nos échanges virtuels sont intenses. Je suis beaucoup trop timide, ou plutôt je trouverais ça trop gênant pour tous les 2. J’admire aussi cette capacité que tu as à te lancer dans les histoires comme une ado qui découvre l’amour
Bref tu l’auras compris, ça me fait cogiter 😀